Fernandes sait tout faire

A l’image de Noé Castille (CC Igny-Palaiseau 91) ou à moindre mesure de Michel Vanvynckt (Paris Cycliste Olympique), Jules Fernandes a plusieurs cordes à son arc ! Le coureur de l’US Métro-Transports pratique à la fois le VTT X-Country, le VTT trial et le cyclo-cross. « Mais je préfère quand même le VTT X-Country » commente le jeune Fernandes qui vient de faire ses débuts dans les sous-bois chez les cadets. « Cela va faire maintenant huit ans que je pratique le cyclisme en compétition, depuis que je suis poussin. Dans le vélo j’aime la compétition, affronter d’autres adversaires, mais surtout progresser » commente l’ancien pensionnaire de l’UC Longjumelloise. Champion d’Île-de-France de cyclo-cross et vainqueur de l’interregion de Dugny (Seine-Saint-Denis), l’an dernier, Jules Fernandes s’est aussi distingué avec une victoire au classement du Challenge d’Île-de-France de VTT et le titre régional en prime chez les minimes. Il a également pris la cinquième place au Trophée de France dans cette discipline. Le coureur de l’US Métro-Transports n’est pas un manche non plus en trial comme en atteste sa quatrième place au Trophée de France, sa deuxième place au championnat d’Île-de-France et sa première place au CIRO dans la catégorie R2. « Mais je n’ai pas continué avec la reprise des cyclo-cross, je vise de bons résultats dans cette discipline pour être sélectionné sur les manches de coupe de France » commente Fernandes déjà troisième à Meaux(Seine-et-Marne) le 24 septembre et cinquième à Carnetin (Seine-et-Marne), dimanche dernier. Rappelons que la première manche de la coupe de France de cyclo-cross se déroulera le 15 octobre à Besançon (Doubs).

 

Photo : Loïc Manceau.

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Gautier rentre dans le Maule

Valentin Gautier est bien connu du paysage cycliste francilien ! Champion d’Île-de-France chez les juniors en 2009 à Harravilliers (Val d’Oise), l’ancien coureur du TCV VTT 91 fait maintenant le bonheur de l’US Maule Cyclisme (Yvelines). « Le club m’a contacté l’hiver dernier alors que je courrais sans licence. Je n’étais pas sûr de faire toute la saison car je reprenais et était plutôt tourné vers le triathlon que je pratique depuis deux ans » commente le coureur de 25 ans pour son plus grand bonheur. « J’ai été très agréablement surpris de L’US Maule qui nous soutient beaucoup humainement et financièrement. C’était l’idéal pour moi à un moment où je n’étais pas du tout entouré. Je suis très heureux et satisfait du club aujourd’hui et de Pierre Heroin qui est attentionné et à nos côtés ». Valentin Gautier se montre actif en cyclo-cross, discipline dont il était vice-champion d’Île-de-France chez les cadets en 2009 avec une 29e place au championnat de France la même saison dans cette discipline. « J’ai envie de bien préparer cette fois cette saison de cyclo-cross car en général je ne m’entraîne pas du tout l’hiver à part quelques footing. Cette fois j’aimerais reprendre mes plans et exercices d’entraînements pour être plus performant surtout sur la fin de saison. J’espère également gagner pour passer en 3e catégorie et retrouver mon vrai niveau » confesse l’Ittevillois qui a débuté le cyclisme dans la catégorie des minimes. Epanoui aussi bien dans sa vie professionnelle, personnelle que sportive, Valentin Gautier sera l’un des coureurs à suivre dans les sous-bois cette année.

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Tournoi de polo-vélo interrégions pour les -19 ans

Afin de montrer que l’organisation d’un championnat de France de polo-vélo des -19 ans était possible dans un futur très proche, le Paris Cycliste Olympique a pris l’initiative d’organiser un tournoi de polo-vélo inter-régions pour les -19 ans le samedi 30 septembre 2017. Quatre équipes se sont réunies dans le Bois de Vincennes (Paris 12ème) :

Sélection d’Île-de-France (avec des joueurs issus du PAC 95, de l’U.S. Alfortville, de l’U.S. Métro et du Paris C.O.),
Paris Cycliste Olympique,
Sélection de Normandie (avec des joueurs issus du V.C. St-Saens, du V.C. Frileuse-Sanvic et des Pédales Varengevillaises),
V.C. Saint-Saens.
Toutes les équipes se ont affrontées au cours de matches de 2 X 10 minutes dont les arbitres venaient de Normandie et d’Île-de-France.

