Interview de… Cindy Pomares (COCF Courcouronnes)

A 28 ans Cindy Pomares est une athlète accomplie, licenciée au club de Poitiers triathlon, au Racing Club de France en natation, au RMA en athlétisme et au COCF Coucouronnes en cyclisme traditionnel .

«J’ai énormément de choses à apprendre »

Radio Peloton : Pourquoi avoir rejoint le COCF Courcourones depuis maintenant deux saisons ?

Cindy Pomares : Suite à une mutation professionnelle en région parisienne, j’ai quitté la Bretagne ou j’avais fait mes premières armes en Cyclisme, en recherchant un club parisien. J’avais eu la chance de partager une sortie de l’aventure « Donnons des Elle J-1 » , lors du Tour de France 2015. Le Club de Courcouronnes et son offre de DN a conforté mon projet de performance croisé (Triathlon / Cyclisme). C’est une équipe de Girl Power, 100% féminine et aux projets multiples. Le projet de compétition et l’opportunité de pouvoir participer au circuit Coupe de France est l’essentiel atout pour mon aventure.

Radio Peloton : Comment jugez-vous votre première partie de saison ?

Cindy Pomares : Cette saison est porteuse de véritables changements, nouveautés et enseignements. Je viens de débuter une collaboration, avec Sébastien Chavanel (TrainingPic) qui gère mon entrainement, et portant déjà ses fruits. J’ai réussi à construire à mes côtés un staff de professionnels passionnés et ultra compétents dans leur discipline, ce qui me permet de gravir des marches au quotidien. Je suis heureuse de ma 3e place au championnat régional de contre-la-montre, et d’avoir pu me confronter aux meilleures spécialistes lors du championnat de France. Les réactions de mes coachs, férus de DATA, face à des valeurs en progression me poussent à croire que mon début de saison est correct !

 

Radio Peloton : Vous présentez la particularité de pratiquer d’autres disciplines, lesquelles ?

Cindy Pomares : Mon quotidien tourne autour de mon projet de performance et de la recherche d »un équilibre entre Entraînement- Plaisir- et Expertise. Etant Triathlète en 1ère Division au Club du Stade Poitevin, j’ai évidemment moins d’heures de selle que la majorité du peloton mais je reste persuadée du transfert entre les disciplines et du fait que cela me laisse un véritable axe de progression.

Radio Peloton : Quelles sont vos ambitions en cette deuxième partie de saison ?

Cindy Pomares : Je viens d’achever ma première partie de saison par une 9e place aux championnats du Monde Aquathlon au Danemark. Ma fin de saison sera orientée vers les grands prix de 1ère Division Triathlon et les coupes de France. J’ai énormément de choses à apprendre et le circuit DN est le meilleur endroit pour développer les qualités physiques, techniques et tactiques. Mais je vois déjà à plus long terme. Cette saison est axée apprentissages, la saison prochaine, il faudra penser résultats.

Radio Peloton : Aura-t-on l’occasion de vous voir dans d’autres disciplines du vélo avant la fin de saison ?

Cindy Pomares : Le vélo prend une place de plus en plus importante dans ma vie de sportive, mettant en lumière des valeurs d’abnégation, d’audace et d’expertise qui me sont chères. Sous l’égide d’Alexandre Prudhomme, j’ai découvert la piste cet hiver et ça a clairement été un véritable bonus dans ma préparation. Je compte bien m’y investir davantage et si l’occasion se présente prendre le départ de quelques cyclo-cross cet hiver pour faire passer les froides températures (et travailler ma technique accessoirement).

 

Photo : Nicolas Vaucouleur /Vélostar Actu .

 

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Interview de… Steffi Jamoneau (VC Lucéen)

Steffi Jamoneau est toujours sur le vélo ! A 27 ans, l’ancienne pensionnaire du CM Aubervilliers 93, aujourd’hui au VC Lucéen s’aligne au départ des courses sur piste et sur route avec toujours la même envie.

