Interview… d’Adrien Guillonnet (SCO Dijon)

Adrien Guillonnet en bleu-blanc-rouge samedi après-midi à l’issu du championnat de France amateurs de Vesoul (Haute-Saône)? L’hypothèse n’est pas farfelue tant le coureur essonnien licencié au SCO Dijon est actuellement en grande condition. A 22 ans, tout est possible pour le coureur formé à l’AS Marcoussis.

 

Radiopeloton : Pouvez-vous nous raconter votre parcours sportif ?

Adrien Guillonnet : Depuis tout jeune, j’ai toujours pas mal bougé, couru un peu partout et pédalé énormément aussi. Après avoir commencé par le foot à l’école élémentaire, puis l’athlétisme dans les années collège, j’ai pris une licence au début du lycée, en cadet 2, dans le club de ma ville l’AS Marcoussis.Je connaissais un peu le monde pro, mais finalement je ne savais pas vraiment comment fonctionnait le monde amateur, personne n’étant du milieu du vélo dans mon entourage. Il se trouve que je suis tombé dans un bon petit club, vu que cette année-là Marcoussis montait une équipe DN2. Cependant j’étais le seul cadet, j’ai donc découvert les courses seul tout au long de l’année, mais bien soutenu par la famille Gustave (les dirigeants).En junior, j’ai continué à progresser et le DS-entraineur de la DN2 Didier Lemoine a commencé à m’entraîner et me suis sympathiquement depuis. Malheureusement à la fin de mon année J1, ne pouvant pas subvenir aux demandes financières de la FFC, le club dû arrêter la DN, puis finalement toute son activité l’année suivante. Bien que nous n’étions plus que 4 ou 5 coureurs dans la totalité du club, j’ai effectué mon année J2 au club.J’ai rejoint le VC Toucy en Espoir, d’abord en 2ème caté pour poursuivre ma progression « tranquillement », puis dans l’équipe DN2. Depuis cette saison, je suis licencié au SCO Dijon.

Radiopeloton : Que retenez-vous de vos années à l’AS Marcoussis ?

Adrien Guillonnet : Pleins de bons souvenirs. Avec un peu de recul, j’ai quand même eu de la chance qu’il y ait un club dans ma ville et qu’il soit en plus d’un niveau très intéressant. Je ne pense pas que les Gustave aient vu beaucoup de jeunes frapper à leur porte au forum des associations, puis poursuivre une petite « carrière » par la suite !L’expérience d’une belle petite équipe junior, quand j’étais J1, avec notamment des coureurs tels que Florian Delagneau et Alliaume Leblond, et les courses qui vont avec. J’ai d’ailleurs côtoyé ce dernier plus tard sur les courses en Elite, et cette année au SCO Dijon.Ensuite quelques moments sympas, comme des podiums au championnat d’Essonne organisés sur le circuit de l’Escargot à Marcoussis, en cadet et junior. Les belles courses que j’ai pu faire sous le maillot de la sélection Essonne en J2, comme ma victoire en haut de Maule sur l’étape en ligne du Tour des Yvelines, mais aussi des fédérales juniors.Et puis les rencontres sympathiques de la famille Gustave, de mon entraîneur et de certains coureurs du club, régionaux ou élites, qui m’ont permis de progresser.
Enfin, avec le regard actuel, pouvoir faire des courses à proximité immédiate de la maison !

Radiopeloton : En tant que francilien auriez-vous aimer rester dans la région ?

Adrien Guillonnet : De prime abord j’aurais peut-être préféré rester dans un club d’une région que je connaissais. J’aurais bien aimé évidemment rester au club de Marcoussis, mais malheureusement comme énoncé plus haut, le club a cessé son activité. J’avais effectué une bonne année J2 et j’avais déjà les points pour être en 1ère caté, je cherchais donc un club DN pour continuer ma progression (tout en commençant en Espoir en 2ème caté). Il n’y en avait vraiment pas beaucoup à l’époque en IDF. J’ai donc regardé aux alentours, et le VC Toucy m’est apparu comme une bonne solution, club familial comme Marcoussis, pas trop éloigné de chez moi, au projet sportif intéressant. De plus, mon entraîneur connaissait très bien le club et le DS David Han. Le choix s’est donc fait.

Radiopeloton :Est-ce un regret ?

