Le circuit du CX de WIssous

Le circuit de Wissous (91), Cyclo-Cross FFC du dimanche 5 novembre 2017.

photo Gérard « Vendée U » Briand

Dans un parc herbeux, ce circuit est mémorable par ses innombrables « vire-vires » d’un arbre à l’autre, les relances qui s’en suivent donnent un rythme très physique et ludique. Pas de côte mais une légère pente qui durcit ses aller-retours.
Sur sec c’est très rapide et on est très souvent en train de prendre de l’angle et relancer. Dans la boue la vitesse devient dramatiquement faible, certains virages vont plus vite à pieds, les lignes droites demandent beaucoup d’énergie !
2ème manche du Challenge d’ Ile-de-France, l’ US Métro sait faire une organisation sans faille.

Lire la suite

Le circuit du CX de Draveil

Le circuit de Draveil (91), Cyclo-Cross FSGT du dimanche 8 octobre 2017.

photo Gérard « Vendée U » Briand

Dans un grand parc, le « Port Aux Cerises », le VC Draveil nous offre ce beau cyclo-cross moderne: compact, majorité herbeuse, butte exploitée en montées/descentes et dévers, bien rythmée par les nombreux virages bien distillés, avec passage en single track forestier qui rappelle qu’on est en FSGT.
Pas de longue cote, mais les buttes sont suffisantes pour donner un parcours cassant et complet. Le tracé ayant toujours quelques petites variantes, la zone d’arrivée est toujours conviviale sur un anneau bitumé. Un deuxième CX sera organisé au même endroit le 31 décembre.

Lire la suite

Nos pronos pour … Le Chesnay (91)

Clap de fin pour la saison en 3e catégorie sur la région parisienne ce dimanche du côté du Chesnay (91) ! La course promet d’être spectaculaire ! Attention au vent, sur ce parcours propice aux bordures. L’an dernier, Enzo Anti alors champion d’Île-de-France juniors s’était imposé.

*** : Roussel (VC Rouen 76), Saillard (Team Peltrax-CSD), Tardif (EC Montgeron-Vigneux).

** : Crapard (VC Fontainebleau-Avon), Marcoux (US Métro-Transports).

* : Lemelle (ECMV), Luxeuil (Argenteuil VS 95), Philippe (Paris Cycliste Olympique).

Lire la suite

Le tuyau de Sylvain Watilsperger à… La Chapelle Gauthier

Premier cyclo-cross de la saison FSGT en Seine-et-Marne, ce dimanche à la Chapelle Gauthier ! Coureur et vice président du club organisateur de l’US Ris-Orangis, Sylvain Watilsperger nous confie les clés pour bien figurer en tant que cycliste sur ce parcours ou y venir en spectateur.

« Cette organisation est spéciale pour mon père (président) et moi même (vice président) car la course est organisée afin de rendre hommage à ma mère qui nous a quitté il y maintenant 9 ans suite à un cancer du sein. Elle n était pas aussi passionnée que mon père et moi-même mais elle était toujours présente pour venir encourager et encadrer les gars.  Nous retrouvons tous les points important pour un cyclo-cross. Single technique Circuit vallonné, mais pas trop. Une belle descente, mais surtout de bonnes parties de récupérations. Pour moi qui ne suis pas un spécialiste de cyclo-cross,les points stratégiques de l’ épreuve sont de rester lucide pour ne pas faire d’erreurs dans le technique et de surtout gérer son effort. Le circuit est court et les difficultés reviennent vite. Il faut venir sur ce circuit car nous avons peu de courses organisées en FSGT en Seine-et-Marne, alors qu’il y a des terrains magnifiques pour les amoureux du cyclisme. C’est également une manche du challenge Hivernal FSGT qui regroupe quelques courses dans la saison et chaque point marqué est important pour le classement mais également pour marquer des points afin d’améliorer sa grille de départ pour les licenciés FSGT pour la saison suivante. Nous organisons également une buvette avec des crêpes réalisées par notre sponsor fidèle  » Les Galandieres à Dourdan  » Alors pour tous les amoureux de cyclo-cross, les mangeur de crêpes mais surtout les personnes qui aiment la convivialité autour de notre sport , n’hésitez pas à venir sur notre épreuve dimanche ».

