Mathieu Benhalima est l’un des coureurs franciliens les plus en forme chez les D1 cette saison ! Le coureur de 25 ans formé au Paris Cycliste Olympique tourne autour de la victoire tout comme son coéquipier Vincent Blanca. Avec l’espoir de viser en plein dans le mille prochainement ?

« Gagner avant de monter aux points »

Radio Peloton : Mathieu, comment juges-tu ton début de saison ?

Mathieu Benhalima : Motivant ! Je me suis beaucoup entraîné cet hiver et je me sens facile sur les courses. Je suis heureux que le travail paye. Je prends aussi beaucoup de plaisir à rouler.Toutefois et pour nuancer le propos, j’espérais tout de même gagner, donc je suis à la fois déçu de ne pas arriver à concrétiser.

Radio Peloton : Qu’est ce qui te manque pour le moment pour jouer la gagne ?

Mathieu Benhalima : Je me suis beaucoup moins entraîné au sprint que les années passées. Effectivement mon point faible était la distance, bien que courte en départemental, j’avais du mal à terminer les courses. Je me suis donc concentré là- dessus en délaissant les exercices plus spécifiques liés au “punch” et au sprint. Je le ressens maintenant et c’est à mon sens ce qui m’a manqué pour gagner. De plus, je ne cherche pas vraiment à m’économiser pendant la course, je tente de partir le plus tôt possible quitte à faire la course seul devant, ou bien j’attaque régulièrement. Je me sens bien et je veux en découdre rapidement, ce qui n’est évidemment pas très stratégique car quand le sprint arrive, il me manque toujours un peu de puissance et de fraîcheur.

Radio Peloton : As-tu coché des courses dans les semaines à venir ?

Mathieu Benhalima : Contrairement à de nombreux coureurs je n’ai pas de courses de prédilection, j’aime beaucoup les petits critériums sinueux. Sept-Sorts à toute mon affection j’aimerais pouvoir la gagner.J’y ai fait second il y a quelques années. Mais là, je vais faire une petite coupure en mai. J’espère pouvoir continuer sur ma lancée après.

Radio Peloton : Quel coureur t’a le plus impressionné en D1 depuis le début de saison ?

Mathieu Benhalima : Ce n’est pas un coureur mais plutôt des équipes, j’ai été surpris par la qualité et le nombre des coureurs de certaines équipes qui étaient moins présentes les années passées. Je pense notamment à Gagny ou bien Montgeron-Vigneux qui anime aux côtés du PCO les courses. Petite note spéciale à la famille Dague (AV Thiais) qui a été avec moi régulièrement dans les bon coups et qui n’hésite pas à donner pour la réussite d’une échappée.

Radio Peloton : Quelles sont tes ambitions pour le reste de l’année ?

Mathieu Benhalima : J’aimerais comme tu t’en doute gagner avant de monter aux points, étant à 21 points. Il ne me reste plus qu’une ou deux chances pour y arriver. J’aurais également souhaité participer au championnat régional mais c’est encore loin et j’ai peur de ne plus être en départemental d’ici là.

 

Photo : Gérard Briand.

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A 18 ans, Silouane Dupuy fait peu à peu sa place dans les pelotons franciliens ! Le coureur 3e catégorie du VCA du Bourget se veut ambitieux en ce début de temps printemps et espère s’illustrer sur le Grand Prix Mathieu Riebel, le 27 mai prochain à Drancy (Seine-Saint-Denis).

« Prendre du plaisir sur le vélo c’est bien, mais avec des amis c’est mieux »

Radio Peloton : Silouane, voilà bientôt deux mois de compétitions écoulés …

Silouane Dupuy : Je trouve mon début de saison assez mitigé. Je n’ai pas forcément eu la réussite que j’espèrais. Pour le moment, je n’ai qu’une sixième place en 3e catégorie sur le parcours d’Antony (Hauts-de-Seine), début avril.

Radio Peloton : Qu’est ce qu’il te manque concrètement pour jouer la gagne ?

Silouane Dupuy : Je manque de caisse. Il m’en manque en fin de course pour pouvoir courir comme je le voudrais. Etant actuellement en école de biotechnologie, je n’ai pas toujours le temps d’accumuler les kilomètres. Cela m’a porté plusieurs fois préjudice depuis le début de saison et notamment à Paris-Vallangoujard alors que j’étais dans la bonne échappé partie en début de course. J’espère qu’au fil de la saison, cela va changer !

Radio Peloton : Le mois de mai s’annonce important pour toi…

Silouane Dupuy : En effet je participe au championnat du Monde de fixie qui aura lieu à Berlin (Allemagne). J’ai aussi coché à la fin du mois, la course de Drancy, le 27 mai, qui sera en mémoire de Mathieu Riebel. Même si ce n’est pas du tout un circuit pour moi. Je ne pourrais être plus heureux que de lever les bras pour lui sur cette course. J’aimerais aussi pouvoir m’imposer sur de beaux circuits en campagne qui changent des critériums en ville.

 

Radio Peloton : Quel est ton avis sur le niveau en 3e catégorie en ce début d’année ?

Silouane Dupuy : Contrairement à l’année dernière où certains coureurs étaient au-dessus du lot en 3e catégorie et offraient un beau spectacle, je trouve que cette année le niveau est beaucoup plus homogène. C’est pourquoi, aucun coureur ne m’a réellement impressionné malgré qu’il y ait tout de même de bons coureurs !

Radio Peloton : L’idée sera donc de gagner en 2018, Silouane ?

Silouane Dupuy : Mes ambitions sont bien sûr de remporter une course cette année. Pour Mathieu mais aussi pour mon club qui me met dans des superbes conditions. Je tiens à remercier le VCAB pour leur engagement. Prendre du plaisir sur le vélo c’est bien, mais avec des amis c’est mieux. Ce qui est primordial pour moi est aussi de continuer à prendre du plaisir comme je l’ai découvert il y a deux ans en commençant la compétition.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Marjorie Contault a fait son retour dans la région Centre à l’intersaison ! L’ancienne sociétaire du COCF Courcouronnes porte maintenant les couleurs du club de Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret) mais continuera à s’aligner sur certaines courses franciliennes.

« Je ne lâcherais rien »

Radio Peloton : Marjorie, vous voilà repartie pour une nouvelle année de vélo…

Marjorie Contault : Mon début de saison a été très compliqué pour être honnête. J’ai eu un hiver très difficile moralement et physiquement suite au décès de Mathieu Riebel qui a affecté mon quotidien. Mais grâce à ma famille et sa famille qui me soutiennent chaque jour, j’ai essayé de rester forte et me battre pour eux et pour lui. Revenir sur les compétitions aussi tôt était pour moi une petite victoire car il y a quelques mois je n’aurais jamais pensé y parvenir.

Radio Peloton : C’est donc compliqué pour jouer la gagne au bout de deux mois…

Marjorie Contault : Je n’ai pas réalisé un bon hiver pour pouvoir jouer la gagne, il me manque encore un peu d’entraînement mais je ne lâcherais rien.

Radio Peloton : Que visez-vous au cours des deux prochains mois ?

Marjorie Contault : Chaque mois est important, mais le mois de juin l’est un peu plus avec les championnats régionaux au programme.Je n’ai pas coché de courses particulières mais deux me tiennent à cœur, les deux courses en hommage à Mathieu, à Drancy le 27 mai et Vigneux-sur-Seine, le 14 juin. Je voudrais également réussir à tenir jusqu’à la fin de saison en progressant. Lever les bras serait magnifique…

Radio Peloton : Vous avez rapidement trouvé vos marques à Saint-Jean-de-la-Ruelle…

Marjorie Contault : Je ne me suis jamais senti aussi bien dans un club que dans celui de Saint Jean. Ils m’ont accueilli à bras ouverts et m’ont soutenu tout au long de ce dur hiver et je les en remercie encore. C’est un club familial et convivial où la bonne humeur règne, c’est très agréable de se réunir, on sait que l’on va passer un super moment. Je m’occupe avec d’autres personnes de l’école de vélo du club, c’est plaisant de se sentir utile dans un club qui met tout en œuvre pour les jeunes. D’ailleurs si certains cherchent un club, je vous conseille de nous rejoindre (rires).

 

Photo : Nicolas Vaucouleur /Vélostar Actu.

 

 

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