Interview de… Stéphane Izoré

Tombé dans la marmite du cyclisme au club d’Aulnay-sous-Bois (93) dès son plus jeune âge, l’actuel entraîneur au Pôle Espoirs d’IDF Stéphane IZORE a, à 48 ans, une expertise sur son milieu qui en fait un acteur incontournable du vélo en France. Turgis, Vigier et des centaines d’autres lui doivent d’avoir trouvé, à un moment clé de leur carrière, le bon équilibre entre études et sports de haut-niveau.
C’est d’ailleurs tout l’enjeu du Pôle Espoirs IDF, situé depuis 6 ans au CREPS de Chatenay-Malabry (Hauts-de-Seine), auquel Stéphane est très attaché. Rencontre.

« Je suis un fervent défenseur de la lutte contre le dopage »

Radio Peloton : Stéphane, qu’est-ce qui t’as amené à devenir entraineur cycliste ?

Stéphane Izoré : Après plusieurs années de cyclisme (route, piste et cyclo-cross) au club d’Aulnay, j’ai dû faire un choix entre un investissement à temps plein dans le cyclisme en 1ère catégorie et mes études. A 20 ans environ, j’étais en licence de maths et j’ai fait le choix des études.
A ce moment charnière de ma carrière, j’ai eu des doutes sur la façon dont je m’étais entrainé. Je voulais mieux comprendre les mécanismes et j’ai donc passé un Brevet d’Etat (BEES1 ; Stéphane obtiendra le BEES2 –ancêtre du DEJEPS- en 2010, NDLR). A l’issue de ce premier brevet d’Etat., et après une année de service militaire, je suis devenu entraineur au CSM Clamart. Progressivement, je suis devenu Assistant Technique Départemental (ATD) des Hauts-de-Seine, entraineur du Pôle Espoirs à Melun (sous l’ère Jean-Pierre Demenois) jusqu’en 2006, année pendant laquelle Patrice Cossard a voulu redonner au Pôle Espoirs une dimension plus forte et plus pérenne. J’ai été choisi pour encadrer ce Pôle. Depuis, salarié du CIF, je partage 2/3 de mon temps au Pôle Espoirs, et 1/3 sur la formation, sélection et stage.
Côté compétition, j’ai arrêté (sur une victoire !) en 2002 en catégorie régionale (équivalent 3ème).

Radio Peloton : Quel est l’objectif du Pôle Espoirs ?

Stéphane Izoré : Le pôle Espoirs repose sur le principe du double projet éducatif et sportif avec une priorité sur les études, à savoir l’obtention du Bac. J’ai la fierté aujourd’hui de pouvoir afficher un taux de réussite proche des 100% à cet examen.
Côté sportif, le pôle Espoirs n’est pas là pour faire des coureurs professionnels : il est là pour que les coureurs atteignent leur meilleur niveau possible. Toutes les détections du monde ne peuvent voir que des potentiels dont seul l’avenir pourra nous dire si ce potentiel est accompagné d’une bonne vision tactique en course par exemple et donc de résultats de haut niveau.
J’ai coutume de dire que je ne fais que « préparer le moteur » : mais ça ne suffit pas pour être un grand champion ! Il peut y avoir des coureurs immédiatement exceptionnels à tous les niveaux : c’est le cas de Tanguy Turgis pour qui je n’ai finalement pas eu beaucoup de travail à faire ! Mais tous n’ont pas ce profil « parfait ».

 

Radio Peloton :  Comment se fait la sélection pour entrer au Pôle Espoirs ?

Stéphane Izoré : Au regard de la philosophie du Pôle, nous regardons -avant même le niveau d’étude-, le comportement en classe. Un élève studieux et attentif a plus de chance d’être sélectionné qu’un élève indiscipliné, même si ce dernier a de meilleurs résultats en classe.
Ensuite, nous procédons à l’étude de tests physiologiques, réalisés à l’extérieur. Des coureurs qui n’ont pas encore eu de résultats, même en Juniors 1, peuvent avoir un réel potentiel à exploiter. Mon rôle est de détecter ce potentiel et de les faire ensuite monter en puissance.
Le Pôle s’adresse donc à des coureurs déjà très bons qui veulent pouvoir vivre leur passion tout en faisant leurs études ainsi qu’à des jeunes meilleurs en étude voulant progresser dans le cyclisme. Toujours le « double projet » : c’est vraiment essentiel.
J’ajoute qu’il n’y a pas de cooptation pour entrer au pôle : je ne sollicite personne. Ce sont les jeunes qui choisissent de candidater ou pas.

