Interview de… Guillaume Orsal (EC Montgeron-Vigneux)

Cela fait maintenant huit ans que Guillaume Orsal écume les courses avec le maillot de l’EC Montgeron-Vigneux. Passionné de mécanique automobile, le Vigneusien de 16 ans l’est tout autant par le cyclisme de compétition qu’il pratiquera en 2018 dans la catégorie des D1.

« Progresser tactiquement »

Radio Peloton : Guillaume, qu’est ce que l’EC Montgeron-Vigneux pour toi ?

Guillaume Orsal : C’est beaucoup de choses, j’aime l’esprit de convivialité qui règne au sein du club mais également l’esprit d’équipe qu’il peut y avoir sur les différentes compétitions tout au long de la saison. Ces facteurs contribuent à la bonne dynamique de résultats au sein de l’ECMV.

Radio Peloton : Comme tes coéquipiers tu prépares 2018 en pratiquant d’autres disciplines…

Guillaume Orsal : En effet, je vais à la piscine avec mes copains de l’ECMV tous les lundis, hors vacances scolaires dans une ambiance studieuse et de franche camaraderie. Je pratique également la musculation le mercredi et le samedi après-midi. J’ai également repris la route courant décembre.

Radio Peloton : Qu’espères-tu pour cette nouvelle saison Guillaume ?

Guillaume Orsal : Je veux toujours prendre autant de plaisir sur le vélo mais aussi progresser tactiquement et physiquement. Je vais pouvoir compter sur l’expérience de mes coéquipiers dans la catégorie D1.

Radio Peloton : Avec en tête une victoire ?

Guillaume Orsal : C’est le rêve de tous les coureurs de remporter au moins une course, mais je suis conscient qu’il faut que je franchisse d’autres paliers avant de franchir la ligne d’arrivée en vainqueur. Je vais d’abord me fixer un top 20, puis un top 10 et après on verra (sourires).

 

Photo : Loïc Manceau.

 

 

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Interview de… Christophe Hamon (EC Montgeron-Vigneux)

Il est de retour à l’EC Montgeron-Vigneux ! A 45 ans, Christophe Hamon portera de nouveau les couleurs du troisième club d’Île-de-France sur l’année 2017. Le rouleur essonnien sera revanchard et compte bien le montrer dès l’entame de la saison D4 en 2018.

« Ma saison 2017 a été nulle »

Radio Peloton : Christophe, te voilà de retour à l’EC Montgeron-Vigneux !

Christophe Hamon : Je suis en effet de retour à « la maison » après une expérience  à l’EC Neuilly-Plaisance l’an dernier. Je suis content de retrouver un club comme l’EC Montgeron-Vigneux où tout le monde connaît tout le monde.

Radio Peloton : Tu sors d’une saison sportive mitigée…

Christophe Hamon : Plus que mitigée, ma saison 2017 a été nulle. Il faut le reconnaître c’est ma pire saison depuis que je pratique le cyclisme en compétition. Je n’ai jamais réussi à trouver le bon rythme en 2017. Pourtant je n’ai pas forcément roulé moins que par le passé, mais il y a des années où cela ne tourne pas comme on le souhaiterait.

Radio Peloton : Tu as donc changé quelque chose dans ta préparation ?

Christophe Hamon : Pas spécialement, je vais nager dans la mesure du possible avec les copains de l’ECMV le lundi. J’ai également repris en décembre les sorties au MIN de Rungis (94), les mardis et jeudis.

Radio Peloton : La victoire sera ton leitmotiv cette année …

Christophe Hamon : Lorsque l’on fait de la compétition, il y a certes la notion de se faire plaisir. Mais gagner de temps en temps fait du bien, ce que je n’ai plus fait depuis 2015 et Machault (77). Je veux lever les bras. J’attends la parution du calendrier des courses avec impatience. Je veux aussi montrer que je ne suis pas qu’un simple coureur qui fait le nombre, mais que je suis également capable de gagner des courses et faire gagner mes coéquipiers.