« Retrouver de belles sensations » 

Radio Peloton : Steffi, qu’est ce qui t’a motivé à reprendre le vélo ?

Steffi Jamoneau : Je n’ai pas arrêté le vélo, j’ai juste eu une maladie qui m’a empêcher de pratiquer l’an dernier, la coqueluche.

Radio Peloton : Pourquoi avoir fait le choix de signer au VC Lucéen ?

Steffi Jamoneau : En plus des raisons pratiques car étant un club de mon agglo, le VCL est un club familial. C’était le club de mon frère, et j’en ai toujours eu des bons échos. Je ne regrette vraiment pas, j’y suis traitée comme une princesse !

 

Radio Peloton :  Quels souvenirs gardes-tu de ta période francilienne ?

Steffi Jamoneau : À l’époque le vélo paraissait facile. On dominait avec l’équipe. Mais je ne regrette pas mon parcours qui a suivi qui m’a donné l’occasion de faire de nouvelles rencontres et de vivre de superbes expériences.

Radio Peloton :  Comment juges-tu ta première moitié de saison ?

Steffi Jamoneau : C’est délicat. Je ne suis pas déçue car j’ai failli arrêter le vélo l’an dernier vu que je ne me voyais plus repartir. De plus j’ai faite 2 chutes (février et juin) survenues quand je commençais à avoir de belles sensations et me faisant repartir de zéro à chaque fois. Maintenant cette année et surtout consacrée à ma remise en route, l’an prochain j’aurais sûrement plus d’ ambitions.

Radio Peloton : Tu t’es malgré tout illustrée sur piste …

Steffi Jamoneau : Comme dis précédemment, cette année j’ai surtout cherché à reprendre du plaisir sur le vélo.J’ai gagné le week-end courant de l’été en pass après une 4ème puis une 2nde place en courses filles. Quant à la piste, j’ai gagné le scratch et la vitesse par équipe au championnat régional piste auparavant.

 

Radio Peloton : Pourquoi avoir disputé certaines courses sur la région parisienne cette année ?

Steffi Jamoneau : J’habite à Chartres donc je suis à 1h de la région parisienne. C’est pour cela qu’il m’arrive de m’y rendre.

Radio Peloton : D’ailleurs tu as été projetée à terre durant la nocturne de Montgeron, peux-tu nous raconter les circonstances de ta chute ?

Steffi Jamoneau : Simplement un passant inattentif qui a traversé à la sortie d’un virage quand j’arrivais et je lui ai donc rentré dedans et suis passée par dessus mon guidon.

Radio Peloton : En quoi va consister ton calendrier de courses en août ?

Steffi Jamoneau : Je suis actuellement au championnat de France piste à Hyères, suivi de la Pictocharentaise (coupe de France).

Radio Peloton : Avec quelles ambitions ?

Steffi Jamoneau : J’espère retrouver de belles sensations pour pouvoir bien conclure cette saison avec quelques beaux résultats.

 

Photo : Nicolas Vaucouleur/ Vélostar Actu.

 

 

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Interview de… Stéphane Lombard (EV Angers Doutre)

Licencié l’an dernier au VC Garennois, Stéphane Lombard a explosé aux yeux du grand public en remportant notamment la nocturne 1ère catégorie de Paris XIV. A 27 ans, le pensionnaire de l’EV Angers-Doutre revient sur sa belle saison 2018, stoppée il y a un mois.

« Le vélo pour moi, c’est un jeu »

 

Radio Peloton : Comment expliques-tu cette première partie de saison tonitruante pour ta première année en 1ère catégorie ?

Stéphane Lombard : Je pense que c’est un ensemble, je suis dans un club dans lequel je me sens bien, j’ai peu de temps pour rouler mais Simon Rauturier m’a bien préparée pour cette saison. Je pense aussi que je roule sur mes acquis de 2017 où j’avais plus le temps de m’entraîner et où Fabrice Pellegrin m’avait suivi toute l’année pour préparer le triathlon notamment. Après je reste toujours motivé et n’abandonne jamais donc même si je ne roule que 5-6h en moyenne par semaine avec une course de 4h ça fait 10h donc ça passe. Mon plan d’entraînement est basé sur la récupération, je ne joue plus trop avec la surcompensation, j’essaie de courir tous les dimanches et d’arriver reposé sur les courses.

