Le tuyau d’Arnaud Alves (AC Boulogne-Billancourt) à… Saint-Martin-du-Tertre

Spécialiste de cyclo-cross à l’AC Boulogne-Billancourt, Arnaud Alves nous décrit le parcours de Saint-Martin-du-Tertre (95) : 

« La particularité du parcours d’après mon expérience est qu’il est toujours extrêmement gras, je ne l’ai jamais fait sec ce qui le rend physique. Il convient aux coureurs puissants et bons en course à pied, également adroits dans les quelques dévers.Pour les spectateurs tout le circuit est intéressant et très exposé. Il y a possibilité en bougeant peu de le voir en entier.C’est d’ailleurs aussi le petit plus de l’organisation.Un conseil technique pour les coureurs, c’ est d’avoir des pneumatiques adaptés aux conditions extrêmement humides et des mécanos qui n’ont pas peur de ce salir les mains (il manque un poste de nettoyage) ce qui avantage ceux qui ont une logistique solide. »

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Interview de… Morgane Charles

Ancienne pensionnaire de l’AC Pommeuse-Boissy et du CSM Epinay-sur-Seine, Morgane Charles revient sur son expérience vélocipédique de 14 ans. La jeune seine-et-marnaise de 25 ans garde de bons souvenirs des pelotons féminins.

« Je garde d’excellents souvenirs »

Radio Peloton : Quels souvenirs gardes-tu de ta pratique du vélo en compétition ?

Morgane Charles : J’ai eu beaucoup d’émotions à travers le vélo, bonnes ou moins bonnes mais je me suis construite dans ce sport et il m’a beaucoup apporté, principalement la confiance en moi, le goût de l’effort, la ténacité, j’ai appris à faire des sacrifices pour réussir. Mais le plus important, ce que je retiens de ces années, ce sont les rencontres.
J’ai beaucoup de très bons souvenirs, je pense que les plus beaux restent mes titres de championne Île- de- France contre-la-montre en junior et en espoir. Mais ce serait vraiment réducteur de ne parler que de ça. Je garde d’excellents souvenirs de mes stages d’hiver, le championnat de France junior, les chronos des Nations, tous les ans exceptionnels, la montée du Mont Ventoux avec mon coach et mon père quand j’avais une quinzaine d’années.

Radio Peloton : Et les moins bons ?

Morgane Charles : A côté de ça, j’ai peu de mauvais souvenirs, et même les pires séances d’intervalle training deviennent de bons souvenirs avec le recul. Je n’ai jamais eu de grosses blessures. Le seul épisode qui me vient à l’esprit c’est le Tour International de Bretagne où je suis allée quand j’étais espoir. Je n’étais clairement pas prête pour ce niveau et j’en garde un souvenir vraiment mauvais.

Radio Peloton : En quoi consiste maintenant ta pratique sportive ?

Morgane Charles : Aujourd’hui je ne fais quasiment plus de sport. J’ai un travail très prenant, je fais des semaines de 45 heures et je travaille tous les week-ends. Je ne conçois pas de pratiquer sérieusement le vélo dans ces conditions. Malgré ça, je prends plaisir à sortir le vélo de temps en temps quand il fait beau, avec mon père ou mon copain. C’est toujours agréable, mais il faut que ca soit plat.

 

Radio Peloton : Tu suis toujours un peu le vélo ?

Morgane Charles : Je continue à suivre le vélo. A tous les niveaux, je regarde très régulièrement les résultats des filles avec qui je courais, ou des garçons avec qui je m’entrainais, je vais de temps en temps sur les courses, je suis toujours mordue !! Je pars d’ailleurs en Autriche en septembre pour assister aux championnats du monde.

Radio Peloton : Avec l’idée de revenir un jour à la compétition ?

Morgane Charles : Si on me reverra sur le vélo un jour ?! Peut-être. Mes anciens dirigeants d’Epinay (maintenant à Villeneuve la Garenne) me lancent régulièrement l’idée, mais je n’imagine pas de reprendre sans m’y mettre à 100% et ça me semble difficile pour l’instant. Le bon compromis serait de refaire des cyclosportives, j’aimais beaucoup ça, l’ambiance course qui me rebute un peu aujourd’hui n’est pas présent. A voir.

