Interview de…Melvin Landerneau (Team 94 Cycling)

Ancien coureur de la JC Coudraysienne et de l’EC Montgeron-Vigneux, Melvin Landerneau (Team 94 Cycling) a pris la deuxième place de la vitesse individuelle et la troisième place sur le keirin au championnat de France élite à Hyères (Var), le mois dernier.

« Avec les moyens physiques de pouvoir faire une bonne performance »

Radio Peloton : Melvin, avec du recul comment analyses-tu tes performances au championnat de France ?

Melvin Landerneau : Mon championnat de France était plutôt encourageant pour la suite parce que ça fait depuis que je suis sorti des juniors que je n’ai pas ramené une médaille sur un championnat que ce soit national ou international.

 

Radio Peloton : Qu’est ce qui t’a manqué pour aller chercher un titre de champion de France ?

Melvin Landerneau : Je ne me satisfaits pas entièrement de cette performance parce que je pense que j’aurais pu aller chercher mieux .Plus d’expérience, plus de matchs à haut niveau, avec le recul je me rends compte que c’était la première fois que je me retrouvais avec les moyens physiques de pouvoir « gagner » ou du moins faire une bonne performance chez les élites.

Radio Peloton : La route ne te manque pas trop ?

Melvin Landerneau : À la fin du mois d’août une semaine après le championnat de France environ j’ai repris la route avec mon club du Team 94. Ça m’a fait du bien au moral ce petit « retour au source » Ensuite j’ai effectué ma rentrée au Pôle de Saint- Quentin-en-Yvelines au 1er septembre et j’ai repris doucement avec la musculation et de la piste et moins de route. Ce n’est pas spécialement la route en elle-même qui me manque mais plutôt l’ambiance qu’il y avait entre mes coéquipiers et moi quand je courrais sur route.

Radio Peloton : Quels sont tes prochains objectifs en cette fin d’année 2017 ?

Melvin Landerneau : J’espère être sélectionné pour le championnat d’Europe élites à Berlin et à la suite de ça être pris pour les manches de coupe du Monde et décrocher mes premières médailles au niveau international chez les élites.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Divers brèves

Cyclisme sur route :

Stephen Petit (VC Etampes) passe de la catégorie D1 à la 3e catégorie.

Dylan Durand (CC Igny-Palaiseau 91) s’est imposé sur la course minime d’Epinay-sur-Seine-Seine-Saint-Denis), dimanche dernier.

Le Linois Anthony Turgis (Cofidis) a pris la troisième place de Paris-Chauny, dimanche dernier.

Cyclo-cross :

David France (CC Igny-Palaiseau 91) a remporté l’épreuve d’Igny en 1ère catégorie (FSGT), dimanche dernier

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Le tuyau de Grégory Bonfand à… Bièvres

Organisateur du cyclo-cross de Bièvres, le 7 octobre prochain, Grégory Bonfand nous donne son tuyau sur le parcours essonnien.

« A Bièvres, j’aime la polyvalence des terrains, entre la partie prairie qui est assez roulante et la partie en sous-bois plutôt technique .Cela permet à chacun de s’exprimer sur la partie du circuit qui lui convient. C’est un parcours qui représente bien le cyclo-cross et une grande majorité est à la vue du public, ce qui est top pour les spectateurs. Le point stratégique est principalement sur la zone de relais avec des stratégies entre relayeurs. L’épreuve autorise à un relayeur de faire 2 tours à la suite. Maintenant chaque équipe établit sa stratégie face aux adversaires. J’ai plusieurs souvenirs sur ce parcours. Le premier c’est les épreuves d’école de vélo qu’il y avait dans les années 90 sur lequel nous empruntons des passages sur ce circuit. C’est comme un petit clin d’œil à ma jeunesse. Ensuite lors de la création de l’épreuve Pierre Bizieux m’avait donné carte blanche. Je lui avais parlé du potentiel que possède le parc. A la fin du tracé, il était heureux de ce qu’on avait fait. Et je l’entends encore me dire  » Greg ce parcours me plait, s’il plaît à tout le monde on poursuit l’aventure’’. Le plus sur le parcours sera de bien gérer la récupération pendant l’attente en zone de relais et surtout ce faire plaisir. Ce circuit peut convenir à tout le monde, il n’y a pas de grosse difficulté entre les parties roulantes et les parties techniques chacun peut trouver son compte ».

