Nos prono’s pour…. Satory (D1)

Une fois n’est pas coutume, l’équipe de Radio Peloton a décidé de faire des prono’s pour la course D1 de Satory (Yvelines). C’est un peloton de près de 120 coureurs qui sera de la partie sur cette organisation de l’US Métro-Transports présidée par Rémy Turgis. Arrivée au sprint ? Arrivée en solitaire ou en petit comité ? A vos jeux.

 

*** : Martignole (Paris Cycliste Olympique), Muselet (ES Stains), Salgueiro (US Mauloise).

** : Gervaise (Cyclo-cross United), Tran (Cyclo-cross United), V. Gaudin (VC Les Essarts).

* : Blanca (Paris Cycliste Olympique), Lelièvre (CC Igny-Palaiseau 91), Ortiz (Team Peltrax-CSD).

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Interview de… Paul Vanotti (Paris Cycliste Olympique/ Melun Cyclisme Organisation)

A 28 ans, Paul Vanotti faisait partie des franciliens à suivre cette saison. Coureur licencié en 3e catégorie au Paris Cycliste Olympique et en 1ère catégorie Ufolep au Melun Cyclisme Organisation, le longiligne rouleur est prêt à raccrocher un dossard dans moins d’une semaine à Satory (Yvelines).

 

«J’ai toujours gardé un goût pour l’effort solitaire et les vélos de chrono »

 

Radio Peloton : Paul, depuis combien de temps pratiquez-vous le cyclisme en compétition ?

Paul Vanotti : J’ai commencé le VTT en FFC à 15 ans en complément du triathlon, avec les études j’ai arrêté la compétition pendant presque quatre ans. J’ai à peine maintenu une pratique régulière mais quand l’occasion s’est présentée en 2014 j’ai repris au Vitrolles Vélo Club où j’ai découvert le cyclisme sur piste grâce à son président Thierry Henny. Ça a été une remise à zéro complète, je n’avais jamais touché autre chose qu’un VTT mais je n’ai pas hésité à me lancer sur la compétition piste/route.

Radio Peloton : Vous avez ensuite pris la direction du Nord de la France…

Paul Vanotti : Après un déménagement à Lille, j’ai de nouveau changement de club : La Pédale Madeleinoise. C’est une structure très orientée vers la piste historiquement, il y a un encadrement génial (merci Lucien Cloet) et la proximité avec le STAB vélodrome de Roubaix rendait la pratique accessible avec trois séances par semaine pour ma part. C’est à partir de cette période (2015) où j’ai commencé à apparaître régulièrement sur les courses en vélodrome, cependant je ne courais pas encore sur route, je passais beaucoup de temps sur les critériums en pignon fixe (Redhook, RadRace, NL Crit Séries …).

Radio Peloton : Pourquoi avoir opté pour une double licence Ufolep et FFC ?

Paul Vanotti : J’ai toujours été en 3e catégorie FFC pour la pratique sur piste, en 2017 quand j’ai voulu essayer le CX que j’ai découvert l’UFOLEP, il y avait plus de courses dans le 59 et elles étaient moins éloignées que celles en FFC. Lors de mon arrivée en région Parisienne en 2018 je me suis dirigé vers le PCO (Paris Cycliste Olympique et son président Christian Masola), choix logique pour le côté pluridisciplinaire affirmé du club. J’ai gardé la double licence pour pouvoir profiter d’un menu de courses plus large ce qui me permettait de jongler avec des manches de la coupe d’hiver au Vélodrome National de Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines) et des cyclo-cross.

Radio Peloton : Vous êtes donc au Paris Cycliste Olympique en 3e catégorie FFC et au Melun Cyclisme Organisation en 1ère catégorie Ufolep…

Paul Vanotti : Après un an à courir en UFOLEP sous les couleurs du PCO le constat était simple. Malheureusement l’UFOLEP 75 n’existe pas, j’ai participé aux trois championnats nationaux 2019 : CX, Route, CLM et j’étais le seul représentant du comité. Le cyclisme restant un sport d’équipe ou en tout cas un sport qui se pratique en groupe, la décision d’aller vers un comité plus étoffé a été simple. Ayant beaucoup couru avec les membres du MCO (Melun Cyclisme Organisation et son président Philippe Chabot) en 2019 je me suis naturellement tourné vers eux pour la saison 2020.

