Grosjant, la victoire en tête

Julien Grosjant est une référence dans les pelotons amateurs franciliens ! A 26 ans, le coureur de la Pédale Combs-la-Villaise, formé en 2003 à l’EC Montgeron-Vigneux, est devenu un maillon essentiel du club du président Antoine Poncet. En 2016, il essayera de retrouver le chemin de la victoire qui ne veut plus s’offrir à lui.

Radio Peloton : Julien, comment analysez-vous votre saison 2015 ?

Julien Grosjant : C’est clairement une saison en demi-teinte, mais je n’ai pas vraiment de regrets car le mot d’ordre pour moi, c’est désormais le plaisir. La gestion entre mes cours et mon boulot n’est pas toujours simple. Alors, le peu de temps libre qu’il me reste, je le passe à courir à pied ou à rouler. Mais je n’ai pas le temps de faire de grandes sorties vélo la semaine. C’est peut-être cela qui m’a manqué pour être plus performant sur des 3e catégories. Les juniors qui ont des objectifs à moyen terme plus élevés que cette catégorie s’entraînent fort et sont difficile à battre

Radio Peloton: Deux ans sans victoire c’est long…

J.G : C’est même frustrant, je termine encore une fois la saison sans victoire, j’ai dû faire toutes les places entre deux et dix mais pas la première. C’est certain que ça commence à manquer. Mais comme je l’expliquais précédemment, je ne mets pas tous les atouts de mon coté et je ne mise pas tout sur le vélo, donc on ne peut pas tout avoir.

Radio Peloton : Est-ce que, selon vous, Combs-la-Ville méritait mieux comme saison en 3e catégorie ?

J.G : Si Combs méritait une meilleure saison, je ne sais pas, mais ce qui est sûr c’est que j’aurais aimé faire parler du club en gagnant des courses. Avec mon acolyte et ami Carl Gabilondo, nous n’avons pas su lever les bras. Ce n’est que partie remise même si Carl a fait le choix de rejoindre l’US Créteil pour la saison 2016. Malgré cela, le club a enregistré de belles victoires chez les jeunes avec l’école de vélo d’Aurélie Moussard. Un titre de Champion de Seine-et-Marne chez les D1 avec Cyril Mordelet, une victoire chez les départementaux avec Tristan Néhémie aux Challenges du CIF et une deuxième place collective en prime. Beaucoup de clubs auraient aimé avoir un tel bilan. De plus, Combs revient à la quatorzième place des clubs franciliens, ce qui n’est pas rien.

Radio Peloton : Quels sont vos plus beaux souvenirs de l’année 2015 ?

J.G : Je n’ai pas forcément de bons souvenirs, mais le plus mauvais restera le Championnat d’Ile-de-France 2e et 3e catégories à Fublaines (Seine-et-Marne). Je l’avais coché pour jouer le titre en 3e catégorie et je suis passé au travers suite à un problème mécanique avec mon groupe électrique qui m’a écarté de la course. J’avais les boules. On ne peut pas dire que j’ai joué de chance non plus cette saison. Le Tour des Yvelines restera un bon moment pour l’ambiance qui a régné dans l’équipe et dans le staff.

Radio Peloton : Vous avez commencé le vélo au milieu des années 2000, comment le voyez-vous au milieu des années 2010 ?

J.G : Je vois les années passer, les coureurs de moins en moins nombreux en 3e catégorie et les courses disparaître. C’est souvent les mêmes clubs qui organisent et heureusement qu’ils sont toujours là. Le cyclisme sur route se cantonne à un cercle de plus en plus fermé. C’est bien qu’une structure comme le Team Peltrax existe dans le département, cela permet aux coureurs du département d’avoir un point d’appui de référence. Il faut aussi parler des clubs formateurs, il y a 10,15 ans, on se battait pour un prix d’équipe. Maintenant, on se retrouve sur certaines épreuves avec des clubs qui ont d’office le prix d’équipe rien qu’avant la course, par manque de coureurs dans les autres clubs. Quand j’ai débuté le vélo à l’ECMV en 2003 on avait terminé la saison avec 20 prix d’équipe, mais il y avait une dizaine d’équipe alignées pour cela ! L’année prochaine à Combs, on aura un groupe renforcé justement dans cette optique de redonner une dynamique pour batailler contre les autres équipes.

