Un nouveau concept store vélo à Paris !

Le Storm Cycling Club fait son apparition dans le paysage francilien ! Concept Store imaginé par Hugo, la structure est basée sur Paris dans le 5e arrondissement du côté de la Rue Cardinal Lemoine. « Je suis issu d’une famille passionnée par le vélo, c’est un virus qui se transmet de génération en génération , j’ai une formation de mécanicien cycle puis suis parti quelques temps en Australie, j’ai vu que ce concept d’une structure complète autour du vélo était très présente dans le pays, mais pas forcément en France. A mon retour dans l’Hexagone, nous avons décidé de nous lancer dans cette aventure » développe Hugo Retif tout en précisant les contours de son projet. « Nous proposons un accompagnement complet et personnalisé quelque soit le type de pratiquants. Nous avons des home-trainers qui permettent une pratique individuelle et collective. Nous proposons aussi un espace de vente d’articles de vélo et de snacking ainsi qu’un coin cocooning où nous diffusons les courses de vélo notamment les grands tours ». En ce début du Tour de France, l’équipe du Storm Cycling Club a un avis bien tranché sur un possible scénario pour le classement final. « Nous risquons d’assister à un duel entre le UAE-Team Emirates de la Jumbo-Visma. Cette dernière possède une équipe solide capable de s’adapter à tous les terrains » se lance Hugo Rétif qui souhaite développer le Storm Cycling Club à d’autres localités en France.

 

Photos : Storm Cycling Club. 

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Le Punch Cycling ouvre ses portes !

Choisy-le-Roi va vibrer au cours des prochaines années au rythme du Punch Cycling ! Dirigée par Patrice Lerus, la structure a été inaugurée le 1er juillet dernier en présence de nombreux élus dont le maire de la commune Tonino Panetta. Le Punch Cycling propose un ensemble d’activités liées au vélo pour les initiés et les non-initiés avec notamment une salle dédiée au spinning (vélo en salle) ainsi qu’une autre salle pour le vélo connecté. La structure propose aussi une boutique de vente d’accessoires de vélo, des salles dédiées aux massages, un espace de restauration ainsi que des salles de réunions et un atelier de réparation de cycles, le Solipunch. Le Punch Cycling s’affiche comme un concept novateur dans le département. Également au programme de la structure ,des sorties de randonnées cyclistes auront pour but la découverte du patrimoine régional et hexagonal. Situé à proximité de la gare RER de Choisy-le-Roi, le Punch Cycling est facile d’accès aussi bien par les axes routiers qu’en transport en commun.

Photos : Loïc Manceau. 

 

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Radio Peloton a lu… « Rester confort dans l’inconfort »

« Rester confort dans l’inconfort » est le nouveau livre de Jérémy Roussel paru aux éditions du Volcan. Pour cet ouvrage, l’entraineur de handball nous donne des clefs pour parer à toutes situations dans le domaine du sport, mais pas que… En effet, si de prime abord, ce livre peut s’identifier facilement dans la rubrique des livres à thématique sportive, il est beaucoup plus complet que cela lorsque l’on commence à feuilleter les premières pages, avec de nombreux repères bibliographiques oscillant entre des auteurs de voyage d’aventure, des classiques de notre littérature françaises ou des références à la culture cinématographique. « Rester confort dans l’inconfort » porte tout son sens si on ouvre son esprit sur le monde qui nous entoure. A l’image du livre « Les 100 excuses du cycliste » de Loïc Manceau également paru aux éditions du Volcan, l’une des forces de « Rester confort dans l’inconfort » est de ne pas avoir de fil conducteur et d’être accessible à toutes les générations. En prélude, la préface de l’international français de handball, Nikola Karabatic, rajoute une caution supplémentaire à un livre que l’on vous conseille d’avoir dans votre bibliothèque.

https://leseditionsduvolcan.com/epages/91a56680-8726-4ff3-b272-2139aa9caf04.mobile/fr_FR/?ObjectPath=/Shops/91a56680-8726-4ff3-b272-2139aa9caf04/Products/9791097339357

 

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On a lu… « L’intendresse – Carnet d’itinérance »

L’équipe de Radio Peloton s’est posée quelques instants avant la reprise de la saison pour lire le nouveau livre de Valentin Deudon, « L’intendresse, carnet d’itinérance » paru aux Editions du Volcan, au mois de février. A l’heure des nouvelles mobilités, l’auteur nous fait voyager le long des côtes du Nord de l’Hexagone avec son vélo « Motobécane » orange. On se prend rapidement au jeu des variations de style à travers ce périple vélocipédique, riche en géographie, culture littéraire le tout assaisonné de quelques notes d’amour. Ce nouvel ouvrage de Valentin Deudon nous donne envie d’enfourcher notre vélo et de partir pour vivre aussi cette aventure un peu sportive mais surtout très humaine. Comme son auteur pédalant le long du littoral Français allant de tours en détours, ce livre vaut lui aussi le détour. 

