Interview… d’Olivier Richard (Team Peltrax-CSD)

Vainqueur du Challenge D1 sur la région parisienne en 2017, Olivier Richard , 47 ans, sera à suivre attentivement cette saison dans cette catégorie. Le polyvalent coureur du Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys s’annonce encore une fois redoutable .

« Me qualifier pour le championnat d’Île-de-France »

Radio Peloton : Olivier, comment s’est passée ta préparation hivernale ?

Olivier Richard : Ca a été un peu particulier, j’ai terminé assez tard les compétitions sur route et je n’ai pas fait tant de cyclo-cross que cela. L’hiver a été compliqué et donc j’ai privilégié les séances du home-trainer quand le temps était rude.

Radio Peloton : Après un mois de compétition, comment jugez-vous votre état de forme ?

Olivier Richard : Je ne sais pas tellement où j’en suis. Il y a eu le week-end du 18 mars sans course ce qui n’en fait pour le moment que trois. Je verrais au fil des courses si mon état de forme a tendance à aller vers le haut.

Radio Peloton : Quelles sont vos ambitions cette saison Olivier ?

Olivier Richard : Dans un premier temps, je veux faire mon possible pour me qualifier pour le championnat d’Île-de-France en assurant au minimum une place dans les quinze premiers. Collectivement, il faut aussi voir comment se déroule la saison en essayant de remporter pourquoi pas un prix d’équipe. Il va également falloir que je jongle avec ma pratique du tennis à Champagne-sur-Seine.

Radio Peloton : On vous sent heureux au Team Peltrax-CSD …

Olivier Richard : Pour moi c’est le meilleur club du sud de la Seine-et-Marne parmi ceux que j’ai pu faire par le passé. Cela va maintenant faire six saisons que j’y suis. Toutes les catégories sont représentées. L’ambiance y est familiale.

Photo : Loïc Manceau.

 

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Interview de… Christophe Dague (AV Thiais)

Christophe Dague sera une nouvelle fois à suivre cette saison dans les pelotons franciliens ! Le coureur de l’AV Thiais a en tout cas mis toutes les chances de son côté pour s’illustrer en 2018.

« Je ne pense pas avoir pris trop de retard »

Radio Peloton : Comment s’est déroulé la saison 2017 pour toi ?

Christophe Dague : Les premières courses étaient plutôt difficiles, puisqu’après une pause de 15 ans, je manquais de repère. Mais la forme est très vite revenue, et avec une dizaine de podiums et deux victoires je suis assez satisfait de ma saison. Au delà des résultats, j’avais un niveau de forme qui me permettait d’être un acteur de de la course et de prendre part régulièrement à des échappées. C’est essentiellement cela que je recherche dans le cyclisme.

RP : Cela a donc été une saison assez marquante ?

CD : Oui je garde de très bons souvenirs, notamment ma deuxième victoire en D2 à Saints. Je ne connaissais pas le circuit, mais quand j’ai vu que l’arrivée était en bosse, j’ai su que ca ne pouvait pas m’échapper. C’était une course dantesque, sous un déluge qui n’épargnais personne puisque j’ai moi aussi chuté. Malgré cela, je fais la course devant dans un groupe de 4, avec de superbes sensations dans la bosse, pour finalement remporter cette course. Le même jour, mon fils fait 3eme en D1. Une belle journée et un bon souvenir pour la famille Dague.

 

RP : Malgré cela, il y a t il des choses que tu regrettes ?

CD : Oui, le premier est le circuit du championnat d’île de France qui ne présentait aucune difficulté. C’était réellement un circuit sans intérêt, voire même dangereux avec des chicanes en pierre à proximité de l’arrivée. C’était un objectif pour moi qui s’est transformé en une réelle déception. Et le second est la course du CIF où il pleuvait des trombes d’eau. Suite à une erreur de gonflage et plusieurs frayeurs, j’ai du arrêter la course à mi parcours malgré de bonnes sensations. Mais je ne peux m’en prendre qu’à moi même, c’est dommage.

RP : Comment s’est passée la préparation hivernale ?