Radio Peloton: En 2016, Julien, c’est forcément la gagne que vous allez viser…

J.G : Je n’ai pas su le faire en 3e catégorie, mais j’espère le faire en 2e catégorie en 2016. Je sais que cela ne sera pas facile, mais je vais tout faire pour atteindre ce but. J’ai également l’objectif de participer à mon premier IronMan à Embrun (Hautes-Alpes) au mois d’août.

Photo : Gérard Briand.

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Brèves résultats

Axel Bergheaud (US Métro-Transports) s’est imposé le 13 mars chez les minimes sur la cours d’Epernon (Eure-et-Loir).

Alexandre Le Roux (USMT) s’est classé deuxième du général de l’épreuve 3e catégorie des Fay-aux-Loges (Loiret), le 13 mars.

Maximilien Provost (Team 94 Villeneuvoise) a remporté l’épreuve des Essarts (41) chez les cadets le 13 mars.

Sébastien Daminato (CSM Clamart) prend la 3e place de Mehun-Issoudun le 19 mars.

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Le Parisis AC 95 champion d’Ile-de-France

Championnat d’Ile-de-France de polo-vélo des moins de 19 ans :

Le PAC 95 et le PCO s’étaient donnés rendez-vous le samedi 4 avril au Plessis-Bouchard (Val d’oise pour disputer la finale du championnat d’Ile-de-France de polo-vélo des moins de 19 ans. Les deux équipes de 5 joueurs chacune étaient en majorité composées de minimes et cadets avec deux juniors et un pupille.

Le match de 2 X 20′ fut de fort belle facture et très équilibré entre les deux équipes avec de part et d’autre un jeu propre et un bel esprit sportif.

C’était la première fois qu’un arbitre régional était issu de l’Essonne avec Michel Vanvynckt, assisté d’Olivier Truc. Tous les deux font parti des 3 nouveaux arbitres régionaux ayant réussi leur examen en février dernier.

Après un premier but parisien de Renan Rocher, Nathaniel Ribeiro de Freitas a remis les deux équipes à égalité. Le PAC 95 a ensuite pris l’avantage, mais Adrien Derly a marqué pour Paris avant la pause.

A 2 partout, le jeu était très serré, chacune des deux équipes pouvait l’emporter en 2ème mi-temps. Ce fût finalement Nathaniel Ribeiro de Freitas qui fit basculer le match pour le PAC 95 en inscrivant son 2ème but de la rencontre.

3-2, score final pour le PAC 95 contre le Paris Cycliste Olympique.

Rendez-vous le14 mai prochain à Goussainville pour le championnat d’Ile-de-France toutes catégories et le 21 mai à Alfortville pour le TRJJ réservé aux écoles de vélo et minimes (avec initiation).

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Kévin Reza au contact des amateurs

Si vous vous êtes baladés du coté de la Vallée de Chevreuse le 3 avril, vous avec probablement du croiser Kévin Reza et une dizaine de coureurs amateurs.

Le coureur professionnel de la formation FDJ participait avec un de ses sponsors personnel le magasin BMX de Paris-Vélizy a une sortie avec des pratiquants occasionnels.

45 kilomètres au programme pour deux heures de vélo.

Cerise sur le gâteau avec la présence d’un autre professionnel, Guillaume Thevenot de la formation Direct Energie, rentré la veille du Tour du Limbourg au Pays-Bas.

D’autres initiatives de ce type pourraient avoir lieu dans les prochains mois.

 

Par ailleurs Kévin Reza sera dès demain au départ du Circuit de la Sarthe.

 

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Clamart aux coureurs des Yvelines

Les courses D1-D2 et D3-D4 de Clamart (Hauts-de-Seine) du 3 avril ont réussi aux coureurs du département des Yvelines .

Comme à Montigny-le-Bretonneux, la semaine d’avant, la victoire revient à Thierry Lebeau (VC Mureaux),large dominateur de la course D3-D4.

