Il porte depuis maintenant 14 saisons le maillot de l’EC Montgeron-Vigneux. Il est indissociable de ce club dont son père Christophe fait les beaux jours en tant que cycliste et éducateur. Fan d’Alberto Contador et d’Alejandro Valverde, amoureux de la Flèche Wallonne et de Liège-Bastogne-liège, Robin Malet s’est livré pour Radio Peloton.
Radio Peloton : Robin, vous avez vite attrapé le virus cycliste…
Robin Malet : C’est clair, je suis issu d’une famille de cycliste, ma sœur fait aussi du vélo, nous avons ça dans le sang. J’aime ce sport, son ambiance, l’état d’esprit qui peut régner aussi.
Radio Peloton : Vous avez d’ailleurs un rôle d’équipier à l’EC Montgeron-Vigneux…
R.M : Je ne dirais pas forcément cela, nous sommes assez libre dans nos tactiques de course, cela se fait vraiment par rapport aux sensations du moment. Cependant il peut m’arriver comme dimanche 10 avril à Chalette-sur-Loing (Loiret) de rouler pour Sébastien Vigier.
Radio Peloton : Est-ce qu’il manque une locomotive cette année à l’ECMV en 3e catégorie ?
R.M : L’année dernière, Mathieu Riebel et Pierre Valette étaient nos leaders, nous avions moins de responsabilité dans le sens où les résultats dépendaient principalement d’eux. Il faut simplement que l’on trouve nos automatismes la saison ne fait que reprendre.
Radio Peloton : Comment jugez-vous votre début de saison par ailleurs ?
R.M : Il faut être réaliste pour l’instant le bilan est moyen, mais un peu à l’image du club en 3e catégorie. Nous n’avons pas encore de victoires individuelles, pas de prix d’équipe non plus. Mais je suis sur que cela va venir d’ici la fin du mois. Nous sommes un bon groupe qui vit bien.
Radio Peloton : Vous pratiquez également le cyclo-cross l’hiver…
R.M : C’est vrai, je prends du plaisir dans cette discipline, j’aime le goût de l’effort et le coté ludique de la discipline.
Radio Peloton : Vous avez également pratiqué le polo-vélo…
R.M : Sur une initiative de Michel Vanvynckt, c’est une discipline à laquelle je pourrais regouter si nous étions au moins six sept coureurs du club à en faire, mais pour l’instant la priorité reste la route.
Radio Peloton : Quelles sont les courses que vous affectionnez ?
R.M : Les nocturnes de Montgeron et de Vigneux me transcendent… J’aime aussi l’adrénaline des championnats, qu’ils soient de l’Essonne ou d’Ile-de-France. Les Challenges du CIF aussi.
Radio Peloton : Les Challenges du CIF remportés en 3e catégorie par l’EC Montgeorn-Vigneux, l’an passé…
R.M : Un grand moment dans l’histoire du club, on avait remporté le Super Challenge en 2005 et 2006 mais le remporter sur une catégorie, c’est un moment particulier. Le CIF étant passé en 2e catégorie, il sera difficile d’aller jouer la gagne cette année.
Radio Peloton : Robin, quel est votre plus beau souvenir cycliste ?
R.M : La victoire en vitesse en pupille 2 sous le maillot de l’équipe de l’Essonne à la Ferté-sous-Jouarre. Le même jour mon coéquipier,Cyril Manceau remportait la victoire chez les benjamins 2.
Radio Peloton : Quels coureurs vous ont le plus impressionné depuis vos débuts ?
R.M : J’en ai trois : Tanguy Turgis (USMT), les performances qu’il fait à l’heure actuelle sont remarquables. Pierre Valette et Mathieu Riebel. Ce sont des amis, je suis content de la progression qu’ils ont.
Radio Peloton : Qu’ambitionnez-vous pour la suite de la saison ?
R.M : Me faire plaisir dans le peloton avec les copains de l’ECMV. Néanmoins je ne cracherai pas dans la soupe si l’opportunité d’une victoire s’ouvre à moi.
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