Interview de …Sylvie Levillain

Ancienne cycliste,Sylvie Levillain, se confie sur son passage de la petite-reine à la course à pied.

« Préparer le marathon de New-York »

 

Radio Peloton : Vous êtes passée du cyclisme sur route a la course à pied récemment, pouvez vous expliquer ce choix ?

Sylvie Levillain : J’ai pratiqué le cyclisme de haut niveau pendant 10 ans. J’ai eu une lassitude…! J’était 10 ans d’un niveau national en faisant quelques courses internationales en sélection… Ensuite des régionales et des départementales et l’ufolep pour finir pour garder le plaisir de rouler avec des objectifs….!
Le cyclisme prend beaucoup de temps et beaucoup de sacrifices !
Pour raisons professionnelles je ne peux plus le pratiquer… Je fais des journées de 12 h 00 par jour et par lassitude j’avais envie de voir d’autres choses…
Aujourd’hui j’ai choisi la course à pied en compétition où je m’épanouis. Cela me permet de garder la forme et le physique ! J’ai toujours la compétition dans la peau… je cours pour des objectifs bien précis que je prépare avec mon entraîneur !
Je suis actuellement dans un club militaire ( CNSD) : Centre Nationale des sports de La Défense.

Radio Peloton : Pourquoi avez vous choisi le cyclisme ?

Sylvie Levillain : J’ai choisi le cyclisme grâce à mon frère qui en faisait. J’ai été très motivée pour faire comme lui…
J’avais 8 ans.

 Radio Peloton : Et donc aucune influence des sportifs de l’époque ?
Sylvie Levillain : Oh si,Jalabert,Virenque,Cippollini, Pantani et j’en oublie !

Radio Peloton : Donc vous souhaitiez devenir « grimpeuse » ?
Sylvie Levillain : Oui j’étais « grimpeuse »… C’était mon point fort qui me permettait de remporter de nombreuses courses !

Radio Peloton : Quels désirs vous ont poussé à choisir la course à pied ?
Sylvie Levillain : J’ai choisi la course à pied pour m’entretenir, garder le physique et faire de la compétition avec objectifs..!!!

Radio Peloton : Trouvez-vous que la course à pied se rapproche du cyclisme ?
Sylvie Levillain  : Non pas du tout …!!! Tout d’abord il n’y a pas de suceurs de roue… Ensuite c’est chacun pour soi. Et si on n’est pas bien la sanction est immédiate !
La course à pied est plus physique que le cyclisme…

Radio Peloton : Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Sylvie Levillain : Tout d’abord préparer le marathon de New-York ! Pour cela, il faut que je baisse les chronos au maximum avec l’aide de mon coach, qui sont pour le moment de 43’12 ». L’objectif est 38/39 mins aux 10 kms ! Et enfin, gagner de belles épreuves !

Radio Peloton :Et ces progrès s’effectuent-ils par des travaux spécifiques ?
Sylvie Levillain : Oui c’est beaucoup de charge de travail à effectuer. Il faut aussi être à l’écoute de son corps, bien se connaître pour bien récupérer et ne pas se blesser ! Ce travail consiste en du spécifique à  » GOGO  » pour progresser au maximum !
Le travail effectué fini toujours par payer.Je garde néanmoins de très nombreux souvenirs du cyclisme avec notamment en 1995-1996, je deviens 2 fois vice championne de Normandie, leader du trophée de la manche ( Normandie), de nombreuses victoires et places dans les 5 premières en Normandie, en île de France en Bretagne et dans les Pays de la Loire… L’année suivante je deviens championne de Normandie, je remporte le Tour d’Ambert. Je fais aussi 5ème au Tour de la Haute Vienne, au Tour de la Drôme, sans oublier le meilleur grimpeur au Challenge de l’Avenir… De plus, j’ai gagné de nombreuses victoires dans les cyclosportives … Enfin dans les féminines la flèche Normande, la Jacques Gouin, 2 fois la Vélo Stars, la Look, la Chiappucci et enfin deux fois la Forestière… Que de bons souvenirs !Sans oublier le tour de la Guadeloupe un moment inoubliable!

