Le tuyau de Serge Perreira à … Poligny

Le cyclo-cross de Poligny (77) se déroulera pour la première fois en fin d’année . Serge Pereira nous décrit pour l’occasion le parcours sud seine-et-marnais.

 

 » La particularité du parcours est  je pense  le dénivelé qui est assez important.Pour les spectateurs si ils peuvent monter dans la prairie sur le haut du circuit, ils auront une belle vue d’ensemble. Mon conseil technique serait de faire attention au choix des pneumatiques et aux pressions. Il y aura pas mal de passe sur les descentes et les montées risque d’être glissant ».

 

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Le tuyau d’Arnaud Vernier à… Pringy.

Responsable de la section Ufolep du CC Ponthierry-Pringy, Arnaud Vernier nous décrit le parcours de cyclo-cross de Pringy, disputé en fin d’année.

« Je suis pratiquant de la discipline depuis peu, je le trouve complet. Nous allons trouver des parties techniques voir très technique si le temps est pluvieux en descente, en montée et même sur le plat. Nous avons aussi pas mal de relance et des zones obligatoires de portage. Nous avons tout de même conservé des lignes droites pour récupérer un peu car au final, c’est un circuit exigeant avec du rythme. On arrive a totaliser 180m de dénivelé positif sur un peu plus de 50mn de course soit environs 16km au total. Nous sommes entre 2.2 et 2.6km le tour selon les tracés. Autre particularité, nous n’empruntons aucun asphalte. Le parc dispose de route stabilisée par endroit notamment les lignes droites. Il faudra arriver bien préparé sur ce circuit pour s’imposer un gros rythme et pouvoir le conserver jusqu’au bout. Finalement, un coureur type sera comme le circuit, complet. La zone d’arrivée sera la plus intéressante pour les spectateurs.On a une vue sur les parties les plus intéressantes techniquement parlant du circuit. Mais surtout la descente en dévers le long de la source naturelle qui coule et se trouve à coté du pont de l’allée principale. Cette descente fait face à l’étang. De grand moment de solitude pour les coureurs et une grosse concentration pour ne pas aller à la faute, j’en sais quelque chose. L’an dernier, l’essentiel du public s’était amassé devant cette descente.Le petit plus de l’organisation, c’est le Parc de Pringy lui même. C’est juste magnifique, grandiose et très étendue. Une fenêtre sur la nature au milieu de cette charmante ville. Si le soleil est de la partie, c’est l’assurance de prendre un plaisir certain que ce soit pour les spectateurs, les coureurs ou les commissaires de courses.Il faudra prévoir gros et petit sur la cassette car on va utiliser 80% des rapports possible que l’on soit puissant ou un peu juste. Si le temps est sec, les gros crampons ne seront pas nécessaire mais méfiance avec la montée le long du mur du parc à droite de la prairie. Celle ci peut réserver des zones humides même par temps sec. Par temps pluvieux, il faudra sortir les gros crampons pour espérer passer cette zone là. Finalement, la pression des pneumatiques sera fonction aussi de l’humidité mais attention à celui chaussé en pneus de ne pas pincer sur la partie haute après l’arrivée car certains passages pavés sont rudes ».

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Le tuyau de Louis Jumeaux (Team Peltrax-CSD) à … Carnetin

Spécialiste de cyclo-cross au Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys, Louis Jumeaux nous décrit le parcours de Carnetin ( Seine-et-Marne).

