Interview de … Mélissandre Pain (US Créteil)

Cela fait maintenant quinze ans que Mélissandre Pain (à droite sur la photo) écume les courses cyclistes ! Après avoir découvert la piste en 2009, la jeune femme de 22 ans a rejoint l’US Créteil à l’intersaison en provenance du CS Mainvilliers (Eure-et-Loir).

« Revenir à haut niveau »

Radio Peloton : Mélissandre, pourquoi privilégier une carrière sur piste plutôt que sur route ?

Mélissandre Pain : Je me suis spécialisée dans le sprint depuis 2012, sans le moindre regret.Je n’aurais sûrement pas vécu tout ce que j’ai vécu, sur la route. J’ai remporté des titres internationaux et c’est sur que je ne l’aurais pas fait sur route. J’ai privilégié la piste car j’avais un profil de sprinteuse, à long terme, il m’aurait été difficile de passer les bosses des grandes courses. Et la piste me plaisait, l’ambiance est totalement différente.

Radio Peloton : Comme Sébastien Vigier, vous avez rejoint l’US Créteil à l’intersaison…

Mélissandre Pain : C’est l’un des seuls clubs en France qui aide les pistards. Le CS Mainvilliers a fait tout son possible pour m’aider au maximum et m’emmener à haut niveau et je les en remercie. Je me sens bien à Creteil. J’ai toujours de bons contacts avec mon ancien club et notamment le président.

Radio Peloton : Quel regard portez-vous sur votre saison actuelle ?

Mélissandre Pain : Ma saison 2016 / 2017 a été très compliquée. Je me suis cassé le poignet dès septembre et je n’ai repris le sprint seulement fin novembre entre temps j’ai fais de l’aérobie et du cardio. Ensuite je me suis préparée pour les manches de la Coupe du Monde en Février. Mais à une semaine de partir je suis tombée malade, on m’a alors diagnostiqué une mononucléose. deux mois d’arrêt ont suivi. A mon retour, en avril, je me suis entraîné dans le but d’être la plus performante possible au championnat d’Europe mi-juillet, mais je savais que ce serait difficile. Cette saison a été très dur physiquement mais surtout psychologiquement, certes j’ai remporté l’argent et le bronze à Anadia mais le sentiment qui règne est surtout de la déception. Je pense qu’il va falloir travailler dur pour revenir au plus haut niveau. J’espère ne pas avoir d’autres années comme celle-ci

Radio Peloton : Cela vous donne néanmoins une bonne base de travail pour la prochaine saison…

Mélissandre Pain : Nous avons toujours des regrets lorsque l’on termine 2eme ou 3eme car la victoire n’était pas loin. Mais cela me sert pour avoir encore plus l’envie de me battre sur les prochaines courses.A l’heure actuelle, tout est à refaire. J’ai perdu pas mal de mes qualités cette année. Je pense que je vais reprendre les bases et progresser de nouveau dans tous les domaines. L’automne sera essentiellement de l’entraînement. Mon objectif dans les mois prochain, est de revenir à haut -niveau et faire des compétitions internationales.

Radio Peloton : En parallèle, vous devez aussi gérer votre cursus scolaire…

Mélissandre Pain : Je mène  des études de Kinésithérapie à Saint-Maurice (94). Maintenant que nous sommes installés sur Saint-Quentin-en-Yvelines, je vais à l’école deux demi-journées par semaine .Le reste du temps, je travaille de ma chambre pour valider ma troisième année.

 

Photo : Fédération Française de Cyclisme.

Lire la suite

Le tuyau d’Henry Jumeaux à… Jablines (77)

Jablines (77) accueillera une manche de la coupe de France , le 3 décembre et le championnat d’Île-de-France de cyclo-cross , le 10 décembre. Champion d’Île-de-France de cyclo-cross chez les espoirs par le passé, Henry Jumeaux (Team Peltrax-CSD) nous confie son ressenti sur le parcours.