Sur ce circuit plat sans franche difficulté les rouleurs s’en sont donnés à coeur joie à l’image de Michel Touboul (VCA Bourget) et Eric Durand (CC Igny-Palaiseau 91) sur la course D1-D2. Malgré de nombreux coups de boutoirs notamment de Jimmy Jazeron (US Créteil), l’arrivée se joue au sprint. On pouvait attendre Vincent Blanca (Paris CO),c’est finalement Pierre Dolatabadi (EC Velizy 78) qui l’emporte devant Carlos Jeronimo (Team Bike Chaumontel). Une victoire appréciée par son coéquipier présent sur le bord de la route Yann Dujarrier.

Les commissaires sur l’ensemble des nombreuses épreuves de la journée cycliste à Clamart étaient Lucien Bouniol, Muriel Canfin et Jean-Paul Tranchant.

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Brèves résultats

Le Parisis AC 95 est devenu champion d’Ile-de-France de polo-vélo des moins de 19 ans au Plessis-Bouchard (95).

Vincent Blanca (Paris C.O) s’est imposé samedi 2 avril à la Cipale en 1ère catégorie.

Jonathan Denis (TCV 91) a remporté les Boucles de l’Orvanne(77) en 1ère catégorie Ufolep, le 3 avril.

Victoire de Christopher Lamaille (Team 94 Villeneuvoise) sur la course 3e catégorie de Clamart (Hauts-de-Seine) le 3 avril.

L’UC Longjumeau a remporté le Prix d’équipe en école de vélo sur la course de Dourdan(91).

Alexandre Lorioux (Team Bonnat 91) s’impose à Pussay (91) en 1ère catégorie Ufolep, le 3 avril.

 

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l’US Maule dresse le bilan pour mars

Les coureurs de l’US Mauloise ont été très actifs en ce mois de mars avec…

Ecole de vélo :

-2 prix d équipe à Saint-Cyr-en-Arthies (95) et Maule (78)

– 4 victoires de Palierne robin en pupille a Bernes sur Oise 95 , Satory 78 , Maule matin et apres midi.

-4 victoires de Léopold Desserre en pré licencie à st Cyr (95), Argenteuil (95) Maule matin et apres midi

-1 victoire de Debona milan en benjamin a Maule le matin

-1 victoire de Debona Anthony minime a Maule le matin

Départementaux :

-Johan Udry, vainqueur chez les départementaux à Epernon (Eure-et-Loir)

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l’EC Montgeron-Vigneux présente son nouveau maillot

L’EC Montgeron-Vigneux a présenté son nouveau maillot pour la saison 2016, le 1er avril à Montgeron !

Une bonne partie des licenciés avait fait le déplacement pour l’occasion.

L’équipe présidée pour la deuxième année consécutive par Jean-Claude Berneron effectue un début de saison remarqué avec ses cadets emmenés par le trio Tom Grégoire, Hugo Lemelle et Aurélien Tardif, tous vainqueurs au moins une fois cette année.

Le club peut également compter sur la bonne forme de ses départementaux, Romain Blum et Christophe Malet en D1 ainsi que Gilles Anizan en D2 et Fransisco Hernandez chez les D3.

Le vice champion du Monde de vitesse individuelle junior 2014 et vice champion d’Europe 2015, Sébastien Vigier fait toujours partie de l’effectif .

Jean-Michel Bulliot et Laurent Corbeau sont les leaders de la section VTT en ce début de saison.

Rappelons que l’EC Montgeron-Vigneux est le premier club de l’Essonne et quatrième club d’Ile-de-France sur l’année 2015.

La formation nord essonnienne est également représentée dans toutes les disciplines du vélo ou presque avec son couteau suisse, Michel Vanvynckt, pratiquant le cyclisme traditionnel, la piste, le cyclo-cross, le polo-vélo, le cycleballe, le cyclisme artistique et le VTT.

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Alves peut recourir !

