Interview de … Cyrielle Bourguignon (Team Cycliste en Danseuse)

Cyrielle Bourguignon fait partie des féminines qui écument les cyclo-cross de la région parisienne durant l’intersaison ! Ancienne spécialiste d’aviron dans l’Orléanais, la sociétaire du Team Cycliste en Danseuse (Seine-et-Marne) ne démord pas d’ambitions pour 2025.

« Plus je fais de courses, plus je me sens à l’aise

Radio Peloton : Cyrielle, cela fait peu de temps que vous pratiquez le cyclisme en compétition…

Cyrielle Bourguignon : J’ai commencé le cyclisme en 2020, et j’en suis à ma troisième saison de compétition. J’ai fait une pause durant la saison 2022/2023 où je n’ai pas du tout couru car je suis partie huit mois en Amérique latine. A mon retour en avril 2023, j’ai repris l’entraînement puis la compétition en 2023/2024.

Radio Peloton : Vous avez une progression constante sur route …

Cyrielle Bourguignon : L’année dernière, j’ai travaillé afin d’améliorer mon endurance fondamentale, mon rythme cardiaque montait vite et haut, il fallait que je puisse travailler ce côté-là. Pour la route plus spécifiquement, je me suis entraînée sur des circuits comportant des côtes, notamment dans le coin de Saint Cyr- sur -Morin ou ça monte bien afin de m’améliorer. Je suis assez grande. Ma taille et mon poids ne sont pas des atouts lorsque ça grimpe. (sourires)

Radio Peloton : Mais également en cyclo-cross…

Cyrielle Bourguignon : Dans cette discipline, j’ai surtout cherché à améliorer ma technique. Plus je fais de courses, plus je me sens à l’aise. J’essaie d’en faire le plus possible, dans les deux fédérations FSGT et Ufolep.

Radio Peloton : Comment jugez-vous votre saison dans les sous-bois ?

Cyrielle Bourguignon : Je me suis blessée deux fois en début de saison . Au mollet en septembre / octobre, puis à la cheville avec une belle entorse en décembre. Cependant, je suis plutôt contente de ma saison, j’ai quand même réussi à faire quelques courses. Je me suis adaptée et ai fait beaucoup de musculation, surtout le haut du corps, bien pratique en cyclo-cross.

Radio Peloton : Cette progression est d’ailleurs récompensée par deux podiums aux régionaux Ufolep et FSGT en cyclo-cross…

Cyrielle Bourguignon : Le 5/01 j’ai couru le championnat Régional FSGT ou je finis troisième. J’étais très contente de ce podium. Puis j’ai couru le 12/01 au championnat Régional UFOLEP ou je prends la deuxième place . Je me suis sentie en forme physiquement et suis assez satisfaite de ma préparation malgré les blessures

Radio Peloton : Quel est votre parcours francilien de cyclo-cross préféré ?

Cyrielle Bourguignon : Je dirais le cyclo-cross de Bois- le- Roi (Seine-et-Marne). Le circuit comporte des parties techniques (le sable, des dévers, montées d’escaliers). Je pense à celui-là car l’année dernière j’avais beaucoup peiné à cause de la technicité du circuit. Cette année, je me suis sentie beaucoup plus à l’aise et ai pu constater mes progrès. J’ai en plus mené une belle bataille pour la seconde place avec un copine licenciée dans le Nord, c’était très sympa.


Radio Peloton : Vous avez effectué vos premiers tours de roues en FSGT…

Cyrielle Bourguignon : Effectivement, cette année le club s’est affilié à la FSGT, j’ai pu découvrir de nouveaux circuits, un nouveau règlement et de nouveaux, nouvelles concurrentes. Globalement, je dirais que le niveau est assez similaire même si j’ai pu rouler avec des filles vraiment très fortes, avec une super technique. La grosse différence est le nombre de coureurs au départ .En FSGT il y a beaucoup plus de monde, cela demande de s’adapter pour les départs, pour doubler.

Radio Peloton : Sur quel plan pensez-vous devoir encore progresser ?

Cyrielle Bourguignon : Sur deux plans : d’abord le départ où je subis encore trop la montée rapide du cardio, il me manque cette explosivité nécessaire à être en tête dès le début. Ensuite techniquement, je le constate à chaque CX quand je perds quelques secondes à chaque virage parce que je freine encore trop souvent. Cela ne représente que quelques secondes à chaque fois mais sur l’ensemble des tours l’addition est salée à la fin, jusqu’à 30 ou 40 secondes !

