Bilan de la saison en 2e catégorie


Team Peltrax et le Parisis AC 95 au top

Les années se suivent et se ressemblent pour le Team Peltrax CS Dammarie-lès-Lys ! La formation du président Eric Arnaud a remporté un nouveau titre de champion régional en 2e catégorie avec Jérôme Grévin. Elle s’est également montrée à son avantage sur des courses comme Paris-Avon-Lorrez-le-Bocage, remportée par Florian Le Nëun. Mathieu Riebel (VCA le Bourget) et Jean-Philippe Mériguet (VC Arpajon) font également partie des coureurs qui se sont distingués cette année en s’imposant respectivement du côté de Dugny (Seine-Saint-Denis) et de Montdidier (Somme). Nicolas Durand (CM Aubervilliers 93) a également fait étalage de son talent tout comme Julien Kerboriou (Paris CO), toujours aussi efficace sur le vélo. Peu présent sur les courses de la région parisienne, l’AC Boulogne-Billancourt s’est distingué épisodiquement avec des coureurs comme Alexandre Latil, Sébastien Papinaud, Cyril Maitre et Jérémy Roma , auteurs de nombreuses places d’honneurs tandis que la dernière saison de l’équipe 2e catégorie de l’AS Corbeil-Essonnes a été marquée de quelques coups d’éclats par-ci par-là à l’image de Bertrand Soubadou, vainqueur et Romain Bona souvent dans le top dix cet été. L’ancien professionnel Steeve Houanard (US Mauloise) s’est t imposé dans l’ouest de la France. Vainqueur des Challenges du Comité d’Île-de-France sur le circuit de Satory (Yvelines), le Parisis AC 95 a pu compter sur des coureurs d’expérience comme John Saccomandi pour faire progresser ses jeunes coureurs tout au long de l’année.

 

Interview de John Saccomandi (Parisis AC 95)

John Saccomandi continue d’écumer les courses sur la région parisienne ! L’ancien coureur d’Argenteuil VS 95 et de l’AS Corbeil-Essonnes reste une référence en 2e catégorie sous les couleurs du Parisis AC 95 (Val d’Oise). Passé quelques temps à la direction sportive du CC Nogent-sur-Oise, le parisien de 35 ans revient sur son année 2016.

Radio Peloton : John, vous êtes licencié au PAC 95 et évoluez en 2e catégorie. Qu’est-ce que vous a apporté ce club ?
John Saccomandi : Je suis retourné dans le club qui m’a permis en 2006 de passer dans la catégorie Elite. Le PAC est une excellente structure permettant une progression pyramidale des jeunes commençant en école de vélo, pour évoluer jusqu’en 2ème catégorie. Je n’ai plus rien à prouver sur le vélo en terme de résultat c’est pour cela qu’il fallait que je rejoigne une structure avec des jeunes à conseiller et entraîner. Je remercie vraiment Pascal Noël de m’avoir accueilli dans son club et j’admire la passion et l’engagement qu’il porte sur sa structure et ses jeunes coureurs.

Radio Peloton : Vous pratiquez la route, le cyclo cross mais également le VTT. Par ailleurs, vous êtes champion d’Ile de France Master de Cross Country. Vous avez couru récemment sur le Roc d’Azur. Pourquoi aimez vous cette discipline ?
John Saccomandi : Cette discipline m’a tout simplement redonné le goût de faire du vélo. J’ai fait de la route, de la piste, du tandem, du cyclo cross et même du BMX pour le passage de mon Brevet d’état. Alors pourquoi pas le VTT ? J’éprouve d’excellentes sensations sur le VTT et j’ai toujours besoin d’apprendre, même à 35 ans. Elle est vraiment intéressante et devrait être plus utilisée par les routiers notamment pour le travail hivernal. Je l’intégrerais plus souvent cet hiver dans les programmes des coureurs que j’encadre.

Radio Peloton : Vous êtes également un bon coureur sur route (14e du championnat d’ Île-de-France et 4e des Challenges du CIF). Une préférence entre toutes vos disciplines ?

John Saccommandi (Parisis AC 95). Photo : Loïc Manceau.
John Saccommandi (Parisis AC 95). Photo : Loïc Manceau.

 
John Saccomandi : Je privilégie le VTT. Lorsqu’il n’y a pas d’épreuve dans la discipline (car le calendrier est peu conséquent), je m’oriente sur le calendrier route plus fourni. Mais mon plaisir sur la route est maintenant de conseiller les jeunes de l’équipe sur le vélo. Il y a de très forts potentiels physiques au club avec Valentin Sellier, Antonin Clay et le champion de France Junior Théo Nonnez; mais la force ne fait pas tout, surtout dans le cyclisme ! Les deux victoires de cette année m’ont fait plaisir car il s’agit de deux très beaux circuits en Picardie (Cires- les-Mello et Cuise-la-Motte).