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Interview de… Yann Le Boudec (VC Montigny-le-Bretonneux)

Yann Le Boudec n’est pas encore totalement connu du grand public francilien ! Pourtant le coureur du VC Montigny-le-Bretonneux prend ses marques peu à peu dans le peloton. 2018 sera-t-elle l’année de la confirmation pour le protégé de Daniel Gagne ?

« Monter en 2e catégorie »

Radio Peloton : Yann, depuis combien de temps pratiques-tu le vélo ?

Yann Le Boudec : J’ai commencé le vélo à 16 ans et je me suis mis sérieusement à la compétition à 18 ans. Avant, j’ai fait beaucoup d’autres sports comme du foot et du tennis.

Radio Peloton : Comment analyses-tu ta saison 2017 ?

Yann Le Boudec : Je suis plutôt satisfait de ma saison 2017. J’ai commencé en D1 et j’ai remporté 2 victoires à Epernon et à Fourqueux qui m’ont permis de monter en 3e catégorie début Avril. Ensuite j’ai été très régulier au niveau des résultats sur les courses en 2 et en 3 avec de nombreux top 20 mais il m’a manqué une grosse performance. J’ai notamment terminé 7e à Baudres (3e caté dans le centre), 9e au Prix d’Oger (2e caté en Champagne), 11e à Savigny-sur -Orge, à Chennevière- lès- Louvres, 13e du Championnat d’Ïle- de -France 3e caté ou encore 15e du Tour des Yvelines.

Radio Peloton : Qu’est ce qui t’a manqué pour espérer de meilleurs résultats ?

Yann Le Boudec : Je pense qu’il m’a manqué un peu de confiance en moi mais aussi une meilleure lecture de la course au niveau tactique. C’est aussi l’avis de mon entraîneur Hervé Signour.

Radio Peloton : Que restera ton plus beau souvenir de l’année écoulée ? ?

Yann Le Boudec : Au delà de mes résultats et notamment mes deux victoires, mes meilleurs souvenirs resteront les moments de partage et de cohésion passés avec les copains du VCMB et de l’AC Orsay lors des stages et des courses par étapes notamment. Ma participation au Tour des 3 vallées dans les Pyrénées au mois de Mai avec une équipe mixte VCMB / AC Orsay reste un très bon souvenir et cela a été sympa avec un beau travail d’équipe d’aider Emmanuel Hollebeke à gagner en haut d’Hautacam et de terminer 2e du classement général.

 

Radio Peloton : L’an prochain tu seras encore au VC Montigny-le-Bretonneux …

Yann Le Boudec :  Le club ne cesse de progresser depuis sa création il y a 4 ans et l’arrivée d’Hervé Signour à la tête de l’équipe Sénior/Espoir accompagné de plusieurs très bons coureurs nous permettra d’avoir une équipe compétitive en 2e et 3e catégorie l’an prochain.Mon objectif en 2018 sera de monter en 2e catégorie, comme de nombreux copains l’ont fait cette année.

Photo : Gérard Briand.

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Interview de… Baptiste Bleier (CM Aubervilliers 93)

Le pensionnaire du CM Aubervilliers 93 se confie sur sa saison 2017, ses objectifs pour 2018 ainsi que sa discipline favorite : le contre la montre ! A 21 ans, l’ancien coureur de l’AV Thiais et du Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys est motivé pour cette prochaine saison.

                                            « Marcher très fort »

Radio Peloton : Êtes vous satisfait de votre première saison sous vos nouvelles couleurs ?

Baptiste Bleier : Oui j’ai eu un début d’année compliqué avec un problème au genou mais en fin d’année la forme était là !

Radio Peloton : Quels sont vos objectifs pour la saison 2018 ?

Baptiste Bleier :Au moins gagner une course élite : soit un chrono ou une course classique. Cependant, j’aimerais vraiment gagner un contre la montre en élite, c’est mon objectif principal !

Radio Peloton : Pourquoi cette préférence pour le Contre-la-Montre ?

