Le Fur dans le top 20

Championnat de France de l’Avenir espoirs à Lorrez-le-Bocage-Préaux :

Pas de titre pour l’Île-de-France au championnat de France de l’Avenir espoirs ! Sur le parcours de Lorrez-le-Bocage (Seine-et-Marne), les franciliens avaient à cœur de se mettre en évidence devant leur public face aux armadas de N1, vendredi dernier. Emmenée par le duo Paul Penhoët (Groupama-FDJ Conti.) et Mathéo Le Fur (Paris Cycliste Olympique), la sélection régionale est tombée sur un os au même titre que les autres formations, en la personne du Chambéry Cyclisme Formation (AG2R-Citröen-U23). Après un beau travail collectif et d’anticipation, Valentin Retailleau vient conclure la domination collective de la formation savoyarde au terme des 164.4 kilomètres de course. Stagiaire professionnelle au 1er août dans l’équipe fanion managée par Vincent Lavenu, le coureur de 21 ans devance Mathis Le Berre (Côte d’Armor Cyclisme). La médaille de bronze revient à Antoine Devanne (Vendée U Cyclisme). Sur ce circuit balayé par un fort vent d’ouest en deuxième partie de course, Mathéo Le Fur termine premier francilien à la 19e place. « Je visais une meilleure place au début de l’épreuve, j’étais peut-être trop impatient sur certaines phases de l’épreuve et je pense que j’ai perdu tactiquement » relate le protégé du président francilien déjà 21e lors du championnat de France élite amateurs à Vesoul (Haute-Saône), en juin dernier, déjà focalisé sur la suite de la saison. « Maintenant il va falloir se remobiliser pour la suite avec l’ambition de gagner une course en 1ère catégorie et de remporter la coupe de France N2 par équipe avec les copains du Paris Cycliste Olympique » se projette le champion régional 1ère catégorie. L’ancien pensionnaire du CM Aubervilliers 93 est par ailleurs le seul coureur de la sélection régionale à terminer dans le top 50 de ce France espoirs en terre seine-et-marnaise. 

 

Photo: Loïc Manceau. 

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Nos pronos pour… Poigny (2e catégorie)

Le Prix Rino De Vido fait son retour au calendrier cette année ! Sur le parcours de Poigny, ils seront 80 à vouloir inscrire leur nom au palmarès de cette réputée épreuve seine-et-marnaise, ce dimanche. Voici nos hommes à suivre sur cette organisation du Guidon Provinois présidée par Jean-Yves Coffre :

*** : Lorioux (AV Thiais), Mavier (AC Bouligne-Billancourt), Tardif (Paris Cycliste Olympique).

** :Kirchmann (VC Eckwersheim), Montana (OC Val d’Oise), Ollivier (Paris Cycliste Olympique).

* : Chartier (AV Thiais), De Vido (Guidon Provinois), Noël (Parisis AC 95).

 

 

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Prudhomme au sprint

Drancy (D1/D2):

Alexandre Prudhomme avait coché cette course au calendrier depuis de nombreux mois. Le coureur du Sprinter Club Féminin n’a pas fait dans la dentelle pour s’imposer au sprint lors de la course D1-D2 de Drancy (Seine-Saint-Denis), dimanche dernier. L’ancien pensionnaire de l’US Créteil devance Jimmy Jazeron (AS Chelles). Sur ce circuit plat rendu difficile avec les conditions climatiques du jour, de nombreux coureurs ont tenté de déjouer les sprinters. C’est le cas notamment de Philippe Ropars (US Mauloise), Carlos Jeronimo (Team Bike-Saint Prix) ou encore Robin Fardeau. Le sociétaire de l’EC Montgeron-Vigneux a réalisé un numéro de soliste durant une dizaine de tours avant de se faire rattraper à moins de 5 kilomètres de l’arrivée malgré l’appui de ses coéquipiers derrière pour contrôler le peloton.