Radio Peloton : Vous accrochez la quatrième place des Challenges du CIF. Etes vous déçu de finir au pied du podium ou bien êtes vous satisfait de cette belle performance ?
John Saccomandi : Non pas du tout. Le but de cette course n’est pas de passer la ligne en tête mais de placer au mieux 3 coureurs dans le classement afin de remporter l’épreuve par équipes et c’est ce que l’on a fait. La tactique au briefing était d’avoir toujours deux à trois coureurs dans les échappées pour avoir un temps d’avance sur les autres. Nous avions mis cinq des six coureurs de l’équipe dans l’échappée. Ensuite restait plus qu’à faire le tempo pour emmener nos p’tits jeunes dans le final.

Radio Peloton : Quel bilan tirez vous de votre saison 2016?
John Saccomandi : Bilan plus que positif, autant humainement que sportivement. J’ai rencontré cette année plein de jeunes motivés à évoluer au niveau supérieur. J’ai vu une équipe dirigeante au top, toujours présente et à l’écoute des coureurs. J’ai vu sur chaque épreuve une super ambiance au sein du groupe. Sportivement, en VTT j’ai remporté le titre régional en Master en terminant troisième du classement Scratch, je prend la 16ème place de la dernière manche de coupe de France Master en partant dernière ligne, je me classe 8ème du Roc Master et de la Gamelle Trophy . Sur la route, je remporte 2 courses en 2ème catégorie et remporte avec l’équipe le challenge du CIF.
Radio Peloton : Qu’ambitionnez-vous en 2017 ?
John Saccomandi : L’année prochaine ressemblera à 2016 en accentuant plus sur les participations aux manches de la coupe de France VTT. J’ai vraiment pris goût à ces épreuves très technique. Et surtout je continuerais à garder un œil sur les juniors du club afin de transmettre tout ce que j’ai pu apprendre durant toutes ces années vélo !

Propos recueillis par Corentin Christeau.

Lire la suite

Interview de … Yann Dujarrier (EC Vélizy 78)

Vice-champion du Monde masters de vitesse individuelle chez les 40-44 ans au mois d’octobre dernier sur le vélodrome de Manchester (Grande-Bretagne), Yann Dujarrier (EC Vélizy 78) revient avec passion sur son année 2016, la tête déjà tournée vers 2017.

Radio Peloton: Yann, comment jugez-vous votre saison 2016 ?
Yann Dujarrier : Elle est clairement réussie. Les objectifs fixés en début de saison ont été atteints donc je ne peux être que satisfait par cette belle année 2016, même si il reste encore quelques courses sur piste.

Radio Peloton : Vous revenez avec deux médailles des Mondiaux masters piste, vous auriez signé pour cela ?
Yann Dujarrier : Oui car la médaille d’or en vitesse individuelle était intouchable. Il ne faut pas oublier que le champion du monde dans ma catégorie est un ancien Elite Ainars Kiksis et qu’il était vice-champion du monde de keirin en 1996. On savait en début de saison que j’avais l’argent dans les jambes mais pour cela il fallait beaucoup travailler. Seule déception j’aurai voulu faire un meilleur temps sur le premier tour de la vitesse par équipes mais j’ai modifié beaucoup de choses sur mon départ et tout n’est pas encore optimum, les résultats devraient venir dans les prochains mois.

Radio Peloton : Sur quels aspects pensez-vous avoir progressé cette année ?
Yann Dujarrier : Même si les chronos ne sont pas encore là, j’ai amélioré ma meilleure performance de 2011 seulement de cinq centièmes. Je pense être mieux physiquement car hormis la finale j’ai vraiment été dans mon élément sur toutes les autres manches du tournoi de vitesse donc je pense avoir progressé physiquement cette année. Pour cela j’ai commencé la musculation en janvier et je me suis entouré d’un entraîneur, Fréderic Dresler que je remercie car il est pour beaucoup dans les résultats obtenus cette saison.

Radio Peloton: L’EC Vélizy 78 est devenu un club référence sur piste chez les masters…
Yann Dujarrier : Les résultats parlent d’eux-mêmes ! Douze titres de Champion de France dont celui de la vitesse par équipe remporté par Geoffroy Soulaine, Sébastien Thery et moi-même, tous de l’ECV78. C’est la première fois qu’un club emporte un titre sur une épreuve par équipes avec trois de ses coureurs. Ces résultats sont aussi liés à la politique du club qui nous a accompagné dans la création d’un team master sprint, depuis deux ans, dont six coureurs du club font parties : Geoffroy Soulaine, Bruno Caporossi, Pascal Chargros, Sébastien Thery, Guy Mansio et moi-même Tous sont champions de France voire double pour certains. Le groupe endurance est aussi performant avec le titre d’Eric Bonneau et celui de Michel Barreau en poursuite par équipes.