Lire la suite

Présentation de la 12ème édition la trace de la Harde.

La 12ème Edition la trace de la Harde aura lieu le dimanche 22 Octobre à Survilliers (95470).

 

Ci dessous, le communiqué de l’organisateur : 

Cette année sera notre troisième organisation de la Trace de la Harde au mois d’Octobre.
Nous souhaitions vous faire découvrir la forêt de Chantilly et d’Ermenonville avec ses belles couleurs en cette période automnale.
Les circuits étant définis depuis fin juillet, nous avons obtenus les autorisations des différentes autorités (ONF, Préfectures, communes)

Nous vous proposons 5 distances:
• • 26km avec 153m de dénivelé positif, parcours famillial.
• • 33km avec 268m de dénivelé positif, parcours découverte.
• • 40km avec 344m de dénivelé positif, parcours dominical.
• • 55km avec 500m de dénivelé positif, parcours sportif.
• • 72km avec 670m de dénivelé positif, parcours expert.
Le premier point de ravitaillement, commun à tous les parcours, disposera d’une assistance technique en Forêt de Chantilly.
Le second point de ravitaillement pour les parcours 55km et 72km sera en forêt d’Ermenonville avec également une assistance technique.

Vous pouvez vous inscrire par.
• • Par voie postale en remplissant et nous renvoyant avant le 21 octobre le bulletin d’inscription que vous trouverez sur notre site www.laharde.fr.
• • Sur place le jour de la randonnée entre 07H30 et 09H30.
• • Premier départ 7H45.

Lire la suite

Interview de… Béatrice Barralis(CSM Puteaux)

Comme de nombreux cyclistes franciliens, Béatrice Barralis a participé au dernier championnat d’Europe masters sur le Vélodrome de Roubaix (Nord), à la mi-septembre. La sociétaire du CSM Puteaux revient notamment sur cette expérience et son amour pour la piste 

« La piste est une grande famille »

Radio Peloton : Béatrice,comment êtes-vous venue au cyclisme sur Piste?

Béatrice Barralis : Je suis arrivée sur la piste par le triathlon, je préparais mon 1er Half Iron Man j’en ai fait 3 autres depuis avant de raccrocher les baskets… Je ne savais pas faire du vélo, du moins je pensais savoir mais une sortie désastreuse en Vallée de Chevreuse m’a démontré que non (J’ai une peur bleue des descentes) on m’a dit d’aller faire un tour sur la piste de St Quentin et de monter aux Balustrades pour que cela passe.Je ne connaissais strictement rien à cette discipline je ne savais même pas que cela existait c’est dire… J’ai fait mon baptême de piste en février 2016 sensations inimaginables !!! inédites, j’ai accroché pris un abonnement me suis acheté un vélo de piste… et voilà ….

Radio Peloton : Cela fait donc peu de temps que vous pratiquez le cyclisme en compétition…

Béatrice Barralis : Tout juste un an (ma 1ère licence date du 14 septembre 2016) je suis un bébé cycliste sur le tard : commencer le vélo à 39 ans n’est pas chose facile j’en ai 40 là.. et quelques belles années devant moi, tout est possible il suffit avant tout de le vouloir et de se donner les moyens (avec la condition physique qui va bien évidemment). Mais face au cyclisme féminin actuel j’avoue que je ne me sens pas vraiment à ma place sur la route en tout cas, entre des filles de 20/25 ans qui sont nées quasiment sur un vélo et moi il y a un fossé ou je ne me retrouve pas et cette première saison me l’a bien démontré, je sais maintenant ce que j’aime et ce qui me va, la piste.

Radio Peloton : Pourquoi le CSM Puteaux ? 

Béatrice Barralis : Le coach qui m’a baptisée sur Piste Jean-François Guiborel était là-bas et pour courir, il faut être licencié. Cela m’apparaissait plus simple, cela dit le club a plus vocation à faire de la route que de la piste et cette année j’ai donné beaucoup pour des courses routes (les Coupe de France en ayant absolument pas le niveau pour ça ) ce choix est donc révisé je quitte le club pour rejoindre l’EC Vélizy 78 qui possède une très grosse équipe de piste master et qui correspond plus à mes envies et mes aspirations.