 

Radio Peloton : Vous pratiquez le cyclisme sur piste, le cyclo-cross et la route, que vous apporte cette pluridisciplinarité ?

Paul Vanotti : Comme évoqué plus haut, c’est avec la pratique du pignon fixe et ses courses ,presque sauvages au début, que j’ai pris goût à la compétition. Le cyclisme sur route a eu pendant longtemps une image ennuyante à mes yeux, contrairement à la piste et ses courses courtes et animées. Aujourd’hui, je trouve mon compte dans la diversité, l’hiver est moins monotone au vélodrome et dans les sous-bois que sur des sorties foncières par 2°C. (sourires)

Radio Peloton : Si vous aviez à choisir entre l’une des trois ?

Paul Vanotti : Choix difficile, je vais sortir la carte joker, le contre-la-montre. Depuis mes débuts en triathlon j’ai toujours gardé un goût pour l’effort solitaire et les vélos de chrono. Un effort seul devant sur une course en peloton n’aura que peu de chances de payer mais en CLM où le credo pourrait se résumer à « appuyer plus fort pour appuyer moins longtemps » je trouve mon bonheur, il faut maîtriser le plus de paramètre possible pour proposer la meilleure performance.

Radio Peloton : En quoi a consisté votre activité sportive durant la période du Covid-19 ?

Paul Vanotti : Pendant la période de confinement, j’ai pu rouler avec mon équipe The Punchers Club, une des premières équipes d’Ecycling en France. Nous avons pu arpenter les routes virtuelles de Zwift et maintenir un entraînement quasi quotidien. Nous avons pu organiser des meetings via l’application avec des pros comme Mathilde Gros, Rémi Cavagna ou encore l’aventurier Stéven Le Hyaric.

https://sport.francetvinfo.fr/cyclisme/entre-cyclisme-et-e-sport-punchers-club-premiere-equipe-francaise-de-e-cycling

Radio Peloton : Nouveau départ de la saison sur route prévue le 19 juillet à Satory (Yvelines)…

Paul Vanotti : Depuis une semaine tout semble s’accélérer, les communiqués tombent, des courses sont annoncées en FFC, UFOLEP et on voit fleurir des confrontations chronométrées. Tout le monde a hâte de reprendre, cela se ressent à l’entraînement dans les zones très fréquentées (Longchamps, Vincennes …). Nous avons passé une (non) saison 2020 particulière et je pense à tous les clubs organisateurs vont chercher à proposer des courses. Le fait de décaler ou non la saison (avancer/reculer) doit avant tout être discuté entre les clubs, les comités et les préfectures afin que chacun y trouve son compte.

 

Radio Peloton : Que pensez-vous de l’idée d’un décalage de la saison de cyclo-cross ?

Paul Vanotti : Pour le côté fun par contre j’aimerais voir des CX en été/automne sur des formats peut-être différents de ce que l’on a l’habitude de voir, cela pourrait redonner vie à une discipline assez peu connue surtout avec la mode actuelle du gravel ; il y a peut-être des choses à explorer de ce côté.

Radio Peloton : Vous aurez quand même des objectifs cette année…

Paul Vanotti : Parmi les courses annoncées une a retenu mon attention, les championnats nationaux CLM UFOLEP dès 19 et 20 septembre à Sault (Vaucluse). Ce devait être un de mes gros objectifs de l’année, après une cinquième place l’an dernier pour une première participation j’avais envie de retenter ma chance. Depuis le déconfinement j’ai énormément roulé en vélo de chrono pariant sur le fait que nous reverrons probablement plus de courses individuelles que de courses en peloton sur la fin de la saison. Je reste prudent, la situation peut encore évoluer mais cela me donne au moins un objectif sur lequel se concentrer. D’ici là j’espère pouvoir retourner rouler à la Cipale avec le PCO et peut-être aurons-nous la chance d’avoir des compétitions sur piste en extérieur.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Interview de … Robin Malet (EC Montgeron-Vigneux)

 

A 23 ans, Robin Malet est revanchard en cette année 2020 ! Après une saison 2019 marquée par une lourde qui lui a occasionné un arrêt prématuré des compétitions, le polyvalent coureur de l’EC Montgeron-Vigneux attend avec impatience la reprise des courses cyclistes.