Adrien Guillonnet : Absolument pas. Dans l’équipe 2ème caté, j’ai appris à connaître des coureurs de talent tels que Jérémy Maison (néo-pro à la FDJ cette saison), Jérémy Cabot ou Aurélien Lionnet, et finalement on avait une bonne petite équipe. On a ensuite tous intégré l’équipe DN2, très bien tenue par David Han (aujourd’hui entraîneur à la FDJ), et continué à progresser. En même temps que nous, l’équipe a progressé également, notamment avec l’apport des frères Drujon en 2014 et de leur expérience. C’était vraiment super, le calendrier était très intéressant, constitué pour l’essentiel d’Elites et de manche DN2. On influait pleinement sur les différentes courses, le tout avec une très bonne ambiance. Il y a eu quelques changements en 2015, notamment le départ de Jérémy Maison et des Drujon, mais malgré le fait que nous ayons fait l’essentiel de la saison à 7 coureurs environ, l’équipe a gardé cette dynamique et cette ambiance.

Radiopeloton :Finalement vous avez passé un cap avec le VC Toucy…

Adrien Guillonnet :Oui, je dirais que j’ai continué ma progression assez constante chaque année depuis mes débuts. J’ai découvert les courses Elites, la manière de courir, en équipe notamment car finalement je n’avais pas eu tant d’expérience que cela jusqu’à présent. Les deux dernières années, j’ai pu pleinement peser sur les courses Elites, et au niveau Espoir, notamment les championnats de France Espoirs.

Radiopeloton : En quoi penses-tu avoir progressé depuis tes débuts en 1ère catégorie ?

Adrien Guillonnet : D’abord physiquement, avec l’âge, les entrainements, mais bien sûr l’enchainement des courses Elites qui font vite progresser. Dans la manière de courir collectivement aussi. Dans la connaissance des courses et dans la vision de la course également, comprendre un peu mieux comment les courses se déroulent, essayer de s’adapter au mieux aux différentes situations

Radiopeloton: Comment se passent vos premiers pas au SCO Dijon ?

Adrien Guillonnet :Ils se passent bien globalement. Je connaissais déjà une bonne partie des coureurs, les ayant côtoyé en course, et certains mêmes en sélection de Bourgogne lors du Challenge national et des Championnats de France Espoirs. De plus deux autres coureurs, Jérémy Cabot et Benjamin Pascual, arrivent de Toucy aussi. Le staff est également bon et à l’écoute.

Radiopeloton : Quels sont les changements que tu remarques par rapport à ta précédente équipe ?

Adrien Guillonnet : Je n’en note pas énormément. Principalement, la taille de la structure, avec des moyens plus importants, un nombre de licenciés bien plus grands, un staff plus grand et surtout bien plus de dirigeants, alors que Toucy est une structure beaucoup plus petite.Mais sur le vélo, rien de notable, mais ça je le savais. Pour moi, sportivement il n’y a pas de différences entre les meilleures DN2, dont on faisait parti à Toucy, et la plupart des DN1. La seule différence vient de la taille de l’effectif, quasi le double de l’an dernier, mais il faut dire qu’en 2015 c’était un peu particulier, différentes raisons ayant fait que l’on était vraiment peu nombreux au final.

Radiopeloton :Comment analysez-vous votre début de saison ?

Adrien Guillonnet : Une bonne entrée en matière en Ardèche mi-février, avec des parcours escarpés me convenant bien. Après j’ai plutôt eu des courses me convenant moins, notamment une belle série de course avec des bordures. Et surtout, j’ai été pas mal fatigué ces derniers temps par manque de sommeil, avec les cours à côté et ainsi le peu de temps qu’il me reste. Du coup cela se paye parfois cash en course musculairement, et avec un niveau homogène, cela devient encore plus compliqué de s’illustrer convenablement, du moins concernant le résultat final. J’ai réussi à ramener quelques petits points pour le club à Buxerolles, manche de coupe de France DN1 plate et peu intéressante, mais dont l’enjeu est important pour tous les clubs comme l’ensemble des manches de coupe de France, après n’avoir pas pu en marquer à Aix-en-Provence suite à une chute dans la dernière descente. J’ai enfin terminé deuxième du Tour du Beaujolais et remporté le titre de champion de Bourgogne-Franche Comté.