Radio Peloton:  Que retenez-vous de votre expérience 2017 sur piste ?

Béatrice Barralis : Des médailles et des belles rencontres (sourires). L’année n’est pas encore finie, mon nouveau vélo arrive en début de semaine j’ai commencé à caler mon planning de courses Roubaix, Bourges, quelques courses en Belgique et ailleurs si je peux, cette expérience est en devenir je ne suis qu’au début de tout c’est motivant, excitant passionnant, je crois que je suis sévèrement mordue.

Radio Peloton:  Comment avez-vous préparé le dernier championnat d’Europe masters sur Piste ? 

Béatrice Barralis :Je me suis décidée après avoir fait les championnats de France Master où j’ai obtenu une médaille de bronze à la course aux points, j’avais très envie de faire de la poursuite par équipe mais pas de coéquipières, il a donc d’abord fallu réunir une équipe … chose qui a été finalisé fin juillet, donc très court en terme de délai, je me suis un peu familiarisée de mon côté à la poursuite en récupérant un cintre et travaillant la position avec l’aide de mes amis pistards que je remercie chaleureusement pour leur précieux conseils. On a réussi à réunir trois équipières sur quatre pour faire trois  séances d’entrainement ensemble et une toutes réunies à Roubaix… ce qui se murmurait à notre sujet relevait de la mission suicide, mais nous étions motivées et rien n’aurait pu nous dissuader de tenter cette expérience commune.

Radio Peloton :Est-ce une surprise pour vous d’avoir obtenu cette médaille de bronze en poursuite par équipe ?

Béatrice Barralis : C’est toujours une jolie surprise ce genre de choses, alors quand cela arrive on le prend comme tel, en même temps dans le cyclisme sur piste les femmes ne font pas tant légion que ça nous sommes donc peu nombreuses, mais pouvoir se mesurer à nos homologues européennes est une vraie chance.

Radio Peloton : Avec du recul une meilleure place était-elle possible ?

Béatrice Barralis : Vu le peu d’entrainement et la jeunesse de notre équipe tout est à faire donc oui largement je pense, nos adversaires anglaises s’entraînent ensemble depuis des années, nous avec à peine un mois on s’en tire quand même plutôt bien alors avec beaucoup de sérieux on ne peut que progresser, cette participation était un galop d’essai nous allons vraiment nous y mettre pour continuer à évoluer dans la discipline, les championnats du monde reviennent en Angleterre en 2019 cela nous laisse 2 ans pour travailler sérieusement et aller chercher de précieuses secondes.

Radio Peloton : Vous avez également participé à d’autres disciplines…

Béatrice Barralis : Oui le scratch et la course aux points, j’aime les deux, mais là par contre pas de médaille, j’ai fait mon petit effet sur le scratch en attaquant et faisant 11 tours seule devant la championne du monde Anglaise et me faisant reprendre au dernier tour sur le sprint il va falloir que je travaille la-dessus ! Quand à la course aux points nous n’étions que cinq c’était serré et très rapide mais une très belle course également.

Radio Peloton : Une vraie belle expérience ce championnat pour vous, c’est ça ?

 
Béatrice Barralis : Une compétition dans un véritable esprit de camaraderie, la piste est une grande famille, nos adversaires en tout cas les anglais, ont un esprit sportif mais au-delà de ça une présence et une disponibilité hors pair, on se mesure mais on se félicite et on se respecte, on s’amuse en se mesurant c’est sérieux certes mais le ressenti est très différent, peut-être est-ce lié à l’âge ? La maturité apporte une certaine sagesse allez-savoir ? Bilan très positif pour moi je n’ai qu’une envie y retourner.

Radio Peloton : Quelles sont vos prochaines échéances sur piste ?

Béatrice Barralis : Déjà reprendre vite les entraînements au SQY avec mes copains pistard ça et nos différents challenges entre abonnés entre autre, ensuite partir courir comme je l’ai dit précédemment un peu partout, Roubaix, Bourges, Belgique, Genève peut-être ? Et faire toutes les compétitions Masters IDF, France, Europe, avec pour objectif les championnats du monde en 2019, je ne vais pas m’ennuyer je pense.

Photo :8e Art Photo.