 

Photo : Patrick Van Heghe. 

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Le tuyau de Daniel Gagne (VC Montigny-le-Bretonneux) à … Magny-les-Hameaux

Dirigeant du VC Montigny-le-Bretonneux, Daniel Gagne nous présente le parcours de son organisation de Magny-les-Hameaux (Yvelines), en FSGT.

« C’est un cyclo-cross qui se compose de deux  parties distinctes et d’égale longueur. La première partie est du type cyclo-cross traditionnel FSGT (prairie, sentier dans la forêt). La deuxième partie est plus du type FFC rapide et technique ( une bute, des dévers etc.). Cette alternance permet aux routiers de pouvoir lutter avec les spécialistes car le circuit est plutôt roulant même en cas de pluie. Le meilleur endroit pour les spectateurs est de se poster vers la zone de dépannage car ça permet de voir facilement les deux côtés du circuit ».

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Interview de … Rachel Prudent (Team 94 Cycling)

Rachel Prudent fait partie de ces dirigeant(e)s investies au bord des routes pour faire vivre le cyclisme. Licenciée au Team 94 Cycling, elle est également la mère de Farrah Prudent, championne d’Île-de-France minimes sur route.

« Pratiquer régulièrement le cyclisme en loisir »

Radio Peloton : Rachel, pourquoi t’es tu investie dans le cyclisme ?

Rachel Prudent : Je n’ai pas choisi ce sport , c’est ma fille qui a voulu s’inscrire dans un club de cyclisme. Je me suis donc investie dans le vélo il y a trois ans en tant que dirigeante au sein du Team 94

Radio Peloton : As-tu touché à d’autres sports que le cyclisme par le passé ?

Rachel Prudent : Avant le cyclisme je pratiquais le Jiu-jitsu.

Rachel Prudent (Photo : Sébastien Karpp).

 

Radio Peloton : Tu as contribué au développement d’une section loisir au sein du Team 94 Cycling…

Rachel Prudent : Depuis deux ans j’ai pu mettre en place une section vélo loisir exclusivement réservée aux femmes ce qui me permet de pratiquer régulièrement le cyclisme en loisir .

Radio Peloton : Tu es également commissaire sur certaines courses, ce n’est pas compliqué de jongler entre les différentes casquettes ?

Rachel Prudent : Concernant la gestion de maman de coureur je ne fais que suivre le protocole appliqué par le club .Cette année je suis commissaire stagiaire, je suis encore dans l’apprentissage et l’observation.

Radio Peloton : Que reste pour le moment ton plus beau souvenir de l’année 2018 ?

Rachel Prudent : Sans hésiter le titre de championne d’Île-de-France minimes de ma fille à Evry. Elle a commencé le vélo il y a quatre ans dans ce club. Mon plus beau rêve serait que ma fille réussisse dans son projet sportif afin d’avoir des résultats dans ce qui se fait dans le plus haut niveau.

Photo : Sébastien Karpp.

 

 

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Le tuyau de Jean-Philippe Minotte (EC Morsang) au… Val Saint-Germain

Nouveau cyclo-cross au calendrier francilien FSGT, l’épreuve du Val Saint-Germain sera une découverte pour beaucoup de coureurs. Spécialiste de la discipline à l’EC Morsang-sur-Orge, Jean-Philippe Minotte nous décrit le circuit.

« L’épreuve se disputera sur un terrain sablonneux qui donc ne devrait guère changer en fonction du temps. Ce type de circuit correspondra à des coureurs aiment les parcours nerveux avec le peu de lignes droites qu’il y aura. Pour les spectateurs, le point idéal pour regarder la course se situera au niveau du tennis.Grâce à l’implication de la Municipalité dans ce projet, la route menant du Val St-Germain à Angervilliers sera coupée le temps de la course. Donc pas de problèmes de sécurité ni de parking ».

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Interview … d’Antoine Orchampt (US Domontoise)

Antoine Orchampt, pensionnaire de l’US Domontoise, poursuit sa progression en tant que routier et vététiste et s’épanche pour Radio Peloton sur sa dernière Coupe du Monde notamment.

