RadioPeloton: Audrey, comment en es tu venue à pratiquer la photo?

Audrey WALTISPERGER: mon frère fait du vélo depuis tout petit ce qui fait que depuis toute jeune, je passe mes Week ends sur les courses de vélo. Je t’avoue que toute une journée assise sur le bord des routes c’est un peu long. Du coup, j’ai commencé à prendre mon frère en photo juste pour passer le temps. Peu à peu, je prenais en photo les gens de mon club pour leur faire plaisir. La FSGT est une petite fédération donc tout le monde a commencé à me demander des clichés. Du coup mon père m’a acheté un petit appareil et j’ai commencé à prendre tout le monde. Mais en réalité, ça ne fait que 2 ans que j’ai créé ma page Facebook. J’ai commencé à vraiment aimé ça. Et puis grâce à Nicolas (Vaucouleur), j’ai pris confiance en moi et j’ai découvert un peu autre chose que la FSGT. Cela m’a permis de me rendre compte que j’adorais vraiment prendre des photos sur les courses de vélo!

 

RP: Peux tu nous présenter ton matériel?

A.W.: Alors, je n’ai qu’un matériel de débutant mais cela me convient très bien. Je suis 100% chez canon. J’ai un boitier EOS 760D avec un objectif 18/135 que j’utilise énormément et un autre de 70/300 que j’utilise principalement pour faire mes portrais lors des départs. Ca fait déjà beaucoup de temps que j’ai ce matériel puisque ça fait que quelques années que je m’intéresse vraiment de près au matériel que j’utilise. J’ajoute que je suis également étudiante, et c’est très cher. Mais je te confie que d’ici la saison de cyclo cross, je vais enfin pouvoir agrandir ma petite famille avec un nouveau boitier ainsi qu’un nouvel objectif, j’aurai pour la première fois un vrai calendrier de cyclo cross bien rempli!

 

RP: Quelle est ta discipline de prédilection?

A.W.: alors sans hésiter… le CYCLO-CROSS! Je me suis vraiment trouvée une passion en photographiant cette discipline. C’est avec le cyclo-cross que j’ai réalisé que mes photos plaisaient en dehors de la FSGT. Mes meilleurs souvenirs en tant que photographe sont dans les sous bois. J’attends toute l’année avec impatience le mois de septembre.

 

RP: Tu es très souvent sur les épreuves en tant que photographe. Cela ne t’a jamais donné l’envie de te mettre à la compétition?

A.W.: Alors là, jamais! J’adire faire une balade en vélo avec mon frère de temps en temps mais ça s’arrête là!

 

RP: Audrey, parle nous de ton club…

A.W.: Alors là, c’est plutôt comme une grande famille. C’est bien plus qu’un simple club. Mon père fait tout pour entretenir une convivialité au top du top entre les adhérents et c’est au sein de cette mentalité que j’ai pris autant de plaisir à me plonger dans la photographie.

 

Crédit Photo: Nicolas Vaucouleur (Velostar)

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Ancien coureur essonnien, Patrick Bottone a récemment pris les rennes de la structure Corbeilloise. Avec un effectif resserré autour des plus jeunes, l’objectif est assumé: redonner une nouvelle dynamique par l’école de vélo. Patrick s’est confié à RadioPeloton en cette fin de saison:

 

« Avec les enfants, cela reste un jeu, un jeu de découverte basé sur l’esprit d’équipe, l’autonomie, la découverte de soi »

 

RadioPeloton: Patrick, tu viens de prendre la présidence de l’AS Corbeil-Essonnes à la suite de Denis Mathiasin, peux-tu nous en dire plus sur ce changement en cours de saison ?

Patrick Bottone: Suite au désir de Denis de quitter sa fonction de président pour des raisons personnelles, les membres du bureau m’ont demandé si je souhaitais devenir le nouveau président. Il m’a fallu une période de réflexion car la fonction d’entraîneur club me convenait très bien. A présent, je m’investis writing essay pleinement dans un autre rôle tout en restant proche des entraînements et compétitions car l’envie de transmettre aux plus jeunes reste mon moteur.

RP: Tu es désormais président de la structure mais tu es et resteras coureur. Parle nous de ta carrière de coureur ?

P.B.: En effet, après 21 ans d’arrêt de compétition, j’ai repris une licence en Pass Cyclisme. J’ai eu ce désir de reprendre alors que je pensais avoir mis la compétition de côté suite à certains événements dans ma vie. En ce qui concerne mon passé de coureur, j’ai commencé le vélo à l’âge de 7 ans à l’ ES Juvisy cyclisme est arrêté à 19 ans en national à l’AS MIN Rungis. J’ai vécu de belles choses en tant que coureur  dans le cyclisme aussi bien collectivement qu’individuellement. Ensuite pour des raisons familiales, il a fallu que je mette un terme à cette aventure qui me passionnait tant… Un déchirement à l’époque.
J’éprouve un plaisir immense à retrouver les pelotons aujourd’hui.

RP: On a vu que l’AS Corbeil-Essonnes focalisait aujourd’hui son effort sur l’école de vélo. Peux tu nous expliquer la stratégie de l’équipe dirigeante ?