Photo : Murielle Chudyba.

Propos recueillis par Etienne Servillat.

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Interview …d’Océane Tessier (CM Aubervilliers 93)

Après avoir notamment porté les couleurs de l’US Créteil, de l’EC Montgeron-Vigneux, du COCF Courcouronnes, Océane Tessier s’épanouit pleinement au CM Aubervilliers 93. La jeune femme de 21 ans, championne régional espoirs sur route et élite de l’omnium sur piste aimerait s’illustrer lors du prochain championnat de France sur piste du 12 au 19 août à Hyères (Var).

« A cœur de faire au mieux »

Radio Peloton : Océane, comment vous sentez-vous au CM Aubervilliers 93 ?

Océane Tessier : Je me sens bien dans ce club. On a cependant vraiment pas eu de chance cette année, entre les blessures et les départs, on n’a pas eu l’équipe espérée il a donc été difficile de jouer notre carte au niveau national.

Radio Peloton : Il y a une nouvelle dynamique chez vous…

Océane Tessier : Oui, le club est plus tourné vers le niveau national, et c’est ce qu’il me fallait. Après comme je le disais, nous sommes en manque d’effectif cette année et nos ambitions ont du être revue à la baisse. Mais malgré ça, nous somme bien encadrée par Jackie Millet, notre directeur sportif, nous avons tout ce dont nous avons besoin pour évoluer au mieux.

Radio Peloton: Comment analysez-vous vos progrès depuis votre arrivée en métropole en 2011 ?

Océane Tessier : En arrivant en Métropole en 2011, j’étais cadette et c’était tout juste si j’arrivais à terminer dans le peloton en régional. Je suis partie de très bas, et du coup ça fait plaisir aujourd’hui de pouvoir constater de réels progrès et d’évoluer au niveau national au côté des meilleures françaises. Je n’ai jamais vraiment eu de talent mais comme quoi le travail et le sérieux, ça paye toujours. Chaque année je passe un cap, c’est ultra motivant. De plus, depuis 2015, l’IUT de Créteil-Vitry me permet de réaliser mes études avec des horaires aménagées. Sans cela, je n’aurais pas pu espérer progresser autant. Il me reste un an puis je serais normalement diététicienne nutritionniste.

Radio Peloton: Vous êtes également en contact avec la structure Vélo2Max…

Océane Tessier : J’ai la chance d’être suivie depuis la fin de saison dernière par la structure Vélo2Max et notamment par François Lamiraud. Tout se passe pour le mieux, ils m’ont permis de progresser physiquement et mentalement et je les remercie énormément !

Radio Peloton: Pensez-vous que le cyclisme féminin progresse dans le bon sens ?

Océane Tessier : Je suis un peu partagée, dans un sens je dirais que oui, puisqu’on a des plus en plus de compétitions féminines, si on le souhaite, on peut maintenant réussir à trouver tous les week-ends des belles organisations. De plus, on bénéficie de plus en plus de retransmission médiatique. Puis la création de l’équipe féminine professionnelle de la FDJ-Nouvelle Aquitaine prouve que beaucoup de personnes se mobilisent et souhaitent faire bouger les choses .C’est vraiment quelque chose de super ce qu’ils ont fait. La course by le Tour aussi, ça présage de belles choses pour le cyclisme féminin je pense. Mais en contre partie cette année, on s’est vu privées des plus importantes courses féminines nationales… La Route de France, le Tour de Bretagne, le Trophée d’Or ont été annulées. Alors ça vient un peu ombrager l’évolution positive et je trouve ça vraiment dommage.

Radio Peloton: Que reste votre plus beau souvenir de vélo à l’heure actuelle ?