La sélection d’Île-de-France, malgré l’hétérogénéité de la provenance de ses joueurs (4 clubs différents pour 5 joueurs), a su tirer son épingle du jeu en remportant tous ses matches, parfois avec difficulté comme contre les Normands du V.C. St-Saens (victoire 3-1).

La Normandie avait présenté deux équipes assez proches en terme de valeur technique. Pas étonnant, donc, de les retrouver sur le podium derrière la sélection d’Île-de-France et devant le Paris Cycliste Olympique.

Malgré une hauteur d’herbe trop importante sur le terrain utilisé (carton rouge à la Mairie de Paris), tous les joueurs auront pris du plaisir à jouer ce tournoi qui, espérons-le, aura montré que l’organisation d’un championnat de France des -19 ans était tout à fait possible et souhaitable pour l’avenir de ce sport. Gageons que 2018 verra la renaissance d’un tel championnat de France qui n’a plus été organisé depuis 1995 à Pantin avec la victoire du V.C La Réole (Aquitaine) devant l’E.S. Gervais-Lilas (Île-de-France). C’est en tout cas bien parti, d’autant que d’autres régions (la région Centre notamment) sont intéressées pour y participer.

Résultats des matches :
Normandie / Vélo Club Saint-Saens : 3-1
Île-de-France / Paris Cycliste Olympique : 6-0
Vélo Club Saint-Saens / Paris C.O. : 3-1
Île-de-France / Normandie : 7-0
Normandie / Paris Cycliste Olympique : 2-0
Île-de-France / Vélo Club Saint-Saens : 3-1

Classement de l’inter-régions de polo-vélo 2017 des -19 ans :
1) Île-de-France (9 points)
2) Normandie (7 points)
3) Vélo Club Saint-Saens (5 points)
4) Paris Cycliste Olympique (3 points)

Merci à Alain Derly pour le communiqué !

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Présentation de la 12ème édition la trace de la Harde.

La 12ème Edition la trace de la Harde aura lieu le dimanche 22 Octobre à Survilliers (95470).

 

Ci dessous, le communiqué de l’organisateur : 

Cette année sera notre troisième organisation de la Trace de la Harde au mois d’Octobre.
Nous souhaitions vous faire découvrir la forêt de Chantilly et d’Ermenonville avec ses belles couleurs en cette période automnale.
Les circuits étant définis depuis fin juillet, nous avons obtenus les autorisations des différentes autorités (ONF, Préfectures, communes)

Nous vous proposons 5 distances:
• • 26km avec 153m de dénivelé positif, parcours famillial.
• • 33km avec 268m de dénivelé positif, parcours découverte.
• • 40km avec 344m de dénivelé positif, parcours dominical.
• • 55km avec 500m de dénivelé positif, parcours sportif.
• • 72km avec 670m de dénivelé positif, parcours expert.
Le premier point de ravitaillement, commun à tous les parcours, disposera d’une assistance technique en Forêt de Chantilly.
Le second point de ravitaillement pour les parcours 55km et 72km sera en forêt d’Ermenonville avec également une assistance technique.

Vous pouvez vous inscrire par.
• • Par voie postale en remplissant et nous renvoyant avant le 21 octobre le bulletin d’inscription que vous trouverez sur notre site www.laharde.fr.
• • Sur place le jour de la randonnée entre 07H30 et 09H30.
• • Premier départ 7H45.

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Interview de … Mélissandre Pain (US Créteil)

Cela fait maintenant quinze ans que Mélissandre Pain (à droite sur la photo) écume les courses cyclistes ! Après avoir découvert la piste en 2009, la jeune femme de 22 ans a rejoint l’US Créteil à l’intersaison en provenance du CS Mainvilliers (Eure-et-Loir).

« Revenir à haut niveau »

Radio Peloton : Mélissandre, pourquoi privilégier une carrière sur piste plutôt que sur route ?