Radiopeloton : Le SCO Dijon, une étape pour rejoindre l’échelle supérieure ?

Adrien Guillonnet : Pas forcément, ce n’est pas vraiment à l’ordre du jour. Toucy arrivait à la fin d’un cycle et Dijon représente une certaine continuité, avec un calendrier similaire qui me convient bien de manière générale et quelques courses supplémentaires bien intéressantes. Mais l’étage supérieur n’est pas une fin en soi pour moi, il faut bien dire que cela me fait de moins en moins rêver, comme le monde sportif professionnel en général d’ailleurs. Mais de toute manière, pour le moment la question ne se pose pas, je considèrerais un peu plus la question si l’opportunité se présente un jour.

Radiopeloton : Niveau scolaire où en êtes-vous maintenant ?

Adrien Guillonnet : Après avoir obtenu une licence de physique-mécanique à la faculté des sciences d’Orsay, j’ai pu intégrer l’INSA de Lyon en cours de cursus, une école d’ingénieur post-bac, qui a la particularité d’avoir une filière sport-étude. Cela me permet ainsi de suivre une partie des cours du cursus normal de mon département de spécialité, mais pas en totalité afin de garder un peu de temps pour l’entraînement et les nombreux déplacements chaque weekend à travers la France. Ce qui n’est vraiment pas de trop, car par moment je cours vraiment après le temps. En contrepartie, la scolarité dure une année supplémentaire pour pouvoir faire la totalité des cours du cursus. Donc normalement, il me reste encore un peu plus de deux années à effectuer.Au moins, cela permet de sillonner les routes de la région lyonnaise, qui sont sympathiques et un peu plus montagneuses que celles de l’IDF. Bien que le vent et la pollution y soient autant présents ! (sourires)

Propos recueillis par Loïc Manceau

Photo : SCODijon.fr

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Les coureurs à suivre…à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne)

Qui seront les coureurs à suivre ce soir sur la nocturne de Dammarie-les-Lys ? Radiopeloton va tenter de vous aiguiller sur l’épreuve 2e catégorie qui commence à 18h45.

***** : Mathieu Riebel (VCA le Bourget), Jerôme Grévin (Team Peltrax-CSD),Stéphane Arassus (UV Aube), Nicolas Toulouse (VC Senonais).

**** : Valentin Coutard et Thibaut Madorre(TP-CSD), Cyril Maitre (AC Boulogne-Billancourt),John Da Cunha (VCAB), Jean-Philippe Mériguet (VC Arpajon), Antonin Clay (Parisis AC 95).

*** : Valentin Cros (AS Corbeil-Essonnes), Cyril Delory (TP-CSD), Loïc Gallopin (VS Chartres), Cyrille Saillard (Pédale Combs-la-Villaise), Jean-Baptiste Dumas (CM Aubervilliers 93), Alexandre Le Roux (US Métro-Transports).

Ils reviennent : Romain Bona et Nicolas Cros (AS Corbeil-Essonnes), Julien Grosjant (Pédale Combs-la-Villaise), Sébastien Faïlla (TP-CSD), Jean-Baptiste Ducrocq (Paris CO).

 

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Résultats express

BMX :

Maxime Orlhac (VC Massy-Palaiseau) se classe deuxième chez les minimes lors de la 4e manche de la coupe de France de BMX à Saint-Quentin (Aisne) le 20 mars.

Cyclisme sur route :

Le Vigneusien Mathieu Riebel (VCA le Bourget) a pris la 5e place de la course de Loches (Indre-et-Loire), courant mars en 1ère catégorie.

Fabio Do Régo (AS Corbeil-Essonnes) s’est classé 3e du Grand Prix de Saint-Quentin (Aisne) en 1ère catégorie, courant mars.

Alain Hamon quitte l’EC Montgeron-Vigneux pour l’équipe des départementaux de l’EC Neuilly-Plaisance (Seine-Saint-Denis).

Francisco Hernandez (EC Montgeron-Vigneux) a pris la troisième place de la course D3 de Montdauphin (Seine-et-Marne), le 20 mars.