Océane Tessier : Je pense que mon plus beau souvenir dans le vélo c’était sur la Coupe de France de Pujols l’année dernière. C’était la première fois que je terminais dans le peloton en Coupe de France, à la 26e place et 8e espoir. Je pleurais de joie à l’arrivée, et ça a été un vrai déclic dans ma tête. Depuis, je n’ai plus de complexes, je sais que je suis capable de faire de belles choses, et je travaille pour. Plus récemment, à mon retour de blessure, la semaine où j’ai décroché mes trois titres de championne régionale restera la semaine où j’ai pris le plus de plaisir depuis que je fais du vélo. J’étais tellement heureuse de reprendre la compétition, je n’avais rien à perdre mais j’avais vraiment envie de bien faire.

Radio Peloton : Et le moins bon souvenir ?

Océane Tessier : Du coup le moins bon, c’est à Villetaneuse, sur une manche du challenge d’IDF, lorsque des gamins ont traversé la route, me faisant chuter et provoquant ma fracture de la clavicule. Je m’étais entraîné dur tout l’hiver, j’étais partie deux semaines en stage, je sentais que j’avais passé un cap. De plus, je venais de terminer les cours, et j’allais pouvoir me consacrer uniquement au vélo jusqu’à la fin de saison. Inutile de vous dire à quel point ça a été dur à encaisser. Les médecins m’annonçaient un retour sur le vélo pas avant 6 mois, je pensais que ma saison était morte. Je me suis fait opérer, on m’a mit une plaque et j’ai dû passer mon anniversaire à l’hôpital, avec pour guise de cadeau une belle grosse cicatrice, ça a vraiment pas été une période simple. Mais finalement, ça a été beaucoup plus vite que prévu, tout le monde me disait que j’allais revenir plus forte, et ils ont eut raison.

Radio Peloton: Qu’ambitionnez-vous en cette fin de saison, Océane ?

Océane Tessier : Pour cette fin de saison, je vais participer aux manches de la coupe de France, mais j’ai surtout dans la tête les championnats de France sur piste. Je fais partie de la sélection francilienne, ça va être génial. J’ai vraiment à cœur de faire au mieux.

Photo : Nicolas Vaucouleur.

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VitaleCode révolutionne vos données de santé

 

VitaleCode facilite vos données de santé au quotidien afin de les avoir à portée de main ! Fondé par Riyad Bouak, ancien coureur cycliste notamment du SCA 2000 Evry, la société essonnienne a pour objectif de centraliser et simplifier différentes données de santé pour répondre éventuellement à une situation d’urgence. Pour cela un bracelet ou un pendentif sont proposés par l’entreprise avec au dos un QR Code à scanner à l’aide d’un smartphone ou en appelant un numéro vert et gratuit, relié à un centre d’appel spécialisé. VitaleCode s’adresse aussi bien aux pratiquants de deux roues qu’à monsieur et madame tout le monde au quotidien. Actuellement, près de 500 comptes ont été crées depuis le lancement commercial de la marque le 1er mai. Des opérations aussi bien tournées vers des forums professionnels qu’envers des associations culturelles ou sportives seront développées par VitaleCode dans les prochaines semaines. L’entreprise Evryéenne sera d’ailleurs présente au prochain Critérium Professionnel de Longjumeau (Essonne), le 31 juillet prochain. Riyad Bouak se veut également rassurant quant à la protection des données saisies par l’utilisateur puisque ces dernières sont anonymes, cryptées et stockées sur un hebergeur agrée par le Ministère de la Santé. La Gestion de la base de données est assurée par un avocat certifié par le CNIL. Précision importante,aucun abonnement est obligatoire.

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Interview de…Brice Feillu (Fortuneo- Oscaro)

 

Brice Feillu, le grimpeur de Fortuneo- Oscaro, se confie pour Radio Peloton sur son premier Critérium de Longjumeau, sa 16ème place au général du Tour et son avenir au sein de Fortuneo.