Radio Peloton : Qu’est ce qui a changé pour toi à l’intersaison ?

Stéphane Lombard : Passant en 1ère catégorie et reprenant mes études d’ingénieur en alternance, j’ai hésité à laisser la route un moment pour faire une saison sans gros engagement en VTT ou découvrir autre chose comme le Xterra par exemple. Finalement j’ai décidé de faire cette année sur route, j’avais un objectif qui me motivais, tenter de décrocher une victoire en 1ère. J’ai alors cherché un club de DN3 familiale avec une vraie structure, j’ai trouvé mon bonheur à l’EVAD, tout le monde s’apporte beaucoup et les bénévoles font juste un travail immense. Il y a une bienveillance commune dans ce club. En plus l’EVAD a une vraie section cyclo cross et se développe sur le VTT donc c’était un plus pour moi qui vient de ces deux disciplines. J’ai aussi décidé d’être suivi par Simon, on a une approche similaire du vélo et il a été en 1ère catégorie 6 ans donc je savais que son suivi me correspondrait. Il sait que je sors pas mal, que j’ai un emploi du temps spécial, et que je fonctionne beaucoup au plaisir. Il me connaît vraiment bien et ça a été la clé de la préparation c’est certain. Je pense que l’intersaison a bien été gérée, une vraie coupure sans vélo, une bonne insertion dans le club puis des weekends vélo avec 4h le samedi, 5h le dimanche. Ça m’a permis de tenir la distance sur les élites du début de saison et prendre ces courses comme un entraînement général pour la suite. Quand l’on fait 4h à bloc dans les roues ça entraîne pas mal au final !

 

Radio Peloton : Le symbole pourrait être ta victoire à Paris 14 où tu as terminé en finisseur ?

Stéphane Lombard : Oui cette victoire est vraiment tombée au bon moment. Je courais après une gagne cette saison et je l’ai donc elle est réussite. J’avais remporté le titre départemental du CLM mais c’était difficile de la compter comme une victoire. J’avais essayé de faire le kilomètre à plusieurs reprises mais je me faisais reprendre à chaque fois. Mes coéquipiers me disaient que je devais arrêter ça car ça ne passerai jamais en première catégorie mais j’ai toujours cherché au fond de moi à lever les bras de cette façon. Je trouve ça hyper excitant d’être à une borne de la gagne, pire qu’à bloc, et de savoir le peloton ou l’échappé à tes trousses ! J’aime bien ce jeu, souvent je perds mais quand ça fonctionne ça compense largement les fois où je me fais reprendre.

Radio Peloton : Finalement, est-ce que tu n’as pas le regret d’avoir tenté la 1ère catégorie plus tôt ?

Stéphane Lombard : Je n’ai pas franchement eu le choix avec ma chute en fin de 1ère année espoir mais avec du recul le destin fait bien les choses. La première catégorie sans y avoir fait une saison complète je voyais à quoi ça ressemblait après mes années juniors. Ma chute m’a écarté des pelotons environ 5 ans mais m’a aussi permis de voyager et comprendre pas mal de choses sur moi et le monde qui m’entoure, rencontrer des amis que je n’aurais sans doute croisé, beaucoup de choses positives finalement. J’aurais sans doute pu avoir un meilleur niveau physique si je n’avais pas arrêté à 19 ans mais en tous les cas je n’avais pas le talent ni la résistance de mecs comme Barguil, Guyot, Elissonde, Cardis ou Coquard, j’ai fais mes années junior eux avec donc je pense cerner les fossés qu’il y a entre différents coureurs présents sur une même course. Le travail et la discipline ne font pas tout, il y a les aptitudes naturelles, la vie est ainsi faite et il faut en être conscient. En plus comme je l’ai dis avant, le vélo pour moi c’est un jeu, une passion, et je ne suis pas certain que l’on puisse tout mélanger, et garder cela en franchissant les autres paliers. La suite tout de suite

Radio Peloton : Quels sont tes objectifs en cette deuxième partie de saison ?