Radio Peloton : Tu vis comment ton rôle au Pôle ?

Stéphane Izoré : Je suis à la fois entraîneur, mais aussi coordinateur de tout ce qui se passe au Pôle. C’est moi qui sollicite les préparateurs physiques, qui prend les rendez-vous médicaux, qui gère les plannings d’entrainement de chacun, qui fait le lien avec les familles pour les questions scolaires etc.

Radio Peloton :Tu as des liens avec les clubs des jeunes sportifs ?

Stéphane Izoré : Honnêtement, c’est assez inégal en fonction des clubs. Mais ce serait mon souhait de nouer des liens plus réguliers, je dirais même de confiance, avec les clubs, notamment parce que nos entrainements sont basés sur les objectifs des clubs. Ce n’est pas moi qui décide des moments où le coureur doit être en forme : c’est son directeur sportif. Ce qui est normal puisque les sportifs courent 98% du temps sous les couleurs de leur club.
Par ailleurs, si nous avions plus de liens, cela pourrait notamment éviter des doubles discours qui, je crois, portent préjudice aux coureurs.

 

Radio Peloton :Tu interviens en amont et en conseil des sélections IDF pour les courses nationales : les coureurs du Pôle sont avantagés ?

Stéphane Izoré :C’est tout le contraire ! Comme je sais « tout » des sportifs du Pôle, je suis beaucoup plus exigeant envers eux. Il m’est arrivé de demander à Francis Coquoz de ne pas sélectionner un jeune en raison de son attitude à l’entrainement, ou de problèmes de discipline au lycée. Et ça, je ne peux pas le voir pour ceux ne sont pas au Pôle.
Donc, les gens qui pensent qu’être au Pôle est synonyme d’être en sélection se trompent complètement.
Par exemple, pour la première sélection de la saison, c’est tout bête : on va à la Ferté Gaucher en mars (Boucles de Seine -et -Marne) et on prend les six meilleurs franciliens au classement, auxquels nous ajoutons « deux jokers ». Pôle ou pas Pôle !

Radio Peloton : Si tu avais plus de moyens, que souhaiterais-tu améliorer au pôle ?

Stéphane Izoré : Ben… Déjà les moyens ! Si je possédais du matériel plus pointu, type capteurs de puissance par exemple, je pourrais travailler avec plus de précision pour les coureurs.
Si nous avions, je te parle dans l’idéal, des vélos pour éviter que les jeunes aient à emmener le leur tous les lundis : ce serait vraiment plus simple à gérer pour eux.
J’aimerais aussi plus de lien avec les clubs : qu’on soit sur le même discours pour le coureur.
Enfin, toujours dans l’idéal, il faudrait trouver des aides financières pour les familles. Le coût d’une année au Pôle espoir est assez élevé (5300€/an, ndlr) et c’est un frein pour beaucoup y compris pour des sportifs de haut-niveau.

Radio Peloton :Peux-tu me raconter une semaine « type » pour un jeune du Pôle ?

Stéphane Izoré :Nous avons un aménagement scolaire qui libère tous les coureurs à 15h les mardis, mercredis et jeudis.
Le lundi : Récupération ou repos. On en profite pour faire le débriefing de leur course (pas de la course en général, mais bien de leur course !).
Le mardi : Les Juniors 2 vont rouler. Les cadets et J1, sauf certaines périodes de l’année, sont au repos.
Le mercredi : une sortie entre 2h30 et 4h de route, donc plutôt du foncier.
Le jeudi : Travail spécifique. On part avec l’ensemble du groupe et chacun, en fonction de son objectif, a un travail à faire.
Le vendredi : Ils rentrent chez eux.
Le samedi : une petite sortie avant la course du dimanche.
Et évidemment, ce n’est que l’entrainement. Il faut y ajouter le lycée (à 10mn du CREPS), les rendez-vous médicaux, kiné, préparation mentale, musculation etc.

 Radio Peloton : D’après toi, comment pourrait-on améliorer la filière haut-niveau en France ?