« J’aurais aimé mieux faire » 

 

Radio Peloton : On sait que vous êtes grimpeur mais vous participez au Critérium de Longjumeau, pourquoi ?
Brice Feillu : Je suis peut être mieux dans les bosses, c’est peut être plat mais c’est festif, c’est différent, c’est un critérium. Voilà on y va pas forcément avec le couteau entre les dents, avec l’envie de gagner, mais c’est aussi le moyen de se retrouver, de revoir un peu de connaissances, le public. C’est sympa, je n’avais jamais fait des critériums avec notamment du derrière dernys, c’est même la toute première fois que je fais du derrière derny. J’ai déjà fais du derrière scooter, du derrière moto mais derrière dernys jamais. C’est vrai que c’est chouette mais c’est bruyant. Quand on passe quasiment deux heures au sein d’un peloton avec une quinzaine de dernys, une vingtaine même, ça fait du bruit quand même. C’est particulier mais c’est sympa !

RP : Vous faites 16eme du Tour de France, c’est un excellent résultat pour vous ?
BF : Oui c’est bien, c’est un très bon bilan. Après il m’a manqué le petit truc sur une étape ou vraiment j’aurai aimé mieux faire mais bon c’est comme ça. Après je n’ai pas été mauvais, le bilan est plutôt bon. Cela me rebooste un petit peu pour la suite de la saison et également pour la suite de ma carrière donc c’est intéressant puisque c’est vrai que des fois le sport ce n’est pas évident. Le moral n’est pas forcément tout le temps au top niveau non plus donc souvent au bord de la route les gens ne le voient pas cela donc c’est important ça me rebooste aussi.

Brice Feillu (Fortuneo-Oscaro) sur le Critérium de Longjumeau ! Photo : Loïc Manceau.

 

RP : Et quels sont vos objectifs de fin de saison ?
BF : La je vais faire le Tour de l’Ain, c’est ma prochaine course. Ça va être dans une dizaine de jours maintenant et puis après je vais couper un petit peu pour ensuite faire le Tour du Poitou Charentes et après quelques courses en Italie je ne sais pas quelles seront mes courses début septembre encore donc je verrais cela plus tard.

RP : Et vous axez toujours sur le Tour de France ou vous allez peut être redécouvrir d’autres Grands Tours ?
BF : Après en Grands Tours l’an prochain cela va dépendre si je reste dans l’équipe. Sincèrement je pense que je vais rester mais du coup si je reste on sera sûrement pas pris pour le Giro étant équipe Continental Pro en revanche pour la Vuelta il y aura des chances. Cette année on a été pas pris mais bon je pense que ça s’est joué de peu. On espère que l’année prochaine ça sera bon !

Propos recueillis par Etienne Servillat.

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Interview de… Yoann Offredo (Wanty Groupe Gobert)

Yoann Offredo se confie à Radio Peloton sur sa victoire au Critérium de Longjumeau, son premier Tour de France et notamment les étapes de plats…

« Je reviendrais sur le Tour de France »

 

Radio Peloton : Vous gagnez sur vos terres, quelles sont vos premières impressions ?
Yoann Offredo : Les critériums d’après-Tour c’est toujours très sympa, il y a une proximité avec le public qui est le prolongement de celle qu’on connaît sur le Tour de France donc c’est plutôt agréable et venir ici c’est aussi pour faire plaisir aux supporters, c’est quelque chose de sympa.

RP : Vous avez fait votre premier Tour de France, quelles sont les expériences que vous en tirez ?
YO : Tout est grand, tout est démesuré, énormément de public, énormément de médias, ça roule très vite, c’est une course complètement à part mais c’est une superbe expérience sportive et humaine.

RP : On vous a vu à l’attaque justement sur des étapes de plat, vous aviez dénoncé l’attentisme de certains coureurs…
YO : Dénoncer non pas spécialement mais c’est simplement que le gâteau est assez grand pour qu’on se partage les parts. Ce que j’ai reproché c’est que il y ait certaines équipes de sprinteurs qui collaborent avec la meilleure équipe du monde pour les sprints et ça c’était un peu dommage. Le vélo doit rester un jeu et pouvoir mettre ses pions devant c’est parfois un avantage et voila c’est un peu ce que je reprochais.