Stéphane Lombard : Ma saison est terminée depuis déjà un mois maintenant. Je suis à Malte pour une mission de 3 mois dans le cadre de mes études que j’ai repris fin 2017. J’ai arrêté complètement le sport 1 mois et là je reprends gentiment en faisant de la brasse au milieu des poissons, du footing et un peu de VTT pour découvrir l’île. Pile avant de partir j’ai réussi à remporter le titre de champion régional de la poursuite sur piste donc ça a été une belle cerise sur le gâteau pour moi et pour mon club. Pour l’année prochaine je ne sais pas encore, soit enchaîner sur une nouvelle saison, pour ça il me faudrait un nouvel objectif. Soit me faire un road trip en vélo ou m’entraîner pour des courses comme la French Divide ou la TCR, je déciderai ça un peu plus tard, au feeling.

 

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Interview de … Sébastien Vigier (US Créteil)

 

Champion d’Europe élite en titre de la vitesse individuelle et troisième au championnat du Monde sur cette même discipline en mars dernier à Apeldoorn (Pays-Bas), le Palaisien Sébastien Vigier (US Créteil) ,21 ans, effectuait son retour à la compétition à l’occasion du championnat d’Île-de-France début mai à Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines) avec le titre en keirin et une médaille de bronze sur la vitesse individuelle.

« Conserver mes maillots »

Radio Peloton : Sébastien vous avez repris les compétitions début mai à Saint-Quentin-en-Yvelines…

Sébastien Vigier : C’était important d’être présent à l’occasion de cette épreuve régionale. Cela m’a donné l’occasion de faire quelques réglages notamment en termes de braquets. On retrouve également  des coureurs que nous n’avons pas vu depuis longtemps.

Radio Peloton : Votre année 2017 a été exceptionnelle avec vos titres au championnat d’Europe…

Sébastien Vigier : J’étais plus en forme au championnat d’Europe avec notamment deux titres en prime qu’au championnat du Monde. Nous avons justement discuté avec mon entraîneur Hermann Terryn pour voir les points qu’ils me restaient à renforcer pour être encore plus performant dans les prochaines années.

Radio Peloton : L’objectif sera de faire encore mieux pour cette nouvelle saison…

Sébastien Vigier : Déjà dans un premier temps, je veux conserver l’ensemble de mes maillots que cela soit à l’échelle nationale ou européenne. Je sais que cela ne sera pas forcément chose facile, mais je vais tout mettre en œuvre pour le faire. En principe je ne disputerai pas le championnat d’Europe espoirs, il y a une belle densité en équipe de France dans cette catégorie. J’ai aussi forcément dans un coin de ma tête d’un jour remporter un titre de champion du Monde, mais chaque chose en son temps.

 

Photo : Loïc Manceau.

 

 

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Interview de… Victor Leblond (Vélo Club Fontainebleau-Avon)

Coureur au sein de la formation seine et marnaise, Victor Leblond, 28 ans, a réalisé une première partie de saison « mitigée ». Le coureur du VCFA se confie à notre équipe.

« Je n’ai aucune raison de vouloir m’en aller » 

 

Radio Peloton : Victor, comment juges-tu ton début de saison ?

Victor Leblond : Mon début de saison est mitigé, j’ai énormément roulé cet hiver, je me suis préparé pour faire une cyclosportive : le Tour des Flandres cyclo, environ 250 km. Il ne s’agissait pas d’une course mais pour moi cela représentait un objectif. J’ai été en forme jusqu’à cette cyclo fin mars ensuite je suis tombé malade et j’ai eu beaucoup de mal à me remotiver pour aller rouler. Le temps n’était pas très favorable, il faut concilier le vélo avec le boulot et ce n’est pas toujours évident. Sachant que la régularité n’est pas mon fort, je suis capable de faire des semaines à 500km et ne rien faire pendant les deux qui suivent. Dans ce sport ça ne trompe pas… Cette année, je prends autant de plaisir à aller faire une compétition que de faire une longue sortie de plus de 200 bornes en solo.

