Tallonneau s’épanouit à Villeneuve

Pur produit de la formation du VC Etampes (Essonne), Gwennael Tallonneau, 26 ans, s’épanouit depuis maintenant quatre saisons du coté du CC Villeneuve-Saint-Germain-Soissons (Aisne) en DN1.

Radio Peloton : Gwen comment- etes vous venu au cyclisme ?

Gwennael Tallonneau : A la base comme beaucoup au début, j’ai commencé par le football. Mais je suis rapidement venu au vélo. Mes frères en faisaient tout comme un de mes cousins, Anthony Supiot qui était dans l’équipe Jean Floch Mantes.

Radio Peloton : Dès les juniors vous avez quitté l’Ile-de-France…

Gwennael Tallonneau : En 2007, j’ai fait le choix d’intégrer une formation composée uniquement de junior dans la Sarthe. Je faisais majoritairement des courses nationales et internationales dans cette catégorie. Je garde des souvenirs magnifiques comme ma 8e place au Tour du Valmorey et ma 10e place au Tour de Cantabrie (Espagne) où j’avais fini troisième de la 5e étape.

Radio Peloton : Comment jugez-vous votre année 2015?

Gwennael Tallonneau : Je juge mon année 2015 comme bonne. J’ai fait de bon résultats sur de belles courses même en internationales à l’image du Grand Prix de Nogent où je fais 5e. Mais je fais encore trop d’erreurs grossières comme par exemple sur une élite ou je lève les bras top confiant et me fais sauter sur la ligne par un belge ou d’autres sur le plan tactique.

Radio Peloton : Vous aimez gagner en Ile-de-France en tout cas…
Gwennael Tallonneau : En effet l’année dernière, deux de mes trois victoires étaient sur la région parisienne à Saint-Cyr-la-Rivière et Montlhéry. Joli clin d’œil pour un essonnien que je suiset forcément francilien de cœur.
Radio Peloton : Justement, quel est votre point de vue sur les quatre équipes DN de la région parisienne…
Gwennael Tallonneau : Il y a de très bons coureurs en Ile-de-France. Du coté d’Auber, Boris Zimine et Kévin Le Cunff avec qui j’ai couru à Marcoussis, sont des coureurs d’experience. Il y a un bon groupe à Corbeil emmené par Fabio Do Régo. Le Team Peltrax a des grands coureurs avec Samuel Plouhinec et Alexandre Gratiot que j’ai pu cotoyer respectivement au Team Perche Agem et au CC Villeneuve. Il y a aussi Bastien De Vido avec qui j’étais également à l’ASM et Romain Lebreton avec qui j’étais au Guidon Chalettois. Je ne connais pas trop l’équipe du Bourget mais je lui souhaite bonne chance de se lancer dans ce beau projet.
Radio Peloton : Quelles sont vos ambitions pour 2016 ?
Gwennael Tallonneau : J’ai un rôle de capitaine de route dans l’équipe, mais je veux aussi m’apporter ma pierre à l’édifice en gagnant autant que l’année dernière.
Radio Peloton : Gardez-vous encore des contacts avec vos anciens coéquipiers du VC Etampes ?
Gwennael Tallonneau : Pas tous, mais je suis en relation avec Julien Kerboriou (Paris Cycliste Olympique). Après la vie fait que certains arrêtent,d’autres continuent.

 

Photo : Gérard Briand.

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Landerneau la piste devant lui

Melvin Landerneau (Team 94 Villeneuvoise) fait partie des meilleurs pistards européens de sa génération au même titre que son ami et compagnon de chambre au Pole France de l’INSEP Sébastien Vigier (EC Montgeron-Vigneux).

Radio Peloton :Melvin, pourquoi avez-vous choisi le cyclisme ?

Melvin Landerneau : C’est grâce à mon frère et mon père qui sont de grands fans de cyclisme. J’ai débuté par faire du foot au Coudray-Montceaux(91). Un jour mon entraînement a été annulé. Je me suis alors essayé avec le club de vélo de mon frère, la JC Coudraysienne. J’ai aimé du coup j’ai fait les deux sports durant un certain temps avant de choisir définitivement le vélo.