Stéphane Izoré : En France, nous avons mis un peu temps à comprendre que la pierre angulaire pour le sport de haut-niveau devait être l’entraineur. Les anglos-saxons l’ont compris il y a 30 ans. De la même façon, la préparation mentale entre dans les mœurs depuis 3 ans quand d’autres pays le font depuis bien plus longtemps.
Mais maintenant que c’est accepté, je pense que le système est bon, avec des moyens qui permettent aux sportifs d’exprimer leur potentiel.

Radio Peloton :Quels sont tes liens avec le CTR ? Avec le CIF ?

Stéphane Izoré : Le CTR est mis à disposition au Comité par le Ministère de la Jeunesse et des Sports. Il a, entre autres, la responsabilité du développement du cyclisme francilien, des sélections, des formations et de l’équipe technique régionale dont je fais partie et j’ai donc des liens permanents et quotidiens avec lui ! S’il peut me consulter quand il le pense nécessaire, c’est lui qui prend les décisions.
Le CIF est mon employeur : c’est donc déjà un lien de salarié avec son employeur. Patrice Roy (Président du CIF, ndlr) est mon patron et c’est donc à lui que je dois rendre des comptes en priorité (même si j’en rends aussi et surtout au CTR, aux clubs, aux coureurs, aux parents…).

Radio Peloton: Quel est ton meilleur et ton pire souvenir en tant qu’entraineur du Pôle ?

Stéphane Izoré : Mon meilleur souvenir, c’est le sportif du Pôle qui a ramené le premier titre de Champion de France et une sélection au Championnat du Monde : Alexandre Billon.
Je me permets un deuxième à égalité : le titre de Champion de France à l’américaine de la paire Riebel/Millasseau : une équipe 100% pôle espoir !

*Le pire, l’arrêt sportif de Matthieu Legrand. C’était un potentiel extraordinaire qu’on a dû exclure du Pôle à cause de son comportement scolaire très moyen. Revenu chez lui, il a retrouvé un bon niveau scolaire, mais le vélo l’a un peu lâché. Je le regrette vraiment.

Radio Peloton :Pour finir, un mot sur le dopage. Tu penses comme beaucoup que les choses se sont améliorées ?

Stéphane Izoré : Je suis un fervent défenseur de la lutte contre le dopage avec l’idée que si un coureur triche une fois, il doit être exclu définitivement de « mon sport » qu’il a sali. Je pense la même chose pour les directeurs sportifs d’ailleurs.
J’ai malheureusement l’impression qu’après une bonne évolution (donc la baisse du dopage) depuis 1998, ça a tendance à revenir. Des cadets et des juniors se font choper. Et même des départementaux, ce qui est vraiment ridicule (pour les tricheurs).
Je suis encore plus en colère contre le dopage mécanique. Ca n’est vraiment pas bon pour notre sport et ça peut décourager des jeunes de se lancer dans l’aventure du cyclisme. Les tricheurs ont une lourde responsabilité dans la baisse du nombre de licenciés en cyclisme traditionnel : j’en suis convaincu. Et au global, c’est l’image de notre sport qui en pâtit.

 

* Cette rencontre s’est déroulée la veille du décès de l’ancien pensionnaire du Pôle, Mathieu Riebel. Un accident tragique qui rend nécessairement anecdotique « tout le reste ».

Profondément affecté par cette disparition, Stéphane Izoré tient à lui rendre hommage :

Le lendemain de notre entretien, nous avons appris le décès de Mathieu Riebel survenu après une chute au Tour de Nouvelle-Calédonie. Tu souhaites lui rendre hommage :

« Je considère tous les sportifs du Pôle, que j’appelle mes loulous, comme mes enfants par procuration. C’est donc avec un déchirement profond que j’ai appris son décès. Attentif, généreux, volontaire, talentueux, aucun mot n’est assez grand pour le définir et exprimer l’affection que j’ai pour lui. J’embrasse très fort Marc et Marylène, ses parents, et leur envoie tout le soutien possible dont ils ont besoin en cette période tragique, pour eux, mais aussi pour notre sport. »

 

 

Photos : AnneVal Cadet.

 

Propos recueillis par Christophe Dague.