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Interview… d’Etienne Aublet (Pédale Combs-la-Villaise)

Coureur exemplaire et vaillant qui a débuté le cyclisme à la fin des années 2000, Etienne Aublet (Pédale Combs-la-Villaise), 43 ans, court toujours après une première victoire chez les départementaux. Il va tenter de lever les bras avant la fin de l’année chez les D2 . L’ancien coureur de l’EC Montgeron-Vigneux est en tout cas déterminé à franchir les étapes sur le braquet du plaisir.

Radiopeloton : Etienne, comment êtes-vous venus au cyclisme ?

Etienne Aublet :J’ai pratiqué pas mal de sports tel que la natation, le bi cross, la course à pied, le foot .Je me suis un peu cherché pendant des années jusqu’à trouver le sport qui me correspondait le mieux.C’est vers les 30 ans que je me suis mis à faire vélo de route pour la première fois. En mode cyclo et seul pendant plusieurs années.C’est sur une rando que j’ai rencontré un cycliste du club Montgeron-Vigneux (ECMV) qui m’a poussé à prendre une licence et à m’inscrire dans ce club.Je me suis posé pas mal de questions car commencer les compétitions à 34 ans …C’est pas évident. Malgré cela, je me suis lancé dans cette aventure. Et je ne regrette pas du tout ce choix …

Radiopeloton : Qu’est ce que vous aimez dans ce sport ?

Etienne Aublet :J’aime le dépassement de soi. La vitesse, l’esprit d’équipe, la tactique, l’ambiance du peloton etc. C’est un sport tellement difficile et ingrat. Ou savoir se faire mal aux entraînements et lors des courses ont un vrai sens.Il ne suffit pas d’avoir les jambes mais il faut aussi courir avec sa tête…Beaucoup de paramètres sont à prendre en compte pour arriver à bien marcherJe ne sais pas si l’on se rend compte de tout cela quand on n’est pas dans le vélo.

Radiopeloton : Vous pratiquez également le VTT en compétition…

Etienne Aublet : J’ai fait deux fois le Roc d’Azur dans le Var à coté de Fréjus. Le VTT n’a rien à voir avec le vélo de route. Certes il faut appuyer sur les pédales, mais il faut aussi avoir de la technique pour passer dans des passages étroits, raides, avec des rochers, des arbres.Je n’ai pas toutes ces qualités et je ne cherche pas à les avoir.Pour moi le VTT, c’est les randos l’hiver, pour garder une activité physique.

Radiopeloton : Quelle est votre approche du cyclisme à l’heure actuelle ?

Etienne Aublet : Mon approche du cyclisme est avant tout de vivre normalement, sans privations, avant de penser au vélo. Il faut évidemment faire le nécessaire pour arriver le mieux possible sur les courses mais me coucher à 22h le samedi et se priver toute la semaine des bonnes choses ce n’est pas pour moi. Malgré tout, je fais un minimum attention à mon alimentation .Alors mon approche c’est le plaisir avant tout.

Radiopeloton : Vous avez connu un début de saison 2016 compliqué…

Etienne Aublet : J’ai arrêté ma saison 2015 en juin suite à une opération du dos. J’ai repris les entraînements d’hiver fin décembre. Actuellement, mon travail m’empêche de m’entraîner la semaine vu que je bosse en province à Valenciennes.Malgré cela, je reviens doucement. Je retrouve quelques sensations et j’espère pouvoir être dans le coup le plus vite possible.

Radiopeloton : Vous avez été un fan d’un coureur professionnel ?
Etienne Aublet : Mon coureur préféré a été Richard Virenque. Il était de la race des grimpeurs puncheurs. Il n’avait pas peur des longues échappée lors des étapes de montage.Certes il a été pris dans l’affaire Festina en 1998. Mais quel coureur était clair à cette époque ? Pas beaucoup de personnes je pense.Et lui a payé pour l’ensemble du peloton de sa génération.Une image me revient quand je pense à lui.C’est sur son retour de suspension sur Paris-Tours en 2001. Une classique avec un profil d’étape qui convient plus aux sprinteurs qu’aux grimpeurs comme lui. Sur ce circuit de 250km, il se permet de partir en échappé et de gagner en solitaire sur cette longue ligne droite d’arrivée avec tout le peloton aux fesses.Je le vois encore lever le doigt vers le ciel sur la ligne d’arrivée Ce coureur a marqué son époque je pense …

Radiopeloton : Le coureur amateur qui vous a le plus impressionné ?