Radio Peloton : Qu’est ce que vous aimez dans ce sport ?

Melvin Landerneau : Le vélo est un sport difficile, peut-être l’un des plus durs. On est tout seul sur le vélo. On ne peut reposer sur personne pour avancer plus vite. Le travail et l’entraînement payent toujours, il n’y a pas de secret.

Radio Peloton : Vous avez opté pour le cyclisme sur piste …

Melvin Landerneau : Je pense que ma morphologie a fait la sélection naturellement. Je me sens plus apte à faire des sprints sur piste que des sprints sur route après 130 km de course.

Radio Peloton : A quoi ressemble la vie d’un pistard du Pole France de l’INSEP ?

Melvin Landerneau : Le matin nous avons cours avant d’enchaîner avec les entraînements l’après-midi. Les entraînements varient entre la musculation, les départs arrêtés , les efforts lancés, le lactique ainsi qu’un peu de route. On a notre sas de décompression le week-end avec nos familles, nos amis et toutes les activités qui vont avec. Au final c’est un peu la vie de monsieur tout le monde.

Radio Peloton : Le cyclisme sur route ne vous manque pas trop ?

Melvin Landerneau : Si énormément, je pense que tout comme Seb Vigier, on est des routiers qui venons sur piste et pas des pistards qui venons sur route. J’essaye d’en faire le plus possible. Je vais faire quelques courses sur route en début de saison.
Radio Peloton : Quel club vous a le plus marqué parmi ceux que tu as fréquenté ?
Melvin Landerneau : J’en ai fait que trois, mais ils m’ont tous marqué. La JC Coudraysienne est mon premier club. L’EC Montgeron-Vigneux parce que c’est là que j’ai gagné ma première course. Et enfin au Team 94 j’ai commencé à enchaîner les victoires. Ce club est aussi une deuxième famille, on est toute une bande de potes avec de magnifiques souvenirs.
Radio Peloton : Champion de France et d’Europe junior de vitesse individuelle en 2015, que visez-vous en 2016 ?

Melvin Landerneau : En 2016 j’ai coché le championnat d’Europe en vitesse individuelle et le titre en vitesse par équipe. Par la suite pourquoi pas une sélection au championnat d’Europe élite à domicile sur le vélodrome de St Quentin-en-Yvelines voire en Coupe du Monde … Cela serait top. Mais il y a encore du boulot et quelques étapes avant.
Radio Peloton : Parmi les disciplines de vitesse, laquelle préfèrez-vous?
Melvin Landerneau : La vitesse individuelle et la vitesse par équipe, pour moi ce sont les épreuves reines comme en athlétisme peuvent l’être le 100 mètres et le 4×100 mètres.
Radio Peloton : Quelles sont vos routes d’entraînement fétiches ?
Melvin Landerneau : Sûrement le circuit de Videlles en partant par Perthes-en-Gatinais en rentrant par Mennecy. Cela doit faire deux heures en partant de chez moi.
Radio Peloton : Les pistards aiment écouter de la musique pour se concentrer, vous écoutez donc…
Melvin Landerneau : (rires), Je n’ai pas de son particulier, plus des artistes comme Dinos Punchlinovic,Booba, Joke, Kendrick Lamar.
Radio Peloton : Votre coureur professionnel préféré ?
Melvin Landerneau : Mark Cavendish ! Quel talent ! C’est un coureur aussi bien performant sur route que sur piste qui n’a peur de rien.
Radio Peloton : Le coureur amateur qui vous a le plus marqué jusqu’à maintenant ?
Melvin Landerneau : J’ai envie de dire Florian Maitre (Vendée U). Il a fait beaucoup de chemins et de sacrifices pour arriver où il est en est aujourd’hui. C’est un exemple pour beaucoup de coureurs.
Radio Peloton : Paris 2024, on y croit et on y pense Melvin ?

Melvin Landerneau : Oui bien sûr que j’y pense, je suis certain que je suis pas le seule. De faire les J.O je pense que c’est déjà le rêve de tout sportifs mais en plus à la maison c’est juste incroyable.

Radio Peloton : Dernière question, on vous voit quand faire du polo-vélo à coté de l’INSEP ?