« Ce que j’apprécie sur ce circuit c’est qu’il est complet avec des parties roulantes, dévers, buttes techniques etc… Les points stratégiques de cette épreuve sont de prendre le bon groupe dès le début et d’attendre le bon moment pour prendre la course à son compte sans faire d’erreurs qui se paient cash sur un circuit aussi rapide. Le petit plus que je conseillerai est l’attention particulière qu’il faut porter au gonflage des boyaux équilibrant rendement adhérence et confort car c’est un circuit qui tape. Également un bon travail de gainage est très important pour avoir le maximum de force. Un coureur propre et puissant saura tirer son épingle du jeu. Il faut venir sur ce circuit car le cadre est optimisé pour un cx et que plusieurs épreuves y sont organisées cette saison. De plus l’organisation est vraiment digne des meilleurs cross nationaux ».

Lire la suite

Interview de… Nicolas Vallée (ESC Meaux)

Champion de France élite de trial, Nicolas Vallée (ESC Meaux) s’était confié à l’équipe de Radio Peloton avant le début de sa saison.

« De grandes ambitions »

Radio Peloton : Nicolas, en quoi cette saison est-elle particulière ?

Nicolas Vallée : Cette saison 2017 est particulière pour plusieurs raisons. Premièrement je vais intégrer la catégorie élite, je suis donc désormais dans la cours des « grands » pour de bon car je vais me battre avec les élites aux championnats du monde pour le titre ! Ensuite, le trial a intégré les Jeux Mondiaux urbains aux côtés du BMX freestyle et du xce. Ces championnats se dérouleront en Chine courant novembre ! Nous sortirons donc de l’Europe pour le prochain championnat du Monde ! Pour finir, c’est la première année ou je ne vis plus avec mes parents, je suis à Toulouse pour mes études, je dois donc apprendre à me gérer tout seul et ce n’est pas toujours évident au début.

Radio Peloton : Qu’est ce que tu espères de cette nouvelle année ?

Nicolas Vallée : J’espère que cette année se passera aussi bien coté vélo que scolaire ! Je compte toujours prendre autant de plaisir à rouler et donner le meilleur de moi même, me surpasser pour progresser encore !

Radio Peloton : En quoi a consisté ta préparation 2017 ?

Nicolas Vallée : Depuis cette année je me prépare réellement à côté du vélo. En effet, un préparateur physique me suit au CREPS de Toulouse, Benjamin Dexpert. On travaille bien ensemble, il essaie toujours de s’adapter au maximum à notre sport, et aux entraînements de trial je vois la différence, j’ai beaucoup progressé cet hiver ! Côté vélo, je tiens à remercier Dani Comas, qui m’a beaucoup entraîné cet hiver en Espagne et a partagé son incroyable expérience avec moi.

Radio Peloton : As-tu une appréhension de changer de catégorie d’âge ou cela ne change pas vraiment changer grand chose ?

Nicolas Vallée : Je me bats depuis l’âge de 16 ans avec les élites aux coupes de France et coupes du monde. Mais cette année comme je l’ai dit je suis avec eux aux championnats du monde, donc je ne peux pas dire que j’ai de l’appréhension, mais plutôt de la pression positive, celle qui fait juste sauter plus haut et mieux rouler.

Radio Peloton : Quels sont tes objectifs cette saison ?

Nicolas Vallée : J’ai de grandes ambitions pour cette année, je souhaiterai terminer dans les trois premiers au classement général de la coupe du Monde, devenir champion de France élite ainsi que réaliser un podium au championnat du Monde et pourquoi pas gagner ?! (sourires)

Radio Peloton : Est-ce difficile de cumuler sport de haut-niveau et étude sur Toulouse ?

Nicolas Vallée : Ce n’est pas toujours facile c’est sur, mon emploi du temps est vraiment chargé ! Mais j’ai la chance d’être dans une école (l’INSA de Toulouse) qui me permet d’aménager mon cursus scolaire afin de me laisser kiffer à fond mon sport ! C’est vraiment génial, je peux aménager chaque semestre afin d’avoir des semaines de cours d’environ 20 heures. Je voulais aussi remercier mon partenaire équipement et vélo, JITSIE, pour le boulot phénoménal qu’ils font. Merci également à mon club, l’ESC Meaux, toujours au top ! Merci au département de Seine et Marne, et au vélo trial club de Labège, qui me permet de m’entraîner lorsque je suis à Toulouse !

Propos recueillis par Loïc Manceau.

Photo : Jitsie.

 

Lire la suite

Interview de … Sébastien Vigier (US Créteil)

Passé au club de Créteil à l’intersaison, Sébastien Vigier ne cesse d’impressionner. Après une médaille de bronze aux championnats du monde élite,en vitesse par équipe, le jeune coureur de 19 ans vient de remporter cet été deux titres de champion de France élite  sur le keirin et la vitesse individuelle ainsi qu’un titre de champion d’Europe espoir.