CD : J’ai choisi de ne pas faire de coupure à la fin de la saison dernière puisque je n’en ressentait pas le besoin. J’ai continuer à rouler tranquillement les dimanches d’octobres et de Novembre. Comme je déteste le Home-trainer, je m’entraîne exclusivement dehors, même si j’avoue avoir une certaine lassitude à me prendre la pluie tous les week-end. En tout cas, je ne pense pas avoir pris de retard.

RP : Après cette saison 2017 plutôt réussie, quels seront tes visées pour cette année ?

CD : J’espère pouvoir peser sur les courses en D1, prendre part à des échappées autant que sur les D3 et D2 l’année dernière. J’espère pouvoir tenir la même régularité. Par ailleurs, j’ai décidé de prendre part à certaines courses de 3ème catégorie avec mon fils Clément qui est junior. Je serais heureux de pouvoir l’aider lui ou d’autres personnes du club.

 

Propos recueillis par Erwan Franchon.

Photo : Loïc Manceau.

 

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Interview de …Guillaume Gaboriaud (Occitane Cyclisme Formation)

Pensionnaire depuis trois  saisons de l’Occitane Cyclisme Formation, deuxième du Critérium de Terrebourg et sixième du Tour de Gironde, l’ex-coureur Francilien de 25ans a vécu une saison 2017 en dessous de ses espérances. Il se confie à notre équipe.

 

« Retrouver du plaisir et être épargner par la malchance »

 

RP : Guillaume, tu as débuté le cyclisme en région parisienne ? A quel âge ?

GG : J’ai débuté le cyclisme a l’AV Thiais, j’avais entre 15 et 16 ans.

RP : Tu as tout de suite fait des résultats ou il a fallu attendre ?

GG : Non pas du tout. Je ne viens pas d’une famille de vélo, au départ je m’entrainais peu voire pas du tout. C’était compliqué, je me prenais de bons tirs. Je suis un battant et surtout un passionné, sans m’entrainer la semaine je voyais que je progressais peu à peu. Alors je me suis mis a vraiment m’entrainer, et là les résultats sont venus en Junior 2.

RP : Qu’est-ce qui t’a poussé à partir dans le sud ?

GG : L’envie du Sud est arrivée assez tard. Juste il y a 3 ans. D’une part j’avais envie d’y aller pour avoir un meilleur climat pour rouler. D’autre part la possibilité de rejoindre une DN1, et je sentais que j’en avais le niveau.

RP : comment s’est déroulée ta dernière saison ?

GG : Bof, pas à la hauteur de ce que j’espérais. J’ai eu beaucoup de soucisà partir du moment où je suis revenu en France après un semestre d’étude à Taïwan. J’ai enchainé les maladies, les chutes… Parfois j’arrivais revenir en forme, mais la malchance était là en course. J’ai comme eu l’impression que dès que je revenais dans une bonne dynamique, il se passait quelque chose qui venait tout casser, j’avais plus trop confiance en moi… Malgré tout, je garde en tête l’aspect mental ou je me suis battu pour revenir.

RP : Comment gères-tu le rythme des entrainements avec tes études ?

GG : Je suis en école d’ingénieur, du coup par moment c’est peu évident. Mais globalement depuis 2 ans j’ai pas mal de temps libre, et ça fonctionne plutôt bien.

RP : Quels sont tes objectifs pour cette saison 2018 Guillaume ?

GG : Je veux reprendre du plaisir et retrouver mon niveau d’il y a 2 ans. Surtout, être épargné par la malchance.

 

Propos recueillis par Théo Charrannac.

 

Photo : Charly Vélo photos.

 

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Interview de… Dylan Durand (CC Igny-Palaiseau 91)

Première saison chez les cadets pour Dylan Durand ! Après une formidable année de minime 2,le coureur du CC Igny-Palaiseau 91 sera attendu cette année et ce n’est pas Bruno Bizieux, son président qui dira le contraire.

« Une année de découverte »

Radio Peloton : L’entame de la saison 2018 est maintenant tout proche, comment t’es tu préparé ?

