Interview de… Xavier Auriolle (Paris Cycliste Olympique)

Arrivé au Paris Cycliste Olympique lors de la saison 2014-2015, Xavier Auriolle continue sa progression au sein du club parisien ! Après avoir débuté en D2, le puncheur de 31 ans évoluera en 3e catégorie la saison prochaine.

Radio Peloton : Xavier, comment avez-vous débuté la compétition cycliste ?

Xavier Auriolle : Cela faisait plus de 10 ans que je pratiquais tranquillement la route, plutôt seul ou avec des amis après 18 mois de découverte au Vélo Club La Pomme en junior à Marseille puis en faisant quelques cyclos sans plus d’objectif que de m’amuser. Puis en emménageant dans Paris, j’ai vu que le PCO était proche de chez moi. Après un passage à la journée porte ouverte traditionnelle en septembre, l’ambiance et les explications m’ont convaincues d’essayer autre chose. Depuis, j’ai vraiment pris goût à la compétition. D’autant plus en évoluant dans un groupe de départementaux solidaires, très sympathiques et qui ont progressé ensemble !
Radio Peloton : Vous avez brillé en cette année 2018…

 

Xavier Auriolle : J’ai fait mieux que lors des précédentes saisons. Je voulais au moins gagner à nouveau, ce que j’ai fait, même si monter en 3ème catégorie avec deux victoires aurait été idéal.

Radio Peloton : Tout en découvrant au passage les compétitions sur piste …
Xavier Auriolle : Après deux ans à la pratiquer l’hiver à l’INSEP grâce au créneau du PCO, m’a beaucoup appris le coaching de Jorge et des coureurs expérimentés du club dans la discipline (Blanca, Martignole, Massard…). Ça apporte un peu de diversité, d’intensité et de chaleur pendant les hivers parisiens !

Radio Peloton : Avez-vous des regrets sur la saison écoulée ?

Xavier Auriolle : J’ai gagné à Guillerval, mais ma deuxième place à Montdauphin restera un des regrets de l’année. J’ouvre la porte sur le sprint vent de côté… En gardant ma place, ça aurait pu être ma seconde victoire une semaine après la première, mais bon je me suis loupé c’est comme ça, puis « avec des si… ». J’ai aussi connu des moments de méforme sur la saison mais moins que la saison précédente.

Radio Peloton : Vous restez fidèle au Paris Cycliste Olympique la saison prochaine …

Xavier Auriolle : Absolument, le club s’enrichit avec l’équipe DN. Si les priorités du PCO évoluent avec ce projet, ça amène aussi des supers coureurs, du staff qui a souvent été disponible pour discuter des courses, d’entraînement, de matériel… Pour un cycliste de loisir, ça permet de profiter des expériences et des méthodes de vrais compétiteurs de haut niveau.

Radio Peloton : Vous allez donc découvrir la 3e catégorie …

Xavier Auriolle : Il m’a beaucoup été dit que la course se déroulait différemment en 3ème, donc j’espère en apprendre beaucoup .Nous sommes plusieurs coureurs du groupe de départementaux à monter, l’ambiance du groupe devrait donc se poursuivre et c’est motivant. J’espère par la suite performer !

Radio Peloton : Quel coureur du Paris Cycliste Olympique vous a le plus impressionné cette année ?

Xavier Auriolle : Le premier qui me vient à l’esprit parce que j’ai couru avec lui (derrière lui, en faisant le frein !), c’est Thomas de Pujo qui a repris cette année en D2. Il sera en 2ème catégorie l’an prochain je crois, une belle ascension ! Une mention spéciale pour Eric « the King » Martignole aussi, qui est toujours performant, prêt à partager, et réussit les objectifs qu’il se fixe.

 

 

Propos recueillis par Loïc Manceau.

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Interview de … Raphaël Aubry

Et si la faculté de pratiquer le vélo résultat avant tout dans le plaisir ? A 28 ans, Raphaël Aubry s’est lancé dans un défi vélocipédique durant la période estivale qui l’a emmené à voyager dans la partie ouest de l’Hexagone. Rencontre.