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Interview de… Quentin Luxeuil (Argenteuil VS 95)

Quentin Luxeuil sait tout faire ! Le coureur du président Eric Blanchon a pratiqué de nombreuses disciplines depuis ses débuts dans le cyclisme de compétitions. Mais c’est sur route qu’il sait le mieux exprimé en 2017.

« Découvrir le niveau élite »

Radio Peloton : Avec du recul, comment juges-tu ta deuxième saison chez les juniors ?

Quentin Luxeuil : Je me dis que j’ai fait une bonne année juniors 2 mais je reste convaincu que mes résultats de début de saison ne sont pas comparables avec la forme que j’avais, notamment sur les course UCI .

Radio Peloton : Et ta saison sur piste ?

Quentin Luxeuil : Ma saison sur piste a été un peu décevante j’ai pas eu de résultat, je n’arrive peut être pas à courir juste…

Radio Peloton : Tu as compensé avec une belle saison sur route…

Quentin Luxeuil : J’ai une place de deux sur la course en ligne des Boucles de Seine-et-Marne, j’ai fait aussi troisième de la course en ligne de la Route d’Eole, et j’ai une victoire en 3e catégorie à Guillerval.

 

 

Radio Peloton : Et donc pas de polo-vélo cette année pour toi Quentin ?

Quentin Luxeuil : Je n’ai pas de regrets par rapport à ma participation sur les manche de polo-vélo j’ai tout simplement recentré mon attention sur la route.

Radio Peloton : On te verra toujours sous le maillot d’Argenteuil VS 95 en 2018 ?

Quentin Luxeuil : Rester à Argenteuil mon club formateur n’est pas dans mes projets pour l’année prochaine, j’aimerais découvrir le niveau élite.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Programme de la première manche de coupe d’Hiver sur piste

Vélodrome National de Saint-Quentin- en- Yvelines
4ème GRAND PRIX DE LA VILLE DE VELIZY
De 12h30 à 18h00
Les objectifs
Créer un évènement convivial en collaboration avec le Vélodrome national,
Valoriser toutes les catégories de coureurs, des jeunes aux champions,
Faire apprécier les disciplines de la piste auprès du public.

Le contexte
L’accueil de grands évènements tels que les championnats du monde (février 2015), et des championnats d’Europe (octobre 2016) ont permis de mettre en lumière la piste auprès du grand public et de mieux faire connaître le Vélodrome National de Saint-Quentin-en-Yvelines. La 4ème édition du Grand Prix de Vélizy s’inscrit dans la continuité des épreuves majeures organisées sous l’égide de la Fédération Française de Cyclisme.
150 coureurs sont engagés dont 20 féminines. Un plateau de qualité !
Un hommage spécial sera rendu à Mathieu RIEBEL, récemment disparu dans un tragique accident en course. Matthieu avait disputé les 3 premières éditions du GP.

Un évènement incontournable
Organisé par l’Equipe Cycliste Vélizy 78 l’épreuve compte pour la Coupe d’hiver d’Ile de France. De jeunes champions s’y sont déjà illustrés : Quentin LAFARGUE, Benjamin THOMAS, Morgan KNIESKY, Sébastien VIGIER, Benjamin EDELIN, Florian MAITRE, Emilien CLERE, Melvin LANDERNEAU, Laurie BERTHON, Mathilde GROS, etc. Tous titulaires de l’Equipe de France Elite.
Un club mobilisé
Chaque année, les dirigeants de l’Equipe Cycliste Vélizy 78 se mobilisent autour de cet évènement pour accueillir les meilleurs coureurs Cadets, Juniors, Seniors et Masters.
Des épreuves attrayantes
Le programme est composé des épreuves suivantes : Vitesse, Scratch, Course aux points, Elimination, Tempo, Vitesse par équipes, Keirin. Américaine
Les catégories en lice
Elites, 1ère catégorie, 2ème catégorie, 3ème catégorie hommes
Juniors hommes
Départementaux D1, D2 hommes
Minimes garçons
Cadets garçons
Juniors et Seniors filles
Minimes et Cadettes filles

Entre sport et spectacle
Le programme comprend des épreuves captivantes : Vitesse par équipes, Keirin,
Américaine, Elimination. Les coureurs auront à coeur d’offrir un spectacle de qualité.
La parfaite animation de Gérard BESSON va enflammer un public enthousiaste.
Billetterie et hospitalité
Une billetterie sera mise en place. Entrée payante (3€) pour les adultes. Gratuité pour les jeunes de moins de 12 ans. Diverses prestations seront offertes afin d’accueillir dans
de bonnes conditions les coureurs, l’encadrement et le public : restauration rapide,
buvette, tribune VIP devant la ligne d’arrivée, programmes, tombola, nombreux lots etc.

