Nos pronos pour … Le Chesnay (91)

Clap de fin pour la saison en 3e catégorie sur la région parisienne ce dimanche du côté du Chesnay (91) ! La course promet d’être spectaculaire ! Attention au vent, sur ce parcours propice aux bordures. L’an dernier, Enzo Anti alors champion d’Île-de-France juniors s’était imposé.

*** : Roussel (VC Rouen 76), Saillard (Team Peltrax-CSD), Tardif (EC Montgeron-Vigneux).

** : Crapard (VC Fontainebleau-Avon), Marcoux (US Métro-Transports).

* : Lemelle (ECMV), Luxeuil (Argenteuil VS 95), Philippe (Paris Cycliste Olympique).

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Interview de … Sylvain Montana (VC Rouen 76)

Ancien coureur de l’OC Val d’Oise et pensionnaire du VC Rouen 76 cette année,Sylvain Montana se livre à Radio Peloton sur sa vision du cyclisme dans ses grandes largesses.

« Prendre le temps d’évoluer sans sauter les étapes »

Radio Peloton : Vous faites 5e du Prix de Bonneval en début de saison, la victoire était- elle accessible ?

Sylvain Montana : Je pense qu’il y avait un bon coup à jouer dans le final pour éviter l’arrivée au sprint d’une quinzaine de coureurs. J’ai tenté de partir plusieurs kilomètres avant l’arrivée car je savais que je n’étais pas le coureur le plus rapide au sprint. En vain. Un deuxième groupe est rentré sur nous dans les derniers mètres de la course. Julien Kerboriou est arrivé lancé et nous a dépassé très rapidement. C’était trop tard. Je reste tout de même satisfait de cette 5ème place étant donné que nous étions alignés la veille avec le VC Rouen 76 sur le Tour du Pays Courvillois rendu difficile avec le vent.

Radio Peloton : Cette place vous forge t-elle de l’expérience pour tenter de remporter une victoire ?

Sylvain Montana : Oui. Je pense qu’il faut s’inspirer de chaque course pour progresser. En défaite comme en victoire. On m’a toujours dit que le vélo c’est 98% de souffrance pour 2% de bonheur. Nous travaillons continuellement pour que ces 2% deviennent 4%, puis 6, puis 8. Et pour cela nous devons nous servir de chaque course, de chaque entraînement pour arriver au but ultime, la victoire.

Radio Peloton : Pensez vous à l’avenir remporter de plus en plus de courses ?

Sylvain Montana : Je l’espère. On en veut toujours plus et l’on court pour gagner. Cette saison, c’est plus compliqué, la victoire se fait attendre mais j’espère qu’elle viendra d’ici peu.

Radio Peloton : Vous avez la particularité d’avoir changé d’équipe ces trois dernières années, pourquoi ?

Sylvain Montana :En effet. En sortant des juniors, j’avais ce schéma en tête : DN3, DN2 puis DN1. C’est chose faite. Je suis passé par ces trois divisions nationales. C’était un choix personnel. A l’heure actuelle, les juniors sortant veulent de suite accéder au plus au niveau amateurs. Pour moi, c’est une erreur. Il faut prendre le temps d’évoluer sans sauter les étapes. Certes, ça prend plus de temps et il faut être patient. Mais lorsque l’on voit le niveau amateurs très élevé que l’on a en France aujourd’hui, ce n’est pas négligeable.

Radio Peloton : En tant que DN1 pensez vous passer professionnel ? Ou le vélo reste il uniquement une passion ?

Sylvain Montana : Comme un bon nombre de coureur dans le peloton, le but ultime est de passer professionnel. Mais ça ne doit pas être une finalité en soit. Le vélo est une passion et doit rester une passion. J’ai commencé le vélo il y a 17 ans, à l’âge de 4 ans, et c’est un réel plaisir pour moi de pouvoir monter sur un vélo et ça doit le rester. Si un jour je peux vivre de cette passion, alors ce serait vraiment top. Mais avant ça, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir et il me reste des caps à passer pour pouvoir arriver au niveau de l’élite française qu’il y a devant nous.