Mélissandre Pain : Je me suis spécialisée dans le sprint depuis 2012, sans le moindre regret.Je n’aurais sûrement pas vécu tout ce que j’ai vécu, sur la route. J’ai remporté des titres internationaux et c’est sur que je ne l’aurais pas fait sur route. J’ai privilégié la piste car j’avais un profil de sprinteuse, à long terme, il m’aurait été difficile de passer les bosses des grandes courses. Et la piste me plaisait, l’ambiance est totalement différente.

Radio Peloton : Comme Sébastien Vigier, vous avez rejoint l’US Créteil à l’intersaison…

Mélissandre Pain : C’est l’un des seuls clubs en France qui aide les pistards. Le CS Mainvilliers a fait tout son possible pour m’aider au maximum et m’emmener à haut niveau et je les en remercie. Je me sens bien à Creteil. J’ai toujours de bons contacts avec mon ancien club et notamment le président.

Radio Peloton : Quel regard portez-vous sur votre saison actuelle ?

Mélissandre Pain : Ma saison 2016 / 2017 a été très compliquée. Je me suis cassé le poignet dès septembre et je n’ai repris le sprint seulement fin novembre entre temps j’ai fais de l’aérobie et du cardio. Ensuite je me suis préparée pour les manches de la Coupe du Monde en Février. Mais à une semaine de partir je suis tombée malade, on m’a alors diagnostiqué une mononucléose. deux mois d’arrêt ont suivi. A mon retour, en avril, je me suis entraîné dans le but d’être la plus performante possible au championnat d’Europe mi-juillet, mais je savais que ce serait difficile. Cette saison a été très dur physiquement mais surtout psychologiquement, certes j’ai remporté l’argent et le bronze à Anadia mais le sentiment qui règne est surtout de la déception. Je pense qu’il va falloir travailler dur pour revenir au plus haut niveau. J’espère ne pas avoir d’autres années comme celle-ci

Radio Peloton : Cela vous donne néanmoins une bonne base de travail pour la prochaine saison…

Mélissandre Pain : Nous avons toujours des regrets lorsque l’on termine 2eme ou 3eme car la victoire n’était pas loin. Mais cela me sert pour avoir encore plus l’envie de me battre sur les prochaines courses.A l’heure actuelle, tout est à refaire. J’ai perdu pas mal de mes qualités cette année. Je pense que je vais reprendre les bases et progresser de nouveau dans tous les domaines. L’automne sera essentiellement de l’entraînement. Mon objectif dans les mois prochain, est de revenir à haut -niveau et faire des compétitions internationales.

Radio Peloton : En parallèle, vous devez aussi gérer votre cursus scolaire…

Mélissandre Pain : Je mène  des études de Kinésithérapie à Saint-Maurice (94). Maintenant que nous sommes installés sur Saint-Quentin-en-Yvelines, je vais à l’école deux demi-journées par semaine .Le reste du temps, je travaille de ma chambre pour valider ma troisième année.

 

Photo : Fédération Française de Cyclisme.

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Interview de… Nicolas Vallée (ESC Meaux)

Champion de France élite de trial, Nicolas Vallée (ESC Meaux) s’était confié à l’équipe de Radio Peloton avant le début de sa saison.

« De grandes ambitions »

Radio Peloton : Nicolas, en quoi cette saison est-elle particulière ?

Nicolas Vallée : Cette saison 2017 est particulière pour plusieurs raisons. Premièrement je vais intégrer la catégorie élite, je suis donc désormais dans la cours des « grands » pour de bon car je vais me battre avec les élites aux championnats du monde pour le titre ! Ensuite, le trial a intégré les Jeux Mondiaux urbains aux côtés du BMX freestyle et du xce. Ces championnats se dérouleront en Chine courant novembre ! Nous sortirons donc de l’Europe pour le prochain championnat du Monde ! Pour finir, c’est la première année ou je ne vis plus avec mes parents, je suis à Toulouse pour mes études, je dois donc apprendre à me gérer tout seul et ce n’est pas toujours évident au début.

Radio Peloton : Qu’est ce que tu espères de cette nouvelle année ?

Nicolas Vallée : J’espère que cette année se passera aussi bien coté vélo que scolaire ! Je compte toujours prendre autant de plaisir à rouler et donner le meilleur de moi même, me surpasser pour progresser encore !

Radio Peloton : En quoi a consisté ta préparation 2017 ?