Le sprint final à Longjumeau. Photo : Nicolas Vaucouleur (Vélostar Actu).

RP : Et est-ce que vous pensez justement qu’il faut modifier le fonctionnement des étapes de plat ou pas du tout ?
YO : Maintenant avec le recul en ayant fini le Tour je me dis que des étapes de transition il en faut c’est évident, les coureurs ne peuvent pas être à l’attaque tout les jours. Mais pourquoi pas récompenser les coureurs qui vont dans l’échappée sous forme soit de bonifications de temps soit de bonifications d’argent mais il y a possibilité de faire évoluer le règlement oui.

RP : Vous avez découvert le Tour de France, est-ce que vous allez découvrir d’autres Grands Tours ou rester plus spécialiste de classiques ?
YO : Moi je suis un coureur de classiques, ce sont des courses que j’affectionne mais je reviendrais sur le Tour parce que je me vois pas passer le mois de juillet devant ma télé mais je pense que une saison de coureur ne se limite pas au Tour de France, il y a de belles courses toute l’année, de superbes organisations en France !

Propos recueillis par Etienne Servillat.

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Interview de… Bernard Hinault

Bernard Hinault, quintuple vainqueur du Tour, se confie pour Radio Peloton sur sa présence à Longjumeau, Warren Barguil ou encore les oreillettes.

Radio Peloton : Qu’est ce qui vous a décidé à revenir au Critérium de Longjumeau cette année ?
Bernard Hinault : J’ai décidé de revenir cette année parce que j’ai quelqu’un avec qui j’ai beaucoup collaboré sur le Tour de France notamment, c’est avec Eric Ramos. Je lui avais dit qu’un jour je viendrais. Cette année j’ai la possibilité donc je le fais.

RP : Warren Barguil affirmait dans certains médias que vous étiez une source d’inspiration pour lui. Va t-il gagner un jour le Tour de France ou est-ce encore trop tôt pour le savoir ?
BH : Tout est possible ! Ce n’est pas écrit que tu ne puisses pas gagner. Maintenant, quand, on en sait rien. Mais il a des capacités, il a montré sur le Tour de France cette année que c’était un très bon grimpeur. Il a une petite lacune dans les contre la montre. Maintenant il suffit qu’il y en ait un ou deux qui chutent et tu te retrouves devant !

Bernard Hinault se confie à Radio Peloton. Photo : Laurent Servillat.

 

RP : Jérôme Pineau monte une équipe la saison prochaine. Est ce que ça vous ait déjà trotté dans la tête de créer une équipe ?
BH : Non parce que moi, quand A.S.O. (Amaury Sports Organisation) m’a engagé il y a 30 ans, j’ai respecté cette parole. C’est vrai que j’ai été contacté par des sociétés mais j’ai toujours dit non. A.S.O. m’a fait confiance donc je resterais avec eux.

RP : Enfin, les oreillettes sont-elles des avancées ou briment-elles les courses ?
BH : J’ai toujours été contre les oreillettes parce que ce sont des hommes et c’est à eux de prendre les décisions. De plus, je pense qu’un bon directeur sportif c’est celui qui est capable de donner les bonnes consignes au départ et que les autres les exécutent sans problème. Ils ne sont pas obligés de les rappeler sans arrêt.

Propos recueillis par Etienne Servillat.

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Interview de… Tony Gallopin (Lotto-Soudal)

Tony Gallopin, vainqueur d’étape sur le Tour de France et ancien maillot jaune, se confie pour Radio Peloton sur le Critérium de Longjumeau, son Tour de France, San Sebastian et son avenir au sein de Lotto-Soudal.

 

                                                      « C’était une belle soirée »

 

Radio Peloton : Vous finissez deuxième d’un Critérium sur vos terres, quelles sont vos impressions ?
Tony Gallopin : C’est sympa. C’était une belle soirée, on s’est bien amusé. Après un Tour de France ou il y a beaucoup de pression, c’est un peu plus cool. Après Yoann a gagné, il était aussi sur ses terres, il était motivé donc voila c’était sympa.