Dylan Durand : J’ai opté pour une préparation hivernale plutot classique, avec les sorties du dimanches matin qui m’ont permis de garder le rythme. J’ai préférer me concentrer sur la route au détriment d’autres disciplines comme le cyclo cross ou la piste.

RP : Après une saison chez les minimes plutôt réussie (champion d’Essonne), tu entres dans la catégorie cadet, comment abordes tu cette nouvelle saison ? Le changement kilométrique a-il-été une grande marche à franchir ?

 

DD : Je vois la saison à venir comme une année de découverte. Pour le moment, je souhaite uniquement finir les courses dans le peloton. J’essaierai d’accrocher les roues des meilleurs, et on verra ce que cela donne. Pour ce qui est du changement de distance, je pense m’être bien préparé pour que cela ne soit pas un problème.

RP : Tu n’as pas encore d’objectifs précis ?

DD : Non pas spécialement, mais si j’ai l’opportunité d’un jour remporter une course, je saisirais ma chance. Par ailleurs, il est évident que je souhaite bien figurer à l’occasion des courses importantes comme le championnat d’Île -de- France.

RP : Quelle sera ta course de reprise ?

DD : Le CCIP91 organise un stage en vendée, durant ces vacances, à l’issu duquel j’effectuerai ma reprise à Aizenay.

RP : Comment te sens tu au CCIP91 ?

DD : C’est un club qui me correspond vraiment bien. L’ambiance est très chaleureuse et familiale, ce que j’apprécie beaucoup. Mais surtout, nous avons la chance d’avoir un président en or, Bruno Bizieux, qui est toujours présent pour nous aider et nous encourager sur les courses.

Propos recueillis par Erwan Franchon.

Photo : Loïc Manceau.

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Interview de… Pierre Mavier (VC Garennois)

Pierre Mavier s’est fait un nom dans le paysage cycliste francilien ! L’ancien coureur de l’EC Vélizy 78 tentera de faire aussi bien cette année en 3e catégorie au VC Garennois.

« Une belle équipe à la Garenne-Colombes »

Radio Peloton : Comment s’est passée cette saison 2017 ?

Pierre Mavier : J’en tire un bilan plutôt mitigé. Malgré plusieurs victoires en FSGT, ainsi que des places d’honneur en FFC, j’ai principalement l’impression d’avoir pris part à un nombre incalculable d’échappées sans que cela ne soit concluant, ou en tout cas, sans succès réellement marquant.

RP : Il y a-t-il un léger sentiment de regrets ?
PM : Je dois avouer que j’ai deux gros regrets cette saison. Premièrement, c’est de ne pas avoir remporté une seconde fois d’affilée la course du Val de Seine organisée par le VC les Mureaux. Mais ce jour là, il y avait plus fort que moi. Le second, c’est de ne pas avoir pu concrétiser à la course de la Garenne Colombes, après 70 km en solitaire à l’avant.

RP : Quel souvenir conserves- tu de tout cela ?

PM : toutes les courses m’ont laissé globalement de bons souvenirs. Mais le meilleur reste probablement la course de Garenne Colombes. Je passe près des deux tiers de la course tout seul à l’avant, et meme si je ne gagne pas, c’était un réel plaisir. Je retiens également le moment où je passe la ligne d’arrivée de « la Marmotte », complètement exténué après presque 7 heures d’effort. C’est un souvenir que je ne suis pas près d’oublier.

 

RP : Comment se passe ta préparation hivernale ?

PM : Pour le moment, tout se déroule comme prévu. Malgré l’humidité ambiante depuis le mois de décembre, j’ai réussi à caler quelques bon week-end d’entrainement (notamment au soleil en Espagne). La coupe d’Hiver de piste m’a aussi permis de bien travailler le rythme.

RP : Maintenant que le début des courses est imminent, comment abordes tu la saison 2018 ?

PM : L’objectif numéro reste de continuer à prendre du plaisir sur le vélo. D’autant plus que nous avons aujourd’hui une belle équipe à la Garenne- Colombes, où règne une excellente ambiance. Pour sur, les résultats suivront.