Radio Peloton  : Pourquoi as tu choisi de rejoindre le club de Créteil ?

Sébastien Vigier : Le club de Créteil m’a proposé un projet très intéressant pour moi. Sur le plan sportif, je peux profiter de l’expérience de sprinteurs qui ont l’habitude du haut niveau comme Mickael D’almeida et Grégory Baugé qui était encore au club quand j’ai signé. J’ai également beaucoup apprécié la démarche d’accompagnement de la progression qu’on peut retrouver au sein du club.

RP : Depuis l’automne 2016 et tes premiers podiums en coupe du monde élite, as tu l’impression d’avoir passer un palier ?

Sébastien Vigier : Oui j’ai vraiment ressenti un déclic. D’abord sur le plan physique, puis d’un point de vue mental après les championnats du monde à Hong Kong. Cela se voit dans mes matchs où je suis beaucoup plus agressif.

RP : A seulement 19 ans, N’est-ce pas intimidant de se retrouver en concurrence avec des grands noms de la pistes comme Baugé ?

Sébastien Vigier : Non, quand je suis en compétition je donne mon maximum et je ne fais pas du tout attention à l’age.

 

RP : Comment as tu vécu ton été avec tous ces titres que tu as réussi à ramener ?

Sébastien Vigier : Il est vrai que je ne m’y attendais vraiment pas. Au championnat d’Europe espoir, il y avait vraiment un gros niveau puisque les meilleurs espoirs font partis des meilleurs élites mondiaux. Je pensais pouvoir faire un top 5, mais je ne pensais pas pouvoir gagner. Quant au championnat de France, nous étions en stage une semaine avant avec l’équipe de France et je voyais que je faisais des bons temps. Je savais que ça allait être serré mais que je pouvais jouer la gagne. Le jour de la compétition j’ai réussi à encore hausser mon niveau et je pense que c’est ce qui a fait la différence.

 

RP : Comment te prépares- tu pour les championnats d’Europe qui ont lieu ale mois prochain et quelles sont tes ambitions ?

Sébastien Vigier : L’équipe de France se prépare à Saint- Quentin- en- Yvelines avec un stage qui commence dès la semaine prochaine. Je pense qu’en vitesse par équipe on peut jouer le titre. C’est une discipline qui me tient vraiment à cœur. Avec Benjamin Edelin, Melvin Landerneau, Quentin Lafargue et François Pervis, on a un très bon collectif. D’un point de vue personnel, j’aimerai pouvoir bien figurer en vitesse individuelle et pourquoi pas ramener une médaille.

RP : Dans un futur plus lointain, espères tu pouvoir faire partie de la sélection qui ira à Tokyo en 2020 ?

Sébastien Vigier : Oui, je pense pouvoir faire parti de l’équipe qui ira à Tokyo. Mais pour le moment je n’y pense pas trop, j’ai juste envie de bien m’entrainer pour continuer à progresser.

RP : Les JO de 2024 seront peut etre encore plus intéressant pour toi ?

Sébastien Vigier : Oui, j’aurai pu acquérir beaucoup d’expérience, et puis s’ils se déroulent à domicile, ca serait parfait !

Propos recueillis par Erwan Franchon.

 

Photo : Loïc Manceau.

 

Lire la suite

Divers brèves

Cyclisme sur route :

Valentine Flacelière (Argenteuil VS 95) sera dans l’effectif de l’équipe cadette du COCF Courcouronnes pour la fin d’année 2017.

Guillaume Cloitre (AC Orsay) s’est imposé sur la course de Célon (Indre) , le 13 août dernier en 3e catégorie.

Florian Delachaume (VC Etampes) s’est classé 3e à Heugnes (Indre), le 14 août dernier en 3e catégorie.

James Seremes (AAOC Wissous) s’est imposé en 1ère catégorie (Ufolep), le 19 mars à Janville (Loiret).

Lire la suite

Interview de…Melvin Landerneau (Team 94 Cycling)

Ancien coureur de la JC Coudraysienne et de l’EC Montgeron-Vigneux, Melvin Landerneau (Team 94 Cycling) a pris la deuxième place de la vitesse individuelle et la troisième place sur le keirin au championnat de France élite à Hyères (Var), le mois dernier.