« C’ est un circuit assez rapide quand c’est sec, la partie sous- bois qui est assez technique et la remontée jusqu’au poste est très physique c’est d’ailleurs à cet endroit que la différence se fait généralement. Pour les spectateurs je conseille pour les courageux de descendre dans les sous- bois jusqu’au taquet, sinon pour ce qui veulent ne pas trop s’éloigner de la ligne, ils peuvent passer dans la prairie qui est juste à côté. Pour le petit plus de l’organisation y’a de la place pour se garer et le circuit est très sympa, par contre c’est dommage de ne pas mettre un ou deux Karchers vers le poste car en cas de conditions pluie boue, notamment les mécaniciens n’ont rien pour nettoyer. »

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Le tuyau de Corentin Christeau (AS Corbeil-Essonnes) à… Evry

Ancien pensionnaire du SCA 2000 Evry et licencié cette année à l’AS Corbeil-Essonnes, Corentin Christeau nous décrit le parcours du cyclo-cross d’Evry (Essonne), le 9 décembre prochain en FSGT.

« C’est un parcours assez technique présentant un à deux passages particulièrement difficiles qui ne pourront être passés sur le vélo que par des spécialistes de la discipline. En cas de fortes pluies ou d’une importante hygrométrie, le dévers à l’arrière du parcours peut s’avérer délicat à passer. Ce sont surtout des coureurs capables d’assumer une course où il n’y a quasiment pas un mètre de plat qui sauront se distinguer sur ce cyclo-cross, jusque là dépourvu de planches a passer. Il serait intéressant pour les spectateurs de se porter près de la passerelle piétons non loin de l’arrivée, donnant une vue sur trois points du circuit et se trouvant en haut de la montée la plus raide à travers le bosquet.C’est une organisation sympathique avec de l’ambiance. Il y a souvent de la musique et une buvette agréable. De plus on retrouve un circuit qui peut s’avérer propice à des VTT ce qui n’en fait pas un parcours 100% taillé cyclo -cross. Il est assez atypique et plaisant à courir. Conseil technique, il faudra bien contrôler la pression des pneus au vue du dévers mais également se tester à la bosse près de la passerelle à l’échauffement sous peine de perdre beaucoup de temps si la tentative de passer sur le vélo échoue ! »

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Le tuyau de David France (CC Igny-Palaiseau 91) à… Igny

Ancien champion national FSGT, David France nous décrit le parcours d’Igny organisé par son club du CC Igny-Palaiseau 91 présidé par Bruno Bizieux.

« C’est un parcours très spécial il n’y a pas un mètres de plat. Les multiples montées du circuit reviennent très vite et ne donnent pas le temps de récupéré. Il faut savoir descendre très vite en sous bois. Le circuit est taillé pour les vetetistes. Les descentes sont intéressantes pour les spectateurs je conseil de se placer au point le plus bas du circuit afin de voir la grande descente. Ce circuit est redoutable surtout en début de saison, c’est pour moi l’un des plus dur du calendrier. L’organisation a lieu à deux pas de chez moi, sachant que c’est mon terrain d’entraînement je trouve qu’il est très technique. Il totalise près de 400m de dénivelé positif sur 15km de course ce qui est rare sur les circuit de cyclo cross. Les organisateurs sont toujours aussi innovants chaque année sur les parties techniques. Mon conseil sera de ne jamais se mettre dans le rouge car les montées sont tellement raides que le moindre sureffort peu coûter cher et il faut rester concentrer jusqu au bout car le circuit est piègeux ».

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Les cyclistes français à Fontainebleau !

La FFC et le Ministère de la Défense ont présenté, hier au CNSD de Fontainebleau (Seine-et-Marne), les  cyclistes de toutes disciplines de la FFC qui font partie du programme « sportifs de haut-niveau de la Défense ».

Cette cérémonie  s’est tenue en présence de Michel Callot, président de la Fédération Française de Cyclisme, Christophe Manin, Directeur Technique National de la FFC, et Hervé Piccirillo, Haut-Commissaire aux Sports de l’Armée.