Retrouvez plus d’informations sur le livre ici : 

https://leseditionsduvolcan.com/epages/91a56680-8726-4ff3-b272-2139aa9caf04.sf/fr_FR/?ObjectPath=/Shops/91a56680-8726-4ff3-b272-2139aa9caf04/Products/9791097339425

 

 

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Portage se lance

L’entreprise française Portage propose des solutions adaptées en tout temps pour les enfants

Le vélo évolue comme tous les accessoires qui l’entoure ! La société Portage s’est lancée dans ce crédo de développer des solutions d’accessoires autour de la bicyclette. C’est comme cela qu’elle a eu l’idée de faire des protections de pluie enfant pour les sièges vélo. « Avec mon associé, nous avons vraiment eu le déclic fin 2019 après un voyage en Asie» confie Raphaël Janot co-fondateur de la marque. « C’était l’hiver en France, il y avait des grèves dans les transports en commun, nous avons donc réfléchi à un modèle, puis apporter des modifications, en choisissant les bons matériaux pour la construction du produit » reconnait le trentenaire parisien qui avait constaté que ce type de produit n’est pas tellement répandu sur le continent européen contrairement à l’Asie. Les produits de la société Portage sont destinés à des publics susceptibles de transporter des jeunes enfants en vélo par tous les temps et toutes les saisons. « Si nos protections sont matelassées, nous avons également un petit abris soleil pour protéger les enfants » précise Raphaël Janot en contact avec des comités d’entreprise et certains revendeurs cycles afin de mieux faire connaitre la marque et les produits. « Il y a tellement des choses à faire autour du vélo » poursuit Janot.

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Air Legend entre ciel et terre

Les Meetings aériens s’enchainent en cette fin d’été dans le sud de la région parisienne ! Après celui de la Ferté-Alais fin août, c’est le « Air Légend » qui s’est déroulé les 11-12 septembre sur le site de l’aérodrome de Melun-Villaroche (Seine-et-Marne). Malgré des conditions climatiques incertaines la veille, ce sont près de 45000 personnes qui sont venues sur le site basé sur la commune de Montereau-sur-le-Jard, à l’image de Bernard, 67 ans. « Ce sont mes routes pour mes sorties de vélo d’habitude. C’est toujours agréable de voir ce genre de défilé dans le ciel du département » se réjouit ce passionné de vélo qui a assisté aux nombreuses courses cyclistes disputées cette année sur la commune de Réau tant aussi bien en FSGT qu’en Ufolep. « C’est un lieu qui vit plus à l’année que certains lieux qui se disent de vie » poursuit ce retraité de l’aéronautique . Si le meeting a été marqué par le crash d’un Beech 18 au décollage (ndlr : le pilote aurait été simplement blessé au nez), la manifestation a pu se poursuivre dans les meilleures conditions et sous un beau ciel bleu. « Cette troisième édition reste une réussite, admirer ses oiseaux volants à moteur qui ont traversé les époques et quelque chose d’unique » sourit Pedro venu assister au meeting avec son petit-fils, Miguel. « Nous reviendrons » clame l’adolescent, les yeux ébahis par ce spectacle. Le rendez-vous est d’ores et déjà pris pour une quatrième édition.

Photo : Fabrice Sautereau. 

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Interview de… Raphaël Taïeb

Raphaël Taïeb est un véritable amoureux de la petite-reine ! Après avoir porté les couleurs de l’AS Corbeil-Essonnes au début des années 2010, le grimpeur essonnien a rejoint Lyon et sa région avec toujours la même passion pour le vélo. A tel point que l’ancien protégé du président Joël Vendé a décidé d’investir dans un club local , le VC Corbas (Rhône).

