L’équipe de Radio Peloton a lu… « Au bord des mots » d’ Orlane Gaumet

Il y a des recueils que l’on aime feuilleter avec un chocolat chaud, une petite pâtisserie, le tout avec un plaid en guise de couverture. Celui d’Orlane Gaumet en fait partie. A 25 ans, l’Essonnienne a publié « Au bord des mots » (Editions du Lys Bleu), un recueil de proses qui s’inscrit vraiment dans l’air du temps. Entre blessures personnelles, pensées lyriques et réflexions tant à la fois moderne et contemporaine, l’autrice francilienne nous fait voyager à travers les pages de cet ouvrage accessible à tous les publics tant que les vibrations du corps et de l’esprit nous permettent de plonger dans ce que nous sommes et ce que nous faisons. Le rapport à autrui est une thématique abordée par la plume sentimentale d’Orlane Gaumet dans ce livre à consommer sans la moindre modération.

 

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Mathieu Riebel, huit ans déjà…

Il y avait de l’émotion samedi dernier à l’occasion de la balade en hommage à Mathieu Riebel ! Organisé par l’EC Montgeron-Vigneux avec l’appui des Cycles du Réveil Matin à Montgeron (Essonne) également point de départ de ce rendez-vous, c’est près d’une cinquantaine de coureurs et sympathisants qui a pris part à ce rassemblement. Le cortège a ensuite pris la direction des routes de l’Essonne puis de la Seine-et-Marne et plus précisément du Carré Sénart avant de revenir dans la localité qui a accueilli le départ du premier Tour de France en 1903. Si l’ECMV était fortement représentée avec des licenciés dans toutes les catégories des écoles de vélo aux coureurs open, d’autres clubs avaient fait le déplacement à l’image du CC Igny-Palaiseau 91, du Guidon Provinois avec Thibaut Madorre, de l’US Ris-Orangis avec Florian Nouvet ainsi que du Paris Cycliste de Téodoro Bartuccio. Des anciens coureurs de l’EC Montgeron-Vigneux ont aussi fait le déplacement. C’est le cas de Nicolas Ayrole, devenu l’un des meilleurs coureurs d’ultracyclisme de l’Hexagone ou encore de Pierre Valette. Tous les protagonistes se sont ensuite retrouvés au point de départ autour d’une collation auprès de Marc et Marylène Riebel, les parents de Mathieu. 

Photo : Loïc Manceau.

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La Bourse aux vélos de Vélizy (Yvelines) ? C’est demain !

La Bourse aux vélos de Vélizy se déroulera ce dimanche 19 octobre au centre Maurice Ravel, 25, avenue Louis Breguet à VELIZY (Yvelines), de 8h30 à 17h. Cette rencontre dont ce sera la 19ème édition s’adresse à tous les passionnés de vélo.
Présence de vélocistes, clubs, particuliers.
Tous types de vélos neufs et d’occasion.
Accessoires, vêtements, pneumatiques, etc.
Dépôt/Vente assurée par l’organisateur
Entrée gratuite, parking, restauration, tombola
Contact : 06 87 75 06 71
bourseauxvelos@gmail.com – www.ecvelizy78.com

 

 

Nos remerciements à Jean-Michel Richefort pour le communiqué

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Quand Radio Peloton parle à… Radio Peloton

 « Le vélo a évolué « : dix ans de passion locale avec Radio Peloton

 

Depuis plus d’une décennie, Radio Peloton tisse le fil d’une aventure humaine et éditoriale autour du cyclisme en Île-de-France. Né d’un amour sincère pour le sport et ses acteurs de l’ombre, ce média indépendant revient sur son parcours, ses doutes et ses espoirs.
Un projet né d’un simple coup de pédale. « Le temps passe vite », sourit l’un des fondateurs de Radio Peloton, en évoquant la naissance du site en 2015. À l’origine, une envie simple : parler de vélo localement, en région parisienne, avec une approche généraliste et inclusive. Dix ans plus tard, si la ligne éditoriale reste fidèle à ses débuts — couvrir toutes les pratiques cyclistes et tous les pratiquants, le périmètre s’est élargi aux régions voisines (avec des crochets plus hexagonaux et ultramarins), mais toujours avec la même ferveur bénévole.