Retrouvez ci-dessous la liste des cyclistes considérés comme des « sportifs de haut-niveau de la Défense »:

· Louis Pijourlet (route et piste).
· Maxime Bonsergent (route et cyclo-cross).
· Coralie Demay (route et piste).
· Sébastien Vigier (piste).
· Morgan Kneisky (route et piste).
· Laurie Berthon (route et piste).
· Sylvain André (BMX).
· Jérémy Rencurel (BMX).
· Romain Mahieu (BMX).
· Axelle Étienne (BMX).
· Séverine Éraud (route).
· Juliette Labous (route).
· François Pervis (piste).
· Michaël D’Almeida (piste).
· Pascale Jeuland (route et piste).

 

Photo et communiqué : Fédération Française de Cyclisme.

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Communiqué de presse

Rassembler fait mieux qu’opposer !

Tous usagers confondus, la circulation en particulier citadine est de plus en plus tendue. En cause,
une cohabitation entre usagers rendue de plus en plus difficile par les engorgements que subissent
les automobilistes, et dont tentent de se sortir les usagers de deux-roues, motorisés ou non. Quitte à
parfois ignorer les règles de bonne conduite, ce qui signifie d’abord le respect d’autrui, et aussi le
respect de règles. Une situation jugée insupportable par beaucoup, qui tentent d’apporter leurs
propres réponses à ce problème. Résultat, on voit tant sur les réseaux dits sociaux que dans les
médias de plus en plus de dénonciations des uns par les autres… et réciproquement. Pour quel
résultat ? Du buzz, et rien que du buzz. Opposer les gens n’a jamais rien apporté de bon, surtout que
personne n’apporte de réelle solution. Pour s’en convaincre, celles et ceux qui ont vu l’émission
« Envoyé Spécial » de jeudi 24 mai ne peuvent que le constater : il ne s’agit que de dénoncer les
comportements déviants, sans jamais chercher à produire les bons exemples!
Pourtant, trois associations d’usagers, la Fédération française des motards en colère, 40 millions
d’automobilistes et Mon vélo est une vie ont décidé de travailler ensemble à faire avancer les choses.
Convaincues de ce que le respect mutuel et le partage de la route sont les pierres angulaires d’une
évolution positive vers une entente des différents usagers de la route, nos trois associations,
travaillent ensemble à l’élaboration d’une proclamation initiale en faveur du partage de la route et
vont continuer à oeuvrer dans ce sens, tant en interne qu’en externe. Pour mémoire, la FFMC et 40
millions d’automobilistes siègent également aux côtés d’autres associations au Conseil national de
sécurité routière (CNSR), dont les travaux dans ce sens de partage de la route peinent à trouver
l’écho qu’ils devraient mériter du côté des pouvoirs publics.
Ensemble, nous sommes plus forts et c’est unis que nous ferons évoluer les choses, par l’information,
l’éducation plutôt que par la dénonciation des uns par les autres comme on le voit dans les réseaux
sociaux ou dans les médias, ou que la sanction par des forces de l’ordre bien insuffisantes pour
assumer leur mission.

 

Merci à Téodoro Bartuccio pour le communiqué.

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Interview… d’Alexis Vathar (VC Vincennes/ Team HBS Cycling)

Le pensionnaire du VC Vincennes (FFC) et du Team HBS Cycling (UFOLEP) se confie sur son nouveau club, sa passion pour le cyclo-cross, son début de saison ou encore sur son coureur favori !

 

« Le cyclo-cross, c’est plus fun » 

Radio Peloton : Vous êtes devenu un nouveau coureur UFOLEP de l’équipe HBS Cycling, pourquoi ce choix ?

Alexis Vathar : En fait, j’ai commencé le cyclo cross au Vélo Club de Vincennes (où je suis toujours licencié en FFC), il y a quelques années en UFOLEP et FFC.
Je me suis rendu compte que dans le Val de Marne on est dépourvu de toutes compétitions départementales…
Avec les gars du Team HBS j’ai toujours eu un très bon contact sur les courses; on s’est livré de bonnes batailles les saisons d’avant et comme ils sont cools et qu’il y a un bon niveau j’ai sauté le pas cet hiver.

RP : En tant que pratiquant de cyclo-cross, préférez vous cette discipline à la route ?