Le programme détaillé

Heure début Heure fin Catégories Epreuves Distance (km) / N. tours
12:30 12:42 Seniors – Juniors Keirin Qualification (2 séries de 7) 2 km / 8 tours
12:42 12:52 Minimes G & Cadettes Omnium Scratch 5 km / 20 tours
12:52 13:07 Cadets Omnium Scratch 7,5 km / 30 tours
13:07 13:17 Dames Seniors & Juniors Omnium Scratch 5 km / 20 tours :
13:17 13:37 Pass’ Cyclisme D1-D2 Omnium Scratch 10 km / 40 tours
13:37 13:57 1ère – 2ème – 3ème Omnium Course tempo 10 km / 40 tours
13:57 14:17 Juniors Omnium Course tempo 7,5 km / 30 tours
14:17 14:27 Minimes G & Cadettes Omnium Course tempo 2,5 km / 10 tours
14:27 14:47 Cadets Omnium Course aux points 10 km / 40 tours
14:47 15:07 Dames Seniors & Juniors Omnium Elimination
15:07 15:17 Toutes catégories Vitesse/équipe 6 équipes
15:17 15:30 Cérémonie protocolaire Minimes, Cadets,
Dames
15:30 15:47 Pass’ Cyclisme D1-D2 Omnium Tempo (places 13 à 24 du scratch) 7,5 km / 30 tours
15:47 15:57 Pass’ Cyclisme D1-D2 Omnium Elimination
15:57 16:27 1ère – 2ème – 3ème Omnium Course aux points 20 km / 80 tours
16:27 16:47 Juniors Omnium Elimination
16:47 16:55 Seniors & Juniors Keirin Finale (places de 8 à 14) 2 km / 8 tours
16:55 17:05 Seniors & Juniors Keirin Finale (places de 1 à 7) 2 km / 8 tours
17:05 17 :35 Seniors & Juniors Américaine 12 équipes 20 km / 80 tours
17:35 18:00 Cérémonie protocolaire Juniors, seniors, Pass’ Cyclisme

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L’US Maule brille à Clamart

Neuvième prix d équipe de la saison pour les départementaux du club à Clamart(92), mercredi dernier !
Originalité du circuit les coursiers devaient franchir une énorme passerelle entièrement fabriquée pour l’occasion. Les Yvelinois s’imposent donc par équipe grâce à  Wilfried et Franck Picant, respectivement 5e et 6e. Valentin Gautier prend lui la 8e place. C’est Stéphane Legrand (Team Peltrax-CSD) qui s’impose sur l’individuel.

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Les Boucles de la Juine, c’est dimanche 12 novembre !

Dimanche 12 novembre 2017, le COS Renault Lardy propose la 27e édition de sa randonnée VTT : les « Boucles de la Juine ».

INSCRIPTIONS
• sur place entre 7h30 et 9h30
• par internet entre le 01/10 et le 09/11 : www.rando-vtt-lardy-2017.ikinoa.com

La formule internet présente plusieurs avantages :
1. Un tarif d’inscription réduit de 2 € jusqu’au 31/10
2. Un coupe-file permettant de récupérer très rapidement la plaque de cintre
3. Un bon de réduction Alltricks de 5% à valoir sur tout le site
4. Les traces GPS diffusées le 11/11
5. Un lien vers les photos qui seront prises sur le parcours

TARIFS
– Inscrits internet jusqu’au 31/10 : 5 euros
– Inscrits internet à partir du 01/11 ou sur place : 7 euros
– Moins de 15 ans : GRATUIT
– Personnel Renault : GRATUIT (sur présentation du badge)

PARCOURS
Distance Dénivelé Heure de départ conseillée
17 km 300 m+ 9H – 9H30
30 km 600 m+ 8H30 – 9H
45 km 1000 m+ 8H – 8H30
55 km 1200 m+ 7H30 – 8H

ADRESSE
Centre Technique RENAULT
1 allée Cornuel
91510 LARDY

CONTACT
Philippe CHATOT – Tél : 06 75 76 49 28
philippe.chatot@renault.com

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Divers mutations

Alexandre Jallet (Rueil AC) sera dans la formation d’Argenteuil VS 95 pour la prochaine saison.