Nicolas Vallée : Depuis cette année je me prépare réellement à côté du vélo. En effet, un préparateur physique me suit au CREPS de Toulouse, Benjamin Dexpert. On travaille bien ensemble, il essaie toujours de s’adapter au maximum à notre sport, et aux entraînements de trial je vois la différence, j’ai beaucoup progressé cet hiver ! Côté vélo, je tiens à remercier Dani Comas, qui m’a beaucoup entraîné cet hiver en Espagne et a partagé son incroyable expérience avec moi.

Radio Peloton : As-tu une appréhension de changer de catégorie d’âge ou cela ne change pas vraiment changer grand chose ?

Nicolas Vallée : Je me bats depuis l’âge de 16 ans avec les élites aux coupes de France et coupes du monde. Mais cette année comme je l’ai dit je suis avec eux aux championnats du monde, donc je ne peux pas dire que j’ai de l’appréhension, mais plutôt de la pression positive, celle qui fait juste sauter plus haut et mieux rouler.

Radio Peloton : Quels sont tes objectifs cette saison ?

Nicolas Vallée : J’ai de grandes ambitions pour cette année, je souhaiterai terminer dans les trois premiers au classement général de la coupe du Monde, devenir champion de France élite ainsi que réaliser un podium au championnat du Monde et pourquoi pas gagner ?! (sourires)

Radio Peloton : Est-ce difficile de cumuler sport de haut-niveau et étude sur Toulouse ?

Nicolas Vallée : Ce n’est pas toujours facile c’est sur, mon emploi du temps est vraiment chargé ! Mais j’ai la chance d’être dans une école (l’INSA de Toulouse) qui me permet d’aménager mon cursus scolaire afin de me laisser kiffer à fond mon sport ! C’est vraiment génial, je peux aménager chaque semestre afin d’avoir des semaines de cours d’environ 20 heures. Je voulais aussi remercier mon partenaire équipement et vélo, JITSIE, pour le boulot phénoménal qu’ils font. Merci également à mon club, l’ESC Meaux, toujours au top ! Merci au département de Seine et Marne, et au vélo trial club de Labège, qui me permet de m’entraîner lorsque je suis à Toulouse !

Propos recueillis par Loïc Manceau.

Photo : Jitsie.

 

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Interview de … Sébastien Vigier (US Créteil)

Passé au club de Créteil à l’intersaison, Sébastien Vigier ne cesse d’impressionner. Après une médaille de bronze aux championnats du monde élite,en vitesse par équipe, le jeune coureur de 19 ans vient de remporter cet été deux titres de champion de France élite  sur le keirin et la vitesse individuelle ainsi qu’un titre de champion d’Europe espoir.

Radio Peloton  : Pourquoi as tu choisi de rejoindre le club de Créteil ?

Sébastien Vigier : Le club de Créteil m’a proposé un projet très intéressant pour moi. Sur le plan sportif, je peux profiter de l’expérience de sprinteurs qui ont l’habitude du haut niveau comme Mickael D’almeida et Grégory Baugé qui était encore au club quand j’ai signé. J’ai également beaucoup apprécié la démarche d’accompagnement de la progression qu’on peut retrouver au sein du club.

RP : Depuis l’automne 2016 et tes premiers podiums en coupe du monde élite, as tu l’impression d’avoir passer un palier ?

Sébastien Vigier : Oui j’ai vraiment ressenti un déclic. D’abord sur le plan physique, puis d’un point de vue mental après les championnats du monde à Hong Kong. Cela se voit dans mes matchs où je suis beaucoup plus agressif.

RP : A seulement 19 ans, N’est-ce pas intimidant de se retrouver en concurrence avec des grands noms de la pistes comme Baugé ?

Sébastien Vigier : Non, quand je suis en compétition je donne mon maximum et je ne fais pas du tout attention à l’age.

 

RP : Comment as tu vécu ton été avec tous ces titres que tu as réussi à ramener ?

Sébastien Vigier : Il est vrai que je ne m’y attendais vraiment pas. Au championnat d’Europe espoir, il y avait vraiment un gros niveau puisque les meilleurs espoirs font partis des meilleurs élites mondiaux. Je pensais pouvoir faire un top 5, mais je ne pensais pas pouvoir gagner. Quant au championnat de France, nous étions en stage une semaine avant avec l’équipe de France et je voyais que je faisais des bons temps. Je savais que ça allait être serré mais que je pouvais jouer la gagne. Le jour de la compétition j’ai réussi à encore hausser mon niveau et je pense que c’est ce qui a fait la différence.