Radio Peloton : Qu’est ce que la piste vous a apporté dans votre quotidien ?
Yann Dujarrier : De la tranquillité dans l’entraînement car je n’ai pas à me soucier de la météo pour aller aux entraînements grâce au vélodrome National. Il suffit de s’organiser pour être disponible aux créneaux qui sont réservés aux abonnés, c’est beaucoup plus simple pour programmer une préparation sérieuse et spécifique. Ensuite, contrairement à ce qu’on pense, on ne s’ennuie jamais sur une piste. Certes on tourne en rond mais les séances d’entraînement sont très ludiques. On ressent beaucoup de souffrance après les efforts mais on sait pourquoi on les fait. Les sprints sont différents, car il faut beaucoup travailler pour être un sprinter complet. C’est aussi une discipline qui demande beaucoup de technique, il y a plein de petits points à travailler qui permettent de gagner quelques centièmes et d’éviter la monotonie de l’entraînement sur route où il faut souvent faire des heures de selle pour être compétitif.

Radio Peloton: La Coupe d’hiver est mis en place sur les quatre prochains mois à Saint-Quentin-en-Yvelines…
Yann Dujarrier : J’ai repris l’entraînement le 2 novembre donc je ferais les épreuves sur le jus, comme on dit. J’espère juste prendre du plaisir m’amuser avec les copains et montrer un spectacle de qualité aux spectateurs, car la piste c’est aussi un sport spectacle

Radio Peloton : Qu’ambitionnez-vous en 2017 ?
Yann Dujarrier : Je ne sais pas encore, le calendrier Master 2017 n’est pas encore sorti. Il y a un projet de championnat d’Europe à Roubaix ou Manchester alors que les Mondiaux auront lieu à Los Angeles. Il faudra faire des choix.

Radio Peloton : Un retour sur route est envisageable ?
Yann Dujarrier : J’aimerai bien recourir sur route, car le manque d’épreuves de vitesse sur piste fait que le nombre de courses en 2016 se compte sur les doigts d’une main, et c’est trop peu pour moi qui suis un vrai compétiteur dans l’âme. Mais pour le moment on entend parler de certaines organisations aussi bien pour les masters que pour la vitesse auxquelles on se devra d’être présent si elles voient le jour, pour soutenir les initiatives des organisateurs. Donc je vais attendre encore quelques semaines avant de prendre une décision sur le programme 2017.

Lire la suite

Radiopeloton recherche des rédacteurs

Vous êtes passionnés par l’écriture, par le cyclisme ou par les deux ?

Vous souhaitez écrire de temps en temps, sans contrainte, de manière bénévole pour assouvir vos passions ?

Vous aimez pratiquer le vélo de manière occasionnelle, l’écouter à la radio ou le regarder à la télévision ?

N’hésitez pas à rejoindre la petite équipe de Radiopeloton.

Pour toutes personnes éventuellement intéressées par cette perspective, l’outil commentaire sur cet article sera une bonne première approche pour nous joindre.

 

L’équipe de Radiopeloton

Lire la suite

Interview de… Guillaume Gaboriaud ( Occitane Cycliste Formation)

Vainqueur à quatre reprises cette année, dont une manche de la coupe de France DN1 le Grand Prix de Nogent-sur-Oise,en mai dernier, Guillaume Gaboriaud (Occitane Cyclisme Formation) est actuellement à l’est du globe et plus précisément à Taiwan. A 23 ans, l’ancien coureur de l’AV Thiais revient sur son expérience asiatique du moment.

Radiopeloton : Guillaume, comment avez-vous atterri en Asie?

Guillaume Gaboriaud : Je me suis retrouvé en Asie dans le cadre de mes études d’ingénieur à l’Université de Technologie de Troyes. Je suis en ce moment en semestre d’échange à l’étranger à la National Taïwan University à Taiwan, la capitale.

Radiopeloton : Et vous n’avez pas oublié d’emmener le vélo dans la valise…

Guillaume Gaboriaud : Oui bien sur, emmener le vélo est primordial pour moi! Faire un semestre sans vélo n’était pas imaginable si je veux être performant en 2017, en France. Et puis au delà même de bien se préparer pour la prochaine saison, c’est un réel plaisir de rouler dans ce cadre : Taiwan est entre mer et montagnes, c’est un paradis pour cycliste,une fois sortie de la ville de Taipei.

Radiopeloton : Vous avez réussi à trouver une équipe asiatique assez rapidement…

Guillaume Gaboriaud : J’ai pu avoir des contacts avec des équipes continentales (RTS Monton et Action Cycling Team) par mail puis avec des coureurs en m’entraînant ici. Et une équipe amateur Nanpao Cycling Team grâce à Julien Masson, un coureur amateur en France avec qui je cours régulièrement et qui a couru pour Nanpao une course en Chine. C’est Nanpao qui m’équipe totalement ici, c’est vraiment top, un grand merci à eux !
Radiopeloton : Quel regard portez-vous sur le cyclisme asiatique actuel ?

