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Nouveau licencié au VC Toucy, Valentin Coutard se confiait sur ses ambitions pour sa première année sous le maillot bourguignon. L’ancien coureur du Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys veut continuer de franchir des caps.
« Me consacrer pleinement à mon rêve »
Radiopeloton : Quel bilan tires-tu de cette dernière saison chez les juniors ?
Valentin Coutard : Je tire un bilan plutôt positif de cette saison. Les deux maillots distinctifs que j’ai remporté lors du Triangle Sud-Berry auxquels s’ajoutent une victoire, et de nombreuses places d’honneur, sont des résultats assez satisfaisants. Cependant, j’espérais pouvoir faire mieux. J’ai joué de malchance tout au long de la saison avec des chutes, ou des crevaisons sur des journées où je me sentais vraiment dans de bonnes conditions.
Radiopeloton : Qu’est-ce que t’ont apporté ces deux années passées au Team Peltrax ?
Valentin Coutard : J’ai acquis beaucoup d’expérience, c’est un grand club tout de même. Mais il y a aussi une ambiance très conviviale que j’ai réellement appréciée. C’étaient de bonnes années, mais je regrette le fait que nous n’ayons pas pris part à beaucoup de courses fédérales juniors.
Radiopeloton : Pourquoi as-tu décidé de changer de club ?
Valentin Coutard : J’avais envie de changer d’air, de découvrir comment cela se passe dans d’autres clubs.
Radiopeloton : Pourquoi as-tu choisi le VC Toucy ?
Valentin Coutard : La transition avec le VC Toucy s’est faite très naturellement. Grégoire Terrier (directeur sportif et entraîneur du VC Toucy) me suivait déjà depuis le début de la saison. Lorsqu’il m’a proposé de venir, j’ai accepté avec plaisir.
Radiopeloton : Comment appréhendes-tu la deuxième catégorie ? Tu penses pouvoir jouer les premiers rôles dès le début de saison ?
Valentin Coutard :Je vais tout faire pour arriver en forme sur les premières courses, et effectivement j’aimerais bien pouvoir jouer directement le haut du classement.
Radiopeloton : Quelles sont tes ambitions pour la saison a venir ? J
Valentin Coutard : J’aimerais tout d’abord découvrir le haut niveau et progresser le plus vite possible. Le but étant d’atteindre la 1ère catégorie, et ensuite le milieu professionnel si possible.
Valentin Coutard sous le maillot du Team Peltrax-CSD, l’an dernier . (Photo : Loïc Manceau).
Radiopeloton : As-tu déjà prévu un programme de courses ?
Valentin Coutard : Pas encore, mais on en discutera sûrement lors de l’assemblée générale du club.
Radiopeloton : Pour l’hiver, tu n’es pas attiré par des disciplines comme la piste ou le cyclo cross ?
Valentin Coutard :Le cyclo cross ne m’attire pas spécialement. Cependant, je fais du VTT à coté de chez moi, en entraînement pour me faire plaisir. En ce moment je fais aussi de la natation, de la course à pied et du renforcement musculaire pour me maintenir en forme. J’aurais bien aimé faire de la piste, c’est vraiment l’idéal pour s’entraîner, mais c’est trop loin de chez moi.
Radiopeloton : Concilier le cyclisme en 2ème catégorie et les études, cela ne risque-t-il pas d’être trop contraignant ?
Valentin Coutard :Ayant passé mon Baccalauréat l’année précédente, je ne fais plus d’études car j’ai décidé de me consacrer pleinement à mon rêve.
Robin Malet fera partie une fois de plus des hommes à suivre en 3e catégorie du côté de l’EC Montgeron-Vigneux. Le fils de Christophe Malet aura à cœur de montrer sa vraie valeur cette année en accrochant un succès.
« Monter en 2e catégorie »
Radiopeloton : Robin, comment abordez-vous cette nouvelle saison dans les pelotons ?