Etienne Aublet : Sans hésitation, mon ami Sébastien Failla. C’est ce genre de coureur qui sait tout faire. Et qui a en plus la classe.Il a décidé de mettre le vélo entre parenthèse depuis une grosse année, mais pour moi, il avait tout pour passer pro …Surtout dans une équipe comme Peltrax où tout est réuni pour penser vélo et réussir. Ce coureur m’a fait rêver, car j’aurais tant aimé avoir ses jambes et son moteur …

Radiopeloton : Vous avez une course fétiche sur la région parisienne, Etienne ?

Etienne Aublet : J’aime bien le circuit de l’Autodrome à Montlhery (Essonne) C’est un beau parcourt sur ce circuit automobile, qui de plus, est sur route fermée avec une belle bosse sur la ligne d’arrivée. Tout est réuni pour faire de belles courses en toute sécurité.

Radiopeloton : Si vous deviez changer quelque chose à votre carrière cycliste , cela serait…

Etienne Aublet : Commencer à faire du vélo dès mon plus jeune âge. De pouvoir monter les différentes catégories de jeunes. Je suis sûr que j’aurais pu faire de belles choses. De courir en 2ème caté voire plus, mais bon on ne peut pas réécrire l’histoire.

Radiopeloton : Comment se passe votre adaptation dans ton nouveau club de la PCV ?

Etienne Aublet : C’est un club à taille humaine. Les gens sont supers sympas et mon président Antoine Poncet est quelqu’un de bien.Je ne regrette pas mon choix. J’espère maintenant vivre de nombreuses aventures avec le maillot du PCV sur le dos.

Radiopeloton : Vous allez maintenant viser la victoire en cette deuxième partie de saison cycliste…

Etienne Aublet : Honnêtement, ça me semble difficile. Je ne m’entraîne pas suffisamment pour pouvoir y arriver. On va dire que je vais essayer de faire quelques places. Et surtout de prendre du plaisir en course.

Propos recueillis par Loïc Manceau.

Photo : Gérard Briand.

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Il y a un an… Juin 2015,nocturne de Dammarie-les-Lys

 Nocturne de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), en 2e catégorie-Juin 2015 :

Démonstration du Team Peltrax CSD avec un sextuplé. Victoire de Thomas Warée, devant Cyril Maitre, Baptiste Bleier, Valentin Coutard ,Jérémy Patoux et Clément Patat. Olivier Nari Vélo Club Arpajon prend la 7e place, suivent, Grégory Noel (Parisis AC 95)Anthony Baré (VCA le Bourget) et Frédéric Froger (CC Coulommiers).

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Divers résultats

Philippe Corvaisier (VC Fontainebleau-Avon) prend la deuxième place de la course D1 de Saint-Julien du Sault (Yonne), le 1er mai.

Juan Manuel Garcia (VC Sulpicien) a remporté la course D3 de Mespuits (Essonne), le 5 mai.

Carlos De Oliveira (Team Peltrax-CSD) termine deuxième en D2 à Bussy-Saint-Georges le 5 mai.

Gérard Régnier (SC Gretz-Tournan) passe de la catégorie D2 à la catégorie D1.

Cyclisme sur piste :

Sébastien Vigier (EC Montgeron-Vigneux) a pris la deuxième place du keirin sur la 1ère manche de la coupe de France Fenioux à Saint-Quentin-en-Yelines(Yvelines), le 20 mai.

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Championnat de France de polo-vélo

2016 est l’année du retour du PAC 95 en championnat de France seniors. En effet, les joueurs du Président Pascal Noël n’étaient plus apparus à ce niveau de compétition depuis 1991 où ils avaient pris la 8ème place. Leur meilleur classement avait été l’année 1990 avec une 4ème place.

Cette année, les champions d’Ile-de-France 2014 et 2016 se sont qualifiés parmi les 4 meilleures équipes à la phase finale qui se jouait à St-Pierre de Varengeville, sympathique village de Seine Maritime où le polo-vélo est roi depuis des décennies.

Deux ans après avoir repris le polo-vélo, les joueurs du PAC 95 pensaient emmagasiner de l’expérience pour tenter de jouer les premiers rôles d’ici un ou deux ans. En plus, quelques accidents de la vie ont fait que l’équipe du PAC 95 s’est déplacé avec 5 joueurs, c’est-à-dire sans remplaçant, dont un minime et un junior.