Le sport amateur : une richesse mal exploitée ?
 Interrogé sur la place du sport amateur dans le paysage médiatique français, le ton se fait plus grave : « On espérait une vague d’intérêt autour du sport après les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris. Le soufflé est (très) vite retombé » Radio Peloton dénonce la précarité du tissu sportif français, fragilisé par des contraintes économiques et un manque de reconnaissance. « Le sport, c’est un ciment social, un espace de transmission, de plaisir dans des quotidiens pas toujours roses et de liens. Nous y croyons dur comme fer ».

Donner la parole à ceux qu’on n’entend plus
 Depuis ses débuts, le média s’est attaché à faire entendre la voix des bénévoles, des clubs et des petites courses souvent oubliées des grands canaux d’information. Mais, reconnaît-on, le pari n’est pas totalement gagné : « Avec Radio Peloton, nous sommes bénévoles, passionnés, mais nous ne pouvons pas tout couvrir ».

Un vélo en mutation : ville, écologie, sport-santé…
Alors que les usages du vélo explosent en ville et que de nouvelles thématiques émergent (écologie, sport-santé, mobilité), Radio Peloton se montre prudent : « Ce sont des sujets que nous aimerions explorer davantage. Peut-être après 2025, si l’aventure Radio Peloton se poursuit. » Pour l’instant, la priorité reste de valoriser la pratique sportive pure, dans toutes ses dimensions.

À contre-courant des formats courts ?
• À l’heure des réseaux sociaux et de la viralité, le média fait le choix de la lenteur et de la proximité. « Nous restons sur Facebook et notre site. D’autres formats sont envisagés, comme le podcast ou la vidéo, mais cela demande des moyens et du temps» .Pour Radio Peloton, pas question de courir après les tendances si cela doit se faire au détriment de l’authenticité.

Un média humaniste avant tout
• Dans un paysage saturé d’infos et de contenus instantanés, Radio Peloton revendique une approche différente : « Nous sommes un média humaniste et populiste, dans le bon sens du terme. Ce qui nous importe, c’est le terrain, l’humain, le lien social. » Le projet s’inscrit dans une logique de proximité, ouverte aux critiques comme aux encouragements.

Une indépendance assumée
• L’autofinancement est à la fois un choix et une contrainte. « On fait avec les moyens du bord. On reste lucides sur nos forces et nos limites en proposant  un contenu sincère, engagé, au service de tous les passionnés. »

 

Un rôle social à ne pas négliger
• Plus qu’un média sportif, Radio Peloton revendique un rôle social local. « On le voit bien : les médias locaux comptent. Ils sont utiles aux collectivités, aux clubs, aux associations. » Et l’équipe, souvent engagée aussi dans la presse quotidienne régionale, mesure la défiance qui pèse sur les médias. « Le local, c’est ce qui reste quand tout le reste s’efface surtout quand l’actualité nationale est morose. »

Une transmission à cœur ouvert
• Former des jeunes, conserver la mémoire locale, documenter les récits oubliés : Radio Peloton a déjà amorcé ce virage. « On a accueilli de nombreux rédacteurs passionnés. Le vélo, c’est une histoire de transmission, et on a tendance à l’oublier dans cette société instantanée. »

Podcast, chronique, vidéo… demain peut-être
• Le format chronique est une marque de fabrique. Une déclinaison en podcast ou en vidéo ? « L’idée fait son chemin. Mais il y a beaucoup de questions à se poser : est-ce que le public suivra ? Avons-nous la logistique ? » Pour l’instant, priorité au présent et aux fondamentaux.

Et dans cinq ans ?
• L’avenir ? Il est incertain avec la même épée de Damoclès au-dessus de nombreuses compétitions ou associations sportives. « Des courses disparaissent, faute de moyens ou d’envie politique. La compétition devient inaccessible pour certains jeunes. On espère que les disciplines émergentes, trop longtemps ignorées, prendront leur envol. » L’équipe garde pourtant foi dans un vélo populaire, fédérateur, humain.

Rêver encore
• Le rêve ultime ? « Que les gens prennent toujours autant de plaisir à nous lire. Une coopérative de médias, pourquoi pas ? ». Pour Radio Peloton, ce qui compte, c’est l’enthousiasme, l’envie de partager, et la joie simple de vivre son sport à fond, peu importe le niveau du pratiquant. 

Le vélo, miroir de la société
• Radio Peloton n’élude pas les tensions : individualisme grandissant, clubs fragmentés, opposition de certains commerçants à l’organisation de courses… « Le vélo évolue, et parfois pas dans le bon sens. Mais certaines structures tiennent bon et perpétuent une forme d’esprit d’antan. C’est cet esprit que nous voulons continuer à faire vivre dans la convivialité et bonne humeur ».