Melvin Landerneau : (rires) Vous savez mine de rien cela peut-être une belle expérience. Je sais que des joueurs comme Michel Vanvynckt (ECMV) s’investissent dans cette discipline. Pourquoi ne pas essayer un jour ? Cela peut-être tentant.

Photo : Christophe Hamon.

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Le Cunff démarre la saison en fanfare

Vainqueur de deux manches des Plages Vendéennes et deuxième du général de l’épreuve, l’essonnien Kévin Le Cunff (CM Aubervilliers 93), 27 ans, a accepté de revenir pour Radio Peloton sur cette exceptionnelle semaine dans le 85 :

Radio Peloton : Kevin, vous vous attendiez à un tel début de saison avec deux victoires ?

Kevin Le Cunff :
Je m’attendais à un bon début de saison, mais pas forcément à deux victoires. En allant sur les Plages on avait déjà coché la dernière manche à Chantonnay, un circuit qui correspond à mes capacités, il y a déca trois mois.

Radio Peloton : Qu’est ce qui a changé pour vous à l’intersaison ?

Kévin Le Cunff : J’ai déjà changé d’équipe en passant du Team Peltrax-CSD au CMA 93. Professionnellement, je suis passé d’un contrat 34h00 au lieu de 38h00 l’an dernier. Cela me permet de me libérer une demi journée par semaine. J’ai également fait le choix de collaborer avec un excellent entraîneur. Le travail commence à payer et ce n’est que le début.

Radio Peloton : On sent que vous avez vite trouvé vos repères dans l’équipe…

Kévin Le Cunff : Tout est mis en ouvre pour pédaler dans de bonnes conditions. Je me suis bien intégré dans l’équipe. Je fais confiance à mes coéquipiers et ils me font confiance. Les automatismes se sont mis en place rapidement.

Radio Peloton : Dans dix jours, c’est la première manche de la Coupe de France DN3, la Vienne Classic, ne craignez-vous pas d’avoir la « pancarte » ?

Kévin Le Cunff : Forcément avec trois victoires individuelles sur les cinq manches des Plages, il est évident que l’on sera surveillé. Mais l’épreuve nous a montré que l’on est capable de réussir collectivement. A nous de ne pas passer à coté de cette échéance.

Radio Peloton : C’est un nouveau Kévin Le Cunff cette année ?

Kévin Le Cunff : On peut dire cela, j’ai fait des choix personnels et professionnels afin de réussir du mieux possible cette année 2016.

 

Photo : Gérard Briand

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Crouzet à la découverte de la catégorie junior

Le Paris Cycliste Olympique continue la formation de ses jeunes pousses ! Après les départs à l’intersaison de coureurs formés au club tels que Bruno Hattier et Yannis Mexmes vers le CM Aubervilliers 93, le club du président Christian Masola voit une nouvelle génération de coureurs emmenée par Corentin Boillet et Antoine Crouzet renforcée les rangs de l’équipe junior. « J’ai commencé le vélo il y a quatre ans, j’habite Paris, j’avais le choix entre le PCO et l’US Métro-Transports, mais j’ai choisi le Paris Cycliste Olympique car il est vraiment situé dans Paris» se remémore Crouzet qui ne regrette en aucun son choix. « Le PCO est sur un projet en cours de développement et je veux en faire partie, on fait du vélo sans se prendre la tête, j’adore». Epanoui, tel est l’adjectif qui pourrait convenir à Antoine Crouzet véritable amoureux de la petite reine. « J’ai trouvé des valeurs que je n’avais pas vu dans d’autres sports. Il a y un très bon état d’esprit. On rigole tout le temps, je prends vraiment du plaisir sur le vélo. J’aime aussi le goût de la souffrance ». Vainqueur l’année dernière à Villemaréchal (Seine-et-Marne), deuxième à deux reprises sur les épreuves de Fourqueux et Clamart, Antoine Crouzet s’est préparé en conséquence pour sa première année dans la catégorie des juniors en enchaînant la course à pied, la natation et trois sorties de vélo par semaine sur des courtes distances. « Je m’attends à avoir un peu de mal au début, sur les courses de plus de 120 kilomètres, mais je sais aussi que je m’y habituerais au fil de la saison» confie le leader de l’équipe junior du PCO qui s’est fixé un objectif pour 2016. « Ca sera compliqué de rivaliser sur les épreuves juniors face à des armadas bien rodées, néanmoins j’aimerai bien remporter une course en 2016 et bien figurer sur les épreuves régionales et nationales» rajoute le junior 1 qui pourra compter sur l’expérience de Tristan Horreaux, Julien Amblat et Nicolas Mercier qui l’aiguilleront sur les courses 3e catégorie. Antoine Crouzet devrait reprendre les compétitions le 6 mars sur la course de Satory (Yvelines).