Arnaud Alves peut de nouveau prendre part à un départ sur une compétition FFC ! Le coureur de 27 ans formé à l’EC Morsang-sur-Orge (91) s’est retrouvé dans une impasse administrative. Sa demande de mutation pour quitter les Bleus de France de Suresnes et rejoindre le VC Arpajon ayant été égarée. La lettre s’est perdue et n’est jamais arrivée à destination. « Il y avait aussi ma demande de licence dans le lot, c’est une erreur de ma part, je n’avais pas fait de photocopie, je retourne donc remplir une demande de licence chez le médecin et j’appelle le Comité afin de savoir si il pouvait me renvoyer une copie de la mutation, qui avait été tamponnée par la fédération donc passée entre leurs mains, chose qu’ils n’avaient pas » explique le frère de Gwendoline Alves, spécialiste de cyclo-cross et de VTT. S’en est suivi des échanges interminables avec le club quitté pour obtenir une copie de mutation. « Il fallait ensuite un accord oral puis un mail pour être sur que le litige était levé entre moi et le club quitté »poursuit Alves. Après une préparation hivernale consciencieuse, l’attente de la mutation a freiné l’élan de l’essonnien. « Je voyais mes coéquipiers faire des bonnes places fin février début mars, pendant que j’allais rouler seul le dimanche matin » confie Arnaud Alves dont le moral fluctuait entre la patience et l’agacement. Le coureur 3e catégorie a néanmoins pu trouver refuge en attendant, en FSGT sous le maillot de l’Avenir du Val-de-Marne. « La solution la plus rapide pour moi était de faire appel à Thierry Levert, il me connaît depuis que je suis minime et a tout de suite accepté de me dépanner même pour une ou deux courses. Je l’ai contacté un mardi et le dimanche je courrais à Sainte-Escobille puis à Dugny, je le remercie par ailleurs » explique l’ancien coureur des Bleus de France qui peut enfin courir dès dimanche sous les couleurs du VC Arpajon à l’occasion de la classique Paris-Vallangoujard en 2e catégorie. « J’enchaînerai ensuite avec une course en Bretagne et Paris-Pussay, j’ai hâte d’en découdre avec les copains » sourit Alves. Le VC Arpajon (Essonne) fait partie des meilleures formations en 3e catégorie sur la région parisienne.

Photo : Gérard Briand.

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Trialistes à l’autre bout du monde

Discipline consistant à franchir des obstacles naturels ou articifiels, le trial, née au début du XXe siècle au Royaume-Uni est une discipline dominée par les européens depuis la création du premier Championnat du Monde en 1995 remporté par Thierry Girard (France) à Kirchzarten (Allemagne). Les français ont d’ailleurs la part belle avec quatorze titres remportés sur dix-neuf possibles, dont les quatre derniers par Vincent Hermance en 2013 et Gilles Coustellier, à trois reprises.

our autant, cette discipline attire un public mondial, comme à Madagascar où du coté d’Antsirabe, une ville située à 185 kilomètres au sud de la capitale Antananarivo, une poignée de jeunes tente de faire découvrir la discipline à une grande partie de la population à travers des démonstrations officielles dans les grandes métropoles du pays ou un peu plus confidentiel, comme l’explique Samuel, l’un des meilleurs trialistes du pays qui pratique ce sport depuis l’age de six ans. « J’ai découvert le trial il y a six ans à travers les vidéos de Craig Lescott, c’est une discipline pour moi qui permet de repousser ses limites dans toutes les circonstances » confie ce jeune originaire d’Antsirabe, sponsorisé par la marque Freegun, spécialisée dans le domaine du streetwear qui pose les problématiques de ce sport dans un pays une fois et demi plus grand que la France. « On a l’impression de ne pas être écouté par la Fédération, pour eux, ce qu’on fait n’est pas du sport, alors qu’en Europe et même aux Etats-Unis, il y a une reconnaissance au moins. A Madagascar certaines personnes nous considèrent comme des fauteurs de trouble alors que notre seul délit est de pratiquer une discipline spectaculaire, c’est regrettable ». Le même constat est tiré pour les pratiquants de BMX ou de roller free ride également déconsidérés à Madagascar. « Les gens ne comprennent pas quelques fois que c’est un moyen pour nous de nous épanouir, dans un pays qui ne s’investit pas autant qu’il le devrait pour sa jeunesse » ne décolère pas un jeune pratiquant de BMX free ride.

C’est un peu le chat qui se mord la queue, Madagascar est en réalité un pays qui manque de moyens, financiers, mais aussi structurels. « Vous n’imaginez pas en France, la chance que vous avez d’avoir des pompes et des rustines, ici quand on crève c’est un peu le système D, alors lorsque l’on a une casse matérielle, c’est encore pire » rajoute Samuel.

Plusieurs solutions pourraient dès lors être envisagées, l’idée de complexes dédiés au vélo par exemple aux abords de grandes métropoles, la coopