Goupil, ce mordu de vélo

Quand on parle cyclisme sur la région parisienne, le nom de Michel Goupil évoque de nombreuses générations de coureurs ! Actuellement sociétaire de l’EC Neuilly-Plaisance, l’Antonien a débuté le vélo lors d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.
C’était en décembre 1973, année du premier choc pétrolier. Il a porté successivement les maillots d’Antony Berny Cycliste (1974-1991) puis du VC Bailly-le-Roi (1992-1996), de l’EC Ville Nouvelle de Cergy-Pontoise (1997-1998) avant de s’installer dans la durée depuis 1999 à l’ECNP. Michel Goupil a attendu sa quatorzième année de cyclisme en compétition pour s’imposer enfin ! C’était à Janvry en 1987, ville où il a disputé sa première course, curieux signe du destin.
« Mais la plus belle victoire sera la prochaine » promet ce fidèle des sorties au MIN de Rungis (Val-de-Marne), qui totalise actuellement vingt-huit succès en ce début d’année 2017. Le véloce sprinteur sud parisien n’a pas toujours connu que des joies sur son deux roues à l’image de courses qu’ils auraient pu gagner sans des crevaisons ou des éléments extérieurs. Il présente également la particularité d’avoir terminé 288 courses d’affilées sous le maillot de l’EC Neuilly-Plaisance, club où il s’épanouit pleinement aussi bien sur route qu’en cyclo-cross, discipline qu’il pratique occasionnellement.
« Ce qui est assez drôle c’est que j’ai remporté ma première victoire au sprint à Pantin en 1992 devant Pierre Haegel et que son épouse Carmen remettait le bouquet, les deux sont encore aujourd’hui des dirigeants emblématiques de l’ECNP » confie ce fin collectionneur d’objets en rapport avec le domaine du cyclisme.
Au total, c’est près de 12000 photos et cartes dédicacés par plus de 2000 coureurs qu’il a en sa possession, sans oublier les cahiers, les bidons et casquettes diverses.
Pour 2017, Michel Goupil s’est fixé l’objectif de remporter d’autres courses pour son club, tout en profitant de la vie. Avec 497600 kilomètres à ce jour en 44 ans et demi de vélo, l’altoséquanais devrait passer la barre des 500000 cette année avant de viser à moyen ou très long terme, un titre de champion de France masters et… le record de Robert Marchand ! « Mais pour cela il faudrait que j’arrive à 100 ans » sourit le coureur D4 de 57 ans.

Photo : Gérard Briand.