 

Photo : Gérard Briand.

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A la découverte du circuit de Longchamp

Qui dit Hippodrome de Longchamp (Paris) ne dit pas forcément toujours course hippique !

Les cyclistes de l’ouest parisien se rejoignent autour de l’enceinte pour tourner en groupe ou individuellement sur un circuit de 3.6 kilomètres.

(Accessible en transport en commun depuis Paris via le bus 244 au départ de Porte Maillot pour les curieux).

Un des nombreux pelotons du jour à Longchamp.
Un des nombreux pelotons du jour à Longchamp.

Le peloton est varié, on y retrouve des simples passionnés amoureux de la petite reine aux abords de Paris, des coureurs de toutes fédérations et de tous les niveaux à l’instar de Christian Bastiana, coureur 3e catégorie au CM Aubervilliers 93. « Je mets 50 minutes depuis Drancy, cela me permet de faire du rythme dans un peloton, surtout que les courses approchent à grand pas ».

Les pelotons se divisent en fonction des niveaux de chacun,sans pour autant que ces derniers soient sectaires. « Tout le monde est le bienvenue à Longchamp, on peut discuter sans détour avec n’importe qui » précise l’ancien coureur du Parisis AC 95.

Le coureur 1ère catégorie Jérémy Patoux (Team Peltrax-CSD), Aurélie Catherine (Paris Cycliste Olympique) sont aussi aperçus parmi la centaine de coureurs qui roulent sous ce beau soleil de fin février.

Il est également possible de croiser certains professionnels ou des personnalités médiatiques sur l’anneau de Longchamp.


« Personnellement je suis à 17 minutes et 12 secondes depuis chez moi, c’est ici que j’ai débuté le vélo, c’est ici aussi que je viens m’entretenir maintenant que je ne suis plus licencié»
confie l’ancien coureur de Courbevoie Sport et du VC Garennois, Sébastien Lepain qui faisait partie des meilleurs espoirs franciliens de sa génération.

Aujourd’hui le multiple champion régional sur piste trouve un autre plaisir dans la pratique cycliste. « Je roule au moins deux fois par semaine, sans pression, et avec quelques fois le plaisir de faire péter les plus anciens » lance-t-il malicieusement.

Sébastien Lepain et Christian Bastiana
Sébastien Lepain et Christian Bastiana

Les incidents arrivent de temps en temps entre les joggeurs imprudents qui traversent devant le peloton, le manque d’attention de certains coureurs qui provoquent des chutes à 40 km/h ou encore les automobilistes s’amusant à faire des vagues pour faire chuter les cyclistes.

« Vu que j’ai de temps en temps le sang chaud sur le vélo, il m’est arrivé de m’accrocher plusieurs fois »
se remémore Lepain.

Malgré tout ça, le circuit de Longchamp constitue un mini paradis des cyclistes aux abords des quais de Seine avec vue imprenable sur le Mont Valérien et les tours du quartier d’affaires de la Défense.

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Information cyclisme Ile-de-France

L’ancien coureur du VC Savigny, Mickael René reprendra la compétition cette saison sous le maillot de l’EC Velizy 78 (Yvelines) chez les départementaux.

Victor Leblond (Team Bonnat 91) portera les couleurs de l’AC Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) en 3e catégorie cette année.

Le Montgeronnais Maxime Marandon (Team Peltrax-CSD), coureur D1, a décidé de mettre sa carrière cycliste entre parenthèses.