« Il faut toujours rester ambitieux « 

 

Radio Peloton : Robin, vous effectuez votre 18e année dans les rangs de l’EC Montgeron-Vigneux…

Robin Malet : L’ambiance est bonne au sein du club. Il y a une vraie osmose entre coureurs et dirigeants. C’est un club familial mais qui reste compétitif.

Radio Peloton : Comment s’est passé le confinement de votre côté ?

Robin Malet : J’ai travaillé une bonne partie du confinement, après j’ai eu des jours de vacances. Pendant un mois, j’ai coupé avec le vélo avant de rouler un peu sur home-trainer, comme beaucoup.

Radio Peloton : Vous avez reprise de plus belle après le déconfinement…

Robin Malet : C’est clair, nous avons retrouvé notre espace de liberté qu’est la route. J’ai d’abord repris en individuel puis avec les copains en attendant le retour des compétitions.

Radio Peloton : Qu’attendez-vous de ce retour des courses ?

Robin Malet : La saison devrait reprendre cet été elle sera particulière les coureurs auront tous les crocs. J’aimerais bien en claquer une il faut toujours rester ambitieux mais bon faut être un peu réaliste aussi.

Radio Peloton : L’année 2019 a été quasi-blanche pour vous …

Robin Malet : Avec une chute en avril 2019, je n’ai pas pu rouler pendant plus de 7 mois. J’ai bien galéré pour la rééducation et la reprise. Je faisais 30 kilomètres, j’étais vidé. Mais là ça va beaucoup mieux. J’ai encore et j’aurais toujours des séquelles mais bon le but est de reprendre c’est le principal.

Radio Peloton: Quel est votre coureur professionnel préféré en activité  ?

Robin Malet : Comme beaucoup de monde, Julian Alaphlippe (Deceuninck-Quick-Step). J’aime sa classe sur le vélo, les différences qu’il arrive à faire avec son punch . Dans le même registre, j’aime bien aussi Philippe Gilbert (Lotto-Soudal) pour l’ensemble de sa carrière et sa longévité au plus haut- niveau.

 

Photo : Loïc Manceau. 

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Diedler par amour du VCFA

Le Vélo Club de Fontainebleau-Avon a pour vocation d’avoir un socle de coureurs fidèles depuis nombreuses années à ses valeurs. C’est notamment le cas d’Eric Crapard, Loïc Jacquart, Bertrand Rouyau mais aussi Gautier Diedler. Le jeune seine-et-marnais est arrivée il y a maintenant trois ans dans la structure présidée par Stéphane Colas. « Le VCFA m’a tout appris, les dirigeants, encadrants, ont toujours été là pour que j’aille de l’avant. J’ai été très vite intégré grâce à Stephane Colas et Bernard Letscher ainsi que par les autres bénévoles » s’enthousiaste le coureur espoir conscient que 2020 aurait pu être l’année du VCFA en 3e catégorie. « Je me sens très bien dans le club, on avait une bonne équipe avec les recrutements de l’hiver malheureusement la saison s’est stoppée au bout de deux courses avec la pandémie mondiale de Covid-19 » précise Diedler qui n’a pas pour autant mis le sport de côté durant la période de confinement.« Mais maintenant je vais repartir sur une préparation sur le vélo pour retrouver ma condition physique de début mars en allant m’entraîner avec mon ami et coéquipier Baptiste Monteil » poursuit le polyvalent coureur seine-et-marnais. Motivé à l’idée de reprendre les compétitions dans les prochaines semaines, Gautier Diedler espère réaliser une bonne deuxième partie de saison avec pour ambition de s’imposer en 3e catégorie à l’instar de son coéquipier Jordan Piau, déjà vainqueur à deux reprises en 2020. « Cette deuxième partie de saison sera l’occasion d’essayer d’être à l’avant des courses et pourquoi pas de se rapprocher de cet objectif » avance cet inconditionnel du coureur professionnel français de la Deceuninck-Quick Step, Julian Alaphlippe.