Radio Peloton : Vous portez les couleurs du Team Cycliste en Danseuse présidé par votre père, Frédéric Bourguignon…

Cyrielle Bourguignon : Je m’y sens très bien, il s’agit d’un club de famille, mon père étant le fondateur, le président et l’un des membres les plus actifs. Mes parents s’y investissent énormément, entre les organisations, la vie du club, la recherche de sponsors, le bien être des membres. Chaque dimanche, Valérie, Sophie, Christiane qui ne sont pas cyclistes sont pourtant présentes .Elles font des gâteaux, encouragent, passent les bidons. Je ne peux qu’être admirative de cet investissement et j’aime mon club pour ça, pour ces valeurs de partage, d’envie et de passion. Sans eux rien ne pourrait se faire.

Radio Peloton : Quel serait votre plus grand rêve dans le vélo ?

Cyrielle Bourguignon : Je souhaiterai un jour pouvoir gagner un titre national, porter le maillot tricolore et ramener ce titre au Team Cycliste en Danseuse.

Radio Peloton : Avec quelle motivation abordez-vous 2025 ?

Cyrielle Bourguignon : Beaucoup de motivation, je me sens encore novice dans le cyclisme, j’ai encore beaucoup à apprendre. Je m’entraîne durement chaque semaine afin de m’améliorer, je pense avoir encore une belle marge de progression.

Radio Peloton : Quels sont vos modèles chez les pros masculins et féminines sur route ?

Cyrielle Bourguignon : Chez les masculins, j’apprécie le coureur américain Sepp Kuss. Son année 2023 fut incroyable autant pour avoir remporté le Tour d’Espagne que pour son esprit d’équipe. Il a été exemplaire ; montrer que les leaders ont absolument besoin d’une équipe et d’équipiers qui se « sacrifient » pour eux. Les grands tours ne se gagnent jamais seuls. J’aspire à rouler avec cet état d’esprit. Chez les féminines Lotte Kopecki avec son palmarès épatant, une puissance au sprint qui laisse rêveuse. Pour l’année à venir, j’ai hâte de découvrir Pauline Ferrand-Prévôt sur la route, le passage du VTT à la route me semble promettre une belle découverte.

Radio Peloton :  Et en cyclo-cross ?

Cyrielle Bourguignon : Lucinda Brand, elle ne lâche jamais rien, elle a un mental d’acier et n’arrête jamais avant la fin. Cet état d’esprit lui a permis d’aller gagner quelques très belles courses cette saison. Côté masculin, Lars Van Der Haar, pour la longévité de sa carrière, son esprit sportif. Il s’est illustré il y a peu en se remettant l’épaule avec sa selle durant le CX de Gullegem.Je ne conseillerais pas de reproduire ça mais cela montre à quel point ces coureurs sont des guerriers.

Photo : Loïc Manceau. 

Lire la suite

L’EC Montgeron-Vigneux en mode 2025

Il y avait des airs de rentrée des classes lors du rassemblement de l’EC Montgeron-Vigneux au marché de Montgeron (Essonne) en ce dimanche 5 janvier 2025 ! La formation francilienne effectuait son premier entrainement collectif de l’année avec pour l’occasion un parcours 100% essonnien concocté par Christophe Malet pour les jeunes catégories, Emmanuel Poisson chez les access et Thomas Delacour pour les open/U-19 le tout encadré par Fabrice Rottement, Jean-Claude Berneron ainsi que le président Marc Riebel.

 

Les coureurs de l’EC Montgeron-Vigneux ont évolué à allure régulière sur les routes essonniennes. Photo : L.M

Les conditions climatiques humides de milieu d’hiver n’ont pas rafraichi la motivation d’un groupe évoluant à une allure régulière dans une ambiance studieuse et bon enfant à l’image d’un Frédéric Cortiana de retour sur le vélo pour la première fois de l’année tout comme son collègue access, Vincent Nezot. Le programme du jour amenait les open et certains access vers  les côtes de Montconseil, d’Orgemont, de Mondeville ainsi que celles d’Etiolles en guise de dessert.

