Que deviens tu….Damien Dame ?

Damien Dame revient sur son passé de coureur cycliste. Agé de 25 ans, l’ancien coureur du VC Villejust garde un agréable souvenir de ses années vélocipédiques.

Radio Peloton : Pourquoi avoir arrêté le cyclisme en compétition ?

Damien Dame : La raison particulière pour laquelle j’ai arrêté le vélo il y a deux ans, c’est le boulot. Recherchant la stabilité, je devais arrêter le vélo, afin de me concentrer
sur mes recherches d’un travail auquel je ne me lasserais pas de me lever tout les matins. Quand je fais quelque chose, je le fais à fond. Et vu que dans le vélo pour ma reprise en 2014, ça n’avait pas marché comme je le voulais, notamment avec ma coupure forcée d’un mois au mois de mars à cause d’une tendinite. J’ai préféré changer mes priorités et me concentrer sur une éventuelle carrière professionnelle. J’ai en effet eu mon diplôme d’ambulancier.

Radio Peloton :
Pratiquez-vous un autre sport maintenant ?

Damien Dame:
Pas vraiment. Du moins rien qui ne puisse remplacer le vélo! C’est assez périodique entre la course à pieds, qui ne prend pas beaucoup de temps et la musculation que j’aie pratiquée en salle. Mais le vélo c’est plus qu’un sport, une école de la vie. Tu apprends beaucoup sur toi-même, c’est enrichissant et si j’arrive un jour à concilier boulot et vélo cela ne pourra qu’être un réel épanouissement.

Radio Peloton :
Que retenez-vous de vos années vélo ?

Damien Dame: Mes potes (sourires).C’était une motivation en plus de se lever tous les samedis ou dimanches, le matin, l’hiver, et de les retrouver pour partager la même passion en accomplissant de longues distances kilométriques avec bien souvent une météo exécrable , le tout dans la joie et la bonne humeur… C’est un peu la magie du vélo, on souffre, mais on est tous là pour la même chose, prendre du plaisir et pédaler!

Radio Peloton : Quel est votre plus beau souvenir cycliste ?

Damien Dame : J’avais une préférence particulière pour les courses en ligne. J’ai pu m’exprimer à plusieurs reprises dans différentes catégories et fédérations sur ce genre de course, en décrochant des places dans les dix premiers et un podium. J’étais fan des arrivées placé en haut d’un mur, des finish ou il faut vraiment puiser dans ses réserves . Exemple, Bois d’Arcy Bazzainville, Paris Sorel Moussel, la Robert Bigot, Paris Pussay, le Tour des Yvelines, Paris-Briare. Mon plus beau souvenir reste ma troisième place à Bois d’Arcy Bazzainville sous un déluge et une arrivée digne d’une classique flandrienne !

Radio Peloton :
Votre parcours préféré en compétition ?

Damien Dame : Mon parcours préféré en région parisienne ça a été je pense « la Robert Bigot ».

Radio Peloton : Le club qui vous a le plus marqué ?

Damien Dame : Le VC Villejust a fait beaucoup pour moi, je suis resté cinq ans dans le club. Autant dire que ça ne manque pas de souvenir! Mais le VC Arpajon a été mon tout premier club, mes premiers tours de manivelle, mes premières gamelles mes premières désillusions et mes premières joies! J’ai fais un an à l’AS Corbeil Essonnes c’était plus pour changer de structure, voir autre chose et courir dans un gros effectif sur les départ de courses… J’en retiens une bonne expérience.

Radio Peloton :
Un retour dans ce milieu là est-il possible ?

Damien Dame :
Bien sur. Je dirais même que le retour est imminent (sourires). A vrai dire je ne sais pas vraiment quand je vais reprendre… Mais une chose est sure c’est que je reprendrais un jour, en ayant toutes les conditions requises pour gagner une 3ieme catégorie. En dix ans de cyclisme je n’ai pu avoir que les places d’honneur du podium dans la catégorie. Je reste avant tout sur cet échec, le retour dans le vélo serait évident pour moi et peut être un passage à la catégorie supérieure, c’était l’objectif de ma reprise en 2014 mais ce n’était pas encore le bon moment.

Radio Peloton :
Quel coureur vous a le plus impressionné ?

Damien Dame : Quand j’étais petit avant de commencer le vélo, je suivais mon grand frère sur les courses tout les dimanche. A cette époque, mon frère avait fait un passage au club d’Antony berny cycliste, où il y avait un fort effectif, des coureurs comme Diot, Pitio, Dauvé, Chenet…. Ils avaient impressionné mon jeune œil du niveau « école de cycliste » vu du bord de la route des courses de mon frère. Ils remportaient tout en cadet. Mais aussi la facilité d’Offredo en juniors et bien sur Kenny Elissonde à son entrée juniors où il ne laissait rien à personne lorsqu’il était sur un départ de 3, 2 et 1ère catégorie!

Photo : Loïc Manceau