Radio Peloton : Et admettons que vous ayez le choix de passer professionnel, quel serait l’équipe que vous choisiriez ?

Sylvain Montana : C’est une question difficile et j’aurais dû mal à y répondre. Toutes les équipes ont des différences avec des points positifs qui font pencher la balance. Mais à l’inverse, si je devais donner le nom d’une équipe qui me représente le plus en tant que coureur alors je dirai l’équipe Quick-Step Floors. Ils dégagent un tel esprit d’équipe à travers leurs sprints, leurs victoires et leurs joies après les arrivées. C’est à mon image. A vrai dire on me reproche souvent d’avoir trop l’esprit d’équipe au point d’en mettre mes ambitions personnelles de côté mais j’ai ça en moi et c’est difficile de faire sans.

Propos recueillis par Etienne Servillat.

Photo : AnneVal Cadet.

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Interview de … Sébastien Vigier (US Créteil)

Passé au club de Créteil à l’intersaison, Sébastien Vigier ne cesse d’impressionner. Après une médaille de bronze aux championnats du monde élite,en vitesse par équipe, le jeune coureur de 19 ans vient de remporter cet été deux titres de champion de France élite  sur le keirin et la vitesse individuelle ainsi qu’un titre de champion d’Europe espoir.

Radio Peloton  : Pourquoi as tu choisi de rejoindre le club de Créteil ?

Sébastien Vigier : Le club de Créteil m’a proposé un projet très intéressant pour moi. Sur le plan sportif, je peux profiter de l’expérience de sprinteurs qui ont l’habitude du haut niveau comme Mickael D’almeida et Grégory Baugé qui était encore au club quand j’ai signé. J’ai également beaucoup apprécié la démarche d’accompagnement de la progression qu’on peut retrouver au sein du club.

RP : Depuis l’automne 2016 et tes premiers podiums en coupe du monde élite, as tu l’impression d’avoir passer un palier ?

Sébastien Vigier : Oui j’ai vraiment ressenti un déclic. D’abord sur le plan physique, puis d’un point de vue mental après les championnats du monde à Hong Kong. Cela se voit dans mes matchs où je suis beaucoup plus agressif.

RP : A seulement 19 ans, N’est-ce pas intimidant de se retrouver en concurrence avec des grands noms de la pistes comme Baugé ?

Sébastien Vigier : Non, quand je suis en compétition je donne mon maximum et je ne fais pas du tout attention à l’age.

 

RP : Comment as tu vécu ton été avec tous ces titres que tu as réussi à ramener ?

Sébastien Vigier : Il est vrai que je ne m’y attendais vraiment pas. Au championnat d’Europe espoir, il y avait vraiment un gros niveau puisque les meilleurs espoirs font partis des meilleurs élites mondiaux. Je pensais pouvoir faire un top 5, mais je ne pensais pas pouvoir gagner. Quant au championnat de France, nous étions en stage une semaine avant avec l’équipe de France et je voyais que je faisais des bons temps. Je savais que ça allait être serré mais que je pouvais jouer la gagne. Le jour de la compétition j’ai réussi à encore hausser mon niveau et je pense que c’est ce qui a fait la différence.

 

RP : Comment te prépares- tu pour les championnats d’Europe qui ont lieu ale mois prochain et quelles sont tes ambitions ?

Sébastien Vigier : L’équipe de France se prépare à Saint- Quentin- en- Yvelines avec un stage qui commence dès la semaine prochaine. Je pense qu’en vitesse par équipe on peut jouer le titre. C’est une discipline qui me tient vraiment à cœur. Avec Benjamin Edelin, Melvin Landerneau, Quentin Lafargue et François Pervis, on a un très bon collectif. D’un point de vue personnel, j’aimerai pouvoir bien figurer en vitesse individuelle et pourquoi pas ramener une médaille.

RP : Dans un futur plus lointain, espères tu pouvoir faire partie de la sélection qui ira à Tokyo en 2020 ?

Sébastien Vigier : Oui, je pense pouvoir faire parti de l’équipe qui ira à Tokyo. Mais pour le moment je n’y pense pas trop, j’ai juste envie de bien m’entrainer pour continuer à progresser.