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Interview de … Guillaume Mathis (Paris Cycliste Olympique)

Coureur chevronné du cyclisme francilien, Guillaume Mathis s’épanouit pleinement au sein du Paris Cycliste Olympique où il occupe un rôle de capitaine de route pour les jeunes coureurs du club.

« La vie au PCO est très bonne »

Radio Peloton : Licencié comme coureur de troisième catégorie, on vous voit pourtant courir en grande partie sur des courses de deuxième de catégorie, pourquoi ?

Guillaume Mathis : Il s’avère que la plupart des cyclistes que je connais courent en 2eme catégorie et je préfère la manière de rouler qu’on peut retrouver dans ce type de courses. De plus, je n’ai pas envie de faire que des 3emes catégories. Le club cette année a également choisi de jouer la carte Alexis Hoffmann, et mon rôle était de l’accompagner sur les courses pour l’aider à progresser, et cela passe par le fait de courir principalement en deuxième catégorie.

RP : Que penses- tu du projet du PCO qui est de monter une équipe de DN3 pour l’année prochaine ?

Guillaume Mathis : C’est super intéressant, ça permet au seul club de la capital de gagner en renommer. D’autant plus que monter une équipe de première catégorie sans avoir le label DN (division nationale), ça n’a pas vraiment d’intérêt. On a déjà beaucoup de coureurs deuxième catégorie au club, mais le problème est que c’est une catégorie dans laquelle on ne reste pas longtemps. Soit on redescend vite parce qu’on manque de résultats, soit on monte, ce qui implique un changement de club. Cette année on aurait pu perdre des coureurs comme Alexis Hoffmann ou Matthieu Troude, mais cette équipe va nous permettre de garder ces effectifs que l’on a formés.

 

RP :  Quelles sont les perspectives d’évolution pour cette nouvelle équipe de DN ?

Guillaume Mathis : Ce n’est pas le but premier de l’équipe. Il faut plus voir cela comme une évolution dans la structure du PCO en tant que club formateur. C’est un premier pas vers le haut niveau amateur.

RP : Quelle sera ton rôle dans ce nouveau projet ?

Guillaume Mathis : Je ne pense pas que je ferai partie de l’équipe pour toutes les manches de la coupe de France DN3, mais je ferais la plupart des courses en 1ere catégorie avec eux et j’irai courir en 2eme catégorie de temps en temps. J’ai maintenant la chance de ne plus être en horaires décalés et d’avoir les week-ends de libre. Je vais enfin pouvoir refaire des sorties de fond en groupe durant l’hiver, chose que je ne faisais plus depuis longtemps. Mais cela ne changera pas mon rôle. Je resterai au contact de coureurs comme Mathieu Troude et Alexis Hoffmann pour continuer à les épauler. Cette année, ça a été un plaisir de courir avec eux. Alexis n’avait que trois ans de vélo derrière lui, il a commencé la saison en 3ème catégorie pour finir en première, il a donc eu une excellente progression au sein de notre équipe.

RP : Donc ton rôle ne changera pas trop par rapport à la saison précédente …

Guillaume Mathis : Non, mais cela ne me dérange pas, je prends plus de plaisir à aider un coureur du club qu’à jouer ma carte personnelle. Le but est d’amener sur une fin de course un coureur comme Mathieu ou Alexis dans les meilleures conditions possibles pour qu’il puisse faire un résultat.