P.B.: Plus qu’une stratégie, c’est l’envie de transmettre qui est le désir principal de l’équipe dirigeante. Avec les enfants, cela reste un jeu, un jeu de découverte basé sur l’esprit d’équipe, l’autonomie, la découverte de soi. Nous souhaitons nous aussi participer à la promotion de ce sport merveilleux dans les plus jeunes catégories tout en restant dans une démarche d’apprentissage. La ville de Corbeil-Essonnes avec 55000 habitants dont les 0-29 ans représentent 45 % de la population se doit d’avoir une école de vélo à l’image des plus belles d’Ile de France.
Par la suite, nous souhaitons développer un suivi collectif et individuel à la sortie de l’école de vélo jusqu’aux catégories cadets/juniors.

RP: Patrick, comment se passe la saison 2019 de l’ASCE ?

P.B.: Le bilan sportif est positif, notre école de vélo a pu se développer. Nous avons accompagné les jeunes sur des des épreuves de cyclo-cross, de route mais aussi sur piste. Nos petits se débrouillent très bien, la saison dernière, un seul d’entre eux était licencié au club. Ils s’amusent ensemble, ils se prennent au jeu… c’est vraiment super de les avoir !
Nous avons aussi nos Minimes, cadets qui sont eux aussi des nouveaux licenciés. Pour l’instant, ils travaillent essentiellement aux entraînements pour être prêts lors des prochaines compétitions.
Nos juniors et départementaux se distinguent très bien, un effectif un peu plus important serait bien. Nous y travaillerons la saison prochaine [NDLR; à noter la présence d’environ 25 jeunes coureurs pour la rentrée de l’école de vélo le 14 septembre].

RP: On se rappelle d’une AS Corbeil-Essonnes au plus haut niveau amateur dans la dernière décennie. Qu’est ce qu’apporte cet héritage à cette jeune équipe dirigeante ? Ambitionnez vous de relancer une structure de niveau national à moyen terme ?

P.B.: une belle histoire,un club historique. C’ est un honneur d’occuper la fonction de président dans un club où d’énormes coureurs et dirigeants sont passés. Concernant la structure de niveau national à moyen terme, je ne peux pas m’avancer là-dessus. Cela dépend de tellement de choses. Je préfère mettre en avant le travail accompli pour le moment ainsi que les choses qui sont à notre portée aujourd’hui… cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas ambitieux mais je préfère garder les boyaux ou pneus sur terre…

RP: Quels seront vos objectifs pour la saison 2020 ?

P.B.: Continuer à se développer de l’école de vélo jusqu’au départementaux en passant par l’équipe dirigeante. Nous voulons être présents sur des organisations pour les plus jeunes comme l’initiation piste à Vincennes ou à Aulnay mais aussi des épreuves comme le mini Paris-Roubaix ou encore le mini tour de Seine-et-Marne.
Nous avons pour ambition d’enfin lancer, après une année d’apprentissage, nos jeunes Minimes Cadets et juniors sur des courses. Je suis confiant pour eux.

 

Crédit Photo: ASCE Cyclisme

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Nouveau Champion d’Ile de France des deuxièmes catégories, le coureur de l’OCVO aura fait parler de lui cette saison. A l’aproche des dernières échéances, Christopher Gamez, l’homme aux fleurs de lys, s’est confié à RadioPeloton…

 

« Le championnat était un objectif pour moi cette année sur des routes d’entrainement que je connaissais »

 

RadioPeloton: Christopher, comment se passe ta saison 2019?

Christopher Gamez: ma saison se passe plutôt bien car j’ai réussi à avoir un peu plus de temps pour m’entraîner étant donné que mes enfants sont rentrés à l’école. J’ai par ailleurs déménagé à Viarmes, plus proche de mon lieu de travail.

 

RP: Tu es depuis peu champion d’Ile de France des 2e catégories. Peux-tu nous parler de cette course?

C.G.: Le championnat était un objectif pour moi cette année sur des routes d’entrainement que je connaissais. La course n’a pas été simple car il y avait de grosses écuries Ile de France (Peltrax, Auber, Paris CO…). Je me suis vite retrouvé derrière un groupe où Mathieu Legrand était présent donc si je voulais online essay writer avoir la chance de gagner, je devais absolument rentrer. Ce fut chose faite. Je me suis retrouvé avec 5 gars de Peltrax et 4 d’Aubervilliers. Au fur et à mesure que la course se durcissait, j’ai réussi à me retrouver entre la gagne et un autre coureur de 2e catégorie.  

 

RP: Il reste un peu plus d’un mois de saison route, comment les abordes tu?

C.G: Ma dernière course a été Poigny. Je suis depuis en vacances. Je ne sais pas encore trop à quoi ma fin de saison va ressembler. Je sais juste que je participe au Championnat de France de Demi-Fond et au Challenge du CIF.

 

RP: Quelle sera ta préparation pour la nouvelle saison à venir?

C.G.: Pour le moment je n’en ai aucune idée. J’essaie années après années de baisser d’intensité mais je aimer trop le vélo pour arrêter tout de suite.

 

RP: Un mot sur ton club?

C.G.: Mon club, l’OCVO, est un super club familial. Nous avons la chance d’avoir des bénévoles et un super président qui nous donne les moyens de réussir!

 

RP: Christopher, quelque chose à ajouter?

C.G.: L’année prochaine, je serai en première catégorie donc j’aimerais bien pouvoir me donner les moyens de me faire plaisir sur quelques courses. J’ajoute que l’année a été réussie car tout l’effectif a pu aller faire une victoire, le tout avec une super ambiance. Ca ne peut que pousser tout le monde vers le haut

 

Crédit Photo: Charly Vélo

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