« Appuyer fort sur les pédales » 

 

Radio Peloton : Vous avez pris part à vos premières manches de Coupe du Monde en VTT, quels sont vos ressentis ?

Antoine Orchampt : Oui j’ai pris part à mes premières Coupes du Monde, c’est juste fantastique de se dire que l’on porte les couleurs de son pays sur une course de niveau mondial. Le plus marquant c’est de se faire encourager par le public qui crie « aller la France », c’est incroyable. Les Coupes du Monde sont encore un autre niveau de ce que j’ai pu courir, quand on prend part à une manche de Coupe du Monde c’est tout de suite une pression naturelle de vouloir bien faire, c’est une autre marche à franchir comparé aux Coupes de France. C’est une très grosse expérience bénéfique pour la suite.

RP : Espérez-vous faire mieux le 14 et 15 juillet prochain ?

AO : Bien sûr je vais en Andorre en voulant bien faire. A Vallnord la course se déroule à 2000m d’altitude donc il y a pas mal de facteurs en plus à prendre en compte. Je prend le départ en me donnant à 100%, je suis là pour l’expérience avant tout ! Dans les Coupes du Monde, les lignes de départ sont faites avec le ranking mondial, je pars de derrière par conséquent j’ai pas mal de places à remonter. Le résultat ne sera que du bonus mais c’est sûr j’y vais pour appuyer fort sur les pédales et donner le maximum. On ne peut que vouloir faire bien en portant ce maillot « France » si prestigieux !

RP : Que retenez vous de votre première moitié de saison ?

AO : Ma première moitié de saison est très satisfaisante, j’ai fais un bon hiver de préparation en modifiant pas mal de choses, ce qui s’avère payant. J’ai réussi à m’aligner sur des courses nationales et internationales en me frottant à quelques coureurs d’expérience, ce qui s’avère vraiment bien, j’ai faitr mon premier podium international en espoir. Avec mon entraîneur nous avons réussi à trouver une bonne alchimie du coup cela fonctionne très bien.

 

 

RP : Quels sont vos objectifs sur le long terme ?

AO : Mes objectifs sur le long terme sont de marquer d’avantage de points UCI pour être mieux placé sur les manches nationales et internationales, et ainsi de pouvoir prétendre à participer à plus de manches de Coupe du Monde et courir plus souvent à l’étranger. Et bien sûr essayer de me rapprocher des meilleurs coureurs français mais il reste pas mal de boulot avant d’en arriver jusqu’ici mais on y travaille.

RP : Enfin, possédez-vous un modèle (vététiste ou routier) vous inspirant ?

AO : Je n’ai pas vraiment de coureurs en particulier dont je m’inspire, j’aime de nombreux vététistes, des coureurs de talent de part leur technique ou leur maîtrise de la course. C’est toujours inspirant des coureurs avec de tels expériences, rien que de les voir rouler, tu apprends c’est impressionnant. Mais il faut quand même se faire sa propre expérience malgré tout !

Propos recueillis par Etienne Servillat.

 Photo : Gérard Briand.

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Le tuyau de Ronan Auffret (US Métro-Transports) à… Wissous

Spécialiste de cyclo-cross à l’US Métro-Transports, Ronan Auffret nous décrit le parcours de Wissous(Essonne) organisé par son club.

« Wissous est un parcours très physique et technique à la fois avec beaucoup de relance et de faux plats montants qui font très mal au jambe à répétition. Un coureur qui est en grande forme et techniquement fort peux faire gros écart. Pour moi en tant que spectateur,il faut se placer au passage des planches où nous avons un bonne visibilité sur l’ensemble du circuit. Le petit plus de l’organisation pour moi sont toutes les récompenses qui sont distribuées après la course ,de plus souvent des professionnels nous accompagnent sur les podiums et le président Rémy Turgis essaye de modifier quelques endroits du parcours chaque année .Il faut prendre un bon départ, rester au contact des premiers tout au long de la course mais sans en faire trop car moi qui était partie dès le premier tour l’année dernière j’ai été repris au bout de deux tours car je m’étais mis dans le rouge et j’avais eu un point de côté. »

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Interview de … Florian Maitre (Vendée U)

Ancien coureur du CSM Clamart, Florian Maitre (Vendée U), multiple champion d’Europe et de France sur piste, se confie sur ses débuts sur piste, sa saison en cours ou encore le Tour de France !