RP : D’un point de vue personnel, es- tu satisfait de ta saison ?

Guillaume Mathis : Je ne suis pas spécialement satisfait de mes résultats. Cela passe par un manque de temps pour pouvoir bien m’entraîner, mais aussi bien récupérer. Cependant, cela ne veut pas dire que j’ai passé une mauvaise saison. La vie au PCO est très bonne, et je suis très heureux d’avoir pu avoir pu aider d’autres coureurs.

Propos recueillis par Erwan Franchon.

 

Photo : Loïc Manceau. 

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Divers brèves

Kévin Le Cunff (HP-BTP Auber 93) a pris la 15e place du Grand Prix d’Isbergues, courant septembre.

Damien Girard (Team Peltrax-CSD) a pris la deuxième place de la course cadet des Essarts (Loir-et-Cher), le 18 mars.

Eric Boucheret (VC Sulpicien) a terminé troisième de la course D1 de Cudot (Yonne), le 17 avril.

Joël Palasse (Lagny Pontcarré Cycliste) monte de la catégorie D4 à la catégorie D3.

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Interview de … Quentin Lafaye (VC Chateaulinois)

Aujourd’hui licencié en Bretagne, l’ancien coureur du VC Savigny -sur- Orge s’illustre dans un nouveau domaine, le cyclisme virtuel. Il a accepté de revenir sur cette pratique en progression pour Radio Peloton.

 

« Rouler avec des cyclistes qui n’ont pas la même culture »

Radio peloton : Peux tu nous expliquer qu’est ce que le cyclisme virtuel ?

Quentin Lafaye : C’est un « jeux vidéo » sur ordinateur se pratique avec un home trainer. L’ordinateur va interpréter les données qu’il reçoit du capteur de puissance pour faire évoluer dans le monde virtuel ton cycliste en fonction des watts développés, du poids et de la taille.

RP : Peux tu nous décrire le monde du cyclisme virtuel avec ses différentes compétitions ?

Quentin Lafaye : Les courses sont assez similaires à ce qu’on peut retrouver sur la route. Très rapidement après le développement du jeux, des équipes se sont formées. J’ai effectué mes premières courses en mars 2016 et j’ai été contacté par une équipe. Puis finalement, avec trois amis, nous avons monté notre propre équipe (Vision). Aujourd’hui, nous avons un effectif d’une cinquantaine de coureurs issus de 15 pays différents allant du Chili à la Nouvelle Zélande. Cela permet de rouler avec des cyclistes qui n’ont pas la même culture que toi.

RP : Comment peut-on créer de la cohésion dans une équipe où les coureurs ne se sont pour la plupart jamais rencontrés ?

Quentin Lafaye : On a mis en place un système d’oreillette qui permet aux coureurs de communiquer pendant les courses. On retrouve un système qui est très semblable à la route finalement. Au fur et à mesure, on s’est rendu compte qu’ils communiquaient de moins en moins car ils n’en avaient plus besoin, ils avaient bien pris l’habitude de courir ensemble.

RP : Comment se situe votre équipe au niveau mondial ?

Quentin Lafaye : On figure plutôt bien. On a six coureurs classés dans le top 50 mondial dont un coureur qui est deuxième. Et pourtant, notre meilleur coureur se classe 115eme juste parce qu’il n’a pas fait de course cet été.

RP : Et d’un point de vu personnel, comment cela se passe pour toi ?

Quentin Lafaye : Pour le moment, je me débrouille assez bien avec plusieurs victoires, notamment sur la première course par étape qui avait été organisée par le jeu. Au niveau du classement mondial, je suis 25eme.

 

 

RP : Est ce compatible de pratiquer le cyclisme virtuel à haut niveau et la route en extérieur ?