AV : J’aime les deux, mais je trouve que le cyclo cross c’est plus fun, moins monotone que la route.Tu pars à bloc et tu essaies d’arriver à bloc. Tu livres un combat avec toi même pendant 50min ou 1h maxi, un peu comme sur un chrono.
Après même si au niveau technique je suis loin d’être le meilleur, je kiffe toujours autant; on peut dire que j’aime la boue même si y a des moments on galère un max.
Par contre, je n’abonnerai pas la route car tu retrouves tous les potes et tu fais de bonnes sorties. Après j’essaie de gagner une course par an si c’est possible.

RP : Êtes-vous satisfait de votre début de saison ?

AV : J’ai bien débuté l’année avec une gagne en cyclo cross en UFOLEP 2 mais je suis passé à côté du championnat régional (problème mécanique), même si j’ai encore du mal à rivaliser avec les meilleurs.
Au niveau de la route, j’ai pris mon temps par rapport à début 2017 où j’ai gagné à Chauffry en départemental.
Je n’ai fait qu’une course sur route en UFOLEP en mars, où j’ai couru à contre temps.
Après, j’ai fais aussi la cyclo tour des Flandres sur le 170Km.
La forme commence à refaire surface mais je suis loin d’avoir encore beaucoup de puissance. Je pense, enfin j’espère avoir le rythme grâce à ma saison de cyclo cross même si elle est déjà loin.
À l’année je ne fais que 6 ou 8 courses sur route maxi. Je cible mes courses, j’aime celles qui sont difficiles et sélectives, après les autres sont faites pour voir les potes et passer un bon moment.

RP : Vous partagez votre vie entre la musique et le sport, quelle est la place du vélo dans votre vie ?

AV : J’ai comme seconde passion la musique, mais depuis l’année dernière je la mets un peu en stand by car les journées ne font que 24H.
Le vélo c’est une passion qui prend du temps et qui demande de la discipline donc moins de sorties avec les potes pour prendre l’apéro.
Le principal reste ma famille, donc il y a des week-ends sans vélo mais ce n’est pas grave car c’est bien aussi de couper de temps en temps et de faire autre chose que de pédaler à fond samedi et dimanche.

RP : Possédez-vous un champion(ne) cycliste vous-ayant fait rêver ?

AV : Les gens qui me connaissent bien vous diraient Tom Boonen. Je suis assez fan de ce gars et de la Quickstep, une équipe de guerriers.
Boonen est un immense champion avec un palmarès de dingue. J’avoue que le Paris Roubaix de 2016, j’ai cru à une 5ème victoire, il méritait…
Après au niveau Cyclo cross j’aime bien Mathieu Van der Poel, il a la classe et une technique de dingue sur le vélo, c’est un vrai exemple dans le cross.

Propos recueillis par Etienne Servillat.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Interview… D’Alexandre Roma

Cela fait des années maintenant qu’Alexandre Roma écume les courses de vélo avec son appareil ! A 47 ans, l’Altoséquanais reste toujours aussi passionné par la petite-reine.

« Restituer ce que je vois »

Radio Peloton : Alexandre, depuis combien de temps fais-tu des photos sur les courses de vélo ?

Alexandre Roma : En fait j’ai réellement démarré la photo le jour où j’ai commencé à faire des photos de courses de vélo, en 2010. Avant cela se limitait aux photos de vacances.

Radio Peloton : Tes deux fils, Julian et Jérémy ont débuté le cyclisme au CSM Puteaux…

Alexandre Roma : C’est grâce à mes deux fils qui ont eu un jour l’idée saugrenue de s’inscrire dans un club de vélo pour en faire leur sport (sourires). Au départ, je prenais des photos de mes enfants pour garder des souvenirs. Très vite je me suis pris au jeu. Je me suis passionné pour les courses cyclistes, ce qui n’était pas le cas auparavant, et, parallèlement j’ai pris goût à vouloir immortaliser ce à quoi j’assistais et raconter en image le déroulement des courses.