 

« Donner la chance à tous ceux qui le veulent de pratiquer le sport»

 

Radio Peloton : Raphaël , vous allez devenir un sponsor du VC Corbas en 2022…

Raphaël Taïeb : Je suis un passionné de vélo depuis tout petit. Quand j’étais gamin, je disais à mes professeurs que je voulais être cycliste professionnel. Finalement j’ai fait de longues études et j’ai créé une entreprise (ndlr : Lelivrescolaire.fr, éditeur de manuels scolaires, 60 salariés à Lyon). Mais je ne suis pas à court d’idées et de projets. En particulier, je trouve que c’est essentiel de soutenir et promouvoir le sport de haut-niveau, car il ne s’agit pas simplement de gagner des courses ou de passer à la télé.

Radio Peloton : Le sport de haut-niveau inculque de nombreuses valeurs…

Raphaël Taïeb : Le sport de haut- niveau fait rêver les jeunes et participe à leur éducation par les valeurs qu’il inculque, il apporte du bonheur et des émotions aux millions de passionnés, il donne envie aux gens de faire de l’activité physique ce qui est la meilleure façon de rester en bonne santé. Il y a aussi l’impératif social : donner la chance à tous ceux qui le veulent de pratiquer le sport qui les passionne, et le vélo est devenu un sport cher. Le sport, comme l’éducation, est une cause majeure à mes yeux. Aujourd’hui à 34 ans j’ai envie d’apporter ma pierre à l’édifice.

Radio Peloton : D’où vous vient cette idée de sponsoring ?

Raphaël Taïeb : Cela fait longtemps que j’avais dans un coin de la tête l’idée de monter un projet sportif autour du vélo. Quand j’ai rencontré les dirigeants et coureurs du VC Corbas, j’ai tout de suite été séduit par leur épopée incroyable des dix dernières années : du cyclotourisme à la DN2. Moi qui recrute régulièrement et qui suis extrêmement sensible aux qualités humaines des gens qui m’entourent, j’ai trouvé qu’il y avait dans ce club un état d’esprit exemplaire et de très belles personnes. Alors j’ai décidé de les rejoindre en tant que sponsor principal pour accélérer encore autour d’un projet ambitieux : passer en DN1 et créer à terme une structure professionnelle basée à Lyon. C’est mon rêve et je suis déterminé à le réaliser ! (sourires)

 

Radio Peloton : Vous également pris une licence de coureur au VC Corbas…

Raphaël Taïeb : J’éprouverai beaucoup de plaisir à porter les couleurs du club sur les chronos de fin de saison, sur les cyclosportives que j’affectionne, et pourquoi pas sur quelques courses de fédération. En tant que sponsor je veux une ambition sportive maximale. Je veux que les coureurs qui rêvent de passer pro se disent que Corbas peut les y emmener, depuis l’école de vélo jusqu’à la DN en passant par toutes les catégories. Je veux que l’on gagne de grandes et belles courses et que l’on devienne un club de référence dans la région et en France.

Radio Peloton : Vous êtes attaché à l’environnement autour du vélo notamment le scolaire…

Raphaël Taïeb : Je veux que l’on y arrive avec une éthique exemplaire, un état d’esprit collectif, bienveillant. Je ne veux pas de coureurs en burnout ou qui délaissent les études. Je considère qu’il est essentiel que les coureurs mènent un double projet : tenter de passer pro, mais assurer ses arrières par des études et/ou une formation. Je veux que le club travaille à l’insertion des jeunes sur le marché professionnel car tout le monde ne peut pas devenir cycliste pro et que la vie ne s’arrête pas à 25 ans : elle démarre ! Pour cela, on travaille à réunir des partenaires du monde du recrutement, et de belles entreprises lyonnaises emblématiques – notamment dans la nouvelle économie pourvoyeuse de beaucoup d’emplois – et convaincues de la valeur que peuvent apporter des sportifs de haut niveau en entreprise. Je considère que notre rôle en tant que structure associative est autant sportif que social.

Radio Peloton : Le VC Corbas doit être un accélérateur pour ses jeunes alors ?

Raphaël Taïeb : Le message que je veux adresser aux coureurs est clair. Avec Corbas, soit vous réussirez à passer Pro, soit on vous trouvera un boulot. Je suis très sensible au développement du cyclisme féminin. À titre personnel, j’ai toujours été révolté par toutes les formes d’injustices, dont les inégalités femmes-hommes. Dans mon entreprise, nous avons la parité dans le comité de direction et dans les équipes. Il n’y a aucune raison que le cyclisme féminin ne se développe pas. Il est tout aussi spectaculaire que le cyclisme masculin : à la télé, vous ne voyez pas de différence entre un homme qui monte un col à 20kmh et une femme qui le monte à 17kmh. Ce sont les mêmes efforts, les mêmes valeurs. Corbas a déjà une très belle équipe féminine et je veux qu’on la développe. Enfin, j’aimerais que l’on soit pionniers sur le verdissement du vélo. On l’oublie mais tous les cyclistes entretiennent une relation forte avec la nature. Faire du vélo c’est avant tout partir se promener dans la nature, profiter de paysages magnifiques, s’affranchir de la vie urbaine. Il faut reconnecter l’image du vélo, et par certains aspects sa pratique, avec l’impératif écologique : le public le demande… et les coureurs aussi ! Quand on a 20 ans aujourd’hui l’écologie est une évidence. L’avenir du vélo passe donc inévitablement par une pratique plus verte.

