Maisonobe de l’A1 aux pelotons pros

Un coureur formé en région parisienne sera professionnel la saison prochaine ! Après avoir porté les couleurs de l’US Mauloise puis du CM Aubervilliers 93 avant de rejoindre le Vendée-U cette année, Sam Maisonobe portera les couleurs de la formation World Tour de Cofidis à partir de 2025 pour les deux prochaines saisons. Une ascension fulgurante pour celui qui évoluait encore en A1 au début de l’année 2023 avec notamment une deuxième place lors de l’ouverture de la saison à Fontainebleau (Seine-et-Marne), derrière Grégory Ortiz (Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys). Depuis le coureur de 21 ans a franchi les marches pas à pas jusqu’à effectuer une saison de haute-volée au sein de la formation vendéenne avec notamment une victoire d’étape sur la Ronde de l’Isard et plus récemment deux victoires sur le Tour de Guadeloupe avec une troisième place au classement final après avoir porté durant trois jours le maillot de leader. « Je suis vraiment satisfait de ce qu’on a accompli, aussi bien collectivement que personnellement. Le Tour a répondu à toutes mes attentes, et je dirais même qu’il les a surpassées. L’enthousiasme du public a été incroyable. Avec mon peu d’expérience, je n’avais jamais vécu des montées aussi bruyantes ! On ne ressent même plus la difficulté de la pente tellement nous sommes portés par les encouragements du public » confie le coureur francilien. Dans la foulée de son retour dans l’Hexagone, l’annonce de son arrivée dans la structure World Tour managée actuellement par Cédric Vasseur a été confirmée. « C’est une vraie satisfaction car cela récompense une saison pleine avec le Vendée U, où j’ai été super bien encadré sur toutes les courses. Ils m’ont aussi permis de participer à des courses de classe 2 » précise le cinquième du championnat de France de la course en ligne U-23 cette saison. Voir Sam Maisonobe passer professionnel en 2025, est aussi la preuve que de jeunes coureurs qui débutent chez les access ne demandent qu’à apprendre, franchir les étapes pas à pas, se faire plaisir en fonction de leur capacité et voir plus-haut si leur niveau, leur abnégation et leur progression permettent de le faire.

 

Photo : Gérard Briand. 

 

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C’est la reprise des courses cyclistes en région parisienne !

Les compétitions cyclistes franciliennes sur route FFC ont repris leur droit le 22 mai à Satory (Yvelines) après de nombreux mois d’attente. Durant ce confinement Acte III, nous avions pris la décision de ne pas alimenter notre site et que partiellement notre page Facebook contrairement au confinement Acte I de l’an dernier. Nous accrochons nous aussi notre dossard afin de vous relayer, partager, informer sur l’actualité du cyclisme en région parisienne, quelque soit sa fédération, sa pratique et son sexe.

 

 

 

L’équipe de Radio Peloton

 

 

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Interview …d’Adrien Garel (Vital Concept CC)

Néo-professionnel dans la formation Vital Concept CC, l’Yvelinois Adrien Garel, 22 ans revient sur ses débuts dans les pelotons professionnels. Le coureur formé au VC Maurepas-Elancourt a notamment disputé Paris-Roubaix, cette année.

« L’ambiance est très bonne dans l’équipe »

Radio Peloton : Adrien, comment juges-tu ta première partie de saison ?

Adrien Garel : Elle fut compliquée, elle a bien commencé avec l’Etoile de Bessèges où j’ai bien travaillé pour l’équipe. J’ai enchaîné avec mes premiers mondiaux piste. Après le retour sur des grosses classiques belges au mois de mars a été plus compliqué. J’ai vraiment vu la différence de niveau.

Radio Peloton : C’est vraiment ça qui t’a le plus impressionné ?

Adrien Garel : En effet, c’est le cap qu’il y a à passer une fois chez les professionnels et encore plus sur les courses de niveau World Tour.

Radio Peloton : On sent une véritable osmose dans la formation Vital Concept…

Adrien Garel : L’ambiance est très bonne dans l’équipe, je me suis vite senti à l’aise, on rigole beaucoup à côté du vélo ce qui permet de bien décompresser après les courses.

