Interview de… Yann Le Boudec (VC Lucéen)

Yann Le Boudec attendait avec impatience cette année 2020 ! A 24 ans, l’yvelinois avait fait le choix de quitter le VC Montigny-le-Bretonneux à l’intersaison pour rejoindre le VC Lucéen (Eure-et-Loir).

 

« Gagner en 2e catégorie »

 

Radio Peloton : Yann, vous avez quitté le VC Montigny-le-Bretonneux en début d’année…

Yann Le Boudec : En passant en 2e catégorie, je cherchais un nouveau challenge afin de découvrir le haut-niveau en tant que coureur. Le projet du VC Luceen était très intéressant car ils montaient cette année leur équipe de DN3. Il n’y a pas beaucoup de projet de la sorte en région parisienne donc quand j’ai eu l’opportunité d’intégrer l’équipe, je n’ai pas hésité. Je connaissais déjà plusieurs coureurs et je n’ai pas été déçu. Il y a vraiment un super état d’esprit, impulsé par le président Christian Fulbert et les directeurs sportifs.

Radio Peloton : Que retenez-vous de votre passage au VC Montigny-le-Bretonneux ?

Yann Le Boudec :Beaucoup de bons souvenirs entre les courses, les stages et les entraînements mais aussi et surtout beaucoup de bons amis.

Radio Peloton : Votre entame de saison a été très courte avec l’épisode covid-19…

Yann Le Boudec : Je ne suis rentré que le 2 mars du championnat du monde piste à Berlin, donc je n’ai pu participer qu’à une seule course avant le confinement. C’était plutôt une reprise pour moi et je n’avais pas de réelles ambitions. Je comptais arriver en forme un peu plus tard dans la saison.

 

Radio Peloton : Comment avez-vous géré cette période de confinement ?

Yann Le Boudec : Mes activités professionnelles avec l’équipe de France étant un peu à l’arrêt, j’ai eu beaucoup de temps libre pour bien m’entraîner sur home traîner et en PPG. De ce côté là, le confinement m’a été bénéfique car j’en ressors bien plus en forme physiquement. Sinon, j’en ai profité pour travailler et développer mon activité d’entraîneur et de coach avec notamment la création de mon site internet (ylbcoaching.fr)

Radio Peloton : En quoi consiste votre rôle auprès de l’équipe de France de cyclisme sur piste ?

Yann Le Boudec : Je suis analyste performance pour l’équipe de France endurance. Je travaille principalement sur de l’analyse vidéo, les aspects tactiques et techniques, ainsi que de l’analyse de données par rapport à ce que l’on peut récupérer via les capteurs de puissance sur les vélos des coureurs. L’objectif est de traiter efficacement ces données afin de ne rendre aux entraîneurs et aux coureurs que les informations utiles qui permettront d’optimiser la performance.

Radio Peloton : Comment se passe ce début de déconfinement pour vous ?

Yann Le Boudec : C’était très plaisant de pouvoir ressortir de nouveau et de retrouver un peu de liberté. Comme tous les cyclistes, j’ai profité du beau temps pour rouler de nouveau à l’extérieur. J’ai pu revoir également la famille et quelques proches que je n’avais pas vu depuis Mars.

Radio Peloton : Beaucoup d’incertitudes subsistent quant à la suite de la saison…

Yann Le Boudec : Évidement, comme tous les compétiteurs, j’aimerai que la saison reprenne en Août, comme cela est annoncé. Mais j’ai quand même un peu de mal à me projeter sur la fin de saison. Même si la situation sanitaire s’améliore, pour moi il reste encore pas mal d’incertitudes. Pour l’instant je m’entraîne surtout dans une logique de progression, sans réellement penser aux courses. Comme ça je ne serai pas trop déçu en cas de saison blanche.

Radio Peloton : Vous aviez défini des ambitions en début d’année…

Yann Le Boudec : Je devais aider au maximum l’équipe et ses leaders sur les courses élites et 1ere catégorie, ainsi que de pouvoir faire de bons résultats et de gagner en 2ème catégorie. Pour l’instant, après la première manche sur la Vienne Classic, l’équipe est 1ere en Coupe de France DN3. Il ne reste plus qu’une seule manche au programme en Septembre, le GP de la Tomate. On ira donc là-bas ambitieux afin de défendre au mieux cette première place.

 

Photo : Loïc Manceau.