Jean-Philippe Gonzo(VC Fontainebleau-Avon) descend de la catégorie D2 à la catégorie D3.

Daniel Fleurance (CC Ponthierry-Pringy) passe de la catégorie D2 à la catégorie D1.

Cyril Helaouet et Philippe Lebel (ASCL Cregy) seront dans l’effectif (Ufolep) de St Cyr Jouarre cette saison.

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Le Cunff et Plouhinec victorieux

Déjà vainqueur la veille de la Ronde du Pays-Basque, Samuel Plouhinec (Team Peltrax CS Dammarie-Lès-Lys) a remis le couvert aujourd’hui en remportant le Trophée de l’Essor .Il s’adjuge du même coup le classement final de l’Essor Basque.
Son ancien coéquipier Kévin Le Cunff (CM Aubervilliers 93) remporte lui un deuxième succès sur les Plages Vendéennes en s’imposant en solitaire sur l’exigeant circuit de Chantonnay (Vendée). C’est le troisième succès pour la formation du CM Aubervilliers 93, après la victoire de Thomas Brébant hier.

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Argenteuil VS 95 comptera sur ses juniors

Les années passent mais l’équipe junior d’Argenteuil VS 95 (Val d’Oise) est toujours présente dans les pelotons.

Après avoir révélé des talents comme Sébastien Havot,Jérémy Lecrocq , Loic Guillaume (CC Nogent-sur-Oise), ou encore plus Théo Nicolas (VC Rouen 76) et Thomas Warée (Océane Top 16). La formation du président Eric Blanchon comptera sur un groupe de junior renforcé par les arrivées d’Enzo Anti (Pédale Fertoise) et d’Alex Aze (EC Verneuil-Vernouillet).

Voici l’effectif du club val d’oisien pour 2016 dans cette catégorie:

Enzo Anti(Pédale Fertoise).

Alex Aze(EC Vernouillet Verneuil Triel).

Kilian Hardmeier.
Yves Ligot.
Jérôme Luxeuil.
Quentin Luxeuil.
Arthur Moreau.
Julien Noël(ASPTT Troyes).
Mickaël Ramboz.
Louis Regnier(AS Chatou).
Maxime Vienne.

Frédéric Blanchon sera toujours le directeur sportif de l’équipe.

Photo : AnneVal Cadet.

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Gaboriaud trace sa route

A bientôt 24 ans, Guillaume Gaboriaud fait partie de ses coureurs issus de la région parisienne qui ont su s’épanouir dans des formations de province. Cette saison l’ancien coureur de l’AV Thiais (Val-de-Marne) récent 13e de la première manche de la Coupe de France DN1, le Grand Prix du Pays d’Aix, le 20 février, porte le maillot de l’Occitane Cyclisme Formation, une formation basée dans le sud-ouest de la France.