Baptiste Bleier : C’est une discipline que j’aime beaucoup. L’année dernière j’étais champion d’Île de France en contre la montre, cette année je fais quatrième du contre la montre de l’Agglo Tour en Élite. Je pense pouvoir le gagner l’année prochaine. Je travaille beaucoup cette hiver pour cela.

Radio Peloton : Être dans l’équipe réserve d’HP-BTP Auber 93 est-ce dans le but de passer professionnel dans l’équipe première ?

Baptiste Bleier : Oui c’est un objectif aussi, mais il faut marcher très fort !

 

Photo :Loïc Manceau.

Propos recueillis par Etienne Servillat.

 

 

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Interview de… Josh Berry (7-Eleven-Roadbikes Philippines)

 Coureur professionnel cette saison dans l’équipe 7-Eleven-Roadbikes Philippines et pensionnaire du Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys (Seine-et-Marne), l’an dernier, Josh Berry ne sera plus dans les pelotons cyclistes l’an prochain. L’Australien de 27 ans a décidé de tirer un trait sur le cyclisme (provisoirement ?), un chapitre important de sa vie. Il a notamment participé cette saison à L’Herald Sun Tour (Australie), au Tour de Langkawi (Malaisie) ou encore au Tour d’Hokkaido (Japon).

« Le moment de se poser »

Radio Peloton : Josh, le vélo en tant que professionnel, c’est vraiment fini pour vous ?

Josh Berry : Oui, je sentais que j’avais fait un peu le tour de la question. J’ai eu la chance de voyager aux quatre coins du Monde, d’habiter sur quatre continents différents et de courir dans de nombreux pays, grâce à ma passion, le cyclisme. A 27 ans, je sentais que c’était le moment de se poser et de profiter un peu plus de mes amis et de ma famille que je n’ai pas eu l’occasion de voir beaucoup ces dernières années.

Radio Peloton : Que retenez-vous de votre dernière année dans les pelotons sur les courses du calendrier UCI-Asia Tour ?

Josh Berry : J’ai eu la chance d’avoir du beau temps quasi systématiquement sur les courses asiatiques que j’ai pu disputer. J’ai habité toute la saison aux Philippines. Le temps était très chaud et humide, mais à l’image des autres pays asiatiques dans lesquels j’ai pu courir, en Malaisie, Japon, Indonésie, Chine, Vietnam. Cela a été une expérience incroyable de découvrir ces pays et avec des cultures si différentes.

 

Josh Berry sous les couleurs du Team Peltrax-CSD en 2016. Photo : Gérard Briand.

Radio Peloton : Que restera votre meilleur souvenir en tant que coureur cycliste ?

Josh Berry : C’est une question difficile. J’ai beaucoup de bons souvenirs sur le vélo. Mais j’ai adoré ma période en France avec le Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys. J’arrivais dans un pays que je ne connaissais pas du tout. J’ai pu apprendre la langue. J’ai également tissé des liens d’amitié avec certains coureurs et dirigeants avec qui je suis toujours en contact.

Radio Peloton : Vous avez un peu suivi les résultats du Team Peltrax-CSD cette année ?

Josh Berry : Bien évidemment j’ai continué à suivre les résultats du Team Peltrax. Les coureurs ont fait une saison incroyable avec cette troisième place sur la coupe de France DN2. J’espère que l’équipe va continuer dans ce sens l’an prochain.

Radio Peloton : En quoi va consister maintenant votre pratique sportive ?

Josh Berry : J’adore le sport et je ne vais pas tout arrêter (sourires). En ce moment je suis à fond dans la course à pied, je fais également de la natation mais aussi de l’escalade, c’est génial et cela change du vélo.

Photo : Gérard Briand.

 

Propos recueillis par Loïc Manceau.

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Trois questions à…Raphaël Poisson (EC Montgeron-Vigneux)

Coureur depuis cinq saisons à l’EC Montgeron-Vigneux, Raphaël Poisson s’est révélé cette année avec une troisième place à Larchant (Seine-et-Marne), chez les D1. A 17 ans ,le protégé du président Marc Riebel tentera de passer de nouveau un palier supplémentaire.