RP : Sur ce Tour justement vous attaquiez plus sans vous économiser ?
TG : Oui j’ai dit cette année j’allais sur le Tour de France sans calculer donc c’est ce qui s’est passé. Les jours ou j’étais bien j’allais à fond, les jours ou j’étais moins bien je me faisais lâcher et après c’est vrai que je calculais pas forcément pour en garder ou attaquer donc j’ai fais vraiment au feeling et je me suis fais plaisir donc c’est le principal.

Tony Gallopin (Lotto-Soudal) avec son père Joël à sa gauche. Photo : Michel Vanvynckt.

RP : Vous faites deuxième à San Sebastian il y a quelques jours, pensiez vous que la victoire était accessible ?
TG : Quand Michal Kwiatkowski est rentré je savais que ça allait être compliqué. Après en haut de la bosse j’y ai cru parce que j’avais réussi à faire une belle différence, on était seulement trois. Mais bon voila après quand il est rentré j’ai su que ça allait être compliqué. Cependant, il n’y a pas beaucoup de regrets, il est aussi très fort, c’est difficile et voila je suis tombé sur quelqu’un de plus fort au sprint donc il n’y a pas grand-chose à dire.

RP : Certains médias affirment qu’AG2R serait intéressé par vous l’année prochaine ?
TG : Oui il y a plusieurs équipes qui sont intéressées. Maintenant c’est vrai que c’est la période ou ça commence à avancer donc on va voir. C’est vrai que c’est une des équipes avec lesquelles je suis avancé donc on verra dans les jours prochains.

Propos recueillis par Etienne Servillat.

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Interview de… Davide Rebellin (Kuwait – Cartucho.es)

Davide Rebellin se confie pour Radio Peloton sur sa présence au Critérium de Longjumeau, sa longévité, sa carrière ainsi que la relève italienne !

« J’aime beaucoup mon travail »

 

Radio Peloton : Vous êtes italien mais pourtant vous venez faire un critérium en France, pourquoi ?
Davide Rebellin : J’aime bien parce que en Italie il n’y a pas ce critérium surtout derrière  derny comme ceci, c’est une spécialité qu’il n’ y a pas en Italie et que j’aime vraiment beaucoup. Je suis même venu l’année passée et je crois que le Critérium devient chaque année plus important, il y a beaucoup plus de monde que l’année passée donc c’est très bon pour nous aussi les coureurs cyclistes.

RP : Vous avez 45 ans, vous avez une longévité exceptionnelle, comment pouvez vous expliquer cela ?
DR : J’aime beaucoup mon travail, ce que je fais et pour moi c’est encore un plaisir. J’ai la motivation, j’ai aussi quelques résultats sportifs, je vois que j’ai encore de la force, on me dit encore de continuer, le corps aussi donc je continue et je décide chaque année si je continue ou pas. On va voir la fin de cette année si je vais continuer, regarder si j’ai une belle opportunité et peut être encore continuer une année.

Davide Rebellin au Critérium de Longjumeau. Photo : Michel Vanvynckt.

 

RP : En 26 ans de carrière quand vous regardez ce que vous avez remporté, est ce que vous êtes fier de votre carrière ?
DR : Oui je suis très content, j’ai gagné de belles classiques, des courses comme Paris-Nice, Tirreno Adriatico, et beaucoup d’autres victoires. C’est un beau palmarès et je suis très content et j’ai besoin de bien terminer ma carrière.

RP : Et enfin, quel italien peut remporter le prochain Giro ?
DR : On a vu Aru qui peut gagner le Giro, un Grand Tour même s’il va s’améliorer encore un petit peu. Je pense surtout à lui. Maintenant, on voit que après il y a d’autres jeunes, on a Gianni Moscon qui commence à faire des résultats !