Propos recueillis par Erwan Franchon.

Photo : Loïc Manceau

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Interview de… Denis Mathiasin (AS Corbeil-Essonnes)

Pour sa deuxième année à la présidence de l’AS Corbeil-Essonnes, Denis Mathiasin revient sur les ambitions du club en cette année 2018. Les Corbeil-Essonnois organiseront notamment le Souvenir Jacky Carrez en école de vélo le 10 mars.

« Nous avons de nouveau une école de vélo »

Radio Peloton : Denis c’est reparti pour une nouvelle saison pour l’AS Corbeil-Essonnes …

Denis Mathiasin : Après une année 2017 de transition, nous sommes repartis sur une bonne dynamique. Nous avons plus de monde dans notre effectif, plus de monde dans l’encadrement.

Radio Peloton : Combien y-aura-t-il de licenciés cette année au club ?

Denis Mathiasin : À peu près une quarantaine, nous avons de nouveau une école de vélo à l’AS Corbeil-Essonnes. Depuis mon arrivée à la présidence, c’était l’un de mes projets, mais à condition d’avoir les encadrants nécessaires.

Radio Peloton : Quelles seront les ambitions de l’ASCE ?

Denis Mathiasin : Je veux que chaque coureur qui pratique le cyclisme sous le maillot de l’ASCE prenne du plaisir, quelque soit ses ambitions. D’un point de vue sportif, nous aurons pour ambition de nous illustrer sur le championnat départemental, juniors et 3e catégorie. Faire une bonne place au championnat d’Île-de-France sera aussi un objectif tout comme le Tour de Guadeloupe juniors. Je n’oublie pas également nos départementaux qui peuvent tous remporter une course.

Radio Peloton : Le club organisera de nouveau des courses cette année en FFC …

Denis Mathiasin : Cela commencera par le Souvenir Jacky Carrez le 10 mars en école de vélo sur un parcours tracé autour du siège du club. Il y a possibilité que ce même circuit soit le théâtre d’une course Ufolep le 6 mai alors que nous organiserons avec l’US Métro-Transports , le Prix Daniel Fix à Corbeil-Essonnes, le 18 juin. Par contre le Grand Prix d’Epinay-sur-Orge ne sera pas au programme.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Rencontre avec… Pierre Rolland (EF Education-First Drapac)

C’est dans les locaux parisiens d’EF Education First (IXe arr.) que Radio Peloton a eu l’occasion de présenter sa nouvelle équipe. C’est en présence du Loirétain Pierre Rolland que l’organisme de formation en langues a présenté aux médias français son team. L’équipe de Jonathan Vaughters peut aujourd’hui se vanter d’être l’équipe la plus internationale du circuit World Tour avec 13 nationalités représentées. L’équipe débutera sa saison française sur le Paris Nice le 04 mars 2018. 

Nous avons pu poser quelques questions à Pierre…

 

« J’ai couru un peu en Ile de France dans mes années cadets. Il y avait beaucoup de belles courses. »

 

RadioPeloton: Tu as, dans ton intervention lors de la conférence de presse, parlé du développement des jeunes dans le cyclisme. Selon toi, qu’est ce qui pourrait être amélioré au sein de la fédé?

Pierre Rolland: Je n’ai pas une solution qui me sorte du chapeau. Après il est normal que les transitions entre minime, cadet ou encore junior causent l’apparition d’un manteau noir. Les coureurs arrêtent ou se réduisent. C’est souvent lié à l’activité scolaire ou professionnelle. Ceux qui sont réellement passionnés referont du vélo quelques années plus tard, une fois leur situation plus stabilisée. Après je pense que le vélo en France est un peu trop sérieux à l’instar de courses en Hollande ou en Belgique où les épreuves sont plus fun. On le voit même sur les critériums que j’ai pu faire. En France, ils sont bien. Ils sont bien organisés. En Hollande, c’est dingue, il y a deux concerts de rock sur le parcours. Les gens n’y vont pas que pour regarder la course. On y fait la fête, on s’amuse. 