« Gagner en D1 »

 

Radio Peloton : Raphaël, comment as-tu connu l’EC Montgeron-Vigneux ?

Raphaël Poisson : Je cherchais un club pas très loin d’où j’habite. J’ai donc cherché sur internet les clubs situés aux alentours et je suis tombé sur celui de l’ECMV. Je ne regrette en aucun cas mon choix. Mon père Emmanuel pratique également le cyclisme en compétition dans la catégorie des D3.

Radio Peloton : Tu as vécu une année 2017 contrastée…

Raphaël Poisson : Le début de saison n’a pas été top, je terminais les courses comme je pouvais. Et puis j’ai eu un déclic au début de l’été à partir de la course de Ponthierry. J’ai pris conscience que si certains pouvaient faire des performances, je le pouvais également. Je suis monté crescendo à partir de-là même si j’espérais mieux faire aux Challenges du Comité d’Île-de-France à Satory (Yvelines).

Radio Peloton : Qu’ambitionnes-tu Raphaël l’an prochain ?

Raphaël Poisson : J’espère gagner en D1 et pourquoi pas faire des tops 20/30 en 3e catégorie. J’essaye de faire une préparation hivernale consciencieuse en allant régulièrement aux séances de musculations organisées par l’EC Montgeron-Vigneux dans le cadre de notre préparation. J’ai également repris depuis les séances de vélo comme beaucoup de coureurs en cette période.

Photo : Loïc Manceau.

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Interview de… Nicolas Vallée (ESC Meaux)

Nicolas Vallée est le dernier francilien en date à avoir obtenu une médaille lors d’un championnat du Monde cette saison ! A 19 ans, le pilote de l’ESC Meaux formé au TC Cerny est devenu champion de France élite de trial cet été avant de prendre la médaille d’argent au début du mois de novembre lors du championnat du Monde de trial à Chengdu (Chine).

« J’ai rempli tous mes objectifs »

 

 

Radio Peloton: Nicolas, quelle année 2017 pour vous …

Nicolas Vallée : En effet, cela a été une année riche en émotion aussi sur le plan sportif que scolaire. J’ai rempli tous mes objectifs entre le titre de champion de France, la victoire sur une manche de coupe du Monde et le podium au championnat du Monde. Pour ma première année chez les élites c’est satisfaisant. A côté de cela j’ai également validé ma première année en école d’ingénieur.

Radio Peloton : Vous ne passez pas loin du titre mondial néanmoins …

Nicolas Vallée : Je suis parti avec un podium comme objectif sur cette compétition. Je me rends compte qu’avant d’attaquer la dernière zone nous sommes quatre ex-æqo, donc quatre à pouvoir potentiellement remporter l’or. Ma deuxième place aux qualifications me permettait de passer en avant dernière position, et donc de pouvoir voir les scores de mes adversaires. J’ai préféré assurer un gros passage pour être sur d’atteindre la deuxième place, et je m’en satisfais pleinement pour cette première année chez les élites !

 

Radio Peloton : Que retenez-vous de cette expérience en Asie ?

Nicolas Vallée : C’était la première fois que je voyageais en Asie. Le changement par rapport à l’Europe est radical ! Nous étions à Chengdu, une ville de plus de 14 millions d’habitants. Il y avait énormément de pollution, certains jours nous ne pouvions pas voir à 300 mètres. Pour parler de l’événement, j’ai été très agréablement surpris. Le trial était réuni avec le BMX freestyle et le XCE dans un grand parc. Beaucoup de spectateurs étaient au rendez-vous. Nous avons roulé avec des règles différentes de celles des coupes du Monde, et ce nouveau format est vraiment convaincant ! Je suis très content de ma course, j’ai tout donné en finale, cela me met déjà en confiance pour la saison à venir !

Radio Peloton : Que restera votre plus beau souvenir de l’année 2017 ?