Propos recueillis par Etienne Servillat.

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Interview de … Maxime Bouet (Fortuneo-Oscaro)

 

Maxime Bouet, ancien pensionnaire de l’équipe Quick-Step, se confie pour Radio Peloton sur sa seconde participation au Critérium, son Tour de France et son avenir !

« Avec Fortuneo-Oscaro l’an prochain »

Radio Peloton : Pourquoi participez vous au Critérium de Longjumeau pour la seconde fois ?
Maxime Bouet : C’est par amitié pour Eric Ramos et Yoann Offredo. Eric m’a contacté l’année dernière pour venir faire le premier Critérium. J’ai tout de suite accepté. Je pense que c’est très important de faire des critériums après le Tour de France par rapport au public, par rapport à la continuité du Tour. C’est un sport qui est populaire et je pense que ce sont les critériums qui rendent populaire le vélo parce qu’on arrive à être proche du public, on arrive à se toucher, à faire des autographes, signer des maillots, des casquettes et cela, au Tour de France, ce n’est pas permis.

RP : Vous parlez du Tour de France, pouvez vous faire un petit bilan?
MB : Un bilan pour moi un peu mitigé. J’aurai aimé faire un résultat sur une étape, ce n’a pas été le cas. Après j’ai fais quelques erreurs, je me suis échappé sur des étapes qui peut être, sûrement même, je n’aurait pas du, des échappées peut être vouées à l’échec. Après je misais sur du vent le jour ou je me suis échappé, je pensais que ça allait créer des bordures et ça ne l’a pas fait du tout donc c’est moi qui me suis fait exploser sur le Tour de France tout seul. Ensuite, j’ai appris plusieurs choses notamment par rapport à mon programme d’avant Tour qui n’a pas été bon. Je pense que j’ai trop couru. J’étais trop en forme dans les courses d’avant Tour mais on attendait un petit peu la sélection du Tour, on n’est jamais sur donc il faut se montrer sur les courses d’avant Tour et malheureusement je pense que pour moi j’ai manqué de fraîcheur sur ce Tour de France.

Présent sur le dernier Tour de France, Maxime Bouet était également à Longjumeau, hier pour le Critérium Professionnel derrière derny. Photo : Loïc Manceau.

 

RP : On sait qu’il y a Brice Feillu et Laurent Pichon qui participent, allez vous faire un travail d’équipe pour essayer de gagner ou est – ce plus de la détente aujourd’hui ?
MB : Non on va essayer de faire un travail d’équipe pour gagner. On est trois coureurs au départ et pour nous Fortuneo Oscaro il faut montrer le maillot, essayer de tout faire pour gagner. Il y a des coureurs très fort ici comme Sylvain Chavanel, Samuel Dumoulin ou Tony Gallopin qui sont des adeptes du derrière derny donc cela va être une chose difficile à faire aujourd’hui pour nous mais on va tenter !

RP : Jérome Pineau monte une équipe avec notamment des français, est ce que vous pensez rester à Fortuneo ou plus tenter une nouvelle aventure ?
MB : Pour moi j’ai deux ans de contrat chez Fortuneo Oscaro. J’avais cette année 2017 et l’année prochaine en 2018. L’année prochaine sera ma onzième saison professionnelle donc je suis encore en contrat avec Fortuneo Oscaro l’an prochain. Ce n’est pas d’actualité pour moi de changer d’équipe. Mais en tout cas par contre c’est une très bonne chose que Jérome Pineau et que son sponsor, je ne sais pas encore exactement lequel, montent une équipe. C’est une bonne chose pour le vélo, pour le cyclisme français, pour les coureurs. Cela va faire, d’après ce que j’ai lu, une vingtaine de places dans l’équipe donc que ça soit pour des jeunes qui veulent passer pro, des néo pros ou pour d’autres qui sont déjà un petit peu dans le circuit c’est une très bonne chose. Et on ne peut qu’être content de cette création d’équipe en plus française.

Propos recueillis par Etienne Servillat.

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