Les access/open de l’EC Montgeron-Vigneux entourent le président Marc Riebel à la sortie de Boissy-le-Cutté (Essonne). Photo : L.M

Cette remis en-bouche d’après les fêtes a permis à certains de digérer les excès, de retrouver les automatismes de groupe ainsi que de travailler dans l’optique des prochaines compétitions prévues dans un peu moins de deux mois. Cette première sortie a également été l’occasion d’intégrer les nouvelles recrues à l’image de Romain Pecome (SCA 2000 Evry), Isaac Burmann (Paris Cycliste Olympique), Ethan Cornus (les Rayons de l’Avenir), Rémi Marques (VC Savigny-sur-Orge) ou encore Mattéo d’Agostino (AS Corbeil-Essonnes) qui ont effectué leur premiers tours de roue sur route au sein d’un collectif prêt à faire de belles choses sur les routes franciliennes et de province. L’EC Montgeron-Vigneux partira en stage d’avant-saison à la Londe-les-Maures (Var), fin du mois de février.

Stéphane Cruveiller emmène le groupe dans la descente de Chevannes (Essonne). Photo : L.M

La fin de journée de l’EC Montgeron-Vigneux a été égayée par de bonnes nouvelles dans les sous-bois avec la victoire par équipe de son école de vélo sur la manche de coupe d’Île-de-France à Domont (Val d’Oise) et le titre régional FSGT de Laurent Corbeau dans la catégorie des vétérans à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). 

 

Photos : Loïc Manceau. 

Lire la suite

Philippe Humez à la tête de la section cyclotourisme de l’US Métro

Dans un contexte marqué par de profonds changements, Philippe Humez, président de la section cyclotourisme de l’US Métro depuis février 2024, partage les défis et ambitions liés à la reprise d’une section historique menacée de disparition.

 

Prise de fonction et reprise de la section

Je suis président de la section cyclotourisme de l’US Métro Transports depuis février 2024. En réalité, je préfère le terme de « responsable ». Cette responsabilité m’est revenue dans un contexte difficile, après la démission brutale de l’ancien bureau, qui a décidé de créer une nouvelle section à Antony.
Je faisais partie de ce bureau en tant que vice-président, mais j’étais en désaccord avec leur choix. Cette transition a été brutale et douloureuse. L’ancien bureau a entraîné la majorité des adhérents dans leur démarche, laissant la section au bord de la disparition. Il a fallu batailler pour qu’elle survive.
Aujourd’hui, nous sommes onze membres. Avec leur soutien, j’ai pu reconstruire la section. J’ai eu la chance d’être entouré de personnes attachées au club US Métro et à notre maison mère, la RATP. Ces liens ne sont pas uniquement professionnels : pour beaucoup d’entre nous, la RATP est une partie importante de notre vie.

Les défis rencontrés

Malheureusement, la RATP a pris une orientation différente vis-à-vis du sport d’entreprise. Elle ne subventionne plus le club US Métro et a vendu ses installations historiques de la Croix de Berny. C’est la ville d’Antony qui a repris les terrains et les locaux. Si elle en assure la maintenance, elle ne subventionne pas les activités.
Chaque section doit donc compenser ces pertes. Une solution serait d’augmenter fortement les cotisations pour maintenir les activités. Cependant, au sein de notre section, nous avons choisi une autre voie : conserver une cotisation modique et réduire nos activités.
La reconstruction de la section a également impliqué de recruter des responsables clés (secrétaire, trésorier, responsable sécurité) pour réaffilier la section à la Fédération Française de Cyclotourisme (FFCT), devenue « FF Vélo ». Ce processus a demandé beaucoup d’efforts et de coordination.

 

Nos ambitions et priorités

Notre première priorité a été de sécuriser l’affiliation à la FF Vélo et de maintenir un événement phare : le Tour de France du métro, organisé par notre section depuis 1958.
Cependant, mon éloignement géographique (je vis à Guéret, dans la Creuse) limite nos ambitions. Nous avons réussi à maintenir un regroupement lors de la semaine fédérale du cyclotourisme, et nous envisageons une sortie en 2025 sur les routes du Limousin. L’idéal serait d’avoir de nouveaux adhérents dynamiques, capables d’organiser des sorties dominicales et de renforcer la cohésion au sein du groupe.