Radio Peloton : Sur quelles courses seras-tu présents dans les prochaines semaines Victor ?

Victor Leblond : En ce qui concerne mes futures courses je serais aligné sur pas mal d’épreuves comme celles de  Coulanges-la-vineuse, Poigny, Jouy-sur-Morin ou encore Villeneuve-sur-Bellot.

Radio Peloton : Quel coureur t’as le plus marqué depuis ce début de saison ?

Victor Leblond : Je dirais sans hésitation Eliott Pierre (AVS 95), il était présent au Tour du Vexin, le lendemain de sa victoire sur la Classique des Alpes qu’il a remporté, il m’a fait vraiment une forte impression, c’est un gros moteur.

 

Radio Peloton : Comment te sens-tu au VCFA Victor ? Comptes-tu y rester à long terme ?

Victor Leblond : Au VCFA, je me sens très bien, nous sommes quelques coureurs à courir régulièrement. Tous les week-ends, je sais qu’on peut compter sur notre Dirigeant Bernard Letscher et quelques parents de coureurs dont la famille Piau. Par les temps qui courent, il faut souligner que c’est devenu de plus en plus rare de trouver des gens qui s’investissent autant dans une association. Il y a un esprit très convivial, nous avons fait deux courses à étapes cette année : le Circuit Icaunais et le Tour du Boischaut, je suis conscient que ce n’est pas donné à tous les clubs de faire de telles épreuves. Le VCFA est un club formateur, en plein développement, il y a pas mal de jeunes qui vont arriver chez les juniors prochainement, je n’ai aucune raison de vouloir m’en aller.

Propos recueillis par Théo Charrannac.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Interview de… Charlotte Nidercorne (UVCA Troyes)

Passée notamment par l’US Métro-Transports, la francilienne Charlotte Nidercone, 19 ans, porte depuis cette année le maillot de la formation DN de l’UCVA Troyes (Aube).

« Les filles sont géniales »

Radio Peloton : Charlotte, depuis combien de temps pratiques-tu le cyclisme en compétition ?

Charlotte Nidercorne : J’ai commencé le vélo lorsque j’étais cadette, il y a 4/5 ans maintenant mais comme je suis née dans une famille de cycliste, c’est un sport que je côtoie depuis toute petite. J’aime ce sport parce que c’est un sport difficile et exigeant au niveau physique et mental.

Radio Peloton : Que t’a apporté cette discipline au quotidien ?

Charlotte Nidercorne : Personnellement, le vélo m’a permis de forger mon caractère et d’apprendre à me surpasser. Pour moi c’est le plus beau des sports parce qu’on se donne tant de mal pour y arriver que quand ça marche la victoire est encore plus belle.

Radio Peloton : Tu as rejoint l’UVCA Troyes en début de saison …

Charlotte Nidercorne : Après avoir passée deux ans à l’US Métro-Transports, je cherchais à intégrer une DN pour ma première année en espoir. J’avais couru plusieurs fois avec les filles de Troyes et on voyait vraiment qu’il y avait une bonne ambiance entre les filles et c’est surtout ça qui m’a donné envie d’intégrer l’équipe. Et puis le projet sportif que proposait le directeur sportif, Yannick Robert, donnait envie d’en faire partie.

Radio Peloton : Sans regrets ?

Charlotte Nidercorne : Aucun regret, les filles sont vraiment géniales et on réalise une très belle saison puisque grâce au classement par équipe de la coupe de France on a pu participer aux championnats de France dames à Mantes- la –Jolie (Yvelines).