 

 

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Develter en solitaire

Drancy (D3/D4) :

Freddy Develter enchaine ! Déjà vainqueur en Normandie lors de ce mois de juillet, le coureur de l’US Mauloise a remporté le Prix de la Municipalité de Drancy- Grand Prix Mathieu Riebel (Seine-Saint-Denis), le 25 juillet dernier. Le rouleur yvelinois a fait la différence sur la fin de course en déposant ses compagnons de fugue des premiers tours, Jean-Claude Grégoire (EC Montgeron-Vigneux) et Didier Goetz (Parisis AC 95). La différence s’est faite rapidement sur un peloton sans aucune équipe pour réellement mener la chasse derrière les trois fuyards. Cette première épreuve de cette journée de courses dans la localité séquano-dionysienne a été marquée par les chutes de Michel Boutin (Paris Cycliste Olympique) et Michel Vanvynckt (EC Montgeron-Vigneux) sur un circuit rendu glissant par les conditions climatiques humides au cours de cette course animée par le speaker Hervé Lemoine.

 

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Interview de… Raphaël Taïeb

Raphaël Taïeb est un véritable amoureux de la petite-reine ! Après avoir porté les couleurs de l’AS Corbeil-Essonnes au début des années 2010, le grimpeur essonnien a rejoint Lyon et sa région avec toujours la même passion pour le vélo. A tel point que l’ancien protégé du président Joël Vendé a décidé d’investir dans un club local , le VC Corbas (Rhône).

 

« Donner la chance à tous ceux qui le veulent de pratiquer le sport»

 

Radio Peloton : Raphaël , vous allez devenir un sponsor du VC Corbas en 2022…

Raphaël Taïeb : Je suis un passionné de vélo depuis tout petit. Quand j’étais gamin, je disais à mes professeurs que je voulais être cycliste professionnel. Finalement j’ai fait de longues études et j’ai créé une entreprise (ndlr : Lelivrescolaire.fr, éditeur de manuels scolaires, 60 salariés à Lyon). Mais je ne suis pas à court d’idées et de projets. En particulier, je trouve que c’est essentiel de soutenir et promouvoir le sport de haut-niveau, car il ne s’agit pas simplement de gagner des courses ou de passer à la télé.

Radio Peloton : Le sport de haut-niveau inculque de nombreuses valeurs…

Raphaël Taïeb : Le sport de haut- niveau fait rêver les jeunes et participe à leur éducation par les valeurs qu’il inculque, il apporte du bonheur et des émotions aux millions de passionnés, il donne envie aux gens de faire de l’activité physique ce qui est la meilleure façon de rester en bonne santé. Il y a aussi l’impératif social : donner la chance à tous ceux qui le veulent de pratiquer le sport qui les passionne, et le vélo est devenu un sport cher. Le sport, comme l’éducation, est une cause majeure à mes yeux. Aujourd’hui à 34 ans j’ai envie d’apporter ma pierre à l’édifice.

Radio Peloton : D’où vous vient cette idée de sponsoring ?

Raphaël Taïeb : Cela fait longtemps que j’avais dans un coin de la tête l’idée de monter un projet sportif autour du vélo. Quand j’ai rencontré les dirigeants et coureurs du VC Corbas, j’ai tout de suite été séduit par leur épopée incroyable des dix dernières années : du cyclotourisme à la DN2. Moi qui recrute régulièrement et qui suis extrêmement sensible aux qualités humaines des gens qui m’entourent, j’ai trouvé qu’il y avait dans ce club un état d’esprit exemplaire et de très belles personnes. Alors j’ai décidé de les rejoindre en tant que sponsor principal pour accélérer encore autour d’un projet ambitieux : passer en DN1 et créer à terme une structure professionnelle basée à Lyon. C’est mon rêve et je suis déterminé à le réaliser ! (sourires)

 

Radio Peloton : Vous également pris une licence de coureur au VC Corbas…

Raphaël Taïeb : J’éprouverai beaucoup de plaisir à porter les couleurs du club sur les chronos de fin de saison, sur les cyclosportives que j’affectionne, et pourquoi pas sur quelques courses de fédération. En tant que sponsor je veux une ambition sportive maximale. Je veux que les coureurs qui rêvent de passer pro se disent que Corbas peut les y emmener, depuis l’école de vélo jusqu’à la DN en passant par toutes les catégories. Je veux que l’on gagne de grandes et belles courses et que l’on devienne un club de référence dans la région et en France.