Le Tour de France Randonneur : un patrimoine à préserver
Le Tour de France Randonneur est une épreuve unique qui incarne l’esprit de notre section. Ce n’est pas une course, mais un défi personnel et un graal pour tout cyclotouriste au long cours. Il s’agit de parcourir 4 800 km, avec 50 000 mètres de dénivelé, en moins de 60 jours (ou 30 jours pour les plus audacieux).
Chaque participant doit valider 61 points de contrôle en obtenant des tampons locaux (boulangeries, mairies, etc.) et prendre des photos dans des lieux emblématiques (par exemple, Omaha Beach ou le château du Haut-Koenigsbourg). Le respect du code de la route est impératif, et le parcours est libre.
Chaque année, nous organisons une cérémonie de remise des trophées pour honorer les participants. En 2025, La cérémonie de remise des trophées du Tour de France a du être reportée la mort dans l’âme car la mairie d’Antony nouveau propriétaire des lieux a changé les modalités d’utilisation.
Nous maintenons un palmarès, et je travaille à renforcer les liens avec la fédération pour inscrire cet événement dans ses archives officielles.

Vision du sport d’entreprise et avenir de la section

L’avenir du sport d’entreprise à la RATP semble sombre. L’arrêt des subventions et la vente des installations affectent gravement les clubs comme le nôtre. Pourtant, le cyclotourisme reste une activité bénéfique, tant pour le bien-être personnel que pour la cohésion d’équipe.
Nous avons plusieurs idées pour encourager une participation plus large :
• Organiser des randonnées reliant les terminus des lignes de métro ou de RER.
• Mettre en place des séjours cyclotouristiques dans les centres de vacances du comité d’entreprise.
Cependant, ces projets nécessitent des moyens et du temps, qui nous manquent actuellement.

Un mot pour conclure

J’investis beaucoup d’énergie pour préserver cet héritage unique qu’est le Tour de France Randonneur. Mon espoir est de transmettre les rênes à une nouvelle génération dynamique, capable de continuer à faire vivre notre section et ses valeurs.
Merci à tous pour votre soutien.

 

Photo : DR. 

 

Propos recueillis par Victor Grézaud.

Lire la suite

Chronique sentimentale, une ode aux sentiments

Loïc Manceau a le don de nous surprendre ! Après « Les 100 excuses du cycliste (Editions du Volcan), l’auteur essonnien nous prend un peu à contre-pied avec « Chronique sentimentale » (Editions du Volcan). Dans un registre généraliste, ce recueil composé de proses et fragments s’inscrit parfaitement dans la lignée de cette société contemporaine dans laquelle le sentiment fait partie du quotidien de Monsieur et Madame Toutlemonde à des degrés très différents et variables. Nous nous délectons avec envie de ces palpitantes tribulations validant ainsi la polyvalence de l’auteur dans des registres différents. Avec « Chronique Sentimentale », Loïc Manceau nous apporte une littérature contemporaine, accessible à toutes et tous pour le plus grand plaisir, pour notre plus grand plaisir.

 

 

Pour plus d’informations ? C’est ici ! Chronique sentimentale

Lire la suite

Un Air Legend 2024 dans la continuité

Le pari d’Air Legend 2024 est plutôt réussi ! En cet avant-dernier week-end de l’été, des milliers d’afficionados ou non du milieu de l’aviation s’étaient donnés rendez-vous une nouvelle fois à Villaroche (Seine-et-Marne) malgré la « concurrence » de nombreux évènements dans un secteur proche à l’image de la Fête de l’Humanité au Plessis-Pâté (Essonne) ou encore des Challenges du Comité d’Île-de-France de cyclisme à Sourdun. Également prévu le même jour, le Meeting de Morlaix (Finistère) avait également des atouts de choix avec la présence de la Patrouille de France, le lendemain de la cérémonie parisienne honorant les sportifs et autres ayant brillé durant la période des Jeux Olympiques de Paris ainsi que les Jeux Paralympiques. « Je voulais de base aller à Sourdun voir le vélo. Je le pratique moi-même en loisir dans le secteur de Villaroche. Mais quand j’ai vu le peu d’engagés et la programmation du Meeting, mon choix s’est porté sur la deuxième option » commente Michel un retraité seine-et-marnais qui effectuait son baptême du feu sur ce type d’évènements. La force d’Air Legend réside aussi dans sa proximité avec de nombreux appareils sur le tarmac espacé sans un sentiment d’oppression. « J’ai eu l’occasion de faire la Ferté-Alais et Air Legend. Je trouve que les deux sont vachement complémentaires en finalité » souligne Jaffar, un jeune passionné d’aviation présent parmi les nombreux spectateurs qui ont doublé les deux réunions du sud de la région parisienne. En peu de temps, Air Legend s’est donc  installé comme un Meeting de référence dans le paysage de l’aviation hexagonale et ce n’est pas fini…

Photo : Fabrice Sautereau.