 

Radio Peloton : Qu’est ce que tu aimes dans la photo de vélo ?

Alexandre Roma : Mon plaisir est simplement d’assister à un événement et d’essayer de restituer ce que je vois. Je ne suis pas un professionnel, je n’ai pas de technique, je fais cela au feeling, juste pour le plaisir. Même si aujourd’hui j’essaie de réfléchir un peu plus à ce que je fais : je joue avec les réglages de l’appareil, je fais attention au cadre, à la lumière, au rendu de la photo avec le post-traitement, etc.. Les photos que je vais poster vont être vues, parfois appréciées, certains mêmes vont me laisser un message pour me le dire !
Et puis aujourd’hui j’essaie autant que possible de suivre les courses auxquelles participe Jeremy, mon fils, cela me permet de vadrouiller aux quatre coins de la France (dixit Loïc !)
Tout cela est un plaisir !

Radio Peloton : Quels sont tes plus beaux souvenirs sur les courses cyclistes ?

Alexandre Roma : J’ai plein de bons souvenirs. Je pense notamment à mes expériences sur moto, être dans la course c’est magique, ou à l’émotion quand on photographie une arrivée et que c’est son fils qui lève les bras .Il n’y a pas vraiment de mauvais moment, à part peut-être avoir ratée la photo de l’arrivée ! Même quand les conditions climatiques sont difficiles par exemple je prends plaisir à prendre des photos.

Radio Peloton : Tu es également présent sur d’autres sports que le vélo…

Alexandre Roma : De temps en temps je photographie la course à pied. Ça, c’est « à cause » de ma femme qui est une mordue de Running. J’aime bien, c’est différent. L’objectif n’est pas de restituer le déroulé de la course mais plutôt de figer des moments. Sur un marathon par exemple il peut y avoir jusqu’à 50000 participants, je vais donc chercher dans un premier temps à avoir les champions ensuite, je vais shooter un peu au hasard, je vais cibler les postures particulières, les tenues improbables, les comportements, les grimaces.

Radio Peloton : Quel serait ton plus grand rêve en tant que photographe ?

Alexandre Roma : J’ai plein de rêves de photos, mais pour rester sur le thème du cyclisme, j’aimerai bien intégrer une équipe professionnelle le temps d’une grande course à étapes et en faire un reportage photos.

Radio Peloton : Quel regard portes-tu sur l’évolution de la photographie sportive à travers les réseaux sociaux ?

Alexandre Roma : J’ai commencé à faire de la photo en même temps que l’essor des réseaux sociaux, c’est donc naturel pour moi de poster et de partager. Et c’est cela qui est intéressant, on peut partager avec le plus grand nombre. Et c’est cela qui est intéressant, on peut partager avec le plus grand nombre. Seule contrainte, être réactif, ce qui, pour ma part, n’est pas toujours le cas .Je poste quand je peux et j’arrive parfois bien après la bataille. D’autant plus qu’il y a une forte concurrence !! Il y a de plus en plus de bons et surtout de très bonnes photographes sur les courses. Je trouve cela plutôt cool qu’il y ait plein d’images de courses (ou autre) sur le net.

 

Photo : Martial Denais.

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Interview… d’Olivier Cherrier (SC Gretz-Tournan)

Pratiquant de cyclisme en compétition depuis maintenant trois ans au club du SC Gretz-Tournan (Seine-et-Marne), Olivier Cherrier a lancé une application qui pourrait révolutionner le cyclisme francilien et plus particulièrement les courses de départementaux dans un premier temps.

« Arrêter de galérer pour identifier les dossards des roues à suivre »

Radio Peloton : Olivier, comment t’est venue l’idée de l’application ?