Cyclisme et amour : même moteur ?
• Et si passion et amour étaient les deux faces d’une même médaille ? « Peut-être que la passion, c’est déjà une forme d’amour. L’amour de son sport, des autres, de la transmission. La passion est un formidable point de départ. »

 

Propos recueillis par Victor Grezaud. 

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A la découverte de… L’Imperial Treasure (Paris 8e arrondissement)

L’Imperial Treasure, l’excellence de la cuisine chinoise au cœur de Paris

Et si vous partiez à la découverte du raffinement de la cuisine gastronomique chinoise sans quitter les frontières de l’Hexagone ? C’est possible et c’est ce que vous propose l’Imperial Treasure, au 44 rue de Bassano dans le huitième arrondissement de la capitale. Franchir les portes de l’établissement, c’est se plonger dans l’histoire avec un grand H. Du groupe tout d’abord. Sous l’impulsion de l’entrepreneur , Alfred Leung, la marque « Imperial Treasure » est née au début des années 2000 dans l’état de Singapour. Petit à petit l’oiseau a fait son nid et l’enseigne est devenue un sceau mondialement reconnu avec près d’une vingtaine de restaurants aux quatre coins de la planète d’Incheon (Corée du Sud) à Tokyo (Japon) en passant par Shanghai (Chine) et Londres(Angleterre) avec un total de cinquante récompenses prestigieuses dans le domaine gastronomique. Six de ses établissements sont étoilés au Guide Michelin avec une mention particulière pour ceux de Shanghai et Guangzhou avec deux étoiles.

 

Le bar de l’Imperial Treasure. Photo: DR.

 

Découvrir l’Imperial Treasure, c’est aussi un saut dans la France archirecturale du XIXe siècle. le restaurant est dans un hôtel particulier bonapartien du style second empire, comme il en existe de nombreux aux abords des Champs-Elysées, considérée par beaucoup comme la plus belle avenue du monde à l’heure actuelle. Et côté fourneaux ? L’Imperial Treasure made in Paris décline plusieurs best-sellers de la culture et de la gastronomie chinoise avec de multiples propositions que les initiés, ou non, apprécieront telles que la cuisine cantonaise, shanghaïenne, teochew, Huaiyang, vapeur ou grillades sous l’impulsion de Yu Gang. Originaire du Jiangxi, une région de Chine et formé à Suzhou et Shanghai, le chef exécutif est la touche du savoir-faire culinaire du restaurant avec un scrupuleux respect des traditions que l’on retrouve à travers certains incontournables de la carte.

C’est notamment le cas des dim sum nouilles Dan Dan ou du bar frit à la sauce aigre-douce. Les crevettes sautées façon Kung Pao, le bœuf croustillant au poivre noir ainsi que les mochis à la crème fouettée et mangue le tout en fait-maison font aussi partie des mets plébiscités par une clientèle internationale. Directeur général de l’établissement, Cyril Manceau et son équipe d’une vingtaine de serveurs, d’hôtesse et de commis sont là pour assurer une qualité de service unique dans le respect de la tradition chinoise avec une « french touch » contemporaine de François Vatel ou encore Marie-Antoine Carême, des pionniers de la cuisine hexagonale lors de leurs siècles respectifs. Les plats sont accompagnés par une carte des vins proposée par une référence en la matière, Tony Fu. Près de 300 références sont à la carte de l’Imperial Treasure avec des cépages français mondialement reconnus comme des Bourgogne, des Bordeaux ou des vins du sud mais pas uniquement. Le Dom Pérignon, père fondateur du champagne en 1668, est à la carte tout comme Krug et d’autres marques prestigieuses que vous pourrez également retrouver au Liu Ling Bar, situé juste à l’entrée du restaurant. L’Imperial Treasure propose plusieurs expériences gustatives mais certaines ressortent du lot avec un déjeuner en six temps à 86 € et un menu signature en huit temps à 175 €, hors vin, café, et autres. Candidat à l’étoile Michelin après avoir été « assiette Michelin » par le passé dans le fameux guide rouge, l’Imperial Treasure Paris est donc une expérience gustative unique à découvrir et apprécier dans une ambiance feutrée, avec toute l’exigence , la rigueur que l’on peut attendre d’un restaurant gastronomique chinois.