RP : Les JO de 2024 seront peut etre encore plus intéressant pour toi ?

Sébastien Vigier : Oui, j’aurai pu acquérir beaucoup d’expérience, et puis s’ils se déroulent à domicile, ca serait parfait !

Propos recueillis par Erwan Franchon.

 

Photo : Loïc Manceau.

 

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Divers brèves

Cyclisme sur route :

Valentine Flacelière (Argenteuil VS 95) sera dans l’effectif de l’équipe cadette du COCF Courcouronnes pour la fin d’année 2017.

Guillaume Cloitre (AC Orsay) s’est imposé sur la course de Célon (Indre) , le 13 août dernier en 3e catégorie.

Florian Delachaume (VC Etampes) s’est classé 3e à Heugnes (Indre), le 14 août dernier en 3e catégorie.

James Seremes (AAOC Wissous) s’est imposé en 1ère catégorie (Ufolep), le 19 mars à Janville (Loiret).

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Interview de…Melvin Landerneau (Team 94 Cycling)

Ancien coureur de la JC Coudraysienne et de l’EC Montgeron-Vigneux, Melvin Landerneau (Team 94 Cycling) a pris la deuxième place de la vitesse individuelle et la troisième place sur le keirin au championnat de France élite à Hyères (Var), le mois dernier.

« Avec les moyens physiques de pouvoir faire une bonne performance »

Radio Peloton : Melvin, avec du recul comment analyses-tu tes performances au championnat de France ?

Melvin Landerneau : Mon championnat de France était plutôt encourageant pour la suite parce que ça fait depuis que je suis sorti des juniors que je n’ai pas ramené une médaille sur un championnat que ce soit national ou international.

 

Radio Peloton : Qu’est ce qui t’a manqué pour aller chercher un titre de champion de France ?

Melvin Landerneau : Je ne me satisfaits pas entièrement de cette performance parce que je pense que j’aurais pu aller chercher mieux .Plus d’expérience, plus de matchs à haut niveau, avec le recul je me rends compte que c’était la première fois que je me retrouvais avec les moyens physiques de pouvoir « gagner » ou du moins faire une bonne performance chez les élites.

Radio Peloton : La route ne te manque pas trop ?

Melvin Landerneau : À la fin du mois d’août une semaine après le championnat de France environ j’ai repris la route avec mon club du Team 94. Ça m’a fait du bien au moral ce petit « retour au source » Ensuite j’ai effectué ma rentrée au Pôle de Saint- Quentin-en-Yvelines au 1er septembre et j’ai repris doucement avec la musculation et de la piste et moins de route. Ce n’est pas spécialement la route en elle-même qui me manque mais plutôt l’ambiance qu’il y avait entre mes coéquipiers et moi quand je courrais sur route.

Radio Peloton : Quels sont tes prochains objectifs en cette fin d’année 2017 ?

Melvin Landerneau : J’espère être sélectionné pour le championnat d’Europe élites à Berlin et à la suite de ça être pris pour les manches de coupe du Monde et décrocher mes premières médailles au niveau international chez les élites.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Divers brèves

Cyclisme sur route :

Stephen Petit (VC Etampes) passe de la catégorie D1 à la 3e catégorie.

Dylan Durand (CC Igny-Palaiseau 91) s’est imposé sur la course minime d’Epinay-sur-Seine-Seine-Saint-Denis), dimanche dernier.

Le Linois Anthony Turgis (Cofidis) a pris la troisième place de Paris-Chauny, dimanche dernier.

Cyclo-cross :

David France (CC Igny-Palaiseau 91) a remporté l’épreuve d’Igny en 1ère catégorie (FSGT), dimanche dernier

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Interview de … Guillaume Mathis (Paris Cycliste Olympique)

Coureur chevronné du cyclisme francilien, Guillaume Mathis s’épanouit pleinement au sein du Paris Cycliste Olympique où il occupe un rôle de capitaine de route pour les jeunes coureurs du club.

« La vie au PCO est très bonne »

Radio Peloton : Licencié comme coureur de troisième catégorie, on vous voit pourtant courir en grande partie sur des courses de deuxième de catégorie, pourquoi ?

