L’amertume de Gauthier

Rémy Gauthier (UV Marie-Galante) n’a finalement fait qu’un mois en Guadeloupe en 2024.

L’aventure guadeloupéenne de Rémy Gauthier n’aura duré qu’un mois en mars 2024 ! Arrivé sur l’île pour effectuer la saison, le coureur de 39 ans a décidé de repartir en Métropole après seulement quelques courses au sein de l’UV Marie-Galante. « Lorsque nous avons reçu cette proposition de partir faire une saison en Guadeloupe, j’ai d’abord privilégié l’aventure pour certainement l’une des mes dernières expériences en tant que compétiteur avec deux amis. Malheureusement, le mois passé par sur l’île a été plus que chaotique » évoque avec émotion l’ancien coureur du VS Chartres. « Notre arrivée n’avait pas du tout était anticipée. Le dirigeant qui devait s’occuper de nous nous avait promis de nombreuses choses et rien ne s’est passé comme prévu. Tous les jours, nous étions dans l’incertitude totale sur ce qui allait se passer. C’est d’autant plus regrettable que beaucoup de personnes de bonne volonté s’investissent au quotidien pour faire vivre ce club » poursuit celui qui a pris la dixième place du Grand Prix du CRCIG l’an passé. Le vice-champion régional élite 2012 de la région Centre a par la suite était écarté de l’équipe au même titre que ses coéquipiers venus tenter l’expérience en Guadeloupe. « Le dirigeant a d’ailleurs était écarté de la gestion des coureurs. Je pense qu’il s’est surestimé et a été complètement à la masse » commente Rémy Gauthier tout en soulignant que ses courses guadeloupéennes ne resteront pas un souvenir impérissable. « Avec l’un de mes coéquipiers, nous avons également subi des invectives publiques de certains coureurs deux week-ends de suite. Nous aurions aimé avoir le soutien de nos dirigeants, mais cela n’a pas été le cas » regrette le coureur master 3 , vidé totalement par cette expérience qui se voulait enrichissante pour un dernier défi sportif. « Nos conditions de séjour se sont avérées également compliquées. Je suis rentré de Métropole complétement rincé mentalement. Je n’avais qu’une envie, c’était de repartir. Depuis mon retour dans l’Hexagone, je n’ai pas touché au vélo, complétement dégouté par cette aventure et la question de continuer ma carrière se pose légitimement »