Lire la suite

Interview de … Sylvain Montana (VC Rouen 76)

Ancien coureur de l’OC Val d’Oise et pensionnaire du VC Rouen 76 cette année,Sylvain Montana se livre à Radio Peloton sur sa vision du cyclisme dans ses grandes largesses.

« Prendre le temps d’évoluer sans sauter les étapes »

Radio Peloton : Vous faites 5e du Prix de Bonneval en début de saison, la victoire était- elle accessible ?

Sylvain Montana : Je pense qu’il y avait un bon coup à jouer dans le final pour éviter l’arrivée au sprint d’une quinzaine de coureurs. J’ai tenté de partir plusieurs kilomètres avant l’arrivée car je savais que je n’étais pas le coureur le plus rapide au sprint. En vain. Un deuxième groupe est rentré sur nous dans les derniers mètres de la course. Julien Kerboriou est arrivé lancé et nous a dépassé très rapidement. C’était trop tard. Je reste tout de même satisfait de cette 5ème place étant donné que nous étions alignés la veille avec le VC Rouen 76 sur le Tour du Pays Courvillois rendu difficile avec le vent.

Radio Peloton : Cette place vous forge t-elle de l’expérience pour tenter de remporter une victoire ?

Sylvain Montana : Oui. Je pense qu’il faut s’inspirer de chaque course pour progresser. En défaite comme en victoire. On m’a toujours dit que le vélo c’est 98% de souffrance pour 2% de bonheur. Nous travaillons continuellement pour que ces 2% deviennent 4%, puis 6, puis 8. Et pour cela nous devons nous servir de chaque course, de chaque entraînement pour arriver au but ultime, la victoire.

Radio Peloton : Pensez vous à l’avenir remporter de plus en plus de courses ?

Sylvain Montana : Je l’espère. On en veut toujours plus et l’on court pour gagner. Cette saison, c’est plus compliqué, la victoire se fait attendre mais j’espère qu’elle viendra d’ici peu.

Radio Peloton : Vous avez la particularité d’avoir changé d’équipe ces trois dernières années, pourquoi ?

Sylvain Montana :En effet. En sortant des juniors, j’avais ce schéma en tête : DN3, DN2 puis DN1. C’est chose faite. Je suis passé par ces trois divisions nationales. C’était un choix personnel. A l’heure actuelle, les juniors sortant veulent de suite accéder au plus au niveau amateurs. Pour moi, c’est une erreur. Il faut prendre le temps d’évoluer sans sauter les étapes. Certes, ça prend plus de temps et il faut être patient. Mais lorsque l’on voit le niveau amateurs très élevé que l’on a en France aujourd’hui, ce n’est pas négligeable.

Radio Peloton : En tant que DN1 pensez vous passer professionnel ? Ou le vélo reste il uniquement une passion ?

Sylvain Montana : Comme un bon nombre de coureur dans le peloton, le but ultime est de passer professionnel. Mais ça ne doit pas être une finalité en soit. Le vélo est une passion et doit rester une passion. J’ai commencé le vélo il y a 17 ans, à l’âge de 4 ans, et c’est un réel plaisir pour moi de pouvoir monter sur un vélo et ça doit le rester. Si un jour je peux vivre de cette passion, alors ce serait vraiment top. Mais avant ça, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir et il me reste des caps à passer pour pouvoir arriver au niveau de l’élite française qu’il y a devant nous.

Radio Peloton : Et admettons que vous ayez le choix de passer professionnel, quel serait l’équipe que vous choisiriez ?

Sylvain Montana : C’est une question difficile et j’aurais dû mal à y répondre. Toutes les équipes ont des différences avec des points positifs qui font pencher la balance. Mais à l’inverse, si je devais donner le nom d’une équipe qui me représente le plus en tant que coureur alors je dirai l’équipe Quick-Step Floors. Ils dégagent un tel esprit d’équipe à travers leurs sprints, leurs victoires et leurs joies après les arrivées. C’est à mon image. A vrai dire on me reproche souvent d’avoir trop l’esprit d’équipe au point d’en mettre mes ambitions personnelles de côté mais j’ai ça en moi et c’est difficile de faire sans.

Propos recueillis par Etienne Servillat.

Photo : AnneVal Cadet.