RadioPeloton: Lorsque tu étais minime-cadet ou même junior, étais tu comme un Valverde, un coureur qui gagnait tous les dimanches ou au contraire, tu as pris du temps avant de pouvoir t’exprimer réellement?

Pierre Rolland: J’étais plus réservé en terme de quantité de victoires. Valverdé ne s’est jamais fait battre. Je gagnais entre 15 et 20 courses par saison. Mais il faut se rappeler que des coureurs n’ont jamais rien gagné dans les plusieurs années et qui aujourd’hui font une superbe carrière. Nombreux sont ceux qui faisaient tout flamber chez les cadets juniors et qui aujourd’hui ne sont plus là. 

RadioPeloton: A quel moment as-tu su que tu étais capable de passer professionnel?

Pierre Rolland: Je l’ai su à 20 ans lorsque le Crédit Agricole m’a appelé pour me recruter mais vers les 16 / 17 ans, j’ai commencé à me dire que j’allais essayer de me donner à 100% pour donner la meilleure performance. Dès l’instant où je me le suis mis dans la tête je n’ai jamais laché l’idée. C’est passé par des moments difficiles mais aussi par de bons moments. 

RadioPeloton: Quelles courses t’ont le plus marqué lorsque tu étais jeune coureur?

Pierre Rolland: La course qui m’a le plus marqué quand j’étais espoir, avant de passer pro, c’est le Tour de Bretagne avec Super Sport 35. Je l’ai trouvé super dur, en tout début de saison. On tombait sur des gars qui avaient fait toutes les courses comme Bessèges ou le Haut Var donc on ne faisait vraiment pas le poids. On prenait raclée sur raclée. Je me suis dit que si j’arrivais pas à faire ça, comment j’allais m’en sortir chez les pros… Et six mois plus tard j’étais chez Jean René Bernaudeau. 

RadioPeloton: Tu viens du Loiret, as-tu couru un peu en Ile de France?

Pierre Rolland: J’ai couru un peu en Ile de France dans mes années cadets. Il y avait beaucoup de belles courses. 

RadioPeloton: Que penses tu des organisations telles que le Trophée Madiot?

Pierre Rolland: Je suis cela de loin mais pour moi c’est une belle épreuve au même titre que la Bernaudeau pour les Juniors. Quand il y a un nom derrière ça ramène du monde. Surtout Madiot qui prend très tôt des jeunes sous son aile. Donc forcément tous les coureurs cadets juniors se disent « si je gagne le trophée Madiot, j’aurai l’aide de la fondation et un pied dans l’étrier pour espérer intégrer l’équipe ». C’est très bien si les meilleurs peuvent se retrouver  et peuvent se confronter sur ces épreuves là.

RadioPeloton: Penses tu que le cylisme « de panache » est en train de revenir avec des Lilian Calmejane, des Peter Sagan ou même toi?

Pierre Rolland: Je l’espère. Après ce n’est pas une question de mode, c’est une question que le peloton est très très dense et que le niveau est très haut. Du coup, c’est difficile de faire des numéros. Ce n’est plus donné à tout le monde. Quand c’est une étape au sprint, maintenant c’est très cadenassé. S’il n’y a pas un petit bouleversement dans le vélo ou dans les parcours… ça va être tendu. Pourtant, c’est en train  de prendre forme je trouve. Des étapes de 65 km sur le Tour ou une autre de 110 voire même une étape pavée de 15 secteurs… la tendance est à l’innovation. Une course avec une bonification à tous les tours serait une solution, sur les étapes plates avec moins de 800m de dénivelé, on pourrait avoir quatre sprints par exemple. 

RadioPeloton: On a entendu toute la saison passée « Attaque de Pierre Rolland ». Que penses tu de cela? Est-ce une raillerie ou un hommage à ton panache?

Pierre Rolland: Nan, je le prends avec beaucoup de sourire et beaucoup d’autodérision. Au début, je trouvais ça un peu redondant mais à la fin cela m’a fait beaucoup rire. Mais des fois je me dis quand même qu’ils vont chercher loin [rires]

RadioPeloton: On a tous appris que la fin de saison 2018 a vu émerger un problème lié à la recherche d’un nouveau sponsor titre pour l’équipe. Avais tu des contacts au niveau des équipes? Des teams étrangers, des teams français peut être?