Radio Peloton : Vous êtes attaché à l’environnement autour du vélo notamment le scolaire…

Raphaël Taïeb : Je veux que l’on y arrive avec une éthique exemplaire, un état d’esprit collectif, bienveillant. Je ne veux pas de coureurs en burnout ou qui délaissent les études. Je considère qu’il est essentiel que les coureurs mènent un double projet : tenter de passer pro, mais assurer ses arrières par des études et/ou une formation. Je veux que le club travaille à l’insertion des jeunes sur le marché professionnel car tout le monde ne peut pas devenir cycliste pro et que la vie ne s’arrête pas à 25 ans : elle démarre ! Pour cela, on travaille à réunir des partenaires du monde du recrutement, et de belles entreprises lyonnaises emblématiques – notamment dans la nouvelle économie pourvoyeuse de beaucoup d’emplois – et convaincues de la valeur que peuvent apporter des sportifs de haut niveau en entreprise. Je considère que notre rôle en tant que structure associative est autant sportif que social.

Radio Peloton : Le VC Corbas doit être un accélérateur pour ses jeunes alors ?

Raphaël Taïeb : Le message que je veux adresser aux coureurs est clair. Avec Corbas, soit vous réussirez à passer Pro, soit on vous trouvera un boulot. Je suis très sensible au développement du cyclisme féminin. À titre personnel, j’ai toujours été révolté par toutes les formes d’injustices, dont les inégalités femmes-hommes. Dans mon entreprise, nous avons la parité dans le comité de direction et dans les équipes. Il n’y a aucune raison que le cyclisme féminin ne se développe pas. Il est tout aussi spectaculaire que le cyclisme masculin : à la télé, vous ne voyez pas de différence entre un homme qui monte un col à 20kmh et une femme qui le monte à 17kmh. Ce sont les mêmes efforts, les mêmes valeurs. Corbas a déjà une très belle équipe féminine et je veux qu’on la développe. Enfin, j’aimerais que l’on soit pionniers sur le verdissement du vélo. On l’oublie mais tous les cyclistes entretiennent une relation forte avec la nature. Faire du vélo c’est avant tout partir se promener dans la nature, profiter de paysages magnifiques, s’affranchir de la vie urbaine. Il faut reconnecter l’image du vélo, et par certains aspects sa pratique, avec l’impératif écologique : le public le demande… et les coureurs aussi ! Quand on a 20 ans aujourd’hui l’écologie est une évidence. L’avenir du vélo passe donc inévitablement par une pratique plus verte.

Radio Peloton : En parlant de vert, vous avez passé trois ans à l’AS Corbeil-Essonnes entre 2011 et 2014…

Raphaël Taïeb : A l’époque, le club évoluait en Division Nationale 3. Le club m’a permis de découvrir le cyclisme de compétition, de comprendre ses enjeux. J’ai pu gagner quelques courses, une sensation exceptionnelle. J’étais devenu assez proche de Joël Vende (président à l’époque) et de Dominique Bernard (trésorier) qui m’ont appris beaucoup de choses. Il y avait un groupe de coureurs exceptionnels autour de Kévin Le Cunff (passé pro ensuite), Romain Bona, David Bouillaux, Vincent Girardin, Lucas et Victor Leblond, on s’éclatait, vraiment.

Radio Peloton : Vous avez idée d’un sponsoring d’un club en région parisienne ?

Raphaël Taïeb : J’ai vraiment envie de me concentrer sur le projet que l’on lance avec Corbas. J’ai du mal à m’éparpiller, et puis ma vie est à Lyon désormais ! Je garde bien sûr un oeil affectif sur ce qu’il se passe en Île-de-France, ma région de naissance. Pourquoi pas un jour !

Radio Peloton : En quoi consiste votre pratique du vélo maintenant ?