Robin Malet : J’entame ma 15eme saison cette année à L’ ECMV. J’aborde cette saison motivé avec l’équipe juniors et 3e catégorie du club. J’aimerais être assez régulier cet année.Je suis un peu revanchard de 2016 car je n’ai pas pu courir pendant 2 mois à cause d’une fracture de la main. Malgré ça, j’ai bien fini 2016.
Robin Malet : Je me suis bien préparé entre la musculation et la natation. Nous avons également effectué un stage avec l’équipe à la Londe les Maures (83). Cela c’est bien passé la cohésion est plutôt bonne dans l’équipe entre les 3 et Juniors.
Radiopeloton : Pensez-vous que l’EC Montgeron-Vigneux est plus fort cette année ?
Robin Malet : L’ ECMV est un peu plus fort cette année en 3e catégorie et juniors. Nous sommes plus nombreux avec l’arrivée des cadets qui passent juniors au club , mais nous avons perdu Danny Chaplain et Sébastien Vigier, partis respectivement au VCA du Bourget et à l’US Créteil.
Radiopeloton : Vous avez également perdu des coureurs comme Christophe Hamon et Michel Vanvynckt…
Robin Malet : Michel Vanvynckt alias « Vander polo » comme il se faisait appeler au club (sourires).Il participait à tous les disciplines de la route en passant par le polo-vélo . Ce n’était pas forcément une référence, mais les gars le respecter énormément pour tous les efforts qu’il faisait dans les disciplines qu’il pratiquait .Il a décidé de partir du club pour rejoindre le Paris Cycliste Olympique,pour jouer à un peu plus au polo-vélo dans une équipe . Bonne saison à lui.
Radiopeloton : Vous visez forcément la gagne cette année Robin ?
Robin Malet : Je vais essayer de gagner une course j’ai un pari à respecter avec les gars de l’équipe (rires). J’aimerais bien monter en 2e catégorie aussi, mais j’ai encore du chemin à faire.
Vainqueur à Montdidier dimanche dernier,le coureur d’Argenteuil Pierre Ricci nous donnait ses impressions sur sa dernière saison et nous expliquait son arrivée dans le monde du cyclisme, avant la reprise des compétitions.
« De la persévérance »
Radiopeloton : Que retenez vous de la dernière saison et quels sont vos souhaits pour la saison à venir?
Pierre Ricci : Lors de ma dernière saison, j’ai soufflé un peu niveau compétition. J’ai fait six courses en 2 catégorie dont trois top 10. J’avais pas mal de projets personnels avec ma copine . Pour cette année j’ai fait un bon hiver en étant motivé et avec une bonne dynamique dans le groupe avec les juniors. L’objectif c’est de remonter en 2ème catégorie avec victoire.
Radiopeloton :Cela explique votre départ de l’AS Corbeil-Essonne?
Pierre Ricci : Oui, et aussi par rapport à mon travail, je suis pâtissier.
Radiopeloton :Quel est votre rôle au sein d’Argenteuil?
Pierre Ricci : Cette année mon rôle est de remonter en 2e catégorie. Bien sûr avec une ou plusieurs victoires. Sans oublier de donner des conseils quand je cours avec les juniors.
Radiopeloton : Depuis combien de temps faites vous du vélo et pourquoi ?
Pierre Ricci : J’ai commencé en 2009 avec Argenteuil. J’avais mon voisin qui faisait du vélo, je l’ai croisé, il m’a demandé de faire du vélo un dimanche avec lui avec un cadre de VTT et des pneus de route. Et ça m’a plu ! J’en ai fait souvent avec lui le dimanche. Et aussi j’allais en vélo au travail c’était mon moyen de transport. Puis ma mère m’a dit pourquoi tu t’inscris pas dans une association à Argenteuil, il y a un club de vélo et je me suis inscrit en Départemental 2. Et je suis allé jusqu’en première catégorie !
Pierre Ricci (AVS95), vainqueur à Montdidier (Somme), dimanche dernier. (Photo : Martial Denais).
Radiopeloton : Comment expliquer vous cette grande progression en passant de Départemental 2 à première catégorie ?
Pierre Ricci : De la persévérance. Le dépassement de soi-même. Voilà je voulais voir jusqu’où je pouvais aller dans mes limites.