 

 

Tony Fu, assistant manager à l’Imperial Treasure (Paris 8e) Photo: LM

Le mot de Tony Fu (assistant manager et chef sommelier à l’Imperial Treasure Paris) : « J’ai un parcours professionnel assez riche avec des expériences dans de nombreuses maisons de la capitale française à l’image de la Bohemia, du Shang-Palace comme beaucoup d’entre nous, ou encore l’Abeille, des restaurants du Shangri-la. J’ai aussi eu l’opportunité de travailler dans mon pays natal en Chine en mêlant un emploi de formateur gastronomique pour des restaurants. La France me manquait et lorsque j’ai eu l’opportunité de rejoindre l’Imperial Treasure, j’ai immédiatement saisi cette chance de travailler pour un grand groupe avec des visages familiers dans une ambiance raffinée et rigoureuse où l’expérience client est au centre de notre préoccupation. Je suis passionné par le vin et j’adore le mariage que l’on peut lui faire avec les plats que nous proposons à la carte. Nous sommes là pour que les clients passent une agréable expérience culinaire et mon rôle est de les conseiller dans leurs choix. Mais cela ne se fait pas à l’emporte-pièce. Je m’intéresse d’abord à leur goût, de leur affinité en général pour les orienter de manière en fonction du plat choisi et de notre carte. Par exemple, j’aime le Pinot noir et plus généralement le Bourgogne, mais j’aime bien aussi faire découvrir de nouveaux vins comme ceux de Chine par exemple. Nous avons une clientèle de connaisseurs qui vient déguster des vins familiers à leur palet , mais également de novices qui sont là pour aussi apprécier ce qu’il y a dans le verre. En tant que chef sommelier, il y a le travail en amont qui demande beaucoup d’échanges notamment au niveau des commandes. J’aime aussi qu’il puisse y avoir des vins dit « nouveau monde » comme les sud-américains sans compter les champagnes appréciés par notre clientèle. Quoi de plus normal dans le pays qui a vu naitre cette alcool (sourires). Nous avons aussi des épicuriens de l’assiette qui aiment certains mariages. Par exemple, notre canard laqué avec un vallée du Rhône ou encore un blanc aromatique avec nos desserts à base de fruit exotique. Avec nos références, l’Imperial Treasure se veut aussi une place forte de la gastronomie chinoise sur la carte des vins tout comme dans l’assiette tant aussi bien pour le sucré que pour le salé».

 

Plus d’informations sur l’Imperial Treasure ? C’est ici ! 

Photos : DR. 

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Un Air Legend 2025 dans la continuité

Les années se suivent et se ressemblent pour le Meeting Air Legend ! Organisé les 6 et 7 septembre dernier sur l’Aérodrome de Villaroche (Seine-et-Marne), ce rendez-vous incontournable de l’aéronautique a encore une fois attiré des dizaines de milliers de spectateurs initiés ou non à ce domaine. Cette année, le Meeting a connu un changement majeur et pas des moindres avec la disparition de son organisateur historique, Monsieur Amara, en février dernier. C’est Monsieur Larrivière qui a repris le flambeau avec l’idée de perdurer cet alliage entre divertissement, histoire et culture aéronautique. Parrainée par François Allain, journaliste de référence dans ce domaine, cette édition 2025 a été marquée par de nombreuses activités au sol, des baptêmes de l’air dans des avions d’époque ou encore un village d’animations avec de nombreux exposants composés notamment d’auteurs et dessinateurs. Au total, c’est près de 80 avions qui ont volé dans le ciel seine-te-marnais et près de 200 bénévoles qui ont été mobilisés pour cet incontournable rendez-vous international de l’aéronautique. « C’est la première fois que j’assistais à un Meeting aérien ! Je connais un peu le secteur pour y pratiquer ponctuellement le vélo, c’est vraiment formidable de proposer ce genre d’activité dans ce coin du département » s’enthousiaste Éric prêt à remettre le couvert dès l’année prochaine. Le rendez-vous est d’ores et déjà pris pour 2026. 

 

Photos : Fabrice Sautereau. 

 

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Les Boucles de la Juine, c’est ce dimanche 14 septembre 2025 !

 l’Entente Sportive Renault Group organise la 34e édition de sa randonnée VTT / Gravel : les « Boucles de la Juine » ce dimanche 14 septembre 2025 à Lardy (Essonne). 