 

« Une saison très formatrice » 

Radio Peloton : Vous êtes routier et pistard, comment avez-vous commencé chacune de ces pratiques ?

Florian Maitre : J’ai commencé la route tout naturellement dès que je me suis engagé dans mon premier club en pupille 1 qui m’a formé pendant 10 années, le CSM Clamart en région parisienne. J »ai découvert la piste en minime 1 lors d’entraînements hivernaux à l’INSEP puis forcément j’ai commencé les compétitions sur piste dans la foulée.

RP : Avez-vous une préférence entre ces deux disciplines ?

FM : Je n’ai pas de préférence entre ces deux disciplines.

RP : Que retenez vous de votre saison en cours ?

FM : Je dirai que c’est une saison très formatrice car on court énormément de courses en classe 2. Forcément c’est plus dur de réussir à briller à ce niveau là mais c’est comme ça qu’on progresse et qu’on passe des paliers.

 

 

RP : Après avoir eu de nombreux titres de champions de France et d’Europe sur piste, visez-vous le titre mondial ?

FM : Il y a encore une marche pour qu’on puisse espérer viser le titre. On est une équipe qui manque d’expérience donc c’est pas évident mais forcément, ce serait un rêve de devenir champion de monde piste un jour.

RP : Avez-vous une idole dans le monde du vélo ?

FM : Non dans le monde du vélo je n’ai pas d’idole mais il y a des coureurs qui m’impressionnent par leur polyvalence comme Julian Alaphilippe ou Peter Sagan. Après mon idole reste Martin Fourcade car il est vraiment impressionnant dans sa discipline depuis pas mal d’années.

RP : Le Tour de France part de Vendée cette année, quels sont vos ressentis ?

FM : C’est une bonne chose pour l’équipe Direct Énergie. Ils vont avoir énormément de pression mais je pense qu’ils vont avoir beaucoup de plaisir de courir à domicile en début de Tour de France. Surtout que l’on sait qu’il y a énormément d’engouement autour du vélo dans l’Ouest de la France. Je pense qu’il va y avoir beaucoup de public.

Propos recueillis par Etienne Servillat.

 

Photo : Gérard Briand. 

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Le tuyau de Benjamin Chahuneau (US Mauloise)… à Persan

Spécialiste de cyclo-cross au sein de l’US Mauloise, Benjamin Chahuneau nous décrit le parcours du cyclo-cross de Persan (Val d’Oise).

« Il y a une première partie technique.Si le sol est gras, il faudra faire corps avec son vélo. Sur la seconde partie, de longues lignes droites permettent aux coureurs puissants de s’exprimer. Alliage technique, puissance, c’est la clef pour prétendre à une bonne performance sur ce parcours. Pour les spectateurs, le meilleur endroit pour voir le parcours se situe sur la petite butte en haut du poste de dépannage. On peut voir passer les coureurs deux fois et c’est à cet endroit que la transition se fait entre les deux parties du circuit. L’ambiance y est conviviale aussi bien pour les coureurs que les spectateurs. Le speaker anime la course avec un fond de musique pour rendre l’ambiance encore plus sympathique ».

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Nos pronos pour…Arpajon (3e catégorie)

Arpajon est une classique de fin de saison dans le département de l’Essonne ! Le Prix de la Foire aux Haricots a toujours couronné un homme fort et motivé par les dernières courses sur route de l’année en région parisienne.


*** :
Froger (CC Coulommiers), Nari (VC Arpajon), Tardif (EC Montgeron-Vigneux)

** : Penhoet (CSM Clamart), Polaert (Parisis AC 95), Soluch (US Métro-Transports),

* : T. Houdouin (VC Etampes), Jacquart (VC Fontainebleau-Avon), Podesta (VC Savigny-sur-Orge),

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