Guillaume Mathis : Il s’avère que la plupart des cyclistes que je connais courent en 2eme catégorie et je préfère la manière de rouler qu’on peut retrouver dans ce type de courses. De plus, je n’ai pas envie de faire que des 3emes catégories. Le club cette année a également choisi de jouer la carte Alexis Hoffmann, et mon rôle était de l’accompagner sur les courses pour l’aider à progresser, et cela passe par le fait de courir principalement en deuxième catégorie.

RP : Que penses- tu du projet du PCO qui est de monter une équipe de DN3 pour l’année prochaine ?

Guillaume Mathis : C’est super intéressant, ça permet au seul club de la capital de gagner en renommer. D’autant plus que monter une équipe de première catégorie sans avoir le label DN (division nationale), ça n’a pas vraiment d’intérêt. On a déjà beaucoup de coureurs deuxième catégorie au club, mais le problème est que c’est une catégorie dans laquelle on ne reste pas longtemps. Soit on redescend vite parce qu’on manque de résultats, soit on monte, ce qui implique un changement de club. Cette année on aurait pu perdre des coureurs comme Alexis Hoffmann ou Matthieu Troude, mais cette équipe va nous permettre de garder ces effectifs que l’on a formés.

 

RP :  Quelles sont les perspectives d’évolution pour cette nouvelle équipe de DN ?

Guillaume Mathis : Ce n’est pas le but premier de l’équipe. Il faut plus voir cela comme une évolution dans la structure du PCO en tant que club formateur. C’est un premier pas vers le haut niveau amateur.

RP : Quelle sera ton rôle dans ce nouveau projet ?

Guillaume Mathis : Je ne pense pas que je ferai partie de l’équipe pour toutes les manches de la coupe de France DN3, mais je ferais la plupart des courses en 1ere catégorie avec eux et j’irai courir en 2eme catégorie de temps en temps. J’ai maintenant la chance de ne plus être en horaires décalés et d’avoir les week-ends de libre. Je vais enfin pouvoir refaire des sorties de fond en groupe durant l’hiver, chose que je ne faisais plus depuis longtemps. Mais cela ne changera pas mon rôle. Je resterai au contact de coureurs comme Mathieu Troude et Alexis Hoffmann pour continuer à les épauler. Cette année, ça a été un plaisir de courir avec eux. Alexis n’avait que trois ans de vélo derrière lui, il a commencé la saison en 3ème catégorie pour finir en première, il a donc eu une excellente progression au sein de notre équipe.

RP : Donc ton rôle ne changera pas trop par rapport à la saison précédente …

Guillaume Mathis : Non, mais cela ne me dérange pas, je prends plus de plaisir à aider un coureur du club qu’à jouer ma carte personnelle. Le but est d’amener sur une fin de course un coureur comme Mathieu ou Alexis dans les meilleures conditions possibles pour qu’il puisse faire un résultat.

RP : D’un point de vue personnel, es- tu satisfait de ta saison ?

Guillaume Mathis : Je ne suis pas spécialement satisfait de mes résultats. Cela passe par un manque de temps pour pouvoir bien m’entraîner, mais aussi bien récupérer. Cependant, cela ne veut pas dire que j’ai passé une mauvaise saison. La vie au PCO est très bonne, et je suis très heureux d’avoir pu avoir pu aider d’autres coureurs.

Propos recueillis par Erwan Franchon.

 

Photo : Loïc Manceau. 

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Divers brèves

Kévin Le Cunff (HP-BTP Auber 93) a pris la 15e place du Grand Prix d’Isbergues, courant septembre.

Damien Girard (Team Peltrax-CSD) a pris la deuxième place de la course cadet des Essarts (Loir-et-Cher), le 18 mars.

Eric Boucheret (VC Sulpicien) a terminé troisième de la course D1 de Cudot (Yonne), le 17 avril.

Joël Palasse (Lagny Pontcarré Cycliste) monte de la catégorie D4 à la catégorie D3.