Radiopeloton : Des entraînements très intenses tout de même pour progresser à ce point ?
Pierre Ricci : Oui bien sûr il faut être motivé et passionné. Et bien sûr bien encadré !La progression est un ensemble de plusieurs choses.
Radiopeloton: Vous voyez vous continuer à long terme dans ce club?
Pierre Ricci : Oui dans le club d’Argenteuil pourquoi pas encadrer ou devenir dirigeant si j’ai le temps plus tard. Mais pour l’instant je reste encore coureur.
Avant le début de la saison officielle des compétitions sur route en Île-de-France, l’équipe de Radio Peloton va vous présenter, vingt coureurs de la région qui feront l’année 2017. Je vois déjà certaines polémiques arriver quant à nos choix, ce qui est normal et humain à vrai dire. Choisir vingt coureurs parmi les milliers qu’il y a dans le comité régional et dans toutes les disciplines n’est pas simple. On espère naturellement que tous les franciliens brilleront au maximum de leurs capacités, mais de ça, on n’en doute pas une seule seconde.
Coureur professionnel durant sept saisons, Clément Lhotellerie a terminé sa carrière cycliste sous les couleurs du Team Peltrax-CSD il y a maintenant deux ans. A 30 ans, Radio peloton est allé à sa rencontre afin de savoir ce que devenait l’ancien champion de France cyclo-cross chez les élites en 2015 à Pontchâteau (Loire-Atlantique).
« Je peux profiter de la vie »
Radio peloton : Clément, que devenez-vous depuis votre arrêt de la compétition ?
Clément Lhotellerie : Je travaille avec mon père dans l’entreprise familiale. Je ne fais plus du tout de sport et ça ne me manque pas au contraire! Je peux désormais profiter de la vie et c’est très bien comme ça.
Radio peloton : Le cyclisme vous manque ?
Clément Lhotellerie : Un retour dans les pelotons n’est envisageable ni dans les prochains mois, ni dans les prochaines années! Je ne prenais plus du tout de plaisir et je n’ai eu aucun mal à tourner la page, ca a été un vrai soulagement!
Radio peloton : Vous suivez toujours les résultats de vos anciens coéquipiers ?
Clément Lhotellerie : J’avoue que je ne suis presque plus les résultats mais j’ai vu que le Team Peltrax mise un peu sur le cyclo cross et c’est une bonne chose pour la discipline.
Radio peloton : Les français peuvent-ils briller aux mondiaux de cross, le week-end prochain chez les élites ?
Clément Lhotellerie : Je pense qu’au championnat du Monde, Clément Venturini peut espérer un top 10 avec un circuit pour lui pas trop physique et de bonnes circonstances de course!
Photo et propos recueillis par Loïc Manceau.
Clément Lhotellerie posait en 2015 en compagnie du président Jean-Pierre Arnaud, décédé l’an passé et de Samuel Plouhinec.
Tristan Jaouen va découvrir la catégorie des juniors cette année sous les couleurs de son club formateur du VC Elancourt-Saint-Quentin-en-Yvelines. Il pourra compter sur le soutien de ses équipiers Rémi Deplanque et Aurélien Eurin pour l’aiguiller.
« Faire partie de la sélection Île-de-France »
Radio Peloton : Que retenez-vous de votre année 2016 ?
Tristan Jaouen : Je retiens de mon années 2016 une victoire sur route et de nombreux podiums,deux,trois grosses échappées en interrégion. J’ai pu voir que j’avais le niveau régional.
Radio Peloton : Maintenant place à 2017…
Tristan Jaouen : j’aimerais faire de bons résultats c’est à dire des gagnes et mon souhait serait de faire partie de la sélection Île-de-France.
Radio Peloton : Le VC Elancourt- Saint-Quentin peut-il rivaliser avec les autres équipes du département ?
Tristan Jaouen : Mon club peut rivaliser avec les autres car on a de bons coureurs comme Rémi Corbière et Rémi Deplanque qui courent en 2 et 3 catégorie. Je suis confiant sur le département.