Radio Peloton : Quel regard portes-tu sur ta première partie de saison ?

Charlotte Nidercorne : Ma saison a été un peu compliquée car j’ai été malade pendant toute la première partie de saison, ce qui m’a empêché de me préparer au mieux. Je n’ai malheureusement pas pu décrocher de beaux résultats jusqu’à présent, mais j’ai tout de même pris beaucoup de plaisir sur le vélo grâce à l’équipe et c’est le principal.

 

Radio Peloton : Tu continues également de courir en Ufolep avec le TC Morangis…

Charlotte Nidercorne : En Ufolep c’est une autre ambiance qu’en FFC. Lors des courses, c’est plus convivial, c’est d’ailleurs pour cette raison que je suis restée dans mon club, le Team Cycliste Morangis en parallèle de l’UVCA Troyes. Je pense que de courir en Ufolep me permet de mieux progresser, le niveau est aussi élevé qu’en FFC sauf qu’on est moins nombreux, et cela rend les courses d’autant plus difficiles. Mon principal objectif de la saison est le championnat national Ufolep le 15 juillet 2018 prochain.

Radio Peloton : Tu retrouveras certaines de tes coéquipières de l’UVCA Troyes lors de ce National Ufolep…

Charlotte Nidercorne : Je me suis préparée afin d’y arriver en forme. Je prendrais le départ avec une coéquipière de Troyes d’ailleurs, Camille Cochet, et j’espère qu’on pourra faire une belle course toutes les deux et pourquoi pas ramener le maillot tricolore !

Radio Peloton : Et ensuite ?

Charlotte Nidercorne : Il reste également des manches de coupe de France à venir, j’espère que je pourrais aider l’équipe au mieux afin de garder notre place dans le top 10 au classement par équipe.

Radio Peloton : Que reste pour le moment ton plus beau souvenir de cette première partie de saison ?

Charlotte Nidercorne : Avoir pu participer aux championnats de France à Mantes la Jolie avec l’équipe. L’ambiance sur le bord de la route était top et le fait de courir avec les filles françaises les plus talentueuses comme Pauline Ferrand Prévôt c’était énorme pour moi.

 

Photo : Nicolas Vaucouleur/Vélostar Actu.

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Interview de… Florian Hoarau (Team 94 Cycling)

Pensionnaire du Team 94 Cycling et du Pôle Espoirs de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), Florian Hoarau s’est imposé cette année sur la course 3e catégorie du Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine). Le Réunionnais pratique le cyclisme depuis maintenant trois saisons.

« Ca ira mieux pour cet été »

Radio Peloton : Comment te sens au Team 94 Cycling ?

Florian Hoarau : Je me sens bien dans la Team 94 parce qu’au final ce n’est pas que mon club ici mais un peu comme ma deuxième famille qui m’ont accueilli depuis mon arrivée en Métropole et je sais que je pourrais toujours compter sur eux.

Radio Peloton : En quoi penses-tu avoir progressé cette saison ?

Florian Hoarau : Tout d’abord j’ai progressé physiquement sur la route mais je pense surtout avoir progressé sur ma façon de courir sur la piste car à mon arrivée ici en métropole j’en pratiquais depuis peu et on m’a donc beaucoup appris sur le point tactique que comporte la piste.

Radio Peloton : Tu t’es imposé cette année notamment au Plessis-Robinson…

Florian Hoarau : Mon début de saison 2018 est mitigé, j’ai fait pas mal de places d’honneur, une belle deuxième place à le Route d’Éole Junior et deux victoires en 3ème catégorie et juniors mais j’ai eu pas beaucoup de malchance.J’espère donc que ça ira mieux pour cet été.

Radio Peloton : Tu es aussi pensionnaire du Pôle Espoirs de Châtenay-Malabry…

Florian Hoarau : Mon année là-bas s’est bien passée .Avec Stéphane Izoré, mon entraîneur, on a continué à travailler sur mes lacunes mais aussi mes qualités et au niveau scolaire tout est mis en œuvre pour qu’on réussisse donc une belle année au CREPS.