Guillaume Gaboriaud : Le cyclisme asiatique se développe j’ai l’impression. Le niveau est très hétérogène, certains marchent vraiment très fort, d’autres beaucoup moins. Également des différences d’affûtage, d’alimentation et d’entraînement assez importantes au sein d’un même peloton. Il y a une grosse culture du sponsoring ici, c’est intéressant. Hier je mangeais avec le manager de chez Maxxis par exemple.

Radiopeloton : Vous avez senti un engouement pour le cyclisme ici ?

Guillaume Gaboriaud : L’engouement, ça dépend des courses. En Chine j’ai été réellement surpris par le monde au bord des routes. Je m’attendais à ce que ce soit comme au Qatar. Et en réalité lors des traversées de ville, c’était blindé de monde ! Et la sécurité en Chine était impressionnante. Pas une seule voiture sur la route. Quasiment l’ensemble du parcours barrièré. Sur d’autres courses, j’ai vu à l’inverse très peu de public, notamment à Taiwan. On trouve pourtant beaucoup de cyclistes ici.

Radiopeloton : Quelles sont les prochaines courses que vous allez disputer en Asie ?

Guillaume Gaboriaud : Je ne suis pas sur d’avoir une autre course après celle ci. Je suis en ce moment sur le Tour de Taiwan amateur. Je suis 2eme du général après 2 étapes (une course de côte et une étape plate avec un fort vent). Il y a encore 5 étapes ! Après cette course on verra. Si je peux participer à une course UCI, j’irais, sinon je couperai un peu avant de préparer la saison 2017. Je reste ici jusqu’à la mi janvier, je rentre en France après mes examens

Radiopeloton : Quelle particularité cycliste vous a le plus étonné dans les courses que tu as pu disputer?

Guillaume Gaboriaud : Le plus étonnant fut pour moi la course en Chine, et l’engouement impressionnant qu’il y avait au bord de la route dans les villes; avec une sécurité exemplaire. D’ailleurs en terme de sécurité, ce qui était surprenant c’était que même dans la campagne, au milieu de rien, avec aucun public et aucun croisement, la route était quand même barrièré en continue avec un signaleur tous les 30m. Et ces signaleurs restaient immobiles comme des statues, dos à la route. Il y a vraiment une rigueur impressionnante.

Propos recueillis par Loïc Manceau

Lire la suite

Interview de… Nicolas Vaucouleur (Vélostar)

Photographe présent tous les dimanches ou presque sur les compétitions cyclistes, Nicolas Vaucouleur était sur le championnat d’Europe sur piste à Saint-Quentin-en-Yvelines.Le webmaster du site Vélostar.fr revient sur son expérience de ses cinq jours dans le chaudron yvelinois.

« Une équipe à suivre dans les années futures »

Radiopeloton : Nicolas, que retenez vous de votre championnat d’Europe à Saint-Quentin-en-Yvelines ?

Nicolas Vaucouleur : Je vais commencer par le plus simple, le nombre de médailles. Sept au total dont trois en Or ! L’équipe de France en poursuite par équipes, Lafargue sur le kilomètre ou encore Ermenault en poursuite individuelle nous ont permis de renouer avec la victoire après les échecs des mondiaux et surtout des Jeux Olympiques. Mais au delà des médailles, c’est aussi une nouvelle génération qui rentre en piste. Sébastien Vigier, pour ses premiers championnats d’Europe termine cinquième, au porte de la finale sur la vitesse et Charlie Conord prend une médaille de bronze. Beaucoup étaient venus pour prendre de l’expérience et au final, nous ramenons des médailles. Ça sera une équipe à suivre dans les années futures.

Radiopeloton : Que restera votre plus grand moment de la semaine ?

Nicolas Vaucouleur : Il y a eu beaucoup de bons moments, mais je dirais le sacre de Corentin Ermenault sur la poursuite individuelle. Deuxième temps des qualifications à deux secondes du champion du Monde en titre, Filippo Ganna, on pensait que ça serait mission impossible d’aller chercher l’or ! Un départ canon, jusqu’à presque 4 secondes d’avance à mi parcours, le titre semblait promis au français. Mais le retour en force de l’italien nous a donné des sueurs froides revenant à moins d’une seconde dans le final. Et la suite nous la connaissons, en faveur du français.

Radiopeloton : Vous avez aussi des points négatifs sur ce championnat d’Europe…

Nicolas Vaucouleur : Ce n’est pas facile d’organiser un tel évènement, mais certaines épreuves comme le premier soir se sont terminées à près de 00h00. Il y avait aussi de longues pauses en milieu de journée, le samedi durant trois heures et le dimanche deux heures. Le vélodrome n’était pas plein en semaine alors que nous étions en vacances scolaires. C’est triste, c’est un championnat d’Europe quand même. Le spectacle que doit être cet événement était amorphe à certains moments du coup.