Radio Peloton : Vous êtes d’ailleurs en pleine préparation hivernale…
Tristan Jaouen : Ma préparation hivernale se passe très bien avec les entraînements de mon coach Alexis Durand. Nous allons faire un stage en Espagne pendant les vacances de février.
Le CC Igny-Palaiseau 91 vient de réaliser sa deuxième meilleure performance depuis son existence au classement des clubs d’île de France avec une 12ème place. Son président,le sympathique Bruno Bizieux, vient d’être reconduit a la tête du club pour au moins 4 ans, il a accepté de répondre à nos questions.
« Le CCIP 91, c’est une famille »
Radio peloton : Que penses-tu avoir apporté au CCIP91 après six ans, passé en tant que président ? Bruno Bizieux : Après le décès de Lucien Robin, figure emblématique du club, j’ai voulu rester dans la continuité de son travail tout en apportant du renouveau à l’équipe de dirigeants. Certains, qui siègent aujourd’hui au bureau, ont été amenés ici par leurs enfants. C’est une grande fierté pour nous d’avoir ces gens là qui nous sont aujourd’hui indispensable. Les bénévoles sont de plus en plus compliqués à trouver, et je suis content qu’ils aient intégré la famille du CCIP91. Une bonne équipe de jeune s’y est également formé et ils se souviendront de leurs années passées au sein du club.
Radio peloton : Le club a donc réalisé une très bonne saison 2016, 12ème club d’île de France et 2ème club d’Essonne. Est-ce que l’objectif serait de devenir le premier club d’Essonne et ainsi de dépasser Montgeron ? Bruno Bizieux : Effectivement, c’est une guerre amicale qui se joue entre nos deux clubs, et cela depuis de nombreuses années. Mais il ne faut pas oublier Savigny ou Etampes qui sont eux aussi engagés dans ce challenge. Malgré cela, il faut rester réaliste. A l’heure actuelle, on n’a pas un budget pour intégrer les 5 premiers d’île de France, ou pour monter une équipe de deuxième catégorie.
Radio peloton : Penses tu que le club sera capable de rééditer cette performance la saison prochaine malgré le départ de certains coureurs ? Bruno Bizieux : Arriver une seconde fois à cette place ça risque d’être effectivement compliqué. Je pense qu’on a tout de même les moyens de se maintenir parmi les 15 premiers. Certes il y a des départs, en sport étude notamment, mais cela montre justement qu’on est un club formateur et actif. Il ne faut pas oublier qu’on bénéficie également de renforts avec un entraîneur pour les minimes/cadets, et des jeunes talentueux. J’espère qu’ils vont bien s’intégrer à la famille du CCIP et qu’ils vont s’y plaire. De plus, a une école de vélo comptant un effectif d’environ 30 coureurs, ce qui est rare de nos jours.
Radio peloton : Plus généralement, quelles sont tes attentes pour la saison a venir ? Bruno Bizieux : Tout d’abord, l’objectif est de maintenir le club a son niveau régional. Mais plus concrètement, j’aimerais que le club remporte le challenge du CIF dans une catégorie.
Radio peloton : Le club est assez actif au niveau des organisations, est-ce que c’est toujours aussi facile d’organiser des courses ? Bruno Bizieux : Non, c’est vraiment de plus en plus compliqué. On doit se battre sans arrêt avec les départements et les mairies pour pouvoir organiser des courses en toute sécurité. S’ils peuvent m’entendre ces gens là, j’aimerais qu’ils considèrent le cyclisme comme un beau sport et qu’ils nous aident a organiser. Le prix pour cela devient exorbitant pour des clubs comme le notre. Même au niveau des entraînements il faudrait que tout le monde puisse rouler en sécurité. Le cyclisme devient un dangereux a pratiquer.
Radio peloton : Quel est-ton plus beau souvenir en tant que président ? Bruno Bizieux : Ce n’est pas facile, il y en a eu beaucoup. Mais c’est vrai que le titre de champion fédéral (FSGT) de David France l’hiver dernier est particulièrement marquant. C’est un gamin qui est au club depuis 10 ans, et ça fait plaisir de le voir arriver à ce niveau.