Nicolas Vallée : Mon plus beau souvenir ? Les pandas que j’ai vu dans un parc en chine ! je suis fan de panda ! (Sourires). Plus sérieusement, c’est la coupe du monde élite aux Menuires que j’ai remportée. C’était la première fois que je m’imposais chez les « grands » grâce à un obstacle que j’ai été le seul à franchir ! (Sourires).

Radio Peloton : En quoi va consister votre intersaison Nicolas ?

Nicolas Vallée : Je vais me reposer pendant quelques temps avant de reprendre l’entraînement. Je vais avoir beaucoup de temps pour me préparer avant le début de saison. Je vais faire un gros travail physique à coté du vélo, et un gros travail sur le vélo pour la partie technique. Je vais effectuer plusieurs stages avec mon team Jitsie dans différents endroits, donc plein de choses à venir encore ! J’ai déjà hâte d’attaquer la saison à venir, je suis plus que motivé. Je vais également avoir l’honneur de participer cette année encore aux trials indoor organisés par Bernard Estripeau, c’est toujours géant de rouler à ces évènements, le nombre de spectateurs est hallucinant ! Je ne connais pas encore précisément les dates et les lieux en revanche.

Photo : Pascale Grimault.

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Interview de… Julien Chaba (Antony BC)

À 29 ans, le sociétaire du club d’Antony Berny Cycliste (92), Julien Chaba est un coureur route et cyclo – cross très investie dans la vie de son club, notamment auprès des jeunes. Entretien.

 

« La priorité à la formation des jeunes » 

Radio Peloton : Pour commencer quel bilan tires tu de ton début de saison de cyclo cross et de ta saison route cette année ?

 Julien Chaba : Je n’en tire aucun bilan. Je me suis présenté à quelques départs par plaisir, pour revoir les passionnés et aussi montrer aux jeunes que j’encadre que je sais à quel point le vélo est dur et qu’il est important de s’entraîner régulièrement.

Radio Peloton :Quel bénéfice trouves tu à pratiquer le cyclo cross l’hiver ?

 Julien Chaba : Je m’en sers comme PPO. Je cours en dedans évidement, ça me permet aussi de travailler mon pilotage, ce qui me servira sur route la saison prochaine. J’aurai souhaité aussi pratiquer la piste pour le pédalage, mais je manque de temps.

Radio Peloton : En parlant de ton club dans lequel tu es entraîneur, que pense tu de ta collaboration avec le club ?

Julien Chaba: Excellente ! Ils me permettent de m’occuper d’activités au sein du Comité Départemental et surtout de mes activités professionnelles très prenantes d’ingénieur – chef de projet en Data Centre. Les échanges au bureau sont intéressants et toujours constructifs. Chacun donne de son temps comme il le peut.

 

Radio Peloton :As- tu senti une progression cette année au sein de l’équipe ?

Julien Chaba : Notre club dirigé actuellement par Gérald Cottat donne la priorité à la formation des jeunes.Clairement, l’équipe de cadets sous l’impulsion de Benjamin Vincent est celle qui a donné le plus de satisfaction.La seconde progression est que nous venons d’obtenir le label d’Ecole Française de Cyclisme pour notre école de vélo. Après quelques années passées à la recherche d’une bonne formule, avec Lydie Ledemé, nous l’avons redynamisée à la rentrée avec ce nouveau projet. Nous pouvons compter sur un effectif d’une quinzaine de jeunes, même par temps de pluie, dont un tiers composé de féminine. Les trois quarts débutent. Nous ferons le point dans deux ans pour savoir si nous avons su les conserver et si nous avons pu attirer de nouvelles et nouveaux futurs cyclistes.

Radio Peloton : As- tu des objectifs pour la saison prochaine sur route au sein d’Anthony Berny Cycliste et aussi pour cette fin de saison de cyclo cross ?

Julien Chaba : En cyclo-cross, il s’agira d’éviter que les arbitres me classent dernier avant même le départ. Plus sérieusement (quoique ?), je travaille à retrouver une condition physique pour la prochaine saison route. Quelques cadets sont passés juniors cet hiver et je souhaite les accompagner sur quelques courses de 3e catégorie et de niveau supérieur. Non pas derrière un volant, mais en tête d’un peloton pour commencer.