 

Radio Peloton : L’été s’annonce chargé pour ta part …

Florian Hoarau : Pour cet été mes ambitions sont de bien figurer à la coupe de France de la Trambouze fin Juillet et surtout d’aller chercher un titre au Championnat de France sur piste et pourquoi aussi un sur la route en Août, si je suis dans la sélection.

Radio Peloton : Quel serait ton plus grand rêve dans le vélo ?

Florian Hoarau : Mon plus grand rêve dans le vélo serait bien évidemment de passer pro mais le chemin est encore long avant de peut-être y parvenir.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Interview de… Quentin Tougard (Team Chatou Cyclisme)

Quentin Tougard, pensionnaire du Team Chatou Cyclisme, nous expose sa passion pour le cyclisme dès le plus jeune âge, ses objectifs ou encore son admiration pour Thibault Pinot.

« Je fais ma meilleure saison » 

 

RP : Comment avez-vous débuté le cyclisme ?

QT : J’ai débuté le cyclisme en plusieurs temps : pendant 1 an et demi à l’âge de 11-12 ans puis j’ai voulu essayer d’autres sports. Puis j’y suis revenu à 17 ans mais commencer à cet âge, la différence de niveau se fait énormément ressentir donc ça m’a découragé et j’ai relaissé le vélo de côté avant de reprendre définitivement et de m’y mettre à fond à 19 ans (j’en ai 27 aujourd’hui).

RP : Quelle est sa place actuellement dans votre vie ?

QT : Le vélo occupe une part très importante de ma vie aujourd’hui (trop importante même si on demande à ma femme ) : 4 à 5 sorties par semaine quand je peux, course quasiment tous les week-end. C’est autant un besoin physique que psychologique.

RP : Êtes vous satisfait de votre saison en cours ?

QT : Je fais ma meilleure saison depuis que j’ai commencé le vélo : 2 victoires en D1 en 4 courses dès le début de saison, montée en 3 et quelques placettes en 3 depuis.

RP : Quels sont vos souhaits dans les prochaines années ?

QT : Pour les prochaines saisons, je dirais bien que la montée en 2 pourrait être un objectif mais je crois que je manquerais de temps pour avoir l’entraînement adéquat. Sinon je me suis fixé de faire une cyclo de montagne par an dans lesquelles je vise à chaque fois une place et un temps.

 

RP : Avez-vous une « bête noire » dans les courses ?

QT : Je n’ai pas de bête noire ou en tout cas pas encore, on ne tombe pas à toutes les courses forcement sur les mêmes coureurs quand on joue la gagne.

RP : Possédez-vous une idole dans le monde du vélo ?

QT : Mon coureur du moment c’est Thibault Pinot, que j’admire depuis sa victoire d’étape sur le Tour de France 2012.

Propos recueillis par Etienne Servillat.

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Interview … d’Eric Modolo (USM Gagny)

C’est l’un des coureurs D1 les plus réguliers cette saison sur la région parisienne ! Eric Modolo, pensionnaire de l’USM Gagny veut continuer sur cette dynamique jusqu’à la fin de la saison.

« J’ai franchi un cap »

Radio Peloton : Depuis combien de temps pratiques-tu le vélo en compétition ?

Eric Modolo : Je fais du vélo en compétition depuis l’âge de 16 ans. Tout a commencé à une randonnée cycliste avec mon père en cyclotourisme… On a traversé le Massif Central .C’est à partir de ce moment là que j’ai dit à mon père que je voulais faire du vélo.

Radio Peloton : Qu’est ce que tu as appris du vélo jusqu’à maintenant ?

Eric Modolo : Cette pratique me sert au quotidien… Je ne suis pas déçu de ce sport exigeant. Au contraire il me sert dans ma vie courante. Tomber se relever, échec après échec redevenir encore plus fort…

Radio Peloton : Tu évolues actuellement en D1…

Eric Modolo : J’ai commencé en D1 sur les conseils de mon président. Je le remercie d’ailleurs. Si j’avais commencé en 3e catégorie, je pense que je n’aurais pas eu la même motivation et envie.