Radio Peloton : En parlant de vert, vous avez passé trois ans à l’AS Corbeil-Essonnes entre 2011 et 2014…

Raphaël Taïeb : A l’époque, le club évoluait en Division Nationale 3. Le club m’a permis de découvrir le cyclisme de compétition, de comprendre ses enjeux. J’ai pu gagner quelques courses, une sensation exceptionnelle. J’étais devenu assez proche de Joël Vende (président à l’époque) et de Dominique Bernard (trésorier) qui m’ont appris beaucoup de choses. Il y avait un groupe de coureurs exceptionnels autour de Kévin Le Cunff (passé pro ensuite), Romain Bona, David Bouillaux, Vincent Girardin, Lucas et Victor Leblond, on s’éclatait, vraiment.

Radio Peloton : Vous avez idée d’un sponsoring d’un club en région parisienne ?

Raphaël Taïeb : J’ai vraiment envie de me concentrer sur le projet que l’on lance avec Corbas. J’ai du mal à m’éparpiller, et puis ma vie est à Lyon désormais ! Je garde bien sûr un oeil affectif sur ce qu’il se passe en Île-de-France, ma région de naissance. Pourquoi pas un jour !

Radio Peloton : En quoi consiste votre pratique du vélo maintenant ?

Raphaël Taïeb : Je suis resté passionné. J’ai donc fait le choix d’aménager mes semaines pour continuer de pratiquer entre 10h et 15h par semaine. Je m’entraine pour progresser et prendre du plaisir dans l’effort. PMA, seuil, force : tout y passe ! A 34 ans les plus belles années sont sûrement derrière, mais je ne suis pas encore complètement rouillé. En pic de forme j’arrive à tenir des bons temps, comme dans la montée du Ventoux que j’ai bouclée en moins de 1h10 l’an dernier, ou comme sur quelques chronos et grimpées de la région que j’arrive encore à gagner parfois. La petite anecdote rigolote c’est que Julien Chave, le manager de l’équipe, m’avait initialement contacté pour rejoindre les rangs de la DN après m’avoir repéré sur un chrono ! Mais mes projets professionnels et ma vie familiale ne me permettaient pas de courir pour le club de façon régulière. Je sais maintenant que je ne passerai jamais pro, et ce projet est sans doute une façon pour moi de m’accrocher à ce rêve d’enfant et de le réaliser d’une façon un peu différente… en équipe !

 

Propos recueillis par Loïc Manceau.

 

Photo : Gérard Briand.

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Bilan du Tour de France 2021

Pogacar et les autres

La dernière étape de ce Tour de France 2021 vient de se terminer à Paris avec une arrivée sur la célèbre Avenue des Champs-Elysées.
Clap de fin pour cette 108e édition qui a couronné pour la deuxième année consécutive, le Slovène Tadej Pogacar.
A l’heure où certains coureurs disputeront le championnat de France de l’Avenir sur la commune de Lorrez-le-Bocage-Préaux (Seine-et-Marne), le coureur de 22 ans remporte le général, le maillot à pois du meilleur grimpeur et le maillot blanc du meilleur jeune, comme en 2020.

Le natif de Klanec empoche au passage trois étapes dont deux étapes pyrénéennes avec arrivée au sommet.
Si le coureur d’UAE Team Emirates a réalisé une véritable razzia sur ce Tour de France, sa formation s’est montrée à certains moments friables depuis sa prise de pouvoir lors du week-end alpestre.

L’équipe drivée par Andrej Hauptman , Simone Pedrazzini a également pu compter sur des alliés de circonstances aux intérêts divers et surtout sur une concurrence bien heureuse de se retrouver avec un leader bien placé au général, adoptant une tactique majoritairement défensive à l’image de Wilco Keldermann (Bora Hansgroe) ou encore Alexey Lustensko (Astana-Premier Tech) respectivement cinquième et septième au classement final.