« Jouir d’un certain sentiment de liberté »

Radio Peloton : Raphaël, vous avez arpenté l’ouest de la France en vélo cet été …

Raphaël Aubry : L’idée d’une escapade à vélo a germé pendant que j’effectuais mon stage de fin d’études au Ministère de l’Environnement. Coincé six mois à travailler devant un ordinateur dans un minuscule bureau au 32 étage de la tour Sequoia à La Défense, en pleine période des beaux jours, on se prend assez vite à rêver d’évasion ! C’est en consultant le site de l’AF3V que j’ai pu m’apercevoir que la France disposait d’un réseau de véloroutes et de voies vertes déjà conséquent et en plein expansion. L’ avantage de ces véritables itinéraires cyclables de longue distance est de pouvoir circuler en toute sécurité en s’affranchissant des contraintes et des nuisances de la circulation automobile. C’est aussi une certaine idée de pratiquer un tourisme « vert », en dépensant peu mais surtout également de jouir d’un certain sentiment de liberté avec le moyen de transport qui le permet le mieux : le vélo.

Radio Peloton : Mais pourquoi le vélo justement ?

Raphaël Aubry : Avec lui pas d’essence, pas d’assurance, pas de péage, on peut rejoindre a moindres frais et avec la simple force de ses cuisses et de ses mollets (et avec une assistance électrique pourquoi pas) l’autre bout de l’hexagone, le tout les cheveux dans le vents !

 

Radio Peloton : En quoi a consisté votre périple ?

Raphaël Aubry : Je suis parti de la capitale le 14 août, j’ai rallié Arcachon le 29 août, soit un voyage de 16 jours. J’ai eu la chance de traverser des paysages très divers : les grandes étendues désertiques et céréalières de la Beauce, la vallée de la Loire avec ses châteaux, ses maisons en troglodytes mais aussi ses fameux vignobles. Une côte Atlantique offrant son flot de touristes et un double visage : tantôt bétonnée/ tantôt sauvage ; Tantôt populaire / tantôt chic. Les Landes aquitaines enfin, avec leurs belles pistes cyclables et l’odeur des pins évoquant la plage et les vacances. J’ai parcouru au total 1232 km avec une moyenne d’environ 80km par jour (avec une journée de repos pour découvrir l’Ile de Ré et profiter de ses jolies plages). Pour cela j’ai pu emprunter plusieurs véloroutes dont les plus connues sont la Loire à Vélo et la Vélodyssée qui longe la côte Atlantique, de la Bretagne à Hendaye. Ces véloroutes font elles même partie de grands itinéraires cyclables européens (Eurovelo). Ce qui repousse encore plus loin les limites du voyage, à condition bien sûr de disposer du temps nécessaire pour rouler ainsi que pour se reposer un peu et découvrir les différentes régions traversées.

Radio Peloton : Qu’est ce qui a été le plus dur dans cette traversée ?

Raphaël Aubry : Par chance, j’ai été épargné par les soucis mécaniques. Je n’ai subi aucune crevaison (réparer une crevaison sur une roue arrière motorisée de VAE peut s’avérer sportif et surtout prendre du temps). Le plus dur aura finalement été les douleurs aux fesses. Complainte que j’ai entendue en échangeant avec de nombreux baroudeurs cyclistes comme moi. Enfin, cela n’a rien à voir avec le vélo mais avec les plaisirs du bivouac. Lors de haltes dans les zones de marais salants (Aux Sables d’Olonnes ainsi qu’à Marennes près du Pont de l’Ile d’Oleron), j’ai eu l’occasion de subir une invasion de moustiques bien sympathique. Parfait pour se remettre d’une journée à pédaler ! 

 

Radio Peloton : Quel est l’endroit que vous avez le plus apprécié ?

Raphaël Aubry : En parcourant la Vélodysée, peu avant d’arriver à La Rochelle j’ai décidé de réaliser un petit détour par le Marais Poitevin. Je n’ai vraiment pas été déçu. Au bord de ses nombreux canaux on y ressent une certaine douceur de vivre. On y croise également quelques kayakistes effectuant la traversée du marais jusqu’à l’Océan. Une belle idée d’itinérance là- aussi, mais sur l’eau.

Radio Peloton : Et le moins ?

Raphaël Aubry : Sans conteste Saint –Jean- de –Monts (Vendée), une cité balnéaire toute betonnée sans charme particulier. Énormément d’attractions à touristes et une atmosphère baignant dans les effluves de churros. Une certaine idée des vacances, à destination majoritairement des familles et des enfants qui à certes son charme mais aux antipodes du voyage à vélo en solitaire (cela n’empêchant cependant pas de céder une fois ou l’autre au fameux churros!)