William Soenen est licencié au sein de la section BMX du CM Aubervilliers 93.

Corentin Brail quitte l’EC Vernouillet-Triel pour rejoindre le CM Aubervilliers 93.

Flavio Mauricio quitte la Roue d’Or Conflanaise pour rejoindre les cadets du Parisis AC 95.

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Paris Cycliste Olympique bat le Parisis AC 95 (B)

Dernière rencontre du championnat d’Île-de-France de polo-vélo pour une première historique à Combs-la-Ville ! C’est la première fois qu’une localité de Seine-et-Marne accueillait un match de polo-vélo dans l’histoire de la discipline. Le Paris Cycliste Olympique et le Parisis AC 95 (B) se sont affrontés sur la pelouse du stade Roger Couderc, vendredi soir. Le match a débuté par une minute de silence pour rendre hommage à Mathieu Riebel, décédé le jour même sur l’avant dernière étape du Tour de Nouvelle-Calédonie. Les deux équipes avaient à cœur de bien finir la saison sur une bonne note mais c’est le Paris Cycliste Olympique qui s’est montré le plus entreprenant. Il faut dire que les joueurs d’Alain Derly avaient sorti l’artillerie lourde avec Michel Vanvynckt, quasi impérial dans les cages et Jérôme Singery précieux défenseur sur les offensives val d’oisiennes. Le duo d’attaque Thomas Llauze, Victor Grézaud a croqué de temps en temps la feuille, mais provoqué également les fautes de la défense adversaire. Du côté du Parisis AC 95 (B), l’équipe encore en rodage n’a pas su faire la différence à des instants clefs du match, malgré la présence du président Pascal Noël sur le terrain. La victoire revient au parisien 12-5.

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Mathieu Riebel s’en est allé

C’est avec une immense tristesse et beaucoup de douleur que nous avons appris le décès de Mathieu Riebel, le 20 octobre dernier au cours de l’avant-dernière étape du Tour de Nouvelle-Calédonie. A 20 ans, le sociétaire1ère catégorie du VCA du Bourget (Seine-Saint-Denis) avait tout l’avenir devant lui. Coureur aussi bien talentueux sur route que sur piste, l’Essonnien formé à l’EC Montgeron-Vigneux était un exemple d’abnégation, d’humilité et de sympathie pour beaucoup de ses amis et de ses coéquipiers . Nos pensées vont naturellement à ses parents, Marc et Marylène, son frère et sa sœur, Maxime et Aurélie ainsi qu’à l’ensemble de sa famille et de ses proches. Le monde du vélo perd encore une fois l’un de ses plus beaux représentants.

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L’AV Thiais veut mieux faire en 2018

Fondé en 1898, le club de Thiais (Val de Marne) du Président Jean-Pierre Petiau s’apprête à fêter ses 120 ans au service du développement du cyclisme en IDF. Dès sa création, l’Association Vélocipédique de Thiais (AV Thiais) a tutoyé le haut-niveau avec à son palmarès un vainqueur (le plus jeune de l’histoire) du tour de France (Henri Cornet en…1904 !). Mais il faudra attendre les années 80 pour que le club élargisse son champ d’action avec la création d’une école de vélo sous l’impulsion du regretté Christian Dague et du Président d’alors Martial Vavon. Depuis cette époque soit 35 ans maintenant, le club a toujours veillé à maintenir cet équilibre entre école de vélo (formateur des champions de demain), cyclotourisme et compétitions pour tous les niveaux.

Après ces éléments de contexte historique, revenons à une actualité plus récente, le bilan de la saison Route 2017 !

En école de vélo, les bons résultats viennent essentiellement du Benjamin Rémi Pyt et du Poussin Maxence Deguette, respectivement vainqueurs à 3 et 2 reprises pour une dizaine de podium chacun ! Adrien Pyt (Benjamin), Toni Perna ou la féminine Calypso Moreau en pupilles ont également fait briller les couleurs du club à plusieurs reprises hélas sans victoires.