Radio Peloton : As-tu des regrets sur ce début d’année ?

Adrien Garel : Pas foncièrement, peut-être le scratch du championnat du monde mais cela sert aussi pour l avenir.

Radio Peloton : La fin mai s’annonce chargée de ton côté…

Adrien Garel : Je vais faire Grand Prix Marcel Kint (Belgique)et les Boucles de l’Aulne mais après je ne connais pas encore mon programme du mois de juin.

Radio Peloton : Fin juin, tu vas participer au championnat de France élite « à domicile » du côté de Mantes-la-Jolie…

Adrien Garel : J’ai découvert le parcours à la mi-avril. Il est assez compliqué à décrire, il ne comporte pas de grosses difficultés mais je pense qu’il sera très usant sur le long terme. C’est à la maison alors c’est sur que cela aura une saveur particulière. Résultat ou non je compte bien profiter de cette journée.

Radio Peloton : Tu suis toujours les résultats de ton club formateur ?

Adrien Garel : Bien évidemment, je continue à prendre des nouvelles auprès du président du VCESQY, Thierry Fabre. C’est toujours important de garder contact et des valeurs de partage comme les leurs.

 

Photo : Christophe Dague.

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Les cyclistes français à Fontainebleau !

La FFC et le Ministère de la Défense ont présenté, hier au CNSD de Fontainebleau (Seine-et-Marne), les  cyclistes de toutes disciplines de la FFC qui font partie du programme « sportifs de haut-niveau de la Défense ».

Cette cérémonie  s’est tenue en présence de Michel Callot, président de la Fédération Française de Cyclisme, Christophe Manin, Directeur Technique National de la FFC, et Hervé Piccirillo, Haut-Commissaire aux Sports de l’Armée.

Retrouvez ci-dessous la liste des cyclistes considérés comme des « sportifs de haut-niveau de la Défense »:

· Louis Pijourlet (route et piste).
· Maxime Bonsergent (route et cyclo-cross).
· Coralie Demay (route et piste).
· Sébastien Vigier (piste).
· Morgan Kneisky (route et piste).
· Laurie Berthon (route et piste).
· Sylvain André (BMX).
· Jérémy Rencurel (BMX).
· Romain Mahieu (BMX).
· Axelle Étienne (BMX).
· Séverine Éraud (route).
· Juliette Labous (route).
· François Pervis (piste).
· Michaël D’Almeida (piste).
· Pascale Jeuland (route et piste).

 

Photo et communiqué : Fédération Française de Cyclisme.

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Communiqué de presse

Rassembler fait mieux qu’opposer !

Tous usagers confondus, la circulation en particulier citadine est de plus en plus tendue. En cause,
une cohabitation entre usagers rendue de plus en plus difficile par les engorgements que subissent
les automobilistes, et dont tentent de se sortir les usagers de deux-roues, motorisés ou non. Quitte à
parfois ignorer les règles de bonne conduite, ce qui signifie d’abord le respect d’autrui, et aussi le
respect de règles. Une situation jugée insupportable par beaucoup, qui tentent d’apporter leurs
propres réponses à ce problème. Résultat, on voit tant sur les réseaux dits sociaux que dans les
médias de plus en plus de dénonciations des uns par les autres… et réciproquement. Pour quel
résultat ? Du buzz, et rien que du buzz. Opposer les gens n’a jamais rien apporté de bon, surtout que
personne n’apporte de réelle solution. Pour s’en convaincre, celles et ceux qui ont vu l’émission
« Envoyé Spécial » de jeudi 24 mai ne peuvent que le constater : il ne s’agit que de dénoncer les
comportements déviants, sans jamais chercher à produire les bons exemples!
Pourtant, trois associations d’usagers, la Fédération française des motards en colère, 40 millions
d’automobilistes et Mon vélo est une vie ont décidé de travailler ensemble à faire avancer les choses.
Convaincues de ce que le respect mutuel et le partage de la route sont les pierres angulaires d’une
évolution positive vers une entente des différents usagers de la route, nos trois associations,
travaillent ensemble à l’élaboration d’une proclamation initiale en faveur du partage de la route et
vont continuer à oeuvrer dans ce sens, tant en interne qu’en externe. Pour mémoire, la FFMC et 40
millions d’automobilistes siègent également aux côtés d’autres associations au Conseil national de
sécurité routière (CNSR), dont les travaux dans ce sens de partage de la route peinent à trouver
l’écho qu’ils devraient mériter du côté des pouvoirs publics.
Ensemble, nous sommes plus forts et c’est unis que nous ferons évoluer les choses, par l’information,
l’éducation plutôt que par la dénonciation des uns par les autres comme on le voit dans les réseaux
sociaux ou dans les médias, ou que la sanction par des forces de l’ordre bien insuffisantes pour
assumer leur mission.