Radio Peloton : D’où vous vient cette passion pour le vélo ?

Raphaël Aubry : Comme beaucoup de monde je pense, j’ai commencé à m’intéresser au vélo vers mes 10 ans en regardant les exploits des coureurs sur le tour de France. J’affectionnais particulièrement les baroudeurs et les grimpeurs des grandes étapes de montagne pour le côté spectaculaire. J’ai déjà eu l’occasion de monter quelques cols alpins comme le Granon ou le Ventoux (sans assistance cette fois-ci), c’est vraiment une sensation particulière d’arriver tout en haut. Je suis admiratif des coureurs qui te grimpent un col à 20 km/h de moyenne tout en ayant 150 kilomètres et 2 ou 3 autres cols dans les pattes. A mon niveau de simple afficionado du vélo j’apprécie la pratique du vélo au quotidien pour ses vertus en terme de santé et d’écologie également. C’est une façon militante et en même temps pratique facile d’oeuvrer pour la transition écologique. De plus je remarque que ma démarche de préférer systématiquement le vélo pour mes déplacements quotidiens fait des émules autour de moi, j’ai ainsi réussi à « convertir » certains amis ou connaissances au vélo (électrique ou non). C’est plutôt gratifiant !

Radio Peloton : Pourquoi avoir opté pour un vélo avec une assistance électrique pour votre périple ?

Raphaël Aubry : Le principal attrait de l’assistance électrique c’est qu’elle permet de dépasser certaines contraintes inhérentes à la pratique du vélo comme notamment les difficultés a aborder les côtes et le dénivelé. L’assistance électrique permet par exemple d’arriver au travail sans avoir à se changer ou à prendre une douche à l’arrivée. Egalement il permet d’agrandir les distances parcourues : alors qu’on utilisera en moyenne un vélo classique pour parcourir 5 km environ, on pourra en parcourir le double à effort égal. Pour mon itinérance à vélo j’y ai trouvé un confort dans les montées bien entendu. Cepandant, en raison des grandes distances parcourues chaque jour et en raison de l’autonomie limitée de la batterie, cela impose une certaine gestion de l’assistance mais également de l’effort physique à accomplir en prenant en compte le vent, le dénivelé, le type de revêtement de la piste et bien évidemment le niveau de fatigue.

 

Radio Peloton : Quels sont vos prochains défis vélocipédiques Raphaël ?

Raphaël Aubry : Au cours de mes différents voyages j’ai pu rencontrer des cyclotouristes n’ayant pas peur du dépaysement ni du nombre de kilomètres. Tour d’Europe, road trip aux Ameriques… Ce genre d’escapades laisse particulièrement rêveur et donne l’envie d’aller toujours plus loin. Il y a tellement à faire…

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Interview de… Loïc Jacquart (VC Fontainebleau-Avon)

A 34 ans, Loïc Jacquart a été l’un des piliers du VC Fontainebleau-Avon en 3e catégorie cette saison. Le protégé du président Stéphane Colas s’est notamment imposé au cœur du printemps du côté de Lignières-en-Berry (Cher).

« C’est une très belle saison »

Radio Peloton : Quel bilan tirez-vous de votre saison 2018 ?

Loïc Jacquart : Pour moi c’est une très belle saison, j’ai essayé de faire le maximum sur les différentes auxquelles j’ai participé, même si la réussite n’a pas été toujours au rendez-vous, j’ai montré que j’étais présent.

Radio Peloton : Vous terminez l’année avec seulement une victoire…

Loïc Jacquart : Au VCFA, nous n’avions pas toujours un effectif consistant sur les courses par rapport à d’autres équipes. Cela a pu limiter notre champ d’action et coûter quelques succès.

Radio Peloton : Que reste votre plus beau souvenir en compétition cette année ?

Loïc Jacquart : Je dirais ma victoire à Lignières-en-Berry, je l’attendais et j’ai été la chercher. Le succès de mon coéquipier Jordan Piau sur une course de référence comme Méréville reste aussi un joli souvenir.

Radio Peloton : Et le moins bon ?

Loïc Jacquart : Sans hésiter, le Souvenir Jean Rose à Machault. C’était l’organisation du club. Nous avons mal couru ce jour-là alors que nous avions l’ambition de bien faire.

 

 

Radio Peloton : Quel coureur vous a le plus impressionné sur cette année ?

Loïc Jacquart : Pierre Mavier du VC Garennois. Il a réalisé un sacré début de saison en 3e catégorie avant de confirmer en 2e catégorie. C’est un gros moteur qui ne rechigne pas à la tâche dans une échappée.

Radio Peloton : Toujours au VC Fontainebleau-Avon en 2019 ?

Loïc Jacquart : Pour l’instant c’est le cas, même si la vérité du début octobre n’est pas toujours celle de la fin du mois en ce début de la période des mutations. Nous allons avoir le renfort de juniors prometteurs au VCFA qui j’espère assureront la relève de belle manière.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Interview de… Morgane Charles

Ancienne pensionnaire de l’AC Pommeuse-Boissy et du CSM Epinay-sur-Seine, Morgane Charles revient sur son expérience vélocipédique de 14 ans. La jeune seine-et-marnaise de 25 ans garde de bons souvenirs des pelotons féminins.

« Je garde d’excellents souvenirs »

Radio Peloton : Quels souvenirs gardes-tu de ta pratique du vélo en compétition ?

Morgane Charles : J’ai eu beaucoup d’émotions à travers le vélo, bonnes ou moins bonnes mais je me suis construite dans ce sport et il m’a beaucoup apporté, principalement la confiance en moi, le goût de l’effort, la ténacité, j’ai appris à faire des sacrifices pour réussir. Mais le plus important, ce que je retiens de ces années, ce sont les rencontres.
J’ai beaucoup de très bons souvenirs, je pense que les plus beaux restent mes titres de championne Île- de- France contre-la-montre en junior et en espoir. Mais ce serait vraiment réducteur de ne parler que de ça. Je garde d’excellents souvenirs de mes stages d’hiver, le championnat de France junior, les chronos des Nations, tous les ans exceptionnels, la montée du Mont Ventoux avec mon coach et mon père quand j’avais une quinzaine d’années.

Radio Peloton : Et les moins bons ?

Morgane Charles : A côté de ça, j’ai peu de mauvais souvenirs, et même les pires séances d’intervalle training deviennent de bons souvenirs avec le recul. Je n’ai jamais eu de grosses blessures. Le seul épisode qui me vient à l’esprit c’est le Tour International de Bretagne où je suis allée quand j’étais espoir. Je n’étais clairement pas prête pour ce niveau et j’en garde un souvenir vraiment mauvais.

Radio Peloton : En quoi consiste maintenant ta pratique sportive ?

Morgane Charles : Aujourd’hui je ne fais quasiment plus de sport. J’ai un travail très prenant, je fais des semaines de 45 heures et je travaille tous les week-ends. Je ne conçois pas de pratiquer sérieusement le vélo dans ces conditions. Malgré ça, je prends plaisir à sortir le vélo de temps en temps quand il fait beau, avec mon père ou mon copain. C’est toujours agréable, mais il faut que ca soit plat.

 

Radio Peloton : Tu suis toujours un peu le vélo ?

Morgane Charles : Je continue à suivre le vélo. A tous les niveaux, je regarde très régulièrement les résultats des filles avec qui je courais, ou des garçons avec qui je m’entrainais, je vais de temps en temps sur les courses, je suis toujours mordue !! Je pars d’ailleurs en Autriche en septembre pour assister aux championnats du monde.

Radio Peloton : Avec l’idée de revenir un jour à la compétition ?

Morgane Charles : Si on me reverra sur le vélo un jour ?! Peut-être. Mes anciens dirigeants d’Epinay (maintenant à Villeneuve la Garenne) me lancent régulièrement l’idée, mais je n’imagine pas de reprendre sans m’y mettre à 100% et ça me semble difficile pour l’instant. Le bon compromis serait de refaire des cyclosportives, j’aimais beaucoup ça, l’ambiance course qui me rebute un peu aujourd’hui n’est pas présent. A voir.

 

Photo : Patrick Van Heghe. 

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Interview de … Rachel Prudent (Team 94 Cycling)

Rachel Prudent fait partie de ces dirigeant(e)s investies au bord des routes pour faire vivre le cyclisme. Licenciée au Team 94 Cycling, elle est également la mère de Farrah Prudent, championne d’Île-de-France minimes sur route.

« Pratiquer régulièrement le cyclisme en loisir »

Radio Peloton : Rachel, pourquoi t’es tu investie dans le cyclisme ?