Radiopeloton : Ce championnat d’Europe vous a donné envie d’essayer le cyclisme sur piste ?

Nicolas Vaucouleur : Bien sur que ça donne toujours envie. Mais le pignon fixe peut être un frein. J’ai déjà eu la chance de faire des stages sur piste et c’est vraiment très intéressant et l’ambiance y est particulière. C’est une fête autour de la piste !

Radiopeloton : Sur quelles épreuves vous verra-t-on prochainement ?

Nicolas Vaucouleur : Je suis dès demain sur le cyclo-cross de Viry-Châtillon (Essonne), en voisin, avant de retourner à Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines), le 6 novembre pour le Grand Prix de Vélizy. J’essayerais dans la mesure du possible de couvrir le Challenge Hivernal.

Lire la suite

Bilan de la saison route des cadets

Radiopeloton va revenir pour chaque catégorie sur la saison 2016 de cyclisme sur route. Aujourd’hui on va s’attarder sur l’année des cadets franciliens.

Champion régional fin mai à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), Eliott Pierre a confirmé qu’il n’était pas champion par hasard. Régulièrement placé durant toute l’année, Pierre poursuit le travail de formation du Parisis AC95 qui sort chaque année de nouveaux talents. Argenteuil VS 95 s’est également mis en évidence avec Igor Humbert, médaillé lors du championnat de France de l’américaine avec Guillaume Contal (EC Montgeron-Vigneux) et Louka Pagnier vainqueur du Tour d’Île-de-France cadets. Le Team 94 Villeneuvoise a pu notamment compter sur ses sociétaires double affiliés pour remporter les Challenges du Comité d’Île-de-France, mi- septembre à Satory (Yvelines). Lauréat courant avril d’une manche interregionale à Harravilliers (Val d’Oise), Pablo Ochoa (CSM Clamart) a été le coureur des Hauts-de-Seine, dans cette catégorie. A l’aise sur les circuits plats, Tristan Jaouen (VC Elancourt-Saint-Quentin) , vainqueur à Villebon-sur-Yvette (Essonne), s’est fait un nom chez les cadets. Collectivement toujours placé, l’US Métro-Transports aurait pu espérer mieux. Les années se suivent pour l’EC Montgeron-Vigneux qui sort une nouvelle fois, une génération de cadets prometteurs, Hugo Lemelle et Aurélien Tardif , vainqueur de la dernière course de la saison à Montgeron (Essonne) en chefs de la file, découvriront les juniors l’an prochain.

L’interview : Hugo Lemelle (EC Montgeron-Vigneux)

Champion de l’Essonne chez les cadets à Méréville cette année et champion régional de cyclo-cross dans cette même catégorie, Hugo Lemelle (EC Montgeron-Vigneux ) revient sur son année 2016.

Radiopeloton : Hugo, comment jugez-vous votre année 2016 ?

Hugo Lemelle : Je suis déçu. Je n’ai que deux victoires et un seul titre route cette année. Je m’attendais à mieux cette année. J’aurais à coeur de me rattraper chez les juniors. J’étais en sous entraînement pendant toute la saison, je n’avais que 2h30 de vélo dans la semaine. Mais d’un autre côté ça me laisse une marge de progression.

Radiopeloton : En quoi auriez-vous pu mieux faire ?

Hugo Lemelle : Pour me satisfaire, il m’a manqué des victoires, et des grosses victoires sur des belles courses. Mais je n’étais pas au niveau, j’étais loin du niveau auquel je m’attendais.

Radiopeloton : L’EC Montgeron-Vigneux a réalisé une belle saison chez les cadets…

Hugo Lemelle : Cohésion, c’est le mot que je porterais pour l’ECMV, cette année en cadet. Nous nous sommes bien entendus, mais les résultats, pour ma part, ne sont pas à la hauteur.

Radiopeloton : Que restera ton plus beau souvenir de 2016 sur route ?

Hugo Lemelle : Mon plus beau souvenir reste ma victoire à Méréville sur le championnat d’Essonne. Je me sentais vraiment bien. C’est la seule course ou j’étais à peu près bien. Et j’ai pu m’exprimer comme je le souhaitais. J’ai bien aimé le début de saison aussi, notre quadruplé à domicile avec Tom Grégoire, Aurelien Tardif et Guillaume Contal.

Les deux coureurs de l'EC Montgeron-Vigneux,Aurélien Tardif (à gauche) et Hugo Lemelle (à droite)- photo Loïc Manceau.
Les deux coureurs de l’EC Montgeron-Vigneux,Aurélien Tardif (à gauche) et Hugo Lemelle (à droite)- photo Loïc Manceau.