 

Merci à Téodoro Bartuccio pour le communiqué.

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Interview de… Josh Berry (7-Eleven-Roadbikes Philippines)

 Coureur professionnel cette saison dans l’équipe 7-Eleven-Roadbikes Philippines et pensionnaire du Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys (Seine-et-Marne), l’an dernier, Josh Berry ne sera plus dans les pelotons cyclistes l’an prochain. L’Australien de 27 ans a décidé de tirer un trait sur le cyclisme (provisoirement ?), un chapitre important de sa vie. Il a notamment participé cette saison à L’Herald Sun Tour (Australie), au Tour de Langkawi (Malaisie) ou encore au Tour d’Hokkaido (Japon).

« Le moment de se poser »

Radio Peloton : Josh, le vélo en tant que professionnel, c’est vraiment fini pour vous ?

Josh Berry : Oui, je sentais que j’avais fait un peu le tour de la question. J’ai eu la chance de voyager aux quatre coins du Monde, d’habiter sur quatre continents différents et de courir dans de nombreux pays, grâce à ma passion, le cyclisme. A 27 ans, je sentais que c’était le moment de se poser et de profiter un peu plus de mes amis et de ma famille que je n’ai pas eu l’occasion de voir beaucoup ces dernières années.

Radio Peloton : Que retenez-vous de votre dernière année dans les pelotons sur les courses du calendrier UCI-Asia Tour ?

Josh Berry : J’ai eu la chance d’avoir du beau temps quasi systématiquement sur les courses asiatiques que j’ai pu disputer. J’ai habité toute la saison aux Philippines. Le temps était très chaud et humide, mais à l’image des autres pays asiatiques dans lesquels j’ai pu courir, en Malaisie, Japon, Indonésie, Chine, Vietnam. Cela a été une expérience incroyable de découvrir ces pays et avec des cultures si différentes.

 

Josh Berry sous les couleurs du Team Peltrax-CSD en 2016. Photo : Gérard Briand.

Radio Peloton : Que restera votre meilleur souvenir en tant que coureur cycliste ?

Josh Berry : C’est une question difficile. J’ai beaucoup de bons souvenirs sur le vélo. Mais j’ai adoré ma période en France avec le Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys. J’arrivais dans un pays que je ne connaissais pas du tout. J’ai pu apprendre la langue. J’ai également tissé des liens d’amitié avec certains coureurs et dirigeants avec qui je suis toujours en contact.

Radio Peloton : Vous avez un peu suivi les résultats du Team Peltrax-CSD cette année ?

Josh Berry : Bien évidemment j’ai continué à suivre les résultats du Team Peltrax. Les coureurs ont fait une saison incroyable avec cette troisième place sur la coupe de France DN2. J’espère que l’équipe va continuer dans ce sens l’an prochain.

Radio Peloton : En quoi va consister maintenant votre pratique sportive ?

Josh Berry : J’adore le sport et je ne vais pas tout arrêter (sourires). En ce moment je suis à fond dans la course à pied, je fais également de la natation mais aussi de l’escalade, c’est génial et cela change du vélo.

Photo : Gérard Briand.

 

Propos recueillis par Loïc Manceau.

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