Pourtant la prime à l’offensive a permis à certains coureurs d’obtenir de belles places au général à l’image de l’australien Ben O’Connor (AG2R-Citroën) vainqueur de la 9e étape entre Cluses et Tignes et quatrième, Guillaume Martin (Cofidis), huitième ou encore David Gaudu (Groupama-FDJ), onzième. Après un passage à vide sur la 11e étape entre Sorgues et Mallaucène , le costarmoricain s’est refait la cerise dans les Pyrénées et montrait le maillot de la formation managée par Marc Madiot qui termine ce Tour de France avec quatre coureurs sur huit au départ.

Les formations belges ont aussi brillé durant les 3414,4 kilomètres à l’image de la continentale professionnelle Alpecin Phenix, vainqueur à deux reprises avec deux coureurs issus du cyclo-cross le belge Tim Merlier, déjà vainqueur sur le Tour d’Italie cette année et le neerlandais Mathieu Van Der Poel. Ce dernier petit-fils de l’illustre Raymond Poulidor aura même l’honneur de porter durant six jours le maillot jaune de leader, ce que n’avait jamais réalisé son grand-père.

Fanny sur le Giro, la Deceuninck Quick-Step a rectifié le tir sur ce Tour avec cinq victoires dont quatre du resuscité sprinteur britannique, Mark Cavendish complété par la victoire le premier jour du champion du Monde, Julian Alaphilippe, sur les rotules en fin de tour après avoir beaucoup tenté, vain. A 36 ans « Cav is back » mais c’est surtout le collectif de la structure World Tour qui a permis au rapide coureur de l’Île de Man de retrouver de sa superbe en remportant le maillot vert de meilleur sprinteur, le deuxième de sa carrière face à une concurrence modérée à l’image de la saison ou aucun sprinteur domine le plateau mondial par rapport aux autres années. Chaque coureur a son rôle dans l’équipe belge et tous poussent dans l’intérêt collectif.

Outre-quiévrain, les performances de Wout Van Aert sont aussi à souligner avec trois victoires d’étapes sur trois types de terrain différents, le coureur de la Jumbo-Visma a exprimé tout son talent au cours des trois semaines se payant le luxe de remporter la 21e et dernière étape du Tour de France, bien aidé par Mike Theunissen. La Jumbo-Visma obtient aussi une victoire d’étape en Andorre via Sep Kuss et une deuxième place au général avec Jonas Vingegaard. Avec un effectif décimé par les chutes, la structure neerlandaise aura réussi sa Grande Boucle.

Le collectif de la Barhain Victorius ressemblait à une armée mexicaine de coureurs expérimentés su ce Tour de France avec trois victoires individuelles, deux du champion de Slovènie Matej Mohoric et une de Dylan Teuns. Cependant la structure managée a péché sur le plan tactique dans l’optique du maillot vert de leur puncheur, sprinteur, rouleur italien Sony Colbrelli. Surprenant troisième sur une étape de haute-montagne entre Cluses et Tignes à l’image d’un Ben Swift, deuxième en haut de l’Alpe d’Huez sur le Dauphiné-Libéré en 2017, le champion d’Italie peut avoir des regrets sur ce Tour qu’il termine sans le moindre succès individuel mais avec à la clef, la victoire par équipe.

Arrivée avec une armada impressionnante sur le papier l’équipe Ineos-Grenadiers a explosé au fur à mesure des trois semaines. Carapaz sauve les meubles avec une troisième place au classement final. Sans victoire au bout des trois semaines de course, l’équipe britannique n’a pas été épargné par les chutes lors de la première semaine. Après la victoire finale d’Egan Bernal sur le Tour d’Italie, la belle promet d’être passionnante sur la Vuelta d’ici quelques semaines.

Les coureurs français auront essayé durant ce Tour de France mais le bilan comptable parle avec une seule victoire d’étape pour les coureurs de l’hexagone et obtenu par Alaphilippe, membre d’une équipe étrangère.

Du coté des deux franciliens engagés sur le Tour de France, Anthony Turgis aura tenté de se glisser dans des échappées à l’image de son équipe Total-Energies. Le coureur formé au VC Etampes termine l’épreuve avec trois top 10 et une 68e place au général.
La moisson fut plus fructueuse pour Kenny Elissonde ! Offensif à l’image de son équipe Trek-Segafredo, l’ancien sociétaire du CC Igny-Palaiseau 91 a pris la deuxième place de la 11e étape entre Sorgues et Mallaucène obtenant au passage le Prix de la Combativité à l’issue de cette journée. Le fils de l’ancien coureur de l’AS Corbeil-Essonnes, Franck Elissonde se classe 34e du classement final.