Merci Julien pour toutes ces réponses et moi ainsi que toutes l’équipe de Radio Peloton te souhaitons une bonne continuation.

 

Propos recueillis par Thomas Buffier.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Interview de …Christopher Lamaille (Team 94 Cycling)

Christopher Lamaille (Team 94 Cycling) s’est confié à l’équipe de Radio Peloton. Le protégé du président Patrice Lerus s’est distingué à la fois sur piste et route cette année. L’an prochain le Val-de-Marnais portera les couleurs du Guidon Chalettois (Loiret).

« Dix longues belles années dans ce club »

Radio Peloton : Christopher, que retiendras-tu de ton année au Team 94 Cycling ?

Christopher Lamaille : Le club a investi beaucoup sur nous avec des vélo service et des équipements on a eu une bonne préparation hivernale pour bien débuter la saison . Ensuite entre coéquipiers on est toujours resté soudé quand il y avait des défaites ou même des victoire.s On n’hésite pas à se parler pour pouvoir rectifier ses erreurs faites en course. On était une bande de potes qui s’amuse à faire du vélo et se faire plaisir pour ne pas avoir de regrets à la fin

Radio Peloton : Tu as bien performé cette année …

Christopher Lamaille : En effet, cette année j’ai fait 10eme de la Route D’Eole ,4ème du Tour de Coglais, 5eme de la Fernand Durel, 12eme de la Coupe de France juniors, mais aussi deux victoires en 2ème catégorie, une victoire en 3ème catégorie. Sur piste cela s’est bien passé également avec une victoire sur la coupe de France de l’Américaine, le titre région dans cette discipline. J’ai aussi terminé deux du championnat d’Île-de-France de l’omnium et de la course aux points, troisième au championnat de France par équipe de poursuite par équipe et deuxième sur l’américaine.

 

Radio Peloton : Néanmoins on t’a moins vu sur les courses de fin d’année…

Christopher Lamaille : La saison junior est très longue est la préparation route pour enchaîner la préparation piste a été très usante il y avait à peine deux semaines entre les deux championnats ensuite j’ai coupé et cela été très dur de se remettre dans le rythme mais j’arrivais toujours à finir dans le peloton.

Radio Peloton : C’était ta dernière saison au Team 94 Cycling ?

Christopher Lamaille : En effet, j’ai passé dix longues belles années dans ce club. Cela va me faire drôle de porté un autre maillot je n’ai jamais eu de problème je m’entends bien avec tout le monde dans le club. C’est grâce à l’ensemble des bénévoles du club que j’ai pu progresser avec une mention particulière à Patrice Lerus.

Radio Peloton : Que retiendras-tu de tes années au sein de la structure ?

Christopher Lamaille : C’est un club formateur qui est à l’écoute des jeunes . Le Team 94 Cycling a bien progressé. Aujourd’hui c’est l’un des seuls clubs franciliens qui essaye de monter un pôle d’Outre-Mer .Le club investit beaucoup sur les jeunes pour sortir de nouveaux talents. J’espère que le club continuera d’avancer et surtout engranger beaucoup de victoires .

Propos recueillis par L.M

 

Photo : Loïc Manceau.

 

 

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Interview de… William Bastit (CSM Clamart)

Pas facile de saisir un moment dans l’emploi du temps de William Bastit ! A l’aube de ses 41 ans, ce salarié de la ville de Clamart additionne les casquettes : très actif dans toutes les activités du CSM Clamart auquel il nous concède « consacrer sa vie », il est aussi –et surtout- connu comme entraineur de son école de vélo et Président de la Commission des Jeunes du CIF. Entre deux réunions, un entrainement et un dimanche au cyclo-cross, William a accordé quelques heures à Radio Peloton pour raconter son parcours et sa vision des écoles de vélo aujourd’hui …

« Montrer l’exemple »

 

Radio Peloton : Quand es-tu arrivé au club de Clamart ?