Si le capitaine-entraîneur Olivier Truc a marqué le premier but du PAC 95 contre les Pédales Varengevillaises en demi-finale le samedi, les Normands ont ensuite passé la seconde pour donner une petite leçon de jeu aux Franciliens en l’emportant facilement (13-3).

L’autre demi-finale était plus serrée mais voyait les tenants du titre 2015, les Havrais du V.C. Frileuse-Sanvic, l’emporter 6 buts à 4 face aux Girondins de l’A.S.C. Pessac Alouette.

Lors de la petite finale du dimanche contre Pessac, le PAC 95 souhaitait faire bonne figure. Et, comme la veille, a marqué le premier but du match. Si les Pessacais sont revenus à la marque, le PAC 95 a repris l’avantage avant la mi-temps. Avec un tel score, les choses étaient un peu tendues, mais l’arbitre a su remplir son rôle.

Les Pessacais sont revenus à la marque puis ont pris l’avantage par 3 buts à 2. Mais le PAC 95 n’est pas resté les bras croisés : les jeunes joueurs franciliens aidés par leur meneur de jeu expérimenté sont également revenu à la marque et on même repris l’avantage. A 7 minutes de la fin, le PAC 95 menait 4 buts à 3. L’énervement a visiblement gagné le camps pessacais puisque l’arbitre a dû sortir deux cartons rouges dans les dernières minutes du match. Finalement, le PAC 95 a enfoncé le clou en marquant un 5ème but avant la fin du match, décrochant la médaille de bronze contre tous les pronostics.

Citons les joueurs du PAC 95 : Yves Brugnon (gardien de but), Didier Oliveau (1 but contre l’ASCPA), Nicolas Pruvot (1 but contre l’ASCPA), Nathanaël Ribeiro de Freitas et Oliver Truc (3 buts contre les PV, 3 buts contre l’ASCPA).

Dans l’autre finale 100 % normande, les Pédales Varengevillaises ont logiquement pris l’or en battant les Havrais du V.C. Frileuse-Sanvic par 8 buts à 2.

Espérons que cette médaille de bronze inspire encore plus de cyclistes franciliens pour se mettre au polo-vélo dans les prochains mois.

Merci à Alain Derly pour ce compte-rendu.

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Divers résultats

Cyclisme sur route :

Le Savinien Yannis Yssaad (EC Armée-de-Terre) a pris la troisième place du Grand Prix de la Somme,le 8 mai.

Thomas Goix (CC Igny-Palaiseau 91) a remporté la course de Machault (Seine-et-Marne), chez les D1, le 8 mai.

Eric Lelièvre (CC Igny-Palaiseau 91) s’est classé deuxième en 1ère catégorie (FSGT), dimanche dernier à Guyancourt (Yvelines).

L’Etampois Julien Amblat (Paris Cycliste Olympique) a pris la deuxième place de la course 3e catégorie de Dampierre-en-Burly (Loiret), le 7 mai.

Guillaume Contal (EC Montgeron-Vigneux) s’est imposé sur la course d’Houx (Loiret), le 1er mai chez les cadets.

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Interview de…Valentin Sellier (Parisis AC 95).

Valentin Sellier (Parisis AC 95) réussit des débuts prometteurs pour sa première saison chez les juniors.

 