Raphaël Taïeb : Je suis resté passionné. J’ai donc fait le choix d’aménager mes semaines pour continuer de pratiquer entre 10h et 15h par semaine. Je m’entraine pour progresser et prendre du plaisir dans l’effort. PMA, seuil, force : tout y passe ! A 34 ans les plus belles années sont sûrement derrière, mais je ne suis pas encore complètement rouillé. En pic de forme j’arrive à tenir des bons temps, comme dans la montée du Ventoux que j’ai bouclée en moins de 1h10 l’an dernier, ou comme sur quelques chronos et grimpées de la région que j’arrive encore à gagner parfois. La petite anecdote rigolote c’est que Julien Chave, le manager de l’équipe, m’avait initialement contacté pour rejoindre les rangs de la DN après m’avoir repéré sur un chrono ! Mais mes projets professionnels et ma vie familiale ne me permettaient pas de courir pour le club de façon régulière. Je sais maintenant que je ne passerai jamais pro, et ce projet est sans doute une façon pour moi de m’accrocher à ce rêve d’enfant et de le réaliser d’une façon un peu différente… en équipe !

 

Propos recueillis par Loïc Manceau.

 

Photo : Gérard Briand.

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Nos pronos pour … Drancy (2e catégorie)

Le Grand Prix de la Municipalité de Drancy -Souvenir Mathieu Riebel se disputera ce dimanche ! C’est une longue journée qui s’annonce pour le club organisateur du VCA du Bourget avec des compétitions pour toutes les catégories au programme. Sur l’épreuve reine en 2e catégorie, près de 80 coureurs sont attendus avec une forte représentation des équipes de province sur ce circuit plat, rapide. Voici nos hommes à suivre sur cette course dans le département de la Seine-Saint-Denis.

 

*** : G. Durand (CC Formerie), Macé (Paris Cycliste Olympique), Tardif (Paris Cycliste Olympique)

** : Daviot (GSC Blagnac 31),Michel (VCA du Bourget),A. Noël (Parisis AC 95),

* : Courcelles (US Métro-Transports), Durand (Team 94 Cycling),Whitecombe (VCA du Bourget)

 

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Nos pronos pour… Episy (3e catégorie)

A moins d’une semaine du championnat de France de l’Avenir à Lorrez-le-Bocage-Préaux, une course 3e catégorie se disputera à quelques kilomètres de là sur le circuit d’Episy. Sur cette organisation du VC Saint-Mammès, le VC Fontainebleau-Avon sera attendu sur ses routes d’entrainement , mais pas que…

*** : Auffret (US Métro-Transports),Magnien (Parisis AC 95), Vanotti (Paris Cycliste Olympique)

** : Ansard (Le Mans SV), Benhalima (Paris Cycliste Olympique),Diedler (VC Fontainebleau-Avon)

* : Galvaing (VC Fontainebleau-Avon), Girardin (Orléans Cyclisme Loiret), Picard (VC Toucy).

 

 

 

 

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Bilan du Tour de France 2021

Pogacar et les autres

La dernière étape de ce Tour de France 2021 vient de se terminer à Paris avec une arrivée sur la célèbre Avenue des Champs-Elysées.
Clap de fin pour cette 108e édition qui a couronné pour la deuxième année consécutive, le Slovène Tadej Pogacar.
A l’heure où certains coureurs disputeront le championnat de France de l’Avenir sur la commune de Lorrez-le-Bocage-Préaux (Seine-et-Marne), le coureur de 22 ans remporte le général, le maillot à pois du meilleur grimpeur et le maillot blanc du meilleur jeune, comme en 2020.

Le natif de Klanec empoche au passage trois étapes dont deux étapes pyrénéennes avec arrivée au sommet.
Si le coureur d’UAE Team Emirates a réalisé une véritable razzia sur ce Tour de France, sa formation s’est montrée à certains moments friables depuis sa prise de pouvoir lors du week-end alpestre.

L’équipe drivée par Andrej Hauptman , Simone Pedrazzini a également pu compter sur des alliés de circonstances aux intérêts divers et surtout sur une concurrence bien heureuse de se retrouver avec un leader bien placé au général, adoptant une tactique majoritairement défensive à l’image de Wilco Keldermann (Bora Hansgroe) ou encore Alexey Lustensko (Astana-Premier Tech) respectivement cinquième et septième au classement final.

Pourtant la prime à l’offensive a permis à certains coureurs d’obtenir de belles places au général à l’image de l’australien Ben O’Connor (AG2R-Citroën) vainqueur de la 9e étape entre Cluses et Tignes et quatrième, Guillaume Martin (Cofidis), huitième ou encore David Gaudu (Groupama-FDJ), onzième. Après un passage à vide sur la 11e étape entre Sorgues et Mallaucène , le costarmoricain s’est refait la cerise dans les Pyrénées et montrait le maillot de la formation managée par Marc Madiot qui termine ce Tour de France avec quatre coureurs sur huit au départ.