En Minimes et Cadets : c’est un trou d’air d’autant plus surprenant que le club compte une dizaine de licenciés dans ces catégories. Peu de courses, et mécaniquement peu de résultats. A part Ilian Bahloul en minimes, aucun ne s’est aligné sur plus de 5 (!) courses. C’est peu. Jean-Pierre Petiau ne cache pas sa déception « C’est une mauvaise surprise qui nous invite à revoir les choses pour l’année prochaine : l’encadrement était très présent cet hiver, mais nous n’avons pas pu assurer le suivi comme nous le souhaitions à partir du mois de mars ». Amandine Martin, féminine isolée dans sa catégorie, a fait preuve d’une belle régularité qui -c’est évident- finira par payer dans les prochaines années.

Autre petite déception : les 3ème catégorie. Après un début de saison prometteur avec une victoire d’Alexandre Lorioux à la course en ligne de Bois D’Arcy, l’équipe n’a jamais réussi à confirmer. Seul Alexandre s’est encore distingué par une place de vice-champion d’IDF à Versailles Satory. Julien Leclerc, qui entame sa 5ème saison à Thiais, a régulièrement terminé dans « la première moitié » sans pour autant accrocher de victoire. Les 2 sprinters montés de D1, Clément Lavie et Jérémie Benhamou (pourtant très en forme à la sortie de l’hiver) auront connu de leur côté un saison qu’on peut qualifier de chaotique.
Pour l’année prochaine, les 3ème auront à coeur faire mieux et d’installer l’équipe au coeur du projet sportif avec l’objectif, notamment, de faire « éclore » les juniors prometteurs du club ou encore Thomas Ungerrer, D1 en 2017.

Pour finir ce bilan, abordons les départementaux qui devient progressivement la catégorie phare de plusieurs clubs d’IDF (doit-on s’en réjouir ?) et l’AV Thiais n’échappe à la règle.

Au niveau individuel, c’est incontestablement Thomas Ungerrer et Christophe Dague qui auront été les plus réguliers cette année. Un victoire et un podium au Championnat IDF en D1 pour Thomas qui passe en 3ème catégorie en 2018. 10 podiums pour Christophe (en D3 puis D2 à partir de juillet) qui aura ramené le bouquet à 2 reprises en mars (Montdauphin en D3) et septembre (Saints en D2). Outre ces 2 coureurs, le club du val de marne affiche 4 autres victoires : Laurent Herbin et Clément Dague en D1, Laurent Bouviale en D3 et Fabrice Moratille en D4.
Au fil de l’année, la club a pu se réjouir de quelques bons résultats de Titouan Landié, Rémi Davidou, François Grimbert, Guillaume et surtout Thomas Buc (en province) ou encore Jérome Leguiller en D1 ; David Franco, Laurent Bouviale, Juan Hernandez ou Cyrille Vivoix en D2 ; Luc Canfin (hélas victime d’une lourde chute en début d’année), Fabrice Moratille ou Jean-Pierre Davidou en D3 et enfin Jean-Claude Sucaud et Carlo Cruz en D4. Notons la belle entrée en piste de Clément Dague, qui a repris le vélo en juillet après 4 ans d’arrêt : avec un succès et 3 accessits, le junior 1 affiche ses ambitions pour l’année prochaine : la montée en 3ème catégorie voire en 2ème !
Si Jean-Pierre Petiau déclare être « satisfait de ces victoires individuelles supérieures à celles de l’année dernière », il regrette toutefois que « les Dep n’aient pu rapporter qu’un seul prix d’équipe » et complète : « C’est d’autant plus dommage qu’il y a une bonne entente des coureurs du club qui respectent systématiquement les stratégies d’équipe ».

Conclusion du Président :
« Bilan mitigé entre les satisfactions et belles surprises en école de vélo et départementales, mais aussi déception au niveau des minimes/cadets et 3ème catégorie. Au delà des résultats, je veux souligner l’investissement des bénévoles, entraineurs, parents qui permettent aux coureurs de vivre leur passion du cyclisme à l’AV Thiais. Et pour l’année prochaine, je suis certain que nos coureurs brilleront dans chaque catégorie ! ».

C’est tout le mal qu’on souhaite au club !

 

C.D

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