Rachel Prudent : Je n’ai pas choisi ce sport , c’est ma fille qui a voulu s’inscrire dans un club de cyclisme. Je me suis donc investie dans le vélo il y a trois ans en tant que dirigeante au sein du Team 94

Radio Peloton : As-tu touché à d’autres sports que le cyclisme par le passé ?

Rachel Prudent : Avant le cyclisme je pratiquais le Jiu-jitsu.

Rachel Prudent (Photo : Sébastien Karpp).

 

Radio Peloton : Tu as contribué au développement d’une section loisir au sein du Team 94 Cycling…

Rachel Prudent : Depuis deux ans j’ai pu mettre en place une section vélo loisir exclusivement réservée aux femmes ce qui me permet de pratiquer régulièrement le cyclisme en loisir .

Radio Peloton : Tu es également commissaire sur certaines courses, ce n’est pas compliqué de jongler entre les différentes casquettes ?

Rachel Prudent : Concernant la gestion de maman de coureur je ne fais que suivre le protocole appliqué par le club .Cette année je suis commissaire stagiaire, je suis encore dans l’apprentissage et l’observation.

Radio Peloton : Que reste pour le moment ton plus beau souvenir de l’année 2018 ?

Rachel Prudent : Sans hésiter le titre de championne d’Île-de-France minimes de ma fille à Evry. Elle a commencé le vélo il y a quatre ans dans ce club. Mon plus beau rêve serait que ma fille réussisse dans son projet sportif afin d’avoir des résultats dans ce qui se fait dans le plus haut niveau.

Photo : Sébastien Karpp.

 

 

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Interview de … Florian Maitre (Vendée U)

Ancien coureur du CSM Clamart, Florian Maitre (Vendée U), multiple champion d’Europe et de France sur piste, se confie sur ses débuts sur piste, sa saison en cours ou encore le Tour de France !

 

« Une saison très formatrice » 

Radio Peloton : Vous êtes routier et pistard, comment avez-vous commencé chacune de ces pratiques ?

Florian Maitre : J’ai commencé la route tout naturellement dès que je me suis engagé dans mon premier club en pupille 1 qui m’a formé pendant 10 années, le CSM Clamart en région parisienne. J »ai découvert la piste en minime 1 lors d’entraînements hivernaux à l’INSEP puis forcément j’ai commencé les compétitions sur piste dans la foulée.

RP : Avez-vous une préférence entre ces deux disciplines ?

FM : Je n’ai pas de préférence entre ces deux disciplines.

RP : Que retenez vous de votre saison en cours ?

FM : Je dirai que c’est une saison très formatrice car on court énormément de courses en classe 2. Forcément c’est plus dur de réussir à briller à ce niveau là mais c’est comme ça qu’on progresse et qu’on passe des paliers.

 

 

RP : Après avoir eu de nombreux titres de champions de France et d’Europe sur piste, visez-vous le titre mondial ?

FM : Il y a encore une marche pour qu’on puisse espérer viser le titre. On est une équipe qui manque d’expérience donc c’est pas évident mais forcément, ce serait un rêve de devenir champion de monde piste un jour.

RP : Avez-vous une idole dans le monde du vélo ?

FM : Non dans le monde du vélo je n’ai pas d’idole mais il y a des coureurs qui m’impressionnent par leur polyvalence comme Julian Alaphilippe ou Peter Sagan. Après mon idole reste Martin Fourcade car il est vraiment impressionnant dans sa discipline depuis pas mal d’années.

RP : Le Tour de France part de Vendée cette année, quels sont vos ressentis ?

FM : C’est une bonne chose pour l’équipe Direct Énergie. Ils vont avoir énormément de pression mais je pense qu’ils vont avoir beaucoup de plaisir de courir à domicile en début de Tour de France. Surtout que l’on sait qu’il y a énormément d’engouement autour du vélo dans l’Ouest de la France. Je pense qu’il va y avoir beaucoup de public.

Propos recueillis par Etienne Servillat.

 

Photo : Gérard Briand. 

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Interview de… Pierre Ricci (Paris Cycliste Olympique)

A 29 ans, Pierre Ricci a participé au Tour de Guyane avec sa formation du Paris Cycliste Olympique. Le coureur 1ère catégorie disputait sa première course à étapes dans un département d’outre mer et revient sur cette expérience.