Radio Peloton : Valentin, tu cours au sein du PAC 95 depuis de nombreuses années. Qu’est-ce que ce club a de plus selon toi ?
Valentin Sellier : Déjà la proximité. Après le PAC 95 n’est pas seulement un club pour moi, c’est ma deuxième famille. Les encadrants qui sont à mes cotés depuis mes débuts sont tous toujours là pour me soutenir et me conseiller. Je leur fais entièrement confiance !
Radio Peloton : Que retiens-tu de ta saison CADET ?
Valentin Sellier : Mon plus beau souvenir de ma saison cadet a été le challenge du CIF à Montlhéry l’équipe a fait 1/2/3/5. Je vous assure que ces souvenirs sont gravés dans ma tête ! Je n’oublie pas non plus l’interrégion piste où l’équipe du Val d’Oise a brillé !
Radio Peloton : Tu as su effectuer un excellent début de saison en junior, ce changement de catégorie est qualifié par beaucoup comme étant le plus difficile. Quel est ton secret ?
Valentin Sellier : Je n’ai pas vraiment de secret, savoir respecter les temps de travail à l’entraînement et les temps de récupération et toujours avoir des objectifs qui me motivent. Cette année au PAC , nous avons une très grosse équipe de 2/3/J, ce qui permet aux jeunes juniors comme moi d’apprendre et de progresser plus vite.
Radio Peloton : Tu as remporté la course d’attente du TRO BRO LEON. T’attendais-tu à t’imposer sur un tel circuit ?
Valentin Sellier : Ça a été une grosse surprise pour moi. Cette victoire m’a permis de passer un cap et je me suis rendu compte que je pouvais aussi gagner et que rien n’était impossible . Cela m’a grandement aidé à progresser.
Radio Peloton : Au lendemain de ta victoire sur le Tour du Pays de Flers, Ouest-France titrait « Valentin Sellier, prince de Normandie ». Une fierté ou un désavantage d’être de plus en plus connu du public et des concurrents du territoire national ?
Valentin Sellier : Oui oui , effectivement, je ne peux qu’en être fier. Cela m’a fait découvrir les courses par étapes et courir avec des adversaires que je ne connaissais pas. Cela pourrait me permettre dans un futur proche d’être contre des gars encore plus fort sur des manches de Coupe de France voire peut-être même équipe de France !
Radio Peloton : As-tu une préférence pour l’une de ces trois disciplines : route, cyclo-cross et piste ?
Valentin Sellier : Oui la route et la piste sont mes disciplines favorites ! J’adore aller m’entraîner sur la magnifique piste de Saint-Quentin-en-Yvelines qui est un vélodrome exceptionnel !
Radio Peloton : Ta 10e place sur le championnat régional remporté par Enzo ANTI est-elle à la hauteur de tes attentes ? Si non, qu’est-ce qui t’a manqué ?
Valentin Sellier : Le championnat n’était pas mon principal objectif , cette année je me concentre sur la piste et sur ma préparation pour la saison prochaine .
Radio Peloton : Tu es désormais champion régional de piste sur l’épreuve de la course au point depuis le 10 juin. Un objectif ou bien une belle surprise ?
Valentin Sellier : Un objectif, la course aux points, poursuite individuelle et l’américaine sont les disciplines où je me plais le plus !
Radio Peloton : Quelles sont tes ambitions pour la suite ? Le PAC 95 est-il un projet à long terme ou bien souhaiterais-tu intégrer une structure plus importante ?
Valentin Sellier : Pour la suite, je vais déjà me préoccuper de mes deux saisons de juniors et je verrais les opportunités qui se présentent à moi.
Radio Peloton : La sélection pour le championnat de France de l’Avenir à Civaux (Vienne) va bientôt être dévoilée. Penses-tu en faire partie ?
Valentin Sellier : J’espère en faire partie oui , je pense avoir fait mes preuves sur les dernières courses pour prouver que je peux aussi bien grimper , rouler ou sprinter en puissance ! En tout cas je suis sur-motivé et je suis prêt a défendre ma place dans la sélection IDF.

Radio Peloton : Te sens-tu capable de rivaliser avec d’autres JUNIORS 2 ?
Valentin Sellier : Oui bien sûr, je l’ai déjà fait lors des fédérales juniors alors pourquoi ne pas le renouveler sur un championnat de France !

 

Propos recueillis par Corentin Christeau

Photo : Gérard Briand.

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Ils seront à..

Jérémie Candela (RO Conflanaise) participera à la course minime de Magny-les-Hameaux (78) , dimanche.

Victor Grézaud (Paris CO) sera lui du côté de Mortcerf (77) chez les cadets.

Frédéric Froger (CC Coulommiers) est engagé sur la course 3e catégorie de Sarcelles (95), dimanche.

Pascal Jambon (USM Gagny) sera sur la course D1-D2 de Neuilly-Plaisance (93), dimanche.

André Vourch (Team Chatou Cycliste) sera à suivre à Livry-Gargan (93) en D3-D4, dimanche.

Guillaume Pigal (JS Ferté-Gaucher) sera ce soir sur la nocturne de la Ferté-sous-Jouarre (77) chez les départementaux.

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