« Avec les moyens physiques de pouvoir faire une bonne performance »

Radio Peloton : Melvin, avec du recul comment analyses-tu tes performances au championnat de France ?

Melvin Landerneau : Mon championnat de France était plutôt encourageant pour la suite parce que ça fait depuis que je suis sorti des juniors que je n’ai pas ramené une médaille sur un championnat que ce soit national ou international.

 

Radio Peloton : Qu’est ce qui t’a manqué pour aller chercher un titre de champion de France ?

Melvin Landerneau : Je ne me satisfaits pas entièrement de cette performance parce que je pense que j’aurais pu aller chercher mieux .Plus d’expérience, plus de matchs à haut niveau, avec le recul je me rends compte que c’était la première fois que je me retrouvais avec les moyens physiques de pouvoir « gagner » ou du moins faire une bonne performance chez les élites.

Radio Peloton : La route ne te manque pas trop ?

Melvin Landerneau : À la fin du mois d’août une semaine après le championnat de France environ j’ai repris la route avec mon club du Team 94. Ça m’a fait du bien au moral ce petit « retour au source » Ensuite j’ai effectué ma rentrée au Pôle de Saint- Quentin-en-Yvelines au 1er septembre et j’ai repris doucement avec la musculation et de la piste et moins de route. Ce n’est pas spécialement la route en elle-même qui me manque mais plutôt l’ambiance qu’il y avait entre mes coéquipiers et moi quand je courrais sur route.

Radio Peloton : Quels sont tes prochains objectifs en cette fin d’année 2017 ?

Melvin Landerneau : J’espère être sélectionné pour le championnat d’Europe élites à Berlin et à la suite de ça être pris pour les manches de coupe du Monde et décrocher mes premières médailles au niveau international chez les élites.

 

Photo : Loïc Manceau.

Lire la suite

Divers brèves

Cyclisme sur route :

Stephen Petit (VC Etampes) passe de la catégorie D1 à la 3e catégorie.

Dylan Durand (CC Igny-Palaiseau 91) s’est imposé sur la course minime d’Epinay-sur-Seine-Seine-Saint-Denis), dimanche dernier.

Le Linois Anthony Turgis (Cofidis) a pris la troisième place de Paris-Chauny, dimanche dernier.

Cyclo-cross :

David France (CC Igny-Palaiseau 91) a remporté l’épreuve d’Igny en 1ère catégorie (FSGT), dimanche dernier

Lire la suite

Le tuyau de Grégory Bonfand à… Bièvres

Organisateur du cyclo-cross de Bièvres, le 7 octobre prochain, Grégory Bonfand nous donne son tuyau sur le parcours essonnien.

« A Bièvres, j’aime la polyvalence des terrains, entre la partie prairie qui est assez roulante et la partie en sous-bois plutôt technique .Cela permet à chacun de s’exprimer sur la partie du circuit qui lui convient. C’est un parcours qui représente bien le cyclo-cross et une grande majorité est à la vue du public, ce qui est top pour les spectateurs. Le point stratégique est principalement sur la zone de relais avec des stratégies entre relayeurs. L’épreuve autorise à un relayeur de faire 2 tours à la suite. Maintenant chaque équipe établit sa stratégie face aux adversaires. J’ai plusieurs souvenirs sur ce parcours. Le premier c’est les épreuves d’école de vélo qu’il y avait dans les années 90 sur lequel nous empruntons des passages sur ce circuit. C’est comme un petit clin d’œil à ma jeunesse. Ensuite lors de la création de l’épreuve Pierre Bizieux m’avait donné carte blanche. Je lui avais parlé du potentiel que possède le parc. A la fin du tracé, il était heureux de ce qu’on avait fait. Et je l’entends encore me dire  » Greg ce parcours me plait, s’il plaît à tout le monde on poursuit l’aventure’’. Le plus sur le parcours sera de bien gérer la récupération pendant l’attente en zone de relais et surtout ce faire plaisir. Ce circuit peut convenir à tout le monde, il n’y a pas de grosse difficulté entre les parties roulantes et les parties techniques chacun peut trouver son compte ».

Lire la suite

Interview de … Guillaume Mathis (Paris Cycliste Olympique)

Coureur chevronné du cyclisme francilien, Guillaume Mathis s’épanouit pleinement au sein du Paris Cycliste Olympique où il occupe un rôle de capitaine de route pour les jeunes coureurs du club.