Pierre Rolland: J’ai eu des contacts. Ca a été rapide, l’annonce a été brutale. La reprise par EF Education First a été extrêmement rapide elle aussi, ils ont été très efficaces. Sortir un budget, répondre au cahier des charges de l’UCI, c’est quelque chose qui s’est fait en quinze jours de temps. C’est très très impressionnant. Oui, j’ai eu des contacts avec plusieurs équipes. J’ai vraiment été très agréablement surpris de l’enthousiasme des équipes qui voulaient m’accueillir. Je ne peux pas dire où je serais allé car ça ne s’est pas fait.

RadioPeloton: Quel sera ton rôle sur le Tour cette année? Tu seras équipier de Rigoberto?

Pierre Rolland: L’idée c’est d’essayer de faire un Tour comme je l’ai fait au Giro l’an passé: d’aller offensif et d’être chasseur d’étapes.

 

Merci Pierre et bonne saison!

 

Crédit photo: EF Education First

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Interview de…Tetiana Kalachova (COCF Courcouronnes)

L’an dernier Tetiana Kalachova s’était confiée à l’équipe de Radio Peloton. La pensionnaire du COCF Courcouronnes était revenue sur sa passion du vélo et sur le défi « Donnons des Elles ».

 

« Le COCF  Courcouronnes est un club unique »

Radio Peloton :Pourquoi avoir choisir le COCF Courcouronnes ?

Tetiana Kalachova : Je me suis installée dans la région parisienne en 2014  pour faire mes études doctorales (en biochimie végétale). Comme j’avais envie de continuer à faire mon sport, j’ai commencé de chercher une équipe qui me permettait de m’entrainer en  groupe et progresser. J’étais en contact avec quelques clubs régionaux mais au niveau de l’entrainement j’étais toujours été en« électron libre ». En été 2015 je suis tombé sur une événement de Donnons des Elles au Tour.Les filles ont fait les étapes du Tour de France un jour avant les pros, et elles ont proposé de faire le dernière étape avec eux. Je suis venue par curiosité seulement, intriguée par leur aventure. C’était ma première rencontre avec « DonnonsDesElles », et à la fin de sortie tout était décidé. En automne 2015, j’ai commencé mes entraînements avec les filles en intégrant l’équipe de compétition. Depuis le première jours, j’étais impressionnée par l’ambiance d’équipe.

 

Radio Peloton : Qu’est ce qui vous a plu au club ?

Tetiana Kalachova : COCF est un club unique : c’est une équipe 100% féminine, donc tout les conseils des encadrants sont adaptées au physiologie des filles (et au psychologie aussi !). Les entraîneurs (Mathieu Istil et Normann Colin-Crochet) sont des professionnels . L’équipe se développe comme un unité intégral. En 2016 j’ai couru surtout en Île-de-France, et je crois que ma participation a aidé à gagner quelques prix d’équipe.

Radio Peloton : Comment vous sentez-vous dans l’équipe ?

 

Tetiana Kalachova : En 2016, je courais avec l’équipe au début de la saison et jusqu’en juillet. Au cours de trois semaines en juillet j’ai fait parti du projet Donnons des elles au velo J-1 (parcours du Tour de France 1 jour avant la course masculine). Pendant tout ce temps, j’étais très impressionnée par l’atmosphère familiale de ce club, le soutien incroyable et l’encouragement. Ce sont les caractéristiques marquantes et les valeurs vraiment respectées par tous les membres de l’équipe. Pour la saison 2017 je me suis déplacée en République Tchéque, mais je garde toujours les couleurs de COCCF pour les courses, et je suis ravie de repartir en Donnons Des Elle au Velo J-1 – 2017.

Radio Peloton : Quel était  votre CV dans le vélo avant votre arrivée au COCCF ?