« C’est énorme »

Radio Peloton : Pierre, vous venez de finir le Tour de Guyane…

Pierre Ricci : Ce fut une très belle expérience sportive de participer à ce 29e tour de Guyane qui est très bien organisé à tout point de vue. Cela m’a permis d’acquérir de la caisse en cette fin de saison après un mois et demi sans compétition suite à une opération.

Radio Peloton : Qu’est ce qui vous avez le plus impressionné lors de cette épreuve ?

Pierre Ricci : L’évènement médiatique en lui-même. Il y avait beaucoup de motos caméras sur la route avec l’hélicoptère juste au-dessus, C’est énorme. La presse guyanaise a également bien couvert cette épreuve. Côté sport, quelque soit la nationalité des coureurs, il y avait beaucoup d’entraide.

 

 

Radio Peloton : Que retenez-vous sportivement et individuellement de ce Tour de Guyane ?

Pierre Ricci : Je retiens surtout la première étape. Faire de longues distances sous un climat tropical, je ne l’avais pas fait depuis un certains temps. Cela a été un déblocage pour les trois jours suivants avant d’être un peu moins bien sur la fin de course. J’étais venu sur ce Tour pour aider l’équipe et rouler pour notre sprinteur, ce que je pense avoir réussi à faire.

Radio Peloton : Et collectivement ?

Pierre Ricci : Il y a une pointe de déception de revenir sans la moindre gagne mais nous avons fait une place de deux et de nombreux top dix. On a montré le maillot.

Radio Peloton : Comment voyez-vous votre fin de saison ?

Pierre Ricci : Je vais me mettre au service de l’équipe afin de faire gagner un de mes coéquipiers. J’espère prendre beaucoup de plaisir sur les courses avant de potentiellement redescendre en 2e catégorie la saison prochaine.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Interview de… Jérémy Lecroq (Vital-Concept CC)

Jérémy Lecroq a fait cet hiver le choix de la toute nouvelle formation Vital Concept. Et l’ancien junior d’Argenteuil Val de Seine n’est clairement pas déçu de ce choix. Après une victoire en début de saison au GP de Lilliers et un titre national en poursuite par équipe, l’homme de Jérôme Pineau peut se tourner sereinement vers sa fin de saison, la 2e chez les pros.

 

« J’ai passé un cap cette année grâce au gros programme de début de saison que j’ai eu avec notamment les classiques »

 

RadioPeloton: Jérémy, tu as choisi la nouvelle formation Vital Concept à l’intersaison, es-tu pleinement satisfait de ce choix ?

Jérémy Lecroq: Je suis entièrement satisfait de ce choix. C’est une équipe qui m’apporte beaucoup, tant sur les entraînements que sur les compétitions. Nous sommes très bien entourés et nous nous sentons tirés vers le haut. C’est ma deuxième saison chez les pros. J’ai passé un cap cette année grâce au gros programme de début de saison que j’ai eu avec, notamment, les classiques. Je suis vraiment content d’avoir pu entrer dans cette équipe

RP: Comment se passe ta saison ?

J.L: Ma saison est plutôt bonne dans l’ensemble, malgré ma grosse chute au Tour de Belgique le 23 mai. Ce coude cassé m’a écarté du peloton pendant près de 2 mois et demi. Cela m’a permis de souffler un grand coup pour repartir plus motivé pour la fin de saison. En plus de quoi, j’ai apporté une victoire pour l’équipe Vital Concept à Lilliers en début de saison, de quoi booster ma motivation. J’ai ,par ailleurs, participé aux plus belles classiques avec le Tour des Flandres et Paris Roubaix. Je continue d’apprendre et de progresser tout en essayant d’apporter des résultats pour l’équipe. J’espère que cette fin de saison sera aussi bonne son le début.

RP: Quelle course t’a le plus marqué cette année ?

JL: La course qui m’a le plus marqué, c’est forcément Paris Roubaix, le jour de mon anniversaire. C’était juste magnifique. Avec du recul, je me dis que c’est vraiment que du plaisir cette course, même si, sur le vélo, j’avais envie de tout arrêter tellement c’était dur. Mais au final, j’ai été porté par la foule et l’ambiance est juste incroyable quand tu en as fini avec ce mythe. L’entrée dans la trouée d’Arenberg c’était incroyable, pour nous les coureurs. C’est comme un sprint massif. L’arrivée est comme à l’entrée du secteur alors qu’il reste 100km à parcourir! Pourtant, tout le monde veut rentrer en tête car tout le monde sait que c’est un secteur très important. J’ai réussis à rentrer 6eme, et c’est là que j’ai compris que c’était un secteur à part. Les spectateurs hurlaient. J’avais les frissons sur le vélo…

RP: Quel est ton programme pour la deuxième partie de la saison ?