William Bastit : Je suis arrivé au club de Clamart à 8 ans et n’ai connu que ce club ! Le président d’alors, André CHILPRETRE, alias Dédé, a débarqué dans le commerce de mes parents car il cherchait des sponsors/partenaires pour le club. Quand il m’a vu avec mon frère, il nous a dit « Ca vous dirait de faire du vélo ? ». Et tout est parti de là ! Comme quoi, il suffit de peu pour provoquer le déclic.

RP : Et après le déclic ?

W.B :J’ai immédiatement trouvé ma place au sein de l’école cycliste (ancien nom des Ecoles de Vélo, ndlr) grâce notamment à l’encadrement très pédagogique de Jean François MAZAUD. Je dois d’ailleurs à Jean-François cette envie que j’ai eue très tôt, en Minimes, de devenir éducateur. Et dès ce moment-là, j’ai commencé à l’aider et vite compris que mon destin était plutôt de ce côté-là que d’une carrière cycliste !

 

RP : Pour quelles raisons préférais-tu l’encadrement à la pratique « personnelle » ?

WB: C’est essentiellement en raison de mon gout pour le collectif. Je suis plutôt quelqu’un qui apprécie d’être en tribu plutôt que seul sur mon vélo pendant 3h dans la vallée de Chevreuse. Tout en étant passionné de cyclisme, j’ai vite compris -en Juniors- que les contraintes de la compétition à ce niveau ne me conviendraient pas. J’ai donc passé mes brevets fédéraux très tôt.

RP : Tu es donc au CSM Clamart depuis plus de 30 ans : on imagine que des choses ont changé depuis 1985 ?

WB: Oui, nous ne sommes pas un écosystème en dehors des réalités… Les temps changent, les gens changent et moi le premier. Quand j’ai débuté et pendant des années ensuite, nous étions une grande famille, qui se réunit régulièrement, avec des parents qui restent le soir pour parler avec les autres parents, qui se préoccupent de la vie du club et proposent de l’aide…. Ce temps-là, cet âge d’or, a disparu. Pour autant, je m’efforce de garder l’esprit du club de mes origines.

Aujourd’hui, les rythmes de vie, la société de consommation, les réseaux sociaux etc. percutent complètement cette vision « idéale » que j’ai du club. J’essaye de m’y adapter, en utilisant ces leviers, en tentant de faire vivre autrement qu’avant l’esprit collectif et convivial. Mais c’est dur.

RP : Quantitativement, comment se porte le CSM Clamart ?

WB:Plutôt bien ! Notre école de vélo se maintient à 30-35 coureurs chaque année : avec des jeunes qui s’attachent très vite au club –au-delà de mes espérances- et renouvèlent leur licence d’année en année. Et des nouveaux venus qui régénèrent en permanence notre club.

C’est un gros travail au quotidien porté par une exigence :je ne conçois pas que le CSM Clamart ne soit pas aussi porteuse et impliquée dans le futur qu’elle ne l’a été dans le passé. C’est l’image de tant de personnes qui portent ou qui sont passées par nos couleurs… Et l’image d’une ville, Clamart, qui a toujours suivi de près et soutenu le cyclisme au niveau local.

RP : Et les résultats suivent…

WB: Oui. C’est lié à la densité et au travail, et pas seulement le mien évidemment ! Pour donner un exemple, nous sommes tous les mercredis 4 éducateurs et un dirigeant en voiture pour encadrer et assurer la sécurité des jeunes coureurs.

Des entraînements encadrés et ludiques : les jeunes progressent et les bons résultats individuels et collectifs sont là. Nous avons terminé 2ème du Challenge du CIF par exemple. Et nous visons la première place au classement CIF 2017 des écoles de vélo.Nous n’avons pas encore le résultat, mais je suis optimiste !

Tout cela, c’est une grande fierté pour mes amis éducateurs, dirigeants bénévoles, nos partenaires et en premier lieu notre Ville et moi …

 

RP : Au-delà de Clamart, quel regard portes-tu sur l’évolution des écoles de vélo ?