Radio peloton : Comment décrirais-tu l’esprit du club ? Bruno Bizieux : Le CCIP91, c’est une famille, des copains qui continuent a se côtoyer même après avoir arrêté le vélo. Il y a une vraie entraide entre tous les licenciés et ça fait vraiment chaud au cœur. C’est cet esprit qui me donne envie de sacrifier de mon temps, en tant que président, pour que toutes ces personnes, qui sont d’abord des amis, puissent s’adonner a leur passion dans les meilleures conditions. Je n’ai donc nul doute que ces 4 prochaines années vont encore m’apporter beaucoup de joies.
Eric Crapard est un véritable passionné de vélo ! A 42 ans, le coureur du VC Fontainebleau-Avon écume les courses en 3e catégorie aux quatre coins de la région parisienne mais aussi de temps en temps en Bourgogne et région Centre. Un bel exemple de persévérance.
« Aider le collectif du VCFA »
Radiopeloton : Eric, comment êtes-vous venu au cyclisme ?
Eric Crapard : A la base, je ne pratiquais que des sports collectifs hand et rugby (Nangis/Provins) dès mes 11 ans assez intensivement parce que j’aimais vraiment çà. J’ai commencé à avoir des sérieux problèmes de genoux à 20 ans m’obligeant à avoir période d’arrêt puis opération, sûrement dû à trop d’efforts pendant une croissance trop rapide. Il n’était plus question pour moi de faire du sport avec appui au sol nécessitant des torsions. Je suis resté pendant presque 15 ans sans faire d’activités sportives dans un club tout en gardant une sortie de vélo de temps en temps sans aucun équipement spécial, c’était short et basket. Je ne devais pas faire plus de 1000km/an, mais je me rendais bien compte que j’avais de la force quand même. Des problèmes de vertèbres par la suite m’ont convaincu qu’il me fallait trouver un sport dit « porté ». A 37 ans j’ai fait 1 an de natation, c’est super mais l’appel de l’air libre a été plus fort. Un jour d’automne 2011 j’ai croisé le groupe du VCFA vers Lorrez-le -Bocage. Je me suis renseigné auprès de ce club que j’ai rejoint fin 2011 sans aucune certitude sur mes capacités à pouvoir suivre ou pas, donc avec une réelle appréhension. J’ai investi dans un vélo , perdu pas mal de poids et j’ai effectué ma première compétition en D2 en mars 2012 à 38 ans. J’ai fini avec des crampes en voyant les « abeilles ». La deuxième course à Touquin dans la boue et la pluie m’a inoculé le virus et c’était parti.
Radiopeloton : Vous avez l’air passionné par ce sport…
Eric Crapard : J’aime le goût de l’effort, le dépassement de soi, l’impression de vitesse, l’évasion, l’abnégation, un sport où il faut rester humble parce que si on se prend pour un champion du monde, tous les week-end on se fait ramener à la raison…des valeurs communes aux sports co que j’ai pratiqué. C’est un sport ou il faut se faire mal pour en tirer la quintessence, pour progresser. C’est aussi la petite balade avec les potes dans notre bulle. Enfin c’est un sport ou je prends du plaisir, c’est çà l’essentiel.
Radiopeloton : Vous portez donc le maillot du VC Fontainebleau-Avon…
Eric Crapard : Je ne connais pas d’autres structures que le VCFA, je ne m’en plains pas du tout même si je comprends qu’au sein du club il est difficile de contenter tout le monde, du compétiteur au cyclo et tout ceci encadré par des bénévoles. C’est mon club et je remercie Bernard Letscher de nous avoir encadrer cette année, il m’a beaucoup apporté ainsi que d’autres par leur conseil.
Radiopeloton : Quel regard as-tu sur ta saison 2016 ?