JL: Je ne connais pas encore la totalité de mon programme de fin de saison, je serai au Tour du Poitou Charentes* puis je verrai ensuite avec mes directeurs sportifs. J’espère que je serai aligné sur Paris Bourges et Paris Tours car ce sont des courses qui me correspondent bien.

RP: Quel bilan de ces France piste ?

JL: Je n’ai pas forcément de bilan à tirer de ces France pistes. L’objectif, c’était de venir pour continuer à m’entraîner dur pour les prochaines courses qui arrivent. C’était que du bonus pour moi. Après, forcément, je me suis pris au jeu. Et ça m’a permis de décrocher mon premier titre national dans la poursuite par équipe avec une bande de potes (Corentin/Adrien/marc et moi). On n’avait jamais roulé ensemble sur piste puis on a réussi à faire le record de la piste en 4’04. C’était vraiment super: des moments magiques entre copains, de sacrés souvenirs. Ensuite j’ ai été un peu déçu par  ma course aux points car j’étais vraiment bien mais j’ai manqué d’expérience. Après avoir mis le tour, j’ai mis pratiquement les 50 suivants avant de pouvoir remarquer des points. Pendant ce temps là, d’autres coureurs ont pris un tour, donc revenus à ma hauteur puis ont continué à marquer des points. C’est dommage car avec un peu plus d’expérience, j’aurais pu décrocher une médaille. Mais au final,pas de regrets, j’ai passé une super semaine sur la piste, je me suis bien entraîné et c’était l’objectif..

 

RP: Quel pronostic pour la victoire finale sur la Vuelta ?

JL: Pour la victoire sur la Vuelta, je ne sais pas qui est au départ comme favoris alors je ne préfère pas me prononcer. Par contre, en tant que sprinteur, je peux dire que Viviani gagnera 4 étapes 😜

 

*  En ce moment même sur le Tour de Poitou Charentes 2018, Jérémy Lecroq a pris ce matin la 4e place de la 3e étape sur une épreuve dominée pour le moment par Arnaud Démare.

 

Photo de couverture: Maïté Coriette

Photo d’illustration: Fan Club Jérémy Lecroq

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Radio Peloton présente Archypel Excluvise

Partenaire de Radio Peloton, Archypel Exclusive est un centre Miha Bodytec située au 9 rue Pascal (Paris 5) entre Mouffetard et les Gobelins. Mathilde et Pascal sont là pour répondre à vos besoins.

« Chaque individu est unique »

Radio Peloton : Pouvez-vous nous expliquer d’Archypel Exclusive ?

Archypel Exclusive : L’enseigne existe depuis six ans maintenant, mais le centre de Paris 5 a un an et demi. Nous sommes un centre d’amincissement, de bien être et de remise en forme basé sur les nouvelles technologies.

Radio Peloton : Vous avez six machines disponibles dans votre centre…

Archypel Exclusive : En effet, nous mettons à disposition de notre clientèle du Mya Boditech, de la Gym Métabolique active et passive, une Mya Capsules, une Cryolipolise. Nous proposons également des soins LED.

Radio Peloton : Pouvez-vous nous décrire chaque machine ?

Archypel Exclusive : Le Mya Boditech est de l’electrostimulation. Cela consiste notamment à remuscler le corps ou le réparer. Exemple 20 minutes avec cette machine correspond à 4h de sport.

La Gym Métabollique active se pratique sur un vélo infrarouge à chaleur. Le but étant de libérer les toxines, éliminer les molécules d’eau afin d’optimiser la performance. Ce système est aussi utilisé dans la récupération sportive.

La Mya Capsule est utilisé dans le cadre de techniques amincissantes à travers des ultrasons, le but étant de vider les cellules de graisse.

Idem pour la Cryolipolise, qui consiste à tuer la graisse par le froid, c’est l’une de nos machines phares à l’approche de l’été.

Le soin LED n’est pas encore répandu. Pourtant cette machine permet le traitement dermatologique notamment pour atténuer les vergétures, l’ecxema , les rougeurs ou les tâches du corps.

Nous sommes également en relation avec un chiropracteur et un posturologue.