 

Radiopeloton : Et le moins bon ?

Hugo Lemelle : C’est mon avant dernière course de la saison, sur le Tour d’Île-de-France, j’étais troisième au général avec cette épreuve, et je revenais de blessure. Mais je reprenais tout juste le vélo et j’ai dû abandonner. J’ai donc perdu le podium au général.

Radiopeloton : Quel coureur t’a le plus impressionné chez les cadets ?

Hugo Lemelle : Personne, mais c’est chez les juniors, Theo Nonnez (Parisis AC95) gagne le championnat de France en juniors 1, et là cela m’a épaté, on va avoir l’occasion de courir avec un champion de France dans les pelotons en 2017 !

Propos recueillis par Loïc Manceau

Lire la suite

Interview de… Jérémy Lecrocq (CC Nogent-sur-Oise)

Formé sur la région parisienne, Jérémy Lecroq s’épanouit pleinement sous les couleurs du CC Nogent-sur-Oise ! Le jeune coureur de 21 ans disputera les championnats du Monde de Doha (Qatar) du 9 au 16 octobre sous le maillot de l’équipe de France.

 

Radiopeloton : Vous êtes depuis quelques mois stagiaire dans la formation Klein Constantia (équipe réserve d’Etixx Quick Step), quelles sont vos impressions, cela change t-il quelque chose pour vous ?

Jérémy Lecroq : C’est une superbe équipe. Bien structurée, professionnelle. C’est un réel plaisir de pouvoir rouler sous ce maillot malgré l’arrêt de cette équipe à la fin de la saison. Je prends énormément de plaisir sur les courses auxquelles je suis aligné avec eux. Mais cela ne change en rien mon comportement en course. Ça m’apporte de la motivation en plus.

Radiopeloton :Pensez vous pouvoir intégrer l’équipe de Julian Alaphilippe dans les années à venir ou est-il encore trop tôt ?

Jérémy Lecroq :Trop tôt pour le dire… Il suffit d’avoir le bon contact, le bon résultat au bon moment, et avoir la chance au bon moment. Mais pourquoi espérer pour y rentrer, rien n’est impossible !

Radiopeloton :Vous considérez-vous vous uniquement comme un sprinteur ?

Jérémy Lecroq : Je ne suis pas qu’un sprinteur. J’aime les classiques. Tous les ans j’essaye d’y être performant.

Radiopeloton :On peut dire que votre équipe, le CC Nogent sur Oise a réalisé un sacré coup au Grand Prix d’Avesnes-les-Aubert le 4 septembre dernier ?

Jérémy Lecroq : Oui après c’était une course régionale, où nous étions venus en nombre. Nous sommes en DN1 donc nous nous devons d’être devant et de gagner ces courses là dite un peu de « quartier ». Toute l’équipe a bien bossé durant la course. De plus, moi je revenais d’une campagne de courses avec les professionnels dans l’équipe où je suis stagiaire, donc je me sentais forcément bien. Nous sommes sortis à 2 avec Loïc Guillaume à 80km de l’arrivée, j’avais de bonnes jambes. Il est plus jeune que moi, donc je devais prendre de plus gros relais pour pouvoir agrandir l’écart sur le contre. Derrière le reste de l’équipe a bien travaillé pour que l’on puisse prendre le large. Nous finissons avec 1min30… C’était une bonne course pour prendre du plaisir et faire des efforts pour la suite de la saison.

Radiopeloton :Et pourquoi ne pas avoir laissé la victoire à votre jeune coéquipier ?

Jérémy Lecroq :Car je suis également à la recherche de victoire. Et puisque j’ai produit le plus gros du travail, il m’a gentiment laissé la victoire.

Radiopeloton :Quels sont vos souhaits à long terme ?

Jérémy Lecroq :Je voudrais passer professionnel et pouvoir m’épanouir dans le cyclisme.

 

Propos recueillis par Etienne Servillat.

Photo: Marie Lesage.

Lire la suite

Interview de Quentin Letestu (VC Villejust)…

Vous ne connaissez pas Quentin Letestu ? Radiopeloton vous donne l’occasion de découvrir le jeune coureur du VC Villejust (Essonne) qui court actuellement chez les cadets.

 

Radiopeloton :Tu es CADET 2 licencié au VC VILLEJUST, club plutôt orienté vers le cyclo et la fsgt. Trouves-y-tu tout de même ton compte ?

Quentin Letestu : Oui, je trouve tout à fait mon compte dans ce club car il m’a fait commencer le vélo en compétition en FSGT et m’a appris les bases du cyclisme. De plus, je bénéficie des conseils de Jérémie AMBERT et d’Arthur DE FARIA qui ont connu la compétition à haut niveau en FFC. Ceux-ci nous donnent pas mal de conseils à Léo (Ducamin) et moi.