Les formations belges ont aussi brillé durant les 3414,4 kilomètres à l’image de la continentale professionnelle Alpecin Phenix, vainqueur à deux reprises avec deux coureurs issus du cyclo-cross le belge Tim Merlier, déjà vainqueur sur le Tour d’Italie cette année et le neerlandais Mathieu Van Der Poel. Ce dernier petit-fils de l’illustre Raymond Poulidor aura même l’honneur de porter durant six jours le maillot jaune de leader, ce que n’avait jamais réalisé son grand-père.

Fanny sur le Giro, la Deceuninck Quick-Step a rectifié le tir sur ce Tour avec cinq victoires dont quatre du resuscité sprinteur britannique, Mark Cavendish complété par la victoire le premier jour du champion du Monde, Julian Alaphilippe, sur les rotules en fin de tour après avoir beaucoup tenté, vain. A 36 ans « Cav is back » mais c’est surtout le collectif de la structure World Tour qui a permis au rapide coureur de l’Île de Man de retrouver de sa superbe en remportant le maillot vert de meilleur sprinteur, le deuxième de sa carrière face à une concurrence modérée à l’image de la saison ou aucun sprinteur domine le plateau mondial par rapport aux autres années. Chaque coureur a son rôle dans l’équipe belge et tous poussent dans l’intérêt collectif.

Outre-quiévrain, les performances de Wout Van Aert sont aussi à souligner avec trois victoires d’étapes sur trois types de terrain différents, le coureur de la Jumbo-Visma a exprimé tout son talent au cours des trois semaines se payant le luxe de remporter la 21e et dernière étape du Tour de France, bien aidé par Mike Theunissen. La Jumbo-Visma obtient aussi une victoire d’étape en Andorre via Sep Kuss et une deuxième place au général avec Jonas Vingegaard. Avec un effectif décimé par les chutes, la structure neerlandaise aura réussi sa Grande Boucle.

Le collectif de la Barhain Victorius ressemblait à une armée mexicaine de coureurs expérimentés su ce Tour de France avec trois victoires individuelles, deux du champion de Slovènie Matej Mohoric et une de Dylan Teuns. Cependant la structure managée a péché sur le plan tactique dans l’optique du maillot vert de leur puncheur, sprinteur, rouleur italien Sony Colbrelli. Surprenant troisième sur une étape de haute-montagne entre Cluses et Tignes à l’image d’un Ben Swift, deuxième en haut de l’Alpe d’Huez sur le Dauphiné-Libéré en 2017, le champion d’Italie peut avoir des regrets sur ce Tour qu’il termine sans le moindre succès individuel mais avec à la clef, la victoire par équipe.

Arrivée avec une armada impressionnante sur le papier l’équipe Ineos-Grenadiers a explosé au fur à mesure des trois semaines. Carapaz sauve les meubles avec une troisième place au classement final. Sans victoire au bout des trois semaines de course, l’équipe britannique n’a pas été épargné par les chutes lors de la première semaine. Après la victoire finale d’Egan Bernal sur le Tour d’Italie, la belle promet d’être passionnante sur la Vuelta d’ici quelques semaines.

Les coureurs français auront essayé durant ce Tour de France mais le bilan comptable parle avec une seule victoire d’étape pour les coureurs de l’hexagone et obtenu par Alaphilippe, membre d’une équipe étrangère.

Du coté des deux franciliens engagés sur le Tour de France, Anthony Turgis aura tenté de se glisser dans des échappées à l’image de son équipe Total-Energies. Le coureur formé au VC Etampes termine l’épreuve avec trois top 10 et une 68e place au général.
La moisson fut plus fructueuse pour Kenny Elissonde ! Offensif à l’image de son équipe Trek-Segafredo, l’ancien sociétaire du CC Igny-Palaiseau 91 a pris la deuxième place de la 11e étape entre Sorgues et Mallaucène obtenant au passage le Prix de la Combativité à l’issue de cette journée. Le fils de l’ancien coureur de l’AS Corbeil-Essonnes, Franck Elissonde se classe 34e du classement final.