 

Lire la suite

On a lu… « Le pardon difficile »

Qui dit période estivale dit souvent parenthèse littéraire. Notre choix s’est porté vers la plume d’Ozen B. Tatiana avec son dernier ouvrage « Le pardon difficile » (Editions du Panthéon). Après deux premiers recueils de proses, l’autrice seine-et-marnaise s’est tournée vers l’essai. Entre réflexion et introspection, l’écrivaine nous amène dans un océan de pensées ou s’entrechoquent, témoignages, réflexions personnelles avec comme fil conducteur, l’être humain, parfois perfide, parfois cruel porté par des citations de Paolo Coelho et certaines références religieuses. Se plonger dans les récits d’Ozen B. Tatiana, c’est s’imprégner d’une philosophie qui respire la vie aussi bien dans sa face lumineuse que dans sa face plus sombre.

Lire la suite

L’US Mauloise recherche des dons pour une association en Afrique

L’US Mauloise via Pierre Herouin recherche des dons pour une association qui aide un orphelinat en Côte d’Ivoire à Grand-Bassam (Environ trente minutes d’Abidjan). L’établissement est actuellement en grand difficulté depuis la disparition récente du pasteur qui le régissait.

Pour plus d’informations :
Akwaba développement : https://www.facebook.com/search/top?q=akwaba%20developpement

Ue interview de «  » papou  » le pasteur avant son décès  » https://www.youtube.com/watch?v=E3Rea0fkIVc
Ou contacter directement Pierre Herouin via ses réseaux sociaux.

Lire la suite

Ozen B. Tatiana par amour de la plume

L’équipe de Radio Peloton est partie à la rencontre d’Ozen B. Tatiana :

Ozen B. Tatiana fait partie des autrices franciliennes du moment ! A 35 ans, la seine-et-marnaise a sorti récemment un essai , « Le pardon difficile » (Editions du Panthéon), après deux premiers recueils publiés respectivement en 2020 et 2023. « J’ai commencé à écrire pour honorer la mémoire de mon père. Il a toujours eu le rêve de devenir un écrivain » confesse Ozen B. Tatiana à la méthodologie de travail spontanée. « Dès que j’ai une idée en tête, je la griffonne dans un coin avant de l’approfondir davantage. J’utilise la même méthode aussi bien pour les recueils que pour les essais. J’attache aussi une importance à faire lire mes écrits à mes proches. Leur avis compte beaucoup » confie la Francilienne dont les sources d’inspirations sont variées entre vécu personnel, moments du quotidien ou encore pensées furtives. « J’ai aussi la volonté de rendre la poésie accessible à un plus grand nombre. Jouer avec les mots est une belle manière de relater notre quotidien » poursuit l’écrivaine. Sensible à véhiculer des messages et ouverte à l’idée d’écrire dans d’autres styles à l’image de la bande dessinée , Ozen.B Tatiana apprécie également les rencontres qu’elle peut avoir auprès de ses lecteurs que cela soit à l’occasion de salon ou de rencontres et dédicace. « Jusqu’à maintenant, ma vie n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. Rencontrer les gens pour parler de ma passion et de mes ouvrages fait partie des moments que j’apprécie particulièrement » souligne celle qui totalise près de 3000 proses et poèmes écrits depuis l’âge de 17 ans. Actuellement en étude avec la finalisation d’une thèse, la seine-et-marnaise aura une actualité chargée dans les prochaines semaines avec une présence au salon du livre de Saint-Mammès (Seine-et-Marne) fin septembre soit quelques jours après sa séance de dédicace au Centre Leclerc de Damamrie-lès-Lys, partenaire du Team Peltrax-CSD depuis de nombreuses années.

 

Photo : Loïc Manceau. 