La Gym Métabollique passive consiste à régener le corps dans une cabine UV. C’est un parfait complément au Mya Boditech.

Radio Peloton : D’autres machines pourraient intégrer votre structure ?

Archypel Exclusive : En septembre, nous nous doterons de l’HIFU visage. Cette dernière consiste à faire du lifting électronique.

Radio Peloton : Quels types de programmes proposez-vous ?

Archypel Exclusive : Dans un premier temps, nous proposons un bilan corporel et scientifique afin d’évaluer les besoins de la personne. Chaque individu est unique est à des besoins différents. Nous sommes dans une logique d’accompagnement tout en étant à l’écoute des sportifs. Nos programmes varient en fonction de la demande. A noter que nous procédons toujours du rendez-vous.

Radio Peloton : Quel est le plus important pour vous à l’heure actuelle ?

Archypel Exclusive : Que la personne qui rentre dans notre centre prenne du plaisir dans sa pratique sportive. Nous avons un vécu dans le sport de haut-niveau et nous savons l’exigence qu’il peut y avoir pour atteindre des objectifs. Nous sommes une structure où l’aspect humain est également important. La relation de confiance est primordiale. Nous avons toujours un œil bienveillant sur nos clients.

Radio Peloton : Quelles sont vos perspectives à moyen terme ?

Archypel Exclusive : L’objectif est d’ouvrir d’autres centres à moyen terme en petite couronne parisienne. Mais on ne veut pas mettre la charrue avant les bœufs. Nous procédons étape par étape.

 

 

Plus d’informations sur le site : 

Centre Miha Bodytec : Archypel Exclusive

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Interview de … Amandine Laclare (Pédale Combs la Villaise)

Amandine Laclare est une de ces jeunes coureuses franciliennes que l’on a l’habitude de voir batailler sur les diverses Coupes d’Ile de France Féminines. Avec un palmarès déjà bien garni, la Seine et Marnaise se prépare à découvrir une autre facette du cyclisme: la piste.

« Me voila aujourd’hui toujours aussi heureuse de pratiquer ce sport devenu ma passion »

 

RP: Amandine, comment en es tu venue à pratiquer le cyclisme ?

AL: J’ai commencé le cyclisme à mes 8ans avec mon père. On m’a ensuite inscrite dans un club cyclotouriste pendant 5ans; puis mon père m’a proposé le cyclisme en compétition ce que j’ai accepté de tester. Me voila aujourd’hui toujours aussi heureuse de pratiquer ce sport devenu ma passion.

RP: Comment se passe ta saison 2018 ?

AL: Ma saison 2018 se passe bien. J’ai pu voir tout au long des épreuves que je prenais de l’assurance sur les courses et que je m’améliorais. De plus, cette année j’ai testé la piste ce qui me plaît énormément. J’envisage de continuer cet hiver.

RP: As-tu atteint tes objectifs ?

AL: Pour le moment j’ai accompli certains de mes objectifs.  Mais je découvre, m’améliore et emmagasine un maximum de connaissances pour progresser.

RP: En as-tu déterminé en 2e partie de saison ?

AL: Bien évidemment, si nous n’avions pas d’objectif nous ne pourions pas avancer. Je pense que comme tout le monde, j’espère gagner les courses à venir. Mais j’espère également réaliser un podium pour ensuite m’attaquer à la saison piste sereinement.

RP: Qui t’entoure à l’entrainement comme sur les courses ?

AL: Lors de mes entraînements je suis entourée de toutes les personnes de Combs la Ville, ou même d’amis qui on pratiqué la compétition; Sur les courses, il s’agit principalement de mon père qui est toujours présent pour moi, pour m’encourager et me soutenir.

RP: N’est ce pas trop difficile d’être esseulée face à des clubs alignant plusieurs filles ?

AL: Il est vrai que d’être seule dans mon club peut me faire défaut face à d’autres clubs mais c’est un challenge supplémentaire qu’il faut réussir gérer.

RP: Quel est ton coureur préféré ?

AL: Je n’ai pas vraiment de coureur préféré mais si je devais choisir, je dirais Peter Sagan. Il m’impressionne dans ses performances et sa maîtrise du vélo .

 

RP: Le mot de la fin; quelles ambitions pour 2019?

AL: En 2019 je rentre en junior donc un niveau avec les femmes inconnu pour moi, la première des choses sera de m’habituer à leur façon de rouler et puis de progresser en fonction de ce qui me manque.

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