 

 

Le chiffre : Sur 23 équipes au départ, seulement 7 ont remporté des victoires d’étapes.

Ils se sont aussi illustrés…

Julien Bernard (Trek-Segafredo) : Il est difficile d’être « fils de » ou « petit-fils de » dans un peloton. L’ancien pensionnaire du SCO Dijon s’est montré une nouvelle fois comme un « grégario » exemplaire comme sous le maillot de l’équipe de France lors du sacre de Julian Alaphilippe à Imola (Italie), l’an dernier.

• Pello Bilbao (Barhain-Victorious) : Classé 13e du classement final du Tour d’Italie, le Basque se classe à la 9e place du classement final du Tour de France avec un scénario sensiblement identique. La perte du leader assez rapidement. Mikkel Landa au Giro, Jack Haig sur la Grande Boucle.

• Franck Bonnamour (B&B Hotels -KTM) : En tant qu’équipe invitée, il est parfois dur d’exister face aux grosses formations World Tour. Elu super combatif du Tour de France, le breton a mis en avant durant trois semaines la formation de Jérôme Pineau, le tout en se classant 22e du général de son premier grand tour.

• Jonathan Castroviejo (Ineos-Grenadiers) : Précieux sur le Tour d’Italie auprès d’Egan Bernal, l’ancien sociétaire d’Euskatel-Euskadi était le  dernier soutien de Richard Carapaz dans les Pyrénées. Le polyvalent coureur de Gexto termine 23e de cette Grande Boucle après s’être classé 20e du Giro.

Rafal Majka (UAE-Team Emirates) : Tour d’Espagne 2012, le grand public découvre un grimpeur polonais au service d’Alberto Contador dans les Pyrénées, le Pays-Basque ou sur la pente du Lagos de Covadonga. Tour de France 2021, Rafal Majka se révèle comme un précieux équipier dans la dernière semaine de l’épreuve pour Tadej Pogacar.

Michaël Morkov (Deceuninck-Quick Step) : Si Mark Cavendish a autant claqué de victoires sur ce Tour de France, Michaël Morkov n’y est pas pour rien. Le frère de Jesper Morkov, ancien coureur du Team Bonnat 91, a montré qu’à 36 ans, il était le meilleur lanceur de sprint en cette année 2021. Ce n’est pas Sam Bennett qui dirait le contraire.

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Nos pronos pour… Chevry-en-Sereine (D1)

L’épreuve de Chevry-en-Sereine est la seule réservée aux départementaux sur la région parisienne ce dimanche ! Ils seront près de 70 coureurs à s’affronter en D1 sur le parcours seine-et-marnais avec notamment la présence des équipes féminines de Saint-Michel-Auber 93 et de l’UVCA Troyes. Qui aura le dernier mot sur cette organisation du VC Saint-Mammès ? Voici nos coureurs à suivre…

*** : Guyomard (Lagny Pontcarré Cycliste), Joergensen (VC Vincennes), Laur (VC Etampes).

** : Bourry (RO Villuis-Everly), Castres (Lagny PC), L. Nolius (Lagny PC).

* : Benhamou (AV Thiais), Corvaisier (VC Sulpicien), Naturel (VC Fontainebleau-Avon).

 

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Nos pronos pour … Coulommiers ( 2e catégorie)

Vous aimez les bordures ? Vous aimez les parcours vallonnés ? Vous ne craignez pas la nervosité d’un peloton de 130 coureurs ? Bienvenue à Coulommiers ! La localité seine-et-marnaise accueillera une compétition ce mercredi, à l’occasion de la fête nationale dans l’hexagone. Sur cette course qui couronne toujours un homme fort, les candidats à la victoire seront nombreux. Voici notre sélection d’hommes à suivre.

 

*** : Beautrait (Argenteuil VS 95), Seuwin (OC Val d’Oise), Tardif (Paris Cycliste Olympique).

** : Mavier (AC Boulogne-Billancourt), Poulard (Argenteuil VS 95), Saillard (VCA du Bourget).

* : Dubrulle (USS Pavilly-Barentin), Montana (OC Val d’Oise), Magnien (Parisis AC 95).

 

 

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