 

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Interview de… Guillaume Orsal ( EC Montgeron-Vigneux)

Guillaume Orsal attendait avec impatience cette saison 2020 ! A 18 ans, le coureur D2 de l’EC Montgeron-Vigneux a fait contre mauvaise fortune, bon cœur en cette période de confinement en attendant la reprise des compétitions sur la région parisienne.

« Remettre un dossard me manque »

Radio Peloton : Guillaume, comment s’est passée cette période de confinement pour vous ?

Guillaume Orsal : Comme beaucoup, cela a été compliqué à gérer entre les cours et la vie personnelle. J’ai néanmoins opté pour des séances de home-trainer certains soirs afin de garder une conduite sportive. J’ai aussi privilégié la récupération en me levant assez tard (sourires).

Radio Peloton : Vous pouvez de nouveau effectuer des sorties en plein-air depuis ce lundi…

Guillaume Orsal : Le cyclisme est un sport avec son espace de liberté, je vais pouvoir de nouveau m’adonner à ma passion, tout en respectant les gestes barrières mis en place.

Radio Peloton : Espérez-vous recourir cette saison ?

Guillaume Orsal : J’aimerai bien, je n’ai pas fait une préparation hivernale pour rien et même s’il faut repartir de zéro, remettre un dossard me manque. On parle de juillet ou d’août pour reprendre les compétitions mais tout cela reste suspendu à l’évolution du covid-19. La santé de tous doit être avant tout prioritaire.

Radio Peloton : Vous avez eu vos coéquipiers de l’EC Montgeron-Vigneux durant ce confinement ?

Guillaume Orsal : De manière épisodique, je dois dire que je me suis un peu déconnecté des réseaux sociaux et même du cyclisme afin de recharger les batteries au maximum.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Interview de… Michel Vanvynckt (CSM Puteaux)

Vainqueur cette année du Grand Prix Cycliste du Mée-sur-Seine chez les départementaux FFC en cyclo-cross, Michel Vanvynckt (CSM Puteaux) fait partie des coureurs atypiques du peloton francilien. L’essonnien de 42 ans s’est prêté au jeu de l’interview rétro de Radio Peloton.

 

Radio Peloton : Quelle est votre course préférée chez les professionnels ?

Michel Vanvynckt : Le Tour des Flandres.L’usure est progressive, les monts courts mais ultra intenses, les meilleurs s’expliquent à la fin sans coéquipier.

Radio Peloton : Que reste votre meilleur souvenir vélocipédique toutes disciplines confondues à la TV ?

Michel Vanvynckt : Finale de l’Omnium hommes des Jeux Olympiques de Rio en 2016, lutte au couteau jusqu’au dernier sprint de la dernière épreuve.

Radio Peloton : De quelle marque était le cadre de votre premier vélo ?

Michel Vanvynckt : Pas le souvenir, un BMX probablement. Mon premier vélo de route était un Gitane.

Radio Peloton : Quel coureur de votre génération vous a le plus impressionné ?

Michel Vanvynckt : Loïc Lamouller, en minimes et cadets, après en Juniors j’ai arrêté ! Il avait environ 30 victoires dans chaque catégorie, quasiment toutes en échappées solitaires car loin d’être le meilleur sprinter.

Radio Peloton : Quels équipements cyclistes vous faisaient rêver dans votre jeunesse ?

Michel Vanvynckt : Maillot Super U, cadre Colnago de Mapei, chaussures Time. Les lignes du maillot Super U étaient pures. Fignon le rendait magnifique ! Le Colnago sublimissimo, quelle finition ! Les Time blanches et deux bandes rouges, une beauté pure.

 

Radio Peloton : Quel était votre coureur professionnel préféré quand vous avez commencé le vélo ?

Michel Vanynckt : Greg Fignon! Je ne compte pas les secondes pour départager! (sourires).

Radio Peloton : Et chez les professionnels actuels ?

Michel Vanvynckt : Mathieu Van Der Poel.

Radio Peloton : Eric Vanderaerden ou Moreno Argentin ?

Michel Vanvynckt : Vanderaerden au sprint!

Radio Peloton : Banesto ou Gewiss ?

Michel Vanvynckt : Banesto.

Radio Peloton : Bernard Thevenet ou Laurent Jalabert ?

Michel Vanvynckt : JAJA! Je n’ai pas connu Thevenet en tant que coureur je dois dire.

 

Photo : Loïc Manceau.

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