Radio Peloton : Guillaume pouvez-vous nous rappeler votre parcours sportif …
Guillaume Gaboriaud : J’ai commencé assez tardivement le vélo, vers 15-16 ans. Je finissais loin, et ne m’entraînais pas, je n’y connaissais rien : je ne viens pas d’une famille de cycliste. J’ai écouté tous les conseils qu’on a pu me donner, et j’ai beaucoup appris par moi même. J’ai progressé, et chaque année j’ai passé un petit palier. Je suis passé en 2ème catégorie en sortie des juniors, puis 1ère cat et enfin Elite l’année suivante. Ce sera 2016 ma 3ème saison en Elite. Je me rapproche à mon rythme des meilleurs, en conciliant les études en parallèle.
Radio Peloton : Vous avez en effet commencé le vélo à l’AV Thiais…
Guillaume Gaboriaud : J’habitais l’Hay-les-Roses, j’avais un ami qui courrait là-bas à l’époque et c’était le club local le plus proche de chez moi. J’y suis resté pendant quatre saisons. C’était un très bon club pour commencer le vélo. Ils m’ont appris les bases de ce sport et j’en suis très reconnaissant. Je suis encore en contact avec beaucoup d’entre eux lorsque je reviens sur Paris, ce sont devenu des amis. Avec eux c’est mes premières courses, mes premiers stages, mes premiers tirs, mes premiers baches aussi (rires) ,mais aussi mes premières victoires.
Radio Peloton : Pourquoi avoir rejoint l’UV Aube Club Champagne Charlott en 2012 ?
Guillaume Gaboriaud : C’est tout simplement avant tout un choix scolaire. J’ai quitté la région parisienne pour mes études. En septembre 2011, j’ai rejoint l’école d’ingénieur de l’Université de Technologie de Troyes (UTT), j’ai donc fait d’une pierre deux coups en rejoignant l’UV Aube-CC Charlott’. Sportivement, cela me permettait de passer un cap, et d’intégrer la réserve d’une Division Nationale 2.
Radio Peloton : Vous avez également porté les couleurs de l’UVCA Troyes…
Guillaume Gaboriaud : En fait c’est très simple, j’ai fait deux années à l’UV Aube, puis le club a eu besoin d’une saison de transition pour se remettre financièrement. Le club est descendu en DN3 (financièrement et non sportivement : nous étions dans le top 5 de CDF DN2). J’ai donc fait une année à l’UVCA Troyes, l’autre grand club sur Troyes. J’ai cette année là privilégié la proximité avec mon école sur Troyes, j’avais déjà quelques contacts pour des DN2 et DN1. Fin 2014, c’est cette fois-ci l’UVCA Troyes qui a eu du mal financièrement et n’a pas souhaité repartir en DN3 pour 2015. Je suis donc retourné à l’UV Aube avec qui je n’étais pas parti en mauvais terme, et toujours avec les études en priorité.
Radio Peloton : Vous n’avez au final jamais connu pour le moment une formation DN francilienne…
Guillaume Gaboriaud : J’ai toujours fait mon choix de formation en fonction de mes études. Je pense qu’en Ile-de-France nous avons aussi de très bonnes équipes. La région a quand même équipes de niveau DN pour la saison 2016.
Radio Peloton : Quel bilan tirez-vous de vos années auboises ?
Guillaume Gaboriaud : Je tire un très bon bilan dans l’Aube, chaque année a été enrichissante. J’ai progressé tout en donnant la priorité à mes études sur Troyes, je suis satisfait. J’ai fais pleins de connaissances, dont certains qui resteront de supers potes. En plus être champion de France Universitaire à domicile l’année dernière, c’était la cerise sur le gâteau.

Guillaume Gaboriaud sous les couleurs de l'Occitane CF.
Guillaume Gaboriaud sous les couleurs de l’Occitane CF.

 

Radio Peloton : Court-on différemment dans le sud de la France que dans le Nord ?
Guillaume Gaboriaud : On dit souvent que c’est les coureurs qui font la course. Je suis dans le sud depuis quelques mois. Il est encore trop tôt pour dire si cela court différemment, je vous dirais ça dans quelques mois ! Mais les scénarios de course restent similaires aux courses amateurs du Nord. Le relief sera souvent plus accidenté, ce qui me convient mieux.

Radio Peloton : Votre choix s’est tourné en 2016 vers l’Occitane…
Guillaume Gaboriaud : L’Occitane fait parti des clubs du coin en DN1. Je souhaitais intégrer une structure avec un beau calendrier pour poursuivre ma progression. A l’Occitane, le calendrier est très intéressant, je ne ferai que des Elites, CDF DN1 et classe 2. Par ailleurs, lors de mon stage ingénieur sur Toulouse, j’ai pu faire connaissance avec des coureurs de l’OCF, et le feeling est très bien passé. Je fais du vélo avec ambition, mais avant tout par plaisir. Il y a une ambiance sympa et familiale à l’OCF qui me convient très bien.
Radio Peloton : Que visez-vous pour 2016 Guillaume ?
Guillaume Gaboriaud : Je veux tout simplement poursuivre ma progression. Si je passe encore un cap physiquement, cela devrait se ressentir en terme de résultats. Je vise une victoire en élite nationale. Hélas, le Championnat de France Universitaire ne semble pas être réorganisé en 2016, ce qui est vraiment dommage pour tous les étudiants cyclistes… J’espère que ce sera le cas en 2017.

 

Photo : Gérard Briand.

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