Radiopeloton : Tu as disputé quelques courses FFC dans la saison avec notamment l’interregion de Senlis (route). Qu’est-ce qui t’attire dans cette fédération tandis que jusque là tu courais quasi uniquement en FSGT ?

Quentin Letestu :Ce qui m’attire en FFC est le dépassement de soi-même ainsi que le nombre de compétiteurs. Le niveau plus élevé me pousse à m’améliorer.

Radiopeloton :Qu’est-ce qui selon toi, a motivé Arnaud WOLFERSBERGER à te sélectionner ?
Quentin Letestu :Je ne pense pas avoir été choisi pour mes capacités mais plutôt pour mon mental car mon objectif est de tout donner.

Radiopeloton :Tu fréquentes assidument les entraînements du CDC 91 les mercredis à Marcoussis. Vas-tu vers un changement d’orientation des courses l’an prochain ?

Quentin Letestu : Oui, c’est certain, pour la saison junior l’année prochaine, la FFC est ma principale ambition. C’est à mes yeux un âge clé dans ma « carrière ». Je pourrai voir si je pourrai être un bon coureur voir un excellent coursier. Il faut se jeter à l’eau.

Radiopeloton : Cette saison, on t’a vu remporter le championnat départemental FSGT en solo en ayant fait toute la course à l’avant. Te sentais tu capable d’un tel coup ?

Quentin Letestu :C’était un titre que j’avais déjà en cadet 1 et que je voulais absolument garder. Avant la course, je savais déjà que je gagnerais. Du moins j’étais déterminé.

Radiopeloton :On t’a vu à l’attaque sur le régional FSGT. Un attachement certain à être offensif ou une stratégie avec ton coéquipier Léo DUCAMIN (chpt France MINIME) ?

Quentin Letestu :Le championnat d’île-de-France était une course en circuit qui me plaisait. Il se terminait par une bosse donc oui, un réel attachement à être à l’avant. Sur la fin, j’ai pu préparer le sprint pour mon équipier Léo.

Radiopeloton :Quels sont tes objectifs pour la fin de saison ? Une participation au CIF est-elle envisagée ?

Quentin Letestu :Mon objectif de fin de saison est de faire le plus de courses FFC possible pour préparer la saison prochaine. Pas de participation au CIF pour le moment.

Propos recueillis par Corentin Christeau.

 

 

 

N.B : A noter que Quentin LETESTU sera membre de la sélection de l’Essonne à la finale du Challenge Marc MADIOT où il retrouvera Mathias GUILLEMOT, Hugo DOLEZ et Raphaël HERPIN (CCIP 91), Tristan HOUDOUIN et Nathan PODESTA (VCE), Corentin CHRISTEAU (SCA 2000) et Adrien WOLFERSBERGER (VCS). Le parrain de la course et manager général de l’équipe FDJ a fait savoir qu’il serait présent.

Lire la suite

Interview de… Clément Patat (Team Peltrax-CSD)

Clément Patat fait partie des coureurs en vue cette saison du côté du Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys, en 1ère catégorie. Le coureur de 23 ans a franchi un palier depuis sa victoire à Paris XIV, début juin. Début d’une longue série ?

Radio Peloton : Vous êtes en constante progression cette saison passant du top 20 à une victoire au prix de Paris XIXe, est-ce le résultat de plus de travail ?

Clément Patat : Oui, chaque année je roule un peu plus que l’année précédente, et c’est la première fois depuis 2012 que j’arrive à faire une saison complète de courses. Ça me permet de prendre de la force et du rythme, et je pense que le bon hiver que j’ai fait m’a aussi aidé en cela.

Radiopeloton :Pensez vous progresser encore plus pour atteindre le plus haut niveau ?

Clément Patat :Progresser c’est sûr, j’ai encore de la marge au niveau du kilométrage, et la qualité de mon entraînement est perfectible (je m’entraîne tout seul et je n’ai pas les connaissances que peut avoir un entraîneur diplômé).

Radiopeloton :Pouvez vous nous raconter vos émotions ressenties lors de votre victoire ?

Clément Patat :Étant donné que ça faisait longtemps que j’attendais une victoire en 1ère catégorie, je l’ai vécue un peu comme un soulagement. Comme souvent quand on gagne pour la première fois dans une catégorie, on se sent sur un petit nuage pendant les 2-3 jours qui suivent, mais j’ai bien fait attention à garder la tête froide et ne pas me voir trop beau, pour éviter les éventuelles déceptions sur les courses suivantes.

Radiopeloton :Pensez vous être plus fort dans un certain domaine ou être au contraire un coureur complet ?

Clément Patat :Je suis plutôt grimpeur-rouleur. J’aime beaucoup le contre-la-montre, ça me motive d’autant plus à travailler dans cette voie.