Tetiana Kalachova : J’ai commencé en 2011, avec le vélo de ville, choisi seulement parce qu’il était mignon et bleu. Après un an de cyclisme de loisir je l’ai changé pour le VTT. À l’époque j’avais fait beaucoup de cyclotourisme, toujours à la montagne de l’Ukraine, Turkey, Belarus, Russia, Roumanie. Depuis 2013 j’ai faisais des courses en VTT. Ma discipline préférée est le cross-country marathon (les courses d’endurance, 6h-12h-24h), où l’effort a lieu sur les distances longues dans des paysages magnifiques. Comme durant une partie de la préparation j’ai découvert le vélo de route, et pour les trois dernières années, je n’ai pas arrêté.

Radio Peloton : Qu’est ce que vous aimez dans ce sport ?

Tetiana Kalachova : Je crois que le cyclisme c’est un sport unique, qui mélange les efforts physique avec les côtes personnels. J’adore la vitesse, les montagnes, j’aime bien la sensation dans les cols quand chaque mètre après chaque mètre tu vas plus loin dans tes capacités en se surpassant. Je pense que le cyclisme est une des sports plus fidèles, ou le résultat dépend également de la force. A mon avis, il y a un seul défi dans le cyclisme maintenant, l’ inégalité du cyclisme masculin et féminin. Avec l’équipe COCCF, on veut montrer que les femmes sont aussi capables de faire le vélo et être performantes. J’espère que  notre projet de DonnonsDesEllesAuVelo J-1 rappellera encore à tout le monde que le cyclisme féminin est aussi présent

Radio Peloton : Quels sont vos objectifs pour cette saison ?

Tetiana Kalachova : En ce moment mon objectif est le Tour-2017. À partir du mois d’août je vais représenter le COCCF en compétition des longues distances et Republique Tchèque (Bohemian Grand Fondo, Krkonossky maraton etc.).

 

Photo : Page Facebook « Donnons des Elles ».

 

 

 

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Interview de… Francisco Hernandez (EC Montgeron- Vigneux)

Francisco Hernandez sera toujours licencié à l’EC Montgeron-Vigneux en 2018 ! A 42 ans l’athlétique coureur yerrois sera l’un des coureurs à suivre cette année dans la formation présidée par Marc Riebel. Son expérience, son sens tactique de la course seront autant d’éléments précieux pour la progression des jeunes essonniens du club dès les premiers coups de pédale en compétition, début mars.

« Aider l’équipe au maximum »

Radio Peloton : Francisco, peux-tu nous expliquer ton rôle à l’EC Montgeron-Vigneux ?

Francisco Hernandez : J’ai intégré le bureau du club cette année afin de m’occuper notamment de la catégorie départementale en binôme avec Sébastien Touzard. On gère et organise, les entraînements collectifs, le suivi et la motivation des coureurs, notamment pour les entraînements et compétitions. Aussi afin de les accompagner dans la transition cadet-junior. Nous encadrons également les juniors 1er année.

Radio Peloton : Tu as toi-même débuté à l’ECMV, à la fin du siècle dernier…

Francisco Hernandez : L’ECMV est un club de formation. L’expérience que j’ai cumulée toutes ces dernières années, je voulais la mettre à disposition au profit du club.Avec Sébastien, on souhaite apporter notre grain de sel afin d’aider le club à continuer de grandir, et se développer.

Radio Peloton : Comment te sens-tu dans cette équipe ?

Francisco Hernandez : Je m’y sens très bien. C’est une ambiance très familiale. Je connais la plupart des personnes depuis plus de 25 ans. On y a partagé beaucoup de bons moments.

Radio Peloton : Côté sport, tu auras également des ambitions en 2018 ?

Francisco Hernandez : Cette année, on a une belle équipe en D1 avec un bon mixte de jeunes et d’anciens. L’objectif est de progresser collectivement. Je vais essayer d’aider l’équipe au maximum à gagner et notamment des prix d’équipe. Nous avons terminé l’année 2017 1er club de l’Essonne et 3eme Ile De France. Il nous faut continuer à défendre ce podium. De mon côté, je souhaite continuer à être acteur sur les courses, et prendre autant plaisir qu’en 2017 où j’ai connu une saison très satisfaisante. La victoire reste bien sûr un objectif. La saison est longue. Je prendrai les courses comme elles viennent en donnant toujours mon maximum.