 

 

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Duc studieux

Maxence Duc espérait beaucoup de la première partie de saison de l’année 2020 ! Pour sa deuxième année dans la catégorie des juniors, le pensionnaire du Team 94 Cycling prend son mal en patience en attendant une éventuelle reprise des compétitions lors de la deuxième partie de l’année. « J’ai hâte que les compétitions reprennent c’est assez frustrant de rater l’année de junior 2 qui est très importante pour progresser » exprime l’ancien coureur de la Pédale Combs-la-Villaise très attentif à une éventuelle reprise des compétitions par des contre-la-montre. « C’est un effort que j’apprécie beaucoup. De même le report des championnats de France de piste en fin d’année est une très bonne nouvelle car ils auraient pu être totalement annulés La deuxième partie de saison est très importante pour moi car ce seront les seuls résultats sur lesquels les équipes pourront se baser pour recruter des coureurs. Il faut donc réussir à être très performant » prévient le protégé du président Patrice Lerus , craintif quand à une évolution significative du niveau dans les pelotons. Fan de rouleurs comme Niki Terpstra, Remco Evenepoel ou encore Victor Campenaerts, Maxence Duc espère mettre à profiter ses qualités de rouleur pour briller sur la fin de saison et ainsi mettre à profit ses nombreuses séances de home-trainer effectuées durant la période de confinement.

 

Photo : Maxence Duc (Team 94 Cycling) à l’époque sous les couleurs de la Pédale Combs-la-Villaise.

 

 

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Siger dans l’incertitude

Jean-Pierre Siger attendait beaucoup de cette saison 2020 ! Pensionnaire de l’ES Stains depuis plus de 17 ans, ce féru des anneaux franciliens s’est retrouvé comme tout le monde en stand-by durant la pandémie mondiale de Covid-19. « Je ne dirais pas que je suis un spécialiste de la piste, je prends du plaisir dans cette discipline en tentant de m’améliorer dans ma catégorie d’âge » confie le guadeloupéen motivé en début d’année après un stage d’avant-saison effectué fin février. Jean-Pierre Siger a mis à profit le confinement pour s’adonner à sa passion cycliste que très partiellement avec seulement cinq heures de selle sur home-trainer. « J’ai profité de cette période forcée pour faire quelques travaux dans mon logis » affirme le pensionnaire de l’ESS encore dans l’incertitude quant à l’éventualité de disputé certaines courses cette année. « Je ne sais vraiment pas si je disputerai des compétitions, je n’ai pas mis les fesses sur mon vélo de manière assidue, pourtant je voulais faire des résultats aux championnats masters sur piste, on verra si la motivation revient » prévient Siger.

 

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Bon anniversaire !

Passé par l’AS Corbeil-Essonnes et le VC Savigny-sur-Orge, Florentin Techer souhaite bon anniversaire à son père en ce 3 juin 2020 …

« Mon père, mon héros sportif ….
Né à Dijon (Côte d’Or), peu après la fin de la seconde guerre mondiale, le 3 juin 1945, mon père a passé la première partie de sa vie auprès de ses parents Yvonne et Henri dans la préfecture bourguignonne.
Il les a quittés pour l’armée où il a fait son service à Cahors (Lot).
Après avoir fait ses classes, Robert s’est marié puis installé en Alsace jusqu’à son arrivée en 1971 à 26 ans, en région parisienne à Maisons- Alfort (Val-de-Marne) en tant que maître-nageur et à Draveil à l’ouverture de la piscine de Mainville sous bulle l’hiver et découverte l’été, de son ouverture jusqu’à sa fermeture en 1997.
En tant que Chef de Bassin, il a enseigné la natation à de nombreux enfants et adultes avec passion à l’image de Maria Aspuria, qu’il a entraîné jusqu’aux Championnats de France du 100 m dos ainsi qu’Aline Mathieu sept ans après.
Il a également accompagné d’autres jeunes aux championnats départementaux et régionaux. Jean-Luc Lerest fait partie des nombreux enfants passés entre les ordres de mon père et sont aujourd’hui des maîtres-nageurs Sauveteurs. Ce dernier a notamment fini quatre fois 4ème au championnat de France des Maîtres à 49 ans. Inspiré par les exploits de Georges Belaubre, il lance à Draveil le triathlon.
En juin 1995, il a même enfourché son vélo sur Paris -Nice amateurs, pour rendre hommage à sa maman décédée en mai. Il avait fini classé 438 sur 811 au départ
Retraité depuis novembre 2007, il continue à transmettre sa passion aux jeunes qu’il entraîne à la piscine de Corbeil-Essonnes (Essonne) avec toujours tout autant de passion.

Bon anniversaire Robert ! »

Florentin T

L’équipe de Radio Peloton se joint à ce message pour souhaiter un très bel anniversaire à Robert !