Olivier Cherrier : En course, on cherche à suivre les bonnes roues pour fausser compagnie au peloton. Pour identifier les dossards des roues à prendre, je croise la liste des engagés avec les résultats des dernières courses affichés sur cif-ffc.org. Ma femme me taquine souvent en appellant cela le « Quinté d’avant course ».

Ces pronostiques m’ont souvent été utiles, mais leur construction est laborieuse. J’ai donc en premier lieu développé l’application mobile « Donne moi les roues » pour obtenir ces pronostiques automatiquement. Pour l’instant, elle propose de visualiser les résultats des coureurs, le calcul des pronostiques arrivera bientôt.

Radio Peloton : Quand t’es tu lancé dans ce projet ?

Olivier Cherrier : Je me suis lancé dans ce projet en Décembre 2017, bénévolement.

Radio Peloton : Quelles sont les premières retombées que tu as eu des coureurs ou dirigeants ?

Olivier Cherrier : Beaucoup de coureurs sont enthousiastes. Je cite, entres autres commentaires: « elle sera utile pour le suivi des coureurs ou des concurrents à battre! », « Idée vraiment sympa. », « On a hâte de voir grandir ton appli ». J’ai aussi pas mal de demandes d’amélioration: afficher le classement CIF, gérer les équipes, … L’application « Donne moi les roues » est au début de sa vie, ces évolutions arriveront rapidement ,et bien d’autres encore.

Côté comité IDF FFC, la commission technique soutient le principe du projet, mais n’y participe pas pour l’instant car ils ont d’autres chantiers prioritaires. Mais je reste en contact régulier avec Romain Lamirand.

Radio Peloton : La problématique premium n’est elle pas de faire connaître aux clubs et coureurs cette application ?

Olivier Cherrier : Oui en effet, c’est un challenge. Les coureurs ne sont pas faciles à toucher. Et une fois qu’ils sont au courant de l’existence de « Donne moi les roues » , il faut qu’ils fassent l’effort de l’installer sur leur téléphone.

Pour la faire connaître, j’ai communiqué, fin Mars, en contactant par mails les dirigeants de clubs et en publiant sur Facebook et sur velo-web.forumactif.org. Depuis, 50 personnes ont installé ‘Donne moi les roues » et 40 l’utilisent régulièrement. Elle est donc appréciée par la grande majorité de ceux qui l’ont installé. Le challenge est maintenant de la faire connaître. J’espère que votre interview m’y aidera. (sourires)

Radio Peloton : Avais-tu déjà pensé à d’autres projets similaires ?

Olivier Cherrier : Ce projet est un projet à tirroirs. J’ajouterai de nouvelles fonctionnalités: publication du classement CIF, évolution des résultats de chaque coureur, plus de catégories de coureurs, … Ainsi, l’application « Donne moi les roues » deviendra l’assistant numérique de chaque coureur cycliste amateur d’Île -de- France.

Radio Peloton : Peux-tu nous expliquer le concept ?

Olivier Cherrier : Le concept est simple. Vous recherchez un coureur et visualisez son palmarès. Fidèlement aux résultats publiés sur le site FFC. De plus, vous êtes avertis dès que les résultats des courses sont en ligne. Pour l’instant, seuls les résultats des coureurs Pass Cyclisme sont disponibles. De nouvelles fonctionnalités vont arriver bientôt: classement CIF, appartenance à une équipe, …

« Donne moi les roues » est 100% gratuite. Et aucun des services disponibles ne deviendra payant.

Radio Peloton : Quelles sont tes ambitions avec cette application à moyen terme ?

Olivier Cherrier : En premier lieu, arrêter de galérer pour identifier les dossards des roues à suivre durant les courses. Ensuite, j’ai simplement pour ambition que « Donne moi les roues » soit utilisée. Je compte l’enrichir rapidement avec de nouvelles fonctionnalités en fonction des retours des coureurs.

Mes ambitions ne sont pas lucratives.

https://play.google.com/store/apps/details?id=org.donnemoilesroues&hl=fr

 

 

 

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