A cette occasion cinq parcours VTT de 20 à 70 kilomètres seront proposés au sein du Parc Naturel Régional du Gâtinais  avec notamment un passage par Chamarande et quelques sports appréciables.

Innovation cette année, deux parcours Gravel de 50 et 75 kilomètres  sont aussi au programme. Ils seront sans balisage, seulement à la trace GPS. 

Si inscription à l’avance, vous profiterez de trois avantages exclusifs :
1. Bon de réduction Alltricks -10 €
2. Traces GPS diffusées le 12 septembre
3. Mise à disposition des photos prises sur le parcours

Par ailleurs, l’inscription est trois fois moins chère pour les mineurs

Infos et modalités d’inscriptions : https://www.helloasso.com/associations/entente-sportive-renault-group/boutiques/les-boucles-de-la-juine

Inscriptions :
• Sur internet via Hello Asso (obligatoire pour les Gravel)
• Sur place mais sans les 3 avantages de la formule internet
• Sur liste pour les clubs avant le 11 septembre (mêmes avantages que la formule internet), nous contacter

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Clap de fin pour la N1 du Paris Cycliste Olympique

Le cyclisme francilien va connaitre un gros bouleversement dans son paysage en 2026 ! Après avoir gravi successivement la N3, la N2 puis la N1 en l’espace de sept ans, la formation du Paris Cycliste Olympique a décidé de stopper son équipe à cet échelon de compétition. « Nous souhaitons rééquilibrer les activités du club en donnant davantage de moyens à notre centre de formation, aux catégories intermédiaires access et open, et à nos actions de mobilité. La santé financière du club est bonne, nous aurons un budget au moins équivalent à celui de cette année, mais nous devons réaliser maintenant les investissements nécessaires au futur du club » explique dans un communiqué de presse Christian Masola, président du Paris Cycliste Olympique. Considéré comme un club formateur de référence en région parisienne à l’image du récent titre de champion d’Île-de-France, d’Alban Laurent à Magny-les-Hameaux (Yvelines), le 22 juin dernier, le PCO a décidé de réorienter sa politique actuelle vers une équipe U-19 de haut-niveau. « En créant une équipe U19, nous complétons notre filière de formation, et nous suivons l’évolution du cyclisme actuel. Le cyclisme de haut niveau se pratique de plus en plus jeune, et les équipes professionnelles recrutent directement dans le vivier des U19. Nous devons nous adapter, car l’ambition du PCO, c’est toujours d’avoir une filière de formation intégrée à une équipe professionnelle, qu’elle soit externe ou adossée à l’image de Paris » poursuit le dirigeant parisien tout en rappelant que près de 250 coureurs dont 70 jeunes de U-7 à U-17 composent l’effectif 2025. Pour porter ce projet, l’équipe dirigeante du Paris Cycliste Olympique a fait appel à Frédéric Blanchon. Après avoir fait ses classes en tant que coureur au sein du CSM Puteaux (Hauts-de-Seine), considérée comme l’une des meilleures équipes de France en école de vélo à la fin des années 90, avant de rejoindre le COM Argenteuil devenu Argenteuil Val de Seine 95 dans le sillage de son père, Éric Blanchon, président du club durant de nombreuses années. Devenu par la suite un technicien de référence national ayant contribué à la progression de bon nombre de coureurs dont beaucoup sont actuellement dans les rangs professionnels, Frédéric Blanchon apportera toute son expérience au sein de cette nouvelle formation. « La concurrence est très forte sur le marché des U-19 haut niveau. Unir notre expertise de la N1 à celle de Frédéric sur la catégorie U-19, nous donne beaucoup de confiance et d’ambition pour atteindre être compétitifs dès 2026 » affiche Christian Masola tout en précisant que le Paris Cycliste Olympique ouvrira également une filière de formation féminine au niveau des U-15 et U-17. « Notre objectif, c’est de promouvoir la mixité au sein du cyclisme parisien, en structurant une base de formation solide, loisir et compétition. Cette filière féminine a vocation à grandir, nous verrons jusqu’où on peut aller », poursuit le président parisien dans son communiqué. Pour rappel, le Paris Cycliste Olympique a connu une véritable évolution depuis 2014 et la création d’une équipe 2e catégorie, pierre fondatrice des différents projets, composée à l’époque notamment de Tristan Horreaux, Julien Kerboriou, Joseph Verrier et Yohann Lossouarn. A l’horizon 2026, il n’y aura donc plus d’équipes masculines de niveau DN sur route en Île-de-France alors que la région a pu en compter un grand nombre par le passé avec le CA Mantes-la-Ville, l’AC Val d’Oise, le Team Bonnat 91, l’AS Corbeil-Essonnes, l’US Créteil , le Parisis AC 95 ou encore plus récemment le Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Andréo sur tous les fronts