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Interview de… Yann Le Boudec (VC Lucéen)

Yann Le Boudec attendait avec impatience cette année 2020 ! A 24 ans, l’yvelinois avait fait le choix de quitter le VC Montigny-le-Bretonneux à l’intersaison pour rejoindre le VC Lucéen (Eure-et-Loir).

 

« Gagner en 2e catégorie »

 

Radio Peloton : Yann, vous avez quitté le VC Montigny-le-Bretonneux en début d’année…

Yann Le Boudec : En passant en 2e catégorie, je cherchais un nouveau challenge afin de découvrir le haut-niveau en tant que coureur. Le projet du VC Luceen était très intéressant car ils montaient cette année leur équipe de DN3. Il n’y a pas beaucoup de projet de la sorte en région parisienne donc quand j’ai eu l’opportunité d’intégrer l’équipe, je n’ai pas hésité. Je connaissais déjà plusieurs coureurs et je n’ai pas été déçu. Il y a vraiment un super état d’esprit, impulsé par le président Christian Fulbert et les directeurs sportifs.

Radio Peloton : Que retenez-vous de votre passage au VC Montigny-le-Bretonneux ?

Yann Le Boudec :Beaucoup de bons souvenirs entre les courses, les stages et les entraînements mais aussi et surtout beaucoup de bons amis.

Radio Peloton : Votre entame de saison a été très courte avec l’épisode covid-19…

Yann Le Boudec : Je ne suis rentré que le 2 mars du championnat du monde piste à Berlin, donc je n’ai pu participer qu’à une seule course avant le confinement. C’était plutôt une reprise pour moi et je n’avais pas de réelles ambitions. Je comptais arriver en forme un peu plus tard dans la saison.

 

Radio Peloton : Comment avez-vous géré cette période de confinement ?

Yann Le Boudec : Mes activités professionnelles avec l’équipe de France étant un peu à l’arrêt, j’ai eu beaucoup de temps libre pour bien m’entraîner sur home traîner et en PPG. De ce côté là, le confinement m’a été bénéfique car j’en ressors bien plus en forme physiquement. Sinon, j’en ai profité pour travailler et développer mon activité d’entraîneur et de coach avec notamment la création de mon site internet (ylbcoaching.fr)

Radio Peloton : En quoi consiste votre rôle auprès de l’équipe de France de cyclisme sur piste ?

Yann Le Boudec : Je suis analyste performance pour l’équipe de France endurance. Je travaille principalement sur de l’analyse vidéo, les aspects tactiques et techniques, ainsi que de l’analyse de données par rapport à ce que l’on peut récupérer via les capteurs de puissance sur les vélos des coureurs. L’objectif est de traiter efficacement ces données afin de ne rendre aux entraîneurs et aux coureurs que les informations utiles qui permettront d’optimiser la performance.

Radio Peloton : Comment se passe ce début de déconfinement pour vous ?

Yann Le Boudec : C’était très plaisant de pouvoir ressortir de nouveau et de retrouver un peu de liberté. Comme tous les cyclistes, j’ai profité du beau temps pour rouler de nouveau à l’extérieur. J’ai pu revoir également la famille et quelques proches que je n’avais pas vu depuis Mars.

Radio Peloton : Beaucoup d’incertitudes subsistent quant à la suite de la saison…

Yann Le Boudec : Évidement, comme tous les compétiteurs, j’aimerai que la saison reprenne en Août, comme cela est annoncé. Mais j’ai quand même un peu de mal à me projeter sur la fin de saison. Même si la situation sanitaire s’améliore, pour moi il reste encore pas mal d’incertitudes. Pour l’instant je m’entraîne surtout dans une logique de progression, sans réellement penser aux courses. Comme ça je ne serai pas trop déçu en cas de saison blanche.

Radio Peloton : Vous aviez défini des ambitions en début d’année…

Yann Le Boudec : Je devais aider au maximum l’équipe et ses leaders sur les courses élites et 1ere catégorie, ainsi que de pouvoir faire de bons résultats et de gagner en 2ème catégorie. Pour l’instant, après la première manche sur la Vienne Classic, l’équipe est 1ere en Coupe de France DN3. Il ne reste plus qu’une seule manche au programme en Septembre, le GP de la Tomate. On ira donc là-bas ambitieux afin de défendre au mieux cette première place.

 

Photo : Loïc Manceau.