Eric Crapard : C’est une saison en deux parties. Elle n’est pas extraordinaire mais bien au dessus de ma saison 2015 où l’apprentissage en 3éme catégorie fut riche d’enseignements et de déceptions. En fait elle n’a réellement commencé qu’en juillet à réception du nouveau matos, les résultats coïncidant. J’apprends toujours chaque course avec la motivation d’un cadet, quatre ans après mes débuts. En tout cas cela me fait toujours plaisir de courir avec tous ces gars le week-end.
Radiopeloton : 2017 va arriver très rapidement…
Eric Crapard: Gagner au moins une course et aider le collectif du VCFA feront partie de mes objectifs. Je pense avoir une légère marge de progression encore malgré l’âge, peut-être parce que j’ai commencé sur le tard.
Valentin Coutard quitte l’Île-de-France ! Pur produit de la formation seine-et-marnaise, le coureur du Team Peltrax-CSD Dammarie-lès-Lys poursuivra sa carrière au VC Toucy (Yonne). A 18 ans l’avenir lui appartient.
« Atteindre la 1ère catégorie »
Radiopeloton : Quel bilan tires-tu de cette dernière saison chez les juniors ? Valentin Coutard :Je tire un bilan plutôt positif de cette saison. Les deux maillots distinctifs que j’ai remporté lors du Triangle Sud-Berry auxquels s’ajoutent une victoire, et mes nombreuses places d’honneur, sont des résultats assez satisfaisants. Cependant, j’espérais pouvoir faire mieux. J’ai joué de malchance tout au long de la saison avec des chutes, ou des crevaisons sur des journées où je me sentais vraiment dans de bonnes conditions.
Radi peloton : Qu’est ce que t’ont apporté ces deux années passées au Team Peltrax ? Valentin Coutard :J’ai acquis beaucoup d’expérience durant ces années, c’est un grand club tout de même. Mais il y a aussi une ambiance très conviviale que j’ai réellement appréciée. C’était de bonnes années, mais je regrette le fait que nous n’ayons pas pris part a beaucoup de courses fédérales junior.
Radiopeloton : Pourquoi as-tu décidé de changer de club ? Valentin Coutard: J’avais envie de changer d’air, de découvrir comment cela se passe dans d’autre clubs.
Radiopeloton : Et te voilà donc au VC Toucy… Valentin Coutard :La transition avec le VC Toucy s’est faite très naturellement. Grégoire Terrier,directeur sportif et entraîneur du VC Toucy),me suivait déjà depuis le début de la saison. Lorsqu’il m’a proposé de venir, j’ai accepté avec plaisir.
Radiopeloton : Comment appréhendes tu la deuxième catégorie ? Tu penses pouvoir jouer les premiers rôles dès le début de saison ? Valentin Coutard :Je vais tout faire pour arriver en forme sur les premières courses, et effectivement j’aimerais bien pouvoir jouer directement le haut du classement.
Radiopeloton : Quelles sont tes ambitions pour la saison à venir ? Valentin Coutard :J’aimerais tout d’abord découvrir le haut niveau et progresser le plus vite possible. Le but étant d’atteindre la 1ère catégorie, et ensuite le milieu professionnel si possible.
Radiopeloton : As-tu déjà prévu un programme de courses ? Valentin Coutard : Pas encore, mais on en discutera sûrement lors de l’Assemblée Générale du club.
Radiopeloton : Pour l’hiver, tu n’es pas attiré par des disciplines comme la piste ou le cyclo cross ? Valentin Coutard :Le cyclo cross ne m’attire pas spécialement. Cependant, je fais du VTT à côté de chez moi, en entraînement pour me faire plaisir. En ce moment je fais aussi de la natation, de la course a pied et du renforcement musculaire pour me maintenir en forme. J’aurais bien aimé faire de la piste, c’est vraiment l’idéal pour s’entraîner, mais c’est trop loin de chez moi.
Radiopeloton : Concilier le cyclisme en 2ème catégorie et les études, ça ne risque pas d’être trop contraignant ? Valentin Coutard :Ayant passé mon Baccalauréat l’année précédente, je ne fais plus d’études car j’ai décidé de me consacrer pleinement a mon rêve.