WB: Attirer les jeunes vers le cyclisme, c’est évidemment ma grande préoccupation en tant qu’entraîneur, mais aussi en tant que Président de la Commission Jeunes du CIF. Et nous avons clairement un problème d’image ! D’ailleurs, la FFC a créé un label pour tenter de renverser la vapeur et donner un nouveau souffle aux écoles de vélo. Aujourd’hui, où que tu habites en IDF, tu as peu de probabilité de croiser une course ou une animation pour les jeunes cyclistes. Pour plein de raisons : mais forcément, ce qui est invisible ne suscite pas d’intérêt.

RP : Le problème, ce n’est pas que les clubs n’ont pas tout simplement plus les moyens humains pour impulser ce type d’initiative ?

WB: La volonté est le premier axe des moyens humains. Donc, oui, c’est un problème de moyens humains…

Je regrette vraiment qu’il n’y ait pas plus de jeunes ou moins jeunes coureurs qui se mettent à l’encadrement. C’est certes une mission très prenante et qui peut être chronophage, mais c’est aussi très riche en rencontre, en satisfaction, en évolution personnelle. Et surtout il s’agit d’un investissement tellement important pour nos jeunes et les familles qui les encadrent !

Une fois dit cela, je n’oblige personne et ne fais de procès à personne : je n’ai pas la solution pour donner envie aux personnes de s’impliquer, sinon de montrer l’exemple ! Et peut-être aussi de renouveler l’image que donne à voir la sphère dirigeante du cyclisme, à tous les niveaux. Si personne n’est attiré, il y a forcément une raison.

 

RP : J’imagine que c’est ce que tu portes en tant que Président de la Commission des Jeunes au CIF ?

WB: Oui. C’est une mission qui m’a été confiée par le Président du Comité Régional Île- de- France de la FFC à la suite de la disparition de notre ami et modèle Christian DAGUE. J’étais alors responsable des Ecoles de Vélo du 92. Sous la présidence de Christian, j’ai appris pendant de nombreuses années à ses cotés une nouvelle politique du cyclisme jeunes en IDF, le respect de la découverte des sports cyclistes (polo-vélo, piste, cyclo-cross, vtt), proposer de nouvelles épreuves aux licenciés, et une importance a toujours être bien entouré de responsables départementaux investis, des femmes et hommes de Terrain.

J’ai pris cette présidence avec une grande fierté de poursuivre ce travail en direction de nos jeunes ! Cette commission encadre toute l’activité des écoles de vélo d’IDF : Calendrier de courses, règlementation, sélections, organisations… Nous souhaiterions également développer de nouvelles épreuves et promouvoir le cyclisme dans notre région en nous appuyant sur des épreuves phares, comme le Tour de France, des Championnats ou des journées de découverte des sports cyclistes. Bref, nous ne manquons pas d’idées !

Je veux quand même souligner que dans cette commission, le Président n’a pas un rôle plus fort que les Responsables départementaux : il est important que toutes ces personnes soient reconnues comme des Dirigeants régionaux qui s’investissent pour tous nos jeunes franciliens. Ce mandat est un prolongement de l’investissement local que chaque responsable fait déjà, un peu comme un Club Francilien de Clubs multi départementaux.

RP : Le cyclisme a un futur en Ile de France ?

WB: Evidemment ! Le cyclisme est un sport extraordinaire : il a donc un futur ! Et je veux ici souligner que si je regrette une baisse des vocations, il y a quand même en Ile-de-France des dizaines d’éducateurs, entraineurs, bénévoles qui donnent leur temps pour que les jeunes puissent pratiquer le cyclisme. Ces éducateurs, dont je fais partie, sont des acteurs indispensables à l’éducation de tellement d’enfants… C’est un rôle merveilleux -personne ne nous force- et un engagement avec nous-même et le futur de notre sport.

Sans éluder nos difficultés, c’est cette image, celle d’un cyclisme qui a de l’avenir, que je veux retenir.

Propos recueillis par Christophe Dague.

 

Photo : Alexandre Roma.

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