 

Lire la suite

Une nouvelle société de nettoyage en région parisienne

Un nouveau challenge pour Sacha Guillaume ! Après avoir roulé sa bosse dans les pelotons franciliens durant de nombreuses années avec notamment des passages dans les rangs de l’EC Montgeron-Vigneux et de l’US Métro-Transports, le jeune francilien a monté récemment sa société de nettoyage. « Elle a vu le jour récemment. C’est l’aboutissement d’un projet qui s’est déroulé sur deux ans. La société s’appelle DOCTO’DRONE, une marque déposée en collaboration avec Maximilien Provost, coureur au VC Pays de Loudéac » développe le jeune homme de 20 ans tout en soulignant les encouragements de son environnement familial dans la création de ce projet. « Depuis mon enfance, mon père m’a transmis une passion pour le bâtiment, et j’ai eu la chance d’apprendre aux côtés de sociétés reconnues. J’ai ouvert ma société de nettoyage de bâtiments pour répondre à une demande continue et créer une entreprise ayant un impact tangible sur la propreté et la santé des environnements de vie et de travail » poursuit Sacha Guillaume. Avec une zone de rayonnement hexagonale mais majoritairement francilienne pour le moment, le jeune seine-et-marnais est confiant quant à l’aboutissement de ce projet avec une demande présente en ce début de période estivale.

 

« Mon secteur d’activité principal est basé sur le nettoyage extérieur. J’effectue des nettoyages de toitures, de façades de bâtiments, de revêtements de sol, et de vitrages. La société DOCTO’DRONE s’est penchée sur les nouvelles technologies avec l’usage de drones professionnels. Ceux-ci nous permettent de fournir d’autres prestations, notamment la fourniture de bilans thermiques et les photos d’expertises pour assurances. Nous avons également une branche basée sur l’audiovisuel, réalisant des vidéos et des photos pour les mariages, les anniversaires, les séminaires et le secteur de l’immobilier » poursuit Sacha Guillaume, véritablement habité par ce projet de vie. « Chaque projet est différent, avec des complexités très variées. J’aime trouver des solutions pour répondre aux attentes des clients, et les voir satisfaits du résultat est ma plus grande satisfaction. Mon objectif est de développer et faire grandir ma société de manière durable, en augmentant notre présence sur le marché, en innovant continuellement, et en assurant la satisfaction de nos clients ».

 

Photo :DR.

 

Lire la suite

Ramaroson prête pour son Tour de France

Marina Ramaroson s’apprête à vivre l’expérience d’une vie ! A 29 ans, la Béarnaise s’alignera pour la première fois sur le défi « Donnons des elles au vélo J-1 » au départ de Florence (France), le 28 juin. « Je suis arrivée sur le tard au vélo. Après un passage par le trail, j’ai commencé par effectuer des cyclosportives dans le sud de la France, il y a trois ans et demi » explique celle qui s’est inscrite cette année dans le club Ufolep de Thèze (Pyrénées-Atlantiques). Après avoir participé à certaines étapes du « DDEV J-1 » par le passé, la jeune franco-malgache va donc découvrir l’aventure de l’intérieur. « Le processus d’intégration a été relativement simple. Il fallait dans un premier temps déposer un dossier puis j’ai eu un entretien avec Claire Floret et Mathieu Istil. Avec les filles sélectionnées, nous avons eu une prise de contact au cours des différents rassemblements en amonts dont notamment une avec les filles de l’équipe compétition « DDEV-Evry-Courcouronnes » détaille Marina Ramaroson qui enchaine les sorties individuelles ou collectives depuis le début du mois de janvier. « J’en suis à 7000 kilomètres environ. Je me prépare en conséquence. J’avais effectué mes premiers 100 kilomètres avec l’ensemble du groupe au cours d’une étape avec les filles. J’espère être à la hauteur physiquement ». Indépendante, Marina Ramaroson espère faire profiter son expérience et son amour de la pratique du cyclisme à un plus grand nombre. « Je suis assez impatiente de participer à cette aventure. Je me considère davantage comme une grimpeuse. J’ai donc plus d’appréhension sur des étapes considérées comme plates et qui peuvent être monotones. J’espère apprendre sur moi, apprendre des autres mais surtout croquer pleinement cette expérience sportive et humaine ». Femme de défi Marina Ramaroson ne compte pas s’arrêter au 3586 kilomètres et 53678 mètres de dénivelé positif de cette dixième édition du « DDEV-J-1 » . « Pour mes 30 ans, j’ai prévu de partir à Madagascar, le pays d’une partie de mes origines et où vivent encore mes grands-parents. J’ai aussi en tête de refaire un trail, mais chaque chose en son temps. Je veux d’abord profiter au maximum de ces trois semaines avec les filles ».

Photo :DR. 

 

Lire la suite