Lire la suite

Interview de … Mélissandre Pain (US Créteil)

Cela fait maintenant quinze ans que Mélissandre Pain (à droite sur la photo) écume les courses cyclistes ! Après avoir découvert la piste en 2009, la jeune femme de 22 ans a rejoint l’US Créteil à l’intersaison en provenance du CS Mainvilliers (Eure-et-Loir).

« Revenir à haut niveau »

Radio Peloton : Mélissandre, pourquoi privilégier une carrière sur piste plutôt que sur route ?

Mélissandre Pain : Je me suis spécialisée dans le sprint depuis 2012, sans le moindre regret.Je n’aurais sûrement pas vécu tout ce que j’ai vécu, sur la route. J’ai remporté des titres internationaux et c’est sur que je ne l’aurais pas fait sur route. J’ai privilégié la piste car j’avais un profil de sprinteuse, à long terme, il m’aurait été difficile de passer les bosses des grandes courses. Et la piste me plaisait, l’ambiance est totalement différente.

Radio Peloton : Comme Sébastien Vigier, vous avez rejoint l’US Créteil à l’intersaison…

Mélissandre Pain : C’est l’un des seuls clubs en France qui aide les pistards. Le CS Mainvilliers a fait tout son possible pour m’aider au maximum et m’emmener à haut niveau et je les en remercie. Je me sens bien à Creteil. J’ai toujours de bons contacts avec mon ancien club et notamment le président.

Radio Peloton : Quel regard portez-vous sur votre saison actuelle ?

Mélissandre Pain : Ma saison 2016 / 2017 a été très compliquée. Je me suis cassé le poignet dès septembre et je n’ai repris le sprint seulement fin novembre entre temps j’ai fais de l’aérobie et du cardio. Ensuite je me suis préparée pour les manches de la Coupe du Monde en Février. Mais à une semaine de partir je suis tombée malade, on m’a alors diagnostiqué une mononucléose. deux mois d’arrêt ont suivi. A mon retour, en avril, je me suis entraîné dans le but d’être la plus performante possible au championnat d’Europe mi-juillet, mais je savais que ce serait difficile. Cette saison a été très dur physiquement mais surtout psychologiquement, certes j’ai remporté l’argent et le bronze à Anadia mais le sentiment qui règne est surtout de la déception. Je pense qu’il va falloir travailler dur pour revenir au plus haut niveau. J’espère ne pas avoir d’autres années comme celle-ci

Radio Peloton : Cela vous donne néanmoins une bonne base de travail pour la prochaine saison…

Mélissandre Pain : Nous avons toujours des regrets lorsque l’on termine 2eme ou 3eme car la victoire n’était pas loin. Mais cela me sert pour avoir encore plus l’envie de me battre sur les prochaines courses.A l’heure actuelle, tout est à refaire. J’ai perdu pas mal de mes qualités cette année. Je pense que je vais reprendre les bases et progresser de nouveau dans tous les domaines. L’automne sera essentiellement de l’entraînement. Mon objectif dans les mois prochain, est de revenir à haut -niveau et faire des compétitions internationales.

Radio Peloton : En parallèle, vous devez aussi gérer votre cursus scolaire…

Mélissandre Pain : Je mène  des études de Kinésithérapie à Saint-Maurice (94). Maintenant que nous sommes installés sur Saint-Quentin-en-Yvelines, je vais à l’école deux demi-journées par semaine .Le reste du temps, je travaille de ma chambre pour valider ma troisième année.

 

Photo : Fédération Française de Cyclisme.

Lire la suite

Le tuyau d’Henry Jumeaux à… Jablines (77)

Jablines (77) accueillera une manche de la coupe de France , le 3 décembre et le championnat d’Île-de-France de cyclo-cross , le 10 décembre. Champion d’Île-de-France de cyclo-cross chez les espoirs par le passé, Henry Jumeaux (Team Peltrax-CSD) nous confie son ressenti sur le parcours.