Radio Peloton : On sent d’ailleurs que tu as progressé logiquement par rapport à l’an dernier…

Eric Modolo : Je me suis amélioré par rapport à ma première année je me faisais larguer tous les dimanches pendant un an. J’ai pu compter sur le soutien de mes parents et amis du club qui ont toujours été derrière moi pour ne pas que je me décourage.

 

 

Radio Peloton : Pourquoi l’USM Gagny ?

Eric Modolo : C’est le club le plus proche de chez moi ! Les clubs se font rares actuellement dans le secteur. Je me sens super bien dans cette équipe.

Radio Peloton : Que retiens-tu de ta première partie de saison ?

Eric Modolo : J’ai franchi un cap tout en me faisant plaisir. Je suis en progression, mais une gagne me ferait du bien, même si je suis satisfait de mes places d’honneurs. Il me manque peut-être un peu de caractère pour obtenir de meilleurs résultats.

Radio Peloton : Quel coureur t’a le plus impressionné depuis que tu fais du vélo ?

Eric Modolo : Sans hésiter, Théo Nonnez. C’est un coureur complet. Avec ma volonté et ma persévérance j’espère un jour me rapprocher de ses capacités sur le vélo. Je suis ambitieux, mais il me reste énormément de travail avant toute chose.

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Interview …d’Adrien Garel (Vital Concept CC)

Néo-professionnel dans la formation Vital Concept CC, l’Yvelinois Adrien Garel, 22 ans revient sur ses débuts dans les pelotons professionnels. Le coureur formé au VC Maurepas-Elancourt a notamment disputé Paris-Roubaix, cette année.

« L’ambiance est très bonne dans l’équipe »

Radio Peloton : Adrien, comment juges-tu ta première partie de saison ?

Adrien Garel : Elle fut compliquée, elle a bien commencé avec l’Etoile de Bessèges où j’ai bien travaillé pour l’équipe. J’ai enchaîné avec mes premiers mondiaux piste. Après le retour sur des grosses classiques belges au mois de mars a été plus compliqué. J’ai vraiment vu la différence de niveau.

Radio Peloton : C’est vraiment ça qui t’a le plus impressionné ?

Adrien Garel : En effet, c’est le cap qu’il y a à passer une fois chez les professionnels et encore plus sur les courses de niveau World Tour.

Radio Peloton : On sent une véritable osmose dans la formation Vital Concept…

Adrien Garel : L’ambiance est très bonne dans l’équipe, je me suis vite senti à l’aise, on rigole beaucoup à côté du vélo ce qui permet de bien décompresser après les courses.

Radio Peloton : As-tu des regrets sur ce début d’année ?

Adrien Garel : Pas foncièrement, peut-être le scratch du championnat du monde mais cela sert aussi pour l avenir.

Radio Peloton : La fin mai s’annonce chargée de ton côté…

Adrien Garel : Je vais faire Grand Prix Marcel Kint (Belgique)et les Boucles de l’Aulne mais après je ne connais pas encore mon programme du mois de juin.

Radio Peloton : Fin juin, tu vas participer au championnat de France élite « à domicile » du côté de Mantes-la-Jolie…

Adrien Garel : J’ai découvert le parcours à la mi-avril. Il est assez compliqué à décrire, il ne comporte pas de grosses difficultés mais je pense qu’il sera très usant sur le long terme. C’est à la maison alors c’est sur que cela aura une saveur particulière. Résultat ou non je compte bien profiter de cette journée.

Radio Peloton : Tu suis toujours les résultats de ton club formateur ?

Adrien Garel : Bien évidemment, je continue à prendre des nouvelles auprès du président du VCESQY, Thierry Fabre. C’est toujours important de garder contact et des valeurs de partage comme les leurs.

 

Photo : Christophe Dague.

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