 

RP : Comment te prépares- tu pour les championnats d’Europe qui ont lieu ale mois prochain et quelles sont tes ambitions ?

Sébastien Vigier : L’équipe de France se prépare à Saint- Quentin- en- Yvelines avec un stage qui commence dès la semaine prochaine. Je pense qu’en vitesse par équipe on peut jouer le titre. C’est une discipline qui me tient vraiment à cœur. Avec Benjamin Edelin, Melvin Landerneau, Quentin Lafargue et François Pervis, on a un très bon collectif. D’un point de vue personnel, j’aimerai pouvoir bien figurer en vitesse individuelle et pourquoi pas ramener une médaille.

RP : Dans un futur plus lointain, espères tu pouvoir faire partie de la sélection qui ira à Tokyo en 2020 ?

Sébastien Vigier : Oui, je pense pouvoir faire parti de l’équipe qui ira à Tokyo. Mais pour le moment je n’y pense pas trop, j’ai juste envie de bien m’entrainer pour continuer à progresser.

RP : Les JO de 2024 seront peut etre encore plus intéressant pour toi ?

Sébastien Vigier : Oui, j’aurai pu acquérir beaucoup d’expérience, et puis s’ils se déroulent à domicile, ca serait parfait !

Propos recueillis par Erwan Franchon.

 

Photo : Loïc Manceau.

 

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Interview de…Melvin Landerneau (Team 94 Cycling)

Ancien coureur de la JC Coudraysienne et de l’EC Montgeron-Vigneux, Melvin Landerneau (Team 94 Cycling) a pris la deuxième place de la vitesse individuelle et la troisième place sur le keirin au championnat de France élite à Hyères (Var), le mois dernier.

« Avec les moyens physiques de pouvoir faire une bonne performance »

Radio Peloton : Melvin, avec du recul comment analyses-tu tes performances au championnat de France ?

Melvin Landerneau : Mon championnat de France était plutôt encourageant pour la suite parce que ça fait depuis que je suis sorti des juniors que je n’ai pas ramené une médaille sur un championnat que ce soit national ou international.

 

Radio Peloton : Qu’est ce qui t’a manqué pour aller chercher un titre de champion de France ?

Melvin Landerneau : Je ne me satisfaits pas entièrement de cette performance parce que je pense que j’aurais pu aller chercher mieux .Plus d’expérience, plus de matchs à haut niveau, avec le recul je me rends compte que c’était la première fois que je me retrouvais avec les moyens physiques de pouvoir « gagner » ou du moins faire une bonne performance chez les élites.

Radio Peloton : La route ne te manque pas trop ?

Melvin Landerneau : À la fin du mois d’août une semaine après le championnat de France environ j’ai repris la route avec mon club du Team 94. Ça m’a fait du bien au moral ce petit « retour au source » Ensuite j’ai effectué ma rentrée au Pôle de Saint- Quentin-en-Yvelines au 1er septembre et j’ai repris doucement avec la musculation et de la piste et moins de route. Ce n’est pas spécialement la route en elle-même qui me manque mais plutôt l’ambiance qu’il y avait entre mes coéquipiers et moi quand je courrais sur route.

Radio Peloton : Quels sont tes prochains objectifs en cette fin d’année 2017 ?

Melvin Landerneau : J’espère être sélectionné pour le championnat d’Europe élites à Berlin et à la suite de ça être pris pour les manches de coupe du Monde et décrocher mes premières médailles au niveau international chez les élites.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Interview de … Quentin Lafaye (VC Chateaulinois)

Aujourd’hui licencié en Bretagne, l’ancien coureur du VC Savigny -sur- Orge s’illustre dans un nouveau domaine, le cyclisme virtuel. Il a accepté de revenir sur cette pratique en progression pour Radio Peloton.

 

« Rouler avec des cyclistes qui n’ont pas la même culture »

Radio peloton : Peux tu nous expliquer qu’est ce que le cyclisme virtuel ?

Quentin Lafaye : C’est un « jeux vidéo » sur ordinateur se pratique avec un home trainer. L’ordinateur va interpréter les données qu’il reçoit du capteur de puissance pour faire évoluer dans le monde virtuel ton cycliste en fonction des watts développés, du poids et de la taille.