« La vie au PCO est très bonne »

Radio Peloton : Licencié comme coureur de troisième catégorie, on vous voit pourtant courir en grande partie sur des courses de deuxième de catégorie, pourquoi ?

Guillaume Mathis : Il s’avère que la plupart des cyclistes que je connais courent en 2eme catégorie et je préfère la manière de rouler qu’on peut retrouver dans ce type de courses. De plus, je n’ai pas envie de faire que des 3emes catégories. Le club cette année a également choisi de jouer la carte Alexis Hoffmann, et mon rôle était de l’accompagner sur les courses pour l’aider à progresser, et cela passe par le fait de courir principalement en deuxième catégorie.

RP : Que penses- tu du projet du PCO qui est de monter une équipe de DN3 pour l’année prochaine ?

Guillaume Mathis : C’est super intéressant, ça permet au seul club de la capital de gagner en renommer. D’autant plus que monter une équipe de première catégorie sans avoir le label DN (division nationale), ça n’a pas vraiment d’intérêt. On a déjà beaucoup de coureurs deuxième catégorie au club, mais le problème est que c’est une catégorie dans laquelle on ne reste pas longtemps. Soit on redescend vite parce qu’on manque de résultats, soit on monte, ce qui implique un changement de club. Cette année on aurait pu perdre des coureurs comme Alexis Hoffmann ou Matthieu Troude, mais cette équipe va nous permettre de garder ces effectifs que l’on a formés.

 

RP :  Quelles sont les perspectives d’évolution pour cette nouvelle équipe de DN ?

Guillaume Mathis : Ce n’est pas le but premier de l’équipe. Il faut plus voir cela comme une évolution dans la structure du PCO en tant que club formateur. C’est un premier pas vers le haut niveau amateur.

RP : Quelle sera ton rôle dans ce nouveau projet ?

Guillaume Mathis : Je ne pense pas que je ferai partie de l’équipe pour toutes les manches de la coupe de France DN3, mais je ferais la plupart des courses en 1ere catégorie avec eux et j’irai courir en 2eme catégorie de temps en temps. J’ai maintenant la chance de ne plus être en horaires décalés et d’avoir les week-ends de libre. Je vais enfin pouvoir refaire des sorties de fond en groupe durant l’hiver, chose que je ne faisais plus depuis longtemps. Mais cela ne changera pas mon rôle. Je resterai au contact de coureurs comme Mathieu Troude et Alexis Hoffmann pour continuer à les épauler. Cette année, ça a été un plaisir de courir avec eux. Alexis n’avait que trois ans de vélo derrière lui, il a commencé la saison en 3ème catégorie pour finir en première, il a donc eu une excellente progression au sein de notre équipe.

RP : Donc ton rôle ne changera pas trop par rapport à la saison précédente …

Guillaume Mathis : Non, mais cela ne me dérange pas, je prends plus de plaisir à aider un coureur du club qu’à jouer ma carte personnelle. Le but est d’amener sur une fin de course un coureur comme Mathieu ou Alexis dans les meilleures conditions possibles pour qu’il puisse faire un résultat.

RP : D’un point de vue personnel, es- tu satisfait de ta saison ?

Guillaume Mathis : Je ne suis pas spécialement satisfait de mes résultats. Cela passe par un manque de temps pour pouvoir bien m’entraîner, mais aussi bien récupérer. Cependant, cela ne veut pas dire que j’ai passé une mauvaise saison. La vie au PCO est très bonne, et je suis très heureux d’avoir pu avoir pu aider d’autres coureurs.

Propos recueillis par Erwan Franchon.

 

Photo : Loïc Manceau. 

Lire la suite

Divers brèves

Kévin Le Cunff (HP-BTP Auber 93) a pris la 15e place du Grand Prix d’Isbergues, courant septembre.

Damien Girard (Team Peltrax-CSD) a pris la deuxième place de la course cadet des Essarts (Loir-et-Cher), le 18 mars.

Eric Boucheret (VC Sulpicien) a terminé troisième de la course D1 de Cudot (Yonne), le 17 avril.

Joël Palasse (Lagny Pontcarré Cycliste) monte de la catégorie D4 à la catégorie D3.

Lire la suite