 

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Interview de… Guillaume Orsal ( EC Montgeron-Vigneux)

Guillaume Orsal attendait avec impatience cette saison 2020 ! A 18 ans, le coureur D2 de l’EC Montgeron-Vigneux a fait contre mauvaise fortune, bon cœur en cette période de confinement en attendant la reprise des compétitions sur la région parisienne.

« Remettre un dossard me manque »

Radio Peloton : Guillaume, comment s’est passée cette période de confinement pour vous ?

Guillaume Orsal : Comme beaucoup, cela a été compliqué à gérer entre les cours et la vie personnelle. J’ai néanmoins opté pour des séances de home-trainer certains soirs afin de garder une conduite sportive. J’ai aussi privilégié la récupération en me levant assez tard (sourires).

Radio Peloton : Vous pouvez de nouveau effectuer des sorties en plein-air depuis ce lundi…

Guillaume Orsal : Le cyclisme est un sport avec son espace de liberté, je vais pouvoir de nouveau m’adonner à ma passion, tout en respectant les gestes barrières mis en place.

Radio Peloton : Espérez-vous recourir cette saison ?

Guillaume Orsal : J’aimerai bien, je n’ai pas fait une préparation hivernale pour rien et même s’il faut repartir de zéro, remettre un dossard me manque. On parle de juillet ou d’août pour reprendre les compétitions mais tout cela reste suspendu à l’évolution du covid-19. La santé de tous doit être avant tout prioritaire.

Radio Peloton : Vous avez eu vos coéquipiers de l’EC Montgeron-Vigneux durant ce confinement ?

Guillaume Orsal : De manière épisodique, je dois dire que je me suis un peu déconnecté des réseaux sociaux et même du cyclisme afin de recharger les batteries au maximum.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Interview de… Michel Vanvynckt (CSM Puteaux)

Vainqueur cette année du Grand Prix Cycliste du Mée-sur-Seine chez les départementaux FFC en cyclo-cross, Michel Vanvynckt (CSM Puteaux) fait partie des coureurs atypiques du peloton francilien. L’essonnien de 42 ans s’est prêté au jeu de l’interview rétro de Radio Peloton.

 

Radio Peloton : Quelle est votre course préférée chez les professionnels ?

Michel Vanvynckt : Le Tour des Flandres.L’usure est progressive, les monts courts mais ultra intenses, les meilleurs s’expliquent à la fin sans coéquipier.

Radio Peloton : Que reste votre meilleur souvenir vélocipédique toutes disciplines confondues à la TV ?

Michel Vanvynckt : Finale de l’Omnium hommes des Jeux Olympiques de Rio en 2016, lutte au couteau jusqu’au dernier sprint de la dernière épreuve.

Radio Peloton : De quelle marque était le cadre de votre premier vélo ?

Michel Vanvynckt : Pas le souvenir, un BMX probablement. Mon premier vélo de route était un Gitane.

Radio Peloton : Quel coureur de votre génération vous a le plus impressionné ?

Michel Vanvynckt : Loïc Lamouller, en minimes et cadets, après en Juniors j’ai arrêté ! Il avait environ 30 victoires dans chaque catégorie, quasiment toutes en échappées solitaires car loin d’être le meilleur sprinter.

Radio Peloton : Quels équipements cyclistes vous faisaient rêver dans votre jeunesse ?

Michel Vanvynckt : Maillot Super U, cadre Colnago de Mapei, chaussures Time. Les lignes du maillot Super U étaient pures. Fignon le rendait magnifique ! Le Colnago sublimissimo, quelle finition ! Les Time blanches et deux bandes rouges, une beauté pure.

 

Radio Peloton : Quel était votre coureur professionnel préféré quand vous avez commencé le vélo ?

Michel Vanynckt : Greg Fignon! Je ne compte pas les secondes pour départager! (sourires).

Radio Peloton : Et chez les professionnels actuels ?

Michel Vanvynckt : Mathieu Van Der Poel.

Radio Peloton : Eric Vanderaerden ou Moreno Argentin ?

Michel Vanvynckt : Vanderaerden au sprint!

Radio Peloton : Banesto ou Gewiss ?

Michel Vanvynckt : Banesto.

Radio Peloton : Bernard Thevenet ou Laurent Jalabert ?

Michel Vanvynckt : JAJA! Je n’ai pas connu Thevenet en tant que coureur je dois dire.

 

Photo : Loïc Manceau.

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