RP : Peux tu nous décrire le monde du cyclisme virtuel avec ses différentes compétitions ?

Quentin Lafaye : Les courses sont assez similaires à ce qu’on peut retrouver sur la route. Très rapidement après le développement du jeux, des équipes se sont formées. J’ai effectué mes premières courses en mars 2016 et j’ai été contacté par une équipe. Puis finalement, avec trois amis, nous avons monté notre propre équipe (Vision). Aujourd’hui, nous avons un effectif d’une cinquantaine de coureurs issus de 15 pays différents allant du Chili à la Nouvelle Zélande. Cela permet de rouler avec des cyclistes qui n’ont pas la même culture que toi.

RP : Comment peut-on créer de la cohésion dans une équipe où les coureurs ne se sont pour la plupart jamais rencontrés ?

Quentin Lafaye : On a mis en place un système d’oreillette qui permet aux coureurs de communiquer pendant les courses. On retrouve un système qui est très semblable à la route finalement. Au fur et à mesure, on s’est rendu compte qu’ils communiquaient de moins en moins car ils n’en avaient plus besoin, ils avaient bien pris l’habitude de courir ensemble.

RP : Comment se situe votre équipe au niveau mondial ?

Quentin Lafaye : On figure plutôt bien. On a six coureurs classés dans le top 50 mondial dont un coureur qui est deuxième. Et pourtant, notre meilleur coureur se classe 115eme juste parce qu’il n’a pas fait de course cet été.

RP : Et d’un point de vu personnel, comment cela se passe pour toi ?

Quentin Lafaye : Pour le moment, je me débrouille assez bien avec plusieurs victoires, notamment sur la première course par étape qui avait été organisée par le jeu. Au niveau du classement mondial, je suis 25eme.

 

 

RP : Est ce compatible de pratiquer le cyclisme virtuel à haut niveau et la route en extérieur ?

Quentin Lafaye : C’est quelque chose qui est compliqué à gérer car ce ne sont pas les mêmes types d’efforts. Sur home trainer, il faut faire très attention à son hydratation car les blessures sont très vite arrivées. Mais il y a beaucoup de coureurs qui combinent les deux et qui arrivent à bien figurer dans les deux. La plupart s’en servent d’un entraînement pour les courses sur route. Il est plus facile de faire une course d’une heure sur home trainer après le travail, surtout en hiver où il fait nuit très tôt. Cela permet de mieux concilier le travail et le vélo.

RP : Le développement du e-sport permet-il au cyclisme virtuel d’évoluer ?

Quentin Lafaye : Oui, pour la première fois cette année ont été organisées des coupes du monde. Il y a une première manche à Londres au mois de juin, et cette semaine, il y en a eu une à Paris. La particularité de ces événements est que les coureurs sont tous dans la même salle avec le même matériel, ce qui permet d’éviter les petites marges d’erreurs qu’il peut y avoir autrement. Pour la première fois également.

Propos recueillis par Erwan Franchon

 

Photo : Loïc Manceau

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Un nouveau mini-bus à Lagny

Lagny Pontcarre Cycliste a inauguré son nouveau mini-bus vendredi dernier dans les locaux de la société BT Zimat à Jossigny(77). Pour l’occasion une grande partie des licenciés jeunes et moins jeunes du club étaient réunis afin d’effectuer les photos traditionnelles devant le nouveau véhicule, essentiel à la vie de l’association sportive. A la suite des différents clichés s’est suivi un ensemble de discours de tous les acteurs ayant contribué à la réussite de ce projet. Le président Guillaume Lienard a ensuite convié l’ensemble des membres présents autour d’un verre de l’amitie ou chacun a pu échanger sur la saison écoulée et les prochaines échéances du club en matière d’organisation, le 1er octobre avec la course départementale ainsi que le 3 décembre lors de la troisième manche de coupe de France ou le Lagny Pontcarre Cycliste est club co organisateur. A noter que le champion d’Ile de France juniors, Paul Tabary, ainsi que le champion du Monde VTT tandems des pompiers, Christophe Gay étaient également présent au cours de cette réception tout comme Julien Serin, un licencié du LPC victime d’un grave accident à l’entrainement l’hiver dernier.

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