Maximilien Andréo (Parisis AC 95) fait partie des coureurs fidèles à leur structure depuis plus de vingt ans

Maximilien Andréo et le Parisis AC 95? C’est une longue histoire d’amour qui a débuté à la fin du siècle dernier et une idylle qui se poursuit encore bien des années plus tard. A 38 ans, le protégé du président Pascal Noël reste toujours une référence du peloton francilien open à l’image de sa récente victoire sur la nocturne de Dreux (Eure-et-Loir) dans le courant du mois de juin. « Mon début de saison était plutôt moyen niveau résultats mais je me sens quand même en forme ces derniers temps . Par rapport aux années précédentes, il m’a manqué un plus de motivation pour les courses sur routes surtout en catégorie open 1 avec un calendrier un peu maigre en région parisienne » souligne le coureur val d’oisien également bon spécialiste de cyclo-cross. « Avec le temps, j’aime avant tout le cyclo-cross l’hiver et maintenant je participe également à des manches UCI de gravel .Je pense vraiment que dans un avenir proche ma saison sera plus axée sur cette discipline » affirme Maximilien Andréo, souvent sur le devant de la scène sur les courses masters de cette discipline. « Cependant, je garde un goût amer du précédent exercice et notamment des coupes de France. Certes, je n’ai pas performé car j’étais tout simplement moins fort que j’espérais. Je n’y participerai plus il n’y a vraiment plus aucune considération pour cette catégorie par rapport à deux ou trois ans en arrière où il y avait des départs séparés, maintenant notre départ est le dimanche matin à la première heure on reconnaît le circuit parfois à la lampe (sourires) et toutes les catégories Master 1 à 8 sur la même course donc cela devient n’importe quoi .Au bout de 20 minutes on passe notre temps à slalomer entre les concurrents doublés je trouve cela dommage pour une coupe de France ».

 

Motivé pour la deuxième partie de saison, le rouleur sprinteur val d’oisien s’est fixé des objectifs importants avec notamment à Saint-Sauveur-le-Vicomte (Manche) du 18 au 20 juillet. « Sur le début de saison, je n’ai pas vraiment de regret juste une petite déception sur la course de Villebon-sur-Yvette où je me sentais vraiment très fort mais j’ai mal manœuvré dans le final. Je suis focus sur le France masters sur route. Ensuite je vais prendre un petit peu de repos pour bien finir la saison avec de beaux objectifs en gravel et notamment le championnat de France fin septembre puis les mondiaux mi-octobre» détaille le protégé du Pascal Noël tout en revenant sur l’équipe du Parisis AC 95, version 2025. « Nous avons un groupe assez homogène avec une partie de l’équipe qui a de l’expérience, pour ne pas dire vieux (sourires) dont je fais partie et notre équipe de jeunes juniors qui est motivé pour apprendre !Je pense que nous devons améliorer la communication en course car nous avons l’avantage d’être souvent en surnombre au départ des courses. Une bonne communication est primordiale pour prendre les choses en main et pour mener le groupe à la victoire ».

Photo : Loïc Manceau.

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« Le petit coureur » a tout d’un grand

Un nouveau livre pour Loïc Manceau ! Après « Les 100 excuses du cycliste » puis « Chronique sentimentale », l’auteur francilien revient à ses premiers amours avec le roman, « Le petit coureur ». Durant près de 300 pages, nous suivons les aventures sportives et sentimentales de Luc Bardini, jeune coureur qui débute les compétitions en école de vélo jusqu’à vouloir un jour devenir un coureur professionnel. Si son parcours est semé d’embuche, cette fresque volubile nous déteint le portrait d’une société contemporaine au cœur d’un voyage rafraichissant et rythmé de la France  du 21e siècle. « Le petit coureur » est un pari pleinement réussi qui ne ravira pas uniquement les passionnés de sports, mais tous les types de lecteur, amoureux d’aventure au rythme de cette ode à la vie et à l’amitié.

 

 

Plus d’informations sur l’ouvrage ? C’est ici ! 

https://www.editionsduvolcan.com/catalogue/LE-PETIT-COUREUR-p715678719

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