Lagab rêve un jour du tricolore

Kévin Lagab dispute actuellement la saison de cyclo-cross FSGT ! A 35 ans, le Nivernais d’origine porte les couleurs du VC Châtenay-Malabry en FSGT. « J’ai débuté ce sport en école de cyclisme puis arrêté en benjamin 2 (U-11). Après 22 ans d’arrêt, j’ai décidé de m’y remettre » détaille celui pratique en parallèle du cyclo-cross, le VTT, ainsi que le cyclisme sur route. « Ma discipline fétiche reste le VTT. J’aime le fait de me surpasser dans ma pratique sportive » évoque celui qui porte depuis la saison 2023 les couleurs du club altoséquanais. « Je qualifierai ma saison de correcte. Cependant, je n’ai pas été épargné par la malchance. Lors du régional VTT FSGT, j’ai notamment connu un problème mécanique qui me coûte une belle performance. Idem lors du championnat d’Île-de-France FFC VTT où là c’est une crevaison qui a anéanti mes chances. J’avais déjà connu le même sors lors l’année précédente » peste l’ancien sociétaire de l’US Ris-Orangis, troisième en 2022 dans sa catégorie lors du championnat d’Île-de-France FFC à Trappes (Yvelines) sous les couleurs de l’Avenir du Val-de-Marne. « J’ai également obtenu quelques podiums en 1ère catégorie FSGT en cyclo-cross et sur route » précise le coureur master. Conscient de sa marge de progression, Kévin Lagab espère poursuivre sur la même dynamique en 2024. « Je veux monter en puissance en m’appuyant sur l’expérience acquise lors des deux dernières années. Je vais davantage cibler les courses en privilégiant des performances sur celles qui peuvent me plaire » commente celui qui rêve un jour de remporter le maillot de champion de France masters FFC. Récent troisième en 1ère catégorie du cyclo-cross de Draveil (Essonne), le 31 décembre dernier, le Francilien a également été impressionné par la performance de certains coureurs dont celui de son coéquipier en FFC, Jérôme Tersiguel. « A son âge il performe encore et tient la dragée haute à de nombreux coureurs. Malgré une expérience moindre par rapport à d’autres, c’est un coureur régulier et un véritable dur au mal sur son vélo ».

Photo : Loïc Manceau.