 

 

Le chiffre : Sur 23 équipes au départ, seulement 7 ont remporté des victoires d’étapes.

Ils se sont aussi illustrés…

Julien Bernard (Trek-Segafredo) : Il est difficile d’être « fils de » ou « petit-fils de » dans un peloton. L’ancien pensionnaire du SCO Dijon s’est montré une nouvelle fois comme un « grégario » exemplaire comme sous le maillot de l’équipe de France lors du sacre de Julian Alaphilippe à Imola (Italie), l’an dernier.

• Pello Bilbao (Barhain-Victorious) : Classé 13e du classement final du Tour d’Italie, le Basque se classe à la 9e place du classement final du Tour de France avec un scénario sensiblement identique. La perte du leader assez rapidement. Mikkel Landa au Giro, Jack Haig sur la Grande Boucle.

• Franck Bonnamour (B&B Hotels -KTM) : En tant qu’équipe invitée, il est parfois dur d’exister face aux grosses formations World Tour. Elu super combatif du Tour de France, le breton a mis en avant durant trois semaines la formation de Jérôme Pineau, le tout en se classant 22e du général de son premier grand tour.

• Jonathan Castroviejo (Ineos-Grenadiers) : Précieux sur le Tour d’Italie auprès d’Egan Bernal, l’ancien sociétaire d’Euskatel-Euskadi était le  dernier soutien de Richard Carapaz dans les Pyrénées. Le polyvalent coureur de Gexto termine 23e de cette Grande Boucle après s’être classé 20e du Giro.

Rafal Majka (UAE-Team Emirates) : Tour d’Espagne 2012, le grand public découvre un grimpeur polonais au service d’Alberto Contador dans les Pyrénées, le Pays-Basque ou sur la pente du Lagos de Covadonga. Tour de France 2021, Rafal Majka se révèle comme un précieux équipier dans la dernière semaine de l’épreuve pour Tadej Pogacar.

Michaël Morkov (Deceuninck-Quick Step) : Si Mark Cavendish a autant claqué de victoires sur ce Tour de France, Michaël Morkov n’y est pas pour rien. Le frère de Jesper Morkov, ancien coureur du Team Bonnat 91, a montré qu’à 36 ans, il était le meilleur lanceur de sprint en cette année 2021. Ce n’est pas Sam Bennett qui dirait le contraire.

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C’est la reprise des courses cyclistes en région parisienne !

Les compétitions cyclistes franciliennes sur route FFC ont repris leur droit le 22 mai à Satory (Yvelines) après de nombreux mois d’attente. Durant ce confinement Acte III, nous avions pris la décision de ne pas alimenter notre site et que partiellement notre page Facebook contrairement au confinement Acte I de l’an dernier. Nous accrochons nous aussi notre dossard afin de vous relayer, partager, informer sur l’actualité du cyclisme en région parisienne, quelque soit sa fédération, sa pratique et son sexe.

 

 

 

L’équipe de Radio Peloton

 

 

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Vaucouleur par amour du sport

 

Nicolas Vaucouleur fait partie des passionnés de la photographie sportive ! A 28 ans, cet habitant de Quincy-sous-Sénart passe ses week-ends sur les manifestations sportives. « Je pratiquais le cyclisme en compétition, mais avec les études, je ne prenais plus le temps de m’entrainer, le sport est ma passion et je voulais rester en contact avec ce domaine, la photographie m’a paru un bon compromis » détaille Vaucouleur qui a débuté cette activité il y a maintenant six ans. Le Quincéen se déplace essentiellement sur les courses cyclistes aux quatre coins de la région parisienne ainsi que les rencontres de football féminin. « Le sport est imprévisible et chaque photo est unique. C’est au photographe de s’adapter à l’action et non l’inverse. Être au cœur de l’évènement et partager des émotions est aussi important » s’enthousiaste l’essonnien ouvert à d’autres thématiques que le sport dans les années à venir. « Mon rêve serait de photographier de nombreux sports lors des Jeux Olympiques de Paris en 2024, mais je garde les pieds sur terre. J’aimerais encore continuer à progresser et découvrir de nouveaux sports. J’ai encore beaucoup à apprendre » confie l’essonnien.

 

 

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