Radiopeloton :Possédez vous un modèle dans chaque domaine ?

Clément Patat :Je n’ai pas d’idole, dans le sens d’un coureur à qui je veux vraiment ressembler. Après, et je pense que c’est le cas pour beaucoup de coureurs, on a plus tendance à s’inspirer des meilleurs coureurs, mais je ne pourrais pas donner un coureur modèle en particulier.

Radiopeloton :Vous voulez être l’idole ?

Clément Patat :Non, même pas (rires). Je veux juste me faire plaisir sur le vélo et gagner des courses avec l’envie de voir jusqu’où je peux aller !

Radiopeloton :Comme passer pro ?

Clément Patat :Ça va dépendre de ma progression l’an prochain, mais je ne me mets pas de pression là-dessus. J’ai perdu quelques années. Si ça se fait d’ici 2, 3 ou 4 ans, tant mieux, si ça ne se fait pas ce ne sera pas grave !J’ai beaucoup de choses à prouver au niveau amateur avant tout !

Radiopeloton :Enfin, quels sont vos objectifs de fin de saison, gagner ou aider vos coéquipiers a gagner ?

Clément Patat :Les deux si possible ! Et bien figurer sur les grosses courses, qui vont être nombreuses d’ici à début Octobre !

Propos recueillis par Etienne Servillat

Photo : Loïc Manceau.

Lire la suite

Interview de … Pierre Mavier (EC Vélizy 78)

Champion d’Ile-de-France des D1, le 26 juin à la Sablonnière (Seine-et-Marne), Pierre Mavier, 29 ans est le symbole d’une équipe de l’EC Vélizy 78 aussi brillante sur piste que sur route. Il tentera de remporter sa première victoire en 3e catégorie, dimanche prochain à Bois d’Arcy (Yvelines).

Radiopeloton : Pierre, vous êtes novice dans la compétition cycliste ?

Pierre Mavier : À la toute fin du mois de janvier 2015, alors que je préparais la saison de triathlon, je chute violemment à vélo et me fracture le fémur. Le chirurgien qui m’a pris en charge m’a alors dit que je ne pourrai pas reprendre la course à pied avec plusieurs mois, je me suis alors orienté peu à peu vers les courses de vélo.

Radiopeloton : Que retenez-vous de vos débuts ?

Pierre Mavier : Le plaisir de remonter sur un vélo après plusieurs mois de rééducation, mais aussi pas mal d’appréhension. Et le fait comme beaucoup de triathlètes d’être trop généreux dans l’effort. J’ai toujours ce « défaut » aujourd’hui, mais peu importe, je ne me rends pas sur une course pour rouler dans les roues et regarder les autres faire.

Radiopeloton : Quelles comparaisons pourriez-vous faire entre le tri que vous pratiquez et le vélo traditionnel ?

Pierre Mavier : À vrai dire pas grand chose si ce n’est le fait d’avoir les mains sur un guidon, le fesses sur une selle. Le vélo en course et le vélo en triathlon sont deux efforts bien différents. Dans le premier on gère son effort par rapport aux autres, dans le second on est seul et on en garde toujours sous la pédale pour enchaîner en course à pied.

Radiopeloton : Comment vous sentez-vous à l’EC Vélizy 78?

Pierre Mavier : Très bien, même si je suis persuadé qu’on peut monter en niveau et créer une belle équipe en 3e catégorie. Jean-Michel Richefort a créé une belle dynamique d’équipe qu’il faut poursuivre.

Radiopeloton : Devenir champion régional était un rêve pour toi ?

Pierre Mavier : Un rêve non, mais la concrétisation d’un bon début de saison. Je crois bien que la forme du jour y fut pour beaucoup, en plus du facteur chance qui rentre en ligne de compte sur chaque course. Mais c’est surtout le final dans lequel je ne me suis pas trop posé de question pour m’extraire du paquet. Avec les jambes que j’avais, je savais que je pouvais aller au bout sans être repris.

Radiopeloton : Remporter le Challenge d’Ile-de-France à domicile dans les Yvelines au mois de septembre peut devenir un objectif ?

Pierre Mavier : Le CIF est toujours une course particulière où il est difficile de sortir. Bien sur que gagner cette course est un objectif même si ça finit régulièrement groupé. La perspective de l’épreuve à Satory est une motivation supplémentaire en tout cas.

Radiopeloton :Vous-verra-t-on dans d’autres disciplines cyclistes à l’avenir ?

Pierre Mavier : Je suis en train de réfléchir à me mettre au cyclocross qui débute à la fin du mois de septembre en Ile-de-France. Le seul problème, c’est que ça fait un vélo de plus dans l’appartement, ce qui ne plaît pas forcément à Madame (rires).

 

Photo : Gérard Briand.

Lire la suite