Radio Peloton : En quoi est-ce un challenge d’aider des jeunes à progresser ?

Francisco Hernandez : J’y suis revenu pour la saison 2016 après 10 ans d’arrêts et cette année j’avais envie de transmettre aux jeunes ce que « les anciens du club » m’avaient transmis.C’est un challenge enthousiasmant et motivant de pouvoir partager mon expérience auprès des jeunes. Leur assurer un suivi, les aider à progresser, s’épanouir sur le vélo afin de s’améliorer course après course et surtout qu’ils prennent un maximum de plaisir.

Radio Peloton : Monter en 3e catégorie fait aussi partie de tes plans ?

Francisco Hernandez :A la fin de la saison 2017, je finis parmi les 20 premiers D1 d’Île- de -France, ce qui me permet de passer en 3è catégorie. Mais j’ai préféré commencer la saison 2018 en D1. Cette année, on a une belle équipe et on va essayer tous ensemble de la faire progresser, grandir et la faire gagner.Et si les jambes sont bonnes, oui pourquoi pas, monter en cours ou fin d’année. C’est un challenge intéressant et motivant de pouvoir passer un cap supplémentaire. A vrai dire, c’est dans un coin de ma tête.

Radio Peloton : Va-t-on également te voir dans d’autres disciplines cette année, comme le VTT ou la piste ?

Francisco Hernandez :Je pratique uniquement le VTT l’hiver comme préparation hivernal. Je fais aussi tous les ans le Roc d’Azur en octobre, à Fréjus , afin de profiter de la douceur automnale du Var, de ses singles et ses beaux panoramas, avant de rentrer dans la grisaille hivernale de la région parisienne.Quant à la piste, curieusement je n’ai jamais mis les pieds dans un vélodrome. Pourtant, parfois j’aimerai m’y tester. Certaines épreuves me conviendraient bien je pense. Mais les semaines sont déjà bien remplies et je veux aussi passer un maximum de temps avec ma famille.

Photo : Murielle Chudyba.

 

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Interview de… Justine Le Bras (CSM Villeneuve-la-Garenne)

En fin d’année 2017, l’équipe de Radio Peloton était partie à la rencontre de Justine Le Bras. La sociétaire du CSM Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine) sera toujours présente dans les pelotons cette année, mais un peu moins sur la route.

« Je reviendrai sûrement sur les cyclo-cross lors de la prochaine saison »

Radio Peloton : Justine, depuis combien de temps pratiques-tu le cyclisme en compétition ?

Justine Le Bras : Cela va maintenant faire 15 ans que je pratique le cyclisme. J’ai débuté à l’OC Val d’Oise avant de rejoindre Argenteuil VS 95 puis le CSM Villeneuve-la-Garenne.

Radio Peloton : Pourquoi le cyclisme en particulier ? 

Justine Le Bras : J’ai toujours baigné dans ce milieu, mon père et mes frères en faisaient, j’ai donc suivi le mouvement.

Radio Peloton : Que retiens-tu sportivement de ton année 2017 ? 

Justine Le Bras : Je retiens surtout mon retour à la compétition, que j’avais mis un peu de côté afin de privilégier mes études.

Radio Peloton : Quelles étaient tes ambitions en fin d’année sur les cyclo-cross ? 

Justine Le Bras : Mes ambitions reposaient sur le championnat d’Île-de-France début décembre à Jablines(77), sans trop de prétention, n’ayant que peu de temps pour s’entraîner la semaine.

Radio Peloton : On te retrouve toujours au CSM Villeneuve-la-Garenne cette année ?

Justine Le Bras : Oui je reste au CSMVG mais je ne serai pas présente sur route, car les études passent en priorité. Je mettrai à nouveau le vélo de côté fin décembre début janvier afin de me consacrer à mes futures ambitions professionnelles. Mais je reviendrai sûrement sur les cyclo-cross lors de la prochaine saison.

 

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