« Ce que j’apprécie sur ce circuit c’est qu’il est complet avec des parties roulantes, dévers, buttes techniques etc… Les points stratégiques de cette épreuve sont de prendre le bon groupe dès le début et d’attendre le bon moment pour prendre la course à son compte sans faire d’erreurs qui se paient cash sur un circuit aussi rapide. Le petit plus que je conseillerai est l’attention particulière qu’il faut porter au gonflage des boyaux équilibrant rendement adhérence et confort car c’est un circuit qui tape. Également un bon travail de gainage est très important pour avoir le maximum de force. Un coureur propre et puissant saura tirer son épingle du jeu. Il faut venir sur ce circuit car le cadre est optimisé pour un cx et que plusieurs épreuves y sont organisées cette saison. De plus l’organisation est vraiment digne des meilleurs cross nationaux ».

Lire la suite

Interview de… Nicolas Vallée (ESC Meaux)

Champion de France élite de trial, Nicolas Vallée (ESC Meaux) s’était confié à l’équipe de Radio Peloton avant le début de sa saison.

« De grandes ambitions »

Radio Peloton : Nicolas, en quoi cette saison est-elle particulière ?

Nicolas Vallée : Cette saison 2017 est particulière pour plusieurs raisons. Premièrement je vais intégrer la catégorie élite, je suis donc désormais dans la cours des « grands » pour de bon car je vais me battre avec les élites aux championnats du monde pour le titre ! Ensuite, le trial a intégré les Jeux Mondiaux urbains aux côtés du BMX freestyle et du xce. Ces championnats se dérouleront en Chine courant novembre ! Nous sortirons donc de l’Europe pour le prochain championnat du Monde ! Pour finir, c’est la première année ou je ne vis plus avec mes parents, je suis à Toulouse pour mes études, je dois donc apprendre à me gérer tout seul et ce n’est pas toujours évident au début.

Radio Peloton : Qu’est ce que tu espères de cette nouvelle année ?

Nicolas Vallée : J’espère que cette année se passera aussi bien coté vélo que scolaire ! Je compte toujours prendre autant de plaisir à rouler et donner le meilleur de moi même, me surpasser pour progresser encore !

Radio Peloton : En quoi a consisté ta préparation 2017 ?

Nicolas Vallée : Depuis cette année je me prépare réellement à côté du vélo. En effet, un préparateur physique me suit au CREPS de Toulouse, Benjamin Dexpert. On travaille bien ensemble, il essaie toujours de s’adapter au maximum à notre sport, et aux entraînements de trial je vois la différence, j’ai beaucoup progressé cet hiver ! Côté vélo, je tiens à remercier Dani Comas, qui m’a beaucoup entraîné cet hiver en Espagne et a partagé son incroyable expérience avec moi.

Radio Peloton : As-tu une appréhension de changer de catégorie d’âge ou cela ne change pas vraiment changer grand chose ?

Nicolas Vallée : Je me bats depuis l’âge de 16 ans avec les élites aux coupes de France et coupes du monde. Mais cette année comme je l’ai dit je suis avec eux aux championnats du monde, donc je ne peux pas dire que j’ai de l’appréhension, mais plutôt de la pression positive, celle qui fait juste sauter plus haut et mieux rouler.

Radio Peloton : Quels sont tes objectifs cette saison ?

Nicolas Vallée : J’ai de grandes ambitions pour cette année, je souhaiterai terminer dans les trois premiers au classement général de la coupe du Monde, devenir champion de France élite ainsi que réaliser un podium au championnat du Monde et pourquoi pas gagner ?! (sourires)

Radio Peloton : Est-ce difficile de cumuler sport de haut-niveau et étude sur Toulouse ?

Nicolas Vallée : Ce n’est pas toujours facile c’est sur, mon emploi du temps est vraiment chargé ! Mais j’ai la chance d’être dans une école (l’INSA de Toulouse) qui me permet d’aménager mon cursus scolaire afin de me laisser kiffer à fond mon sport ! C’est vraiment génial, je peux aménager chaque semestre afin d’avoir des semaines de cours d’environ 20 heures. Je voulais aussi remercier mon partenaire équipement et vélo, JITSIE, pour le boulot phénoménal qu’ils font. Merci également à mon club, l’ESC Meaux, toujours au top ! Merci au département de Seine et Marne, et au vélo trial club de Labège, qui me permet de m’entraîner lorsque je suis à Toulouse !

Propos recueillis par Loïc Manceau.

Photo : Jitsie.

 

Lire la suite