Quentin Lafaye : C’est quelque chose qui est compliqué à gérer car ce ne sont pas les mêmes types d’efforts. Sur home trainer, il faut faire très attention à son hydratation car les blessures sont très vite arrivées. Mais il y a beaucoup de coureurs qui combinent les deux et qui arrivent à bien figurer dans les deux. La plupart s’en servent d’un entraînement pour les courses sur route. Il est plus facile de faire une course d’une heure sur home trainer après le travail, surtout en hiver où il fait nuit très tôt. Cela permet de mieux concilier le travail et le vélo.

RP : Le développement du e-sport permet-il au cyclisme virtuel d’évoluer ?

Quentin Lafaye : Oui, pour la première fois cette année ont été organisées des coupes du monde. Il y a une première manche à Londres au mois de juin, et cette semaine, il y en a eu une à Paris. La particularité de ces événements est que les coureurs sont tous dans la même salle avec le même matériel, ce qui permet d’éviter les petites marges d’erreurs qu’il peut y avoir autrement. Pour la première fois également.

Propos recueillis par Erwan Franchon

 

Photo : Loïc Manceau

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Le tuyau de David France à …Brie-Comte-Robert

Champion National FSGT de cyclo-cross, David France (CC Igny-Palaiseau 91) s’est imposé l’an dernier sur le parcours seine-et-marnais. Brie-Comte-Robert, c’est le 29 octobre prochain.

« Le circuit est très diversifié avec devers, descente de vélo, il est très technique et assez bien pour les spectateurs .Les relances après les descentes de vélo sont déterminantes. Si il pleut l’accumulation des tours peut rendre la course très compliquée à gérer. Mes deux victoires là-bas ont été un plaisir, c’est un parcours qui me correspond parfaitement. Le départ est primordial car le circuit reste étroit par endroit mais la différence se fait quand le coureur passe le mieux certains spots techniques car les successions de petites descentes et montées font que les écarts se créent à cet endroit-là. Il n’y a pas de longues montées durs ce qui rend la course plus technique que physique. Il est complet et il est intéressant pour les relances et les spots techniques. Un coureur très technique peut compenser un manque de force par exemple ».

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Divers brèves

Charlotte Nidercorne (US Métro-Transports), portera les couleurs de l’UVCA Troyes (Aube), l’an prochain.

L’ancien coureur du VC Garennois, Sébastien Lepain (Chambery CC) a pris la deuxième place de la course départementale de Moirans (Isère), le 24 septembre dernier.

Thomas Delacour sera toujours pensionnaire de la Pédale Combs-la-Villaise l’an prochain.

Florian Richard portera encore les couleurs de l’US Métro-Transports en 2018.

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Le tuyau de Jérôme Grévin (TP-CSD) … à Nointel

Champion de France masters de cyclo-cross en titre dans sa catégorie d’âge, Jérôme Grévin (Team Peltrax-CSD) s’était imposé à Nointel (Val d’Oise) l’an dernier.

« C’est un circuit assez complet qui peut convenir à tous les types de coureurs, cherchant à bien travailler pour les compétitions suivantes. On y trouve de la technique, des portions pour emmener du braquet et faire parler sa puissance. L’an dernier il n’y avait pas de planches sur le parcours par contre. J’avais fait la différence dans le taquet du  parcours. Je pense que l’on pourrait faire un parallèle avec un autre circuit du Val d’Oise, celui de Domont qui présente aussi des zones similaires ».

 

Photo : Gérard Briand.

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Des nouvelles de l’US Mauloise

Ce dimanche 24 septembre sous un chaud soleil , la saison de cyclo cross reprenait à Meaux (Seine-et-Marne).
Les Maulois collectivement s’imposaient chez les départementaux grâce à un joli tir groupé de Valentin Gautier 5eme , Wilfried Picant 6eme et Cyrille Udry 7 eme .
Individuellement Mathieu Lebail de Chalette (Loiret) devançait Renaud Bour du VC Vouzinois (Aisne) et Christophe Huber d’Argenteuil(Val d’Oise).

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