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Interview de … Quentin Lafaye (VC Chateaulinois)

Aujourd’hui licencié en Bretagne, l’ancien coureur du VC Savigny -sur- Orge s’illustre dans un nouveau domaine, le cyclisme virtuel. Il a accepté de revenir sur cette pratique en progression pour Radio Peloton.

 

« Rouler avec des cyclistes qui n’ont pas la même culture »

Radio peloton : Peux tu nous expliquer qu’est ce que le cyclisme virtuel ?

Quentin Lafaye : C’est un « jeux vidéo » sur ordinateur se pratique avec un home trainer. L’ordinateur va interpréter les données qu’il reçoit du capteur de puissance pour faire évoluer dans le monde virtuel ton cycliste en fonction des watts développés, du poids et de la taille.

RP : Peux tu nous décrire le monde du cyclisme virtuel avec ses différentes compétitions ?

Quentin Lafaye : Les courses sont assez similaires à ce qu’on peut retrouver sur la route. Très rapidement après le développement du jeux, des équipes se sont formées. J’ai effectué mes premières courses en mars 2016 et j’ai été contacté par une équipe. Puis finalement, avec trois amis, nous avons monté notre propre équipe (Vision). Aujourd’hui, nous avons un effectif d’une cinquantaine de coureurs issus de 15 pays différents allant du Chili à la Nouvelle Zélande. Cela permet de rouler avec des cyclistes qui n’ont pas la même culture que toi.

RP : Comment peut-on créer de la cohésion dans une équipe où les coureurs ne se sont pour la plupart jamais rencontrés ?

Quentin Lafaye : On a mis en place un système d’oreillette qui permet aux coureurs de communiquer pendant les courses. On retrouve un système qui est très semblable à la route finalement. Au fur et à mesure, on s’est rendu compte qu’ils communiquaient de moins en moins car ils n’en avaient plus besoin, ils avaient bien pris l’habitude de courir ensemble.

RP : Comment se situe votre équipe au niveau mondial ?

Quentin Lafaye : On figure plutôt bien. On a six coureurs classés dans le top 50 mondial dont un coureur qui est deuxième. Et pourtant, notre meilleur coureur se classe 115eme juste parce qu’il n’a pas fait de course cet été.

RP : Et d’un point de vu personnel, comment cela se passe pour toi ?

Quentin Lafaye : Pour le moment, je me débrouille assez bien avec plusieurs victoires, notamment sur la première course par étape qui avait été organisée par le jeu. Au niveau du classement mondial, je suis 25eme.

 

 

RP : Est ce compatible de pratiquer le cyclisme virtuel à haut niveau et la route en extérieur ?

Quentin Lafaye : C’est quelque chose qui est compliqué à gérer car ce ne sont pas les mêmes types d’efforts. Sur home trainer, il faut faire très attention à son hydratation car les blessures sont très vite arrivées. Mais il y a beaucoup de coureurs qui combinent les deux et qui arrivent à bien figurer dans les deux. La plupart s’en servent d’un entraînement pour les courses sur route. Il est plus facile de faire une course d’une heure sur home trainer après le travail, surtout en hiver où il fait nuit très tôt. Cela permet de mieux concilier le travail et le vélo.

RP : Le développement du e-sport permet-il au cyclisme virtuel d’évoluer ?

Quentin Lafaye : Oui, pour la première fois cette année ont été organisées des coupes du monde. Il y a une première manche à Londres au mois de juin, et cette semaine, il y en a eu une à Paris. La particularité de ces événements est que les coureurs sont tous dans la même salle avec le même matériel, ce qui permet d’éviter les petites marges d’erreurs qu’il peut y avoir autrement. Pour la première fois également.

Propos recueillis par Erwan Franchon

 

Photo : Loïc Manceau

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Divers brèves

Charlotte Nidercorne (US Métro-Transports), portera les couleurs de l’UVCA Troyes (Aube), l’an prochain.

L’ancien coureur du VC Garennois, Sébastien Lepain (Chambery CC) a pris la deuxième place de la course départementale de Moirans (Isère), le 24 septembre dernier.

Thomas Delacour sera toujours pensionnaire de la Pédale Combs-la-Villaise l’an prochain.

Florian Richard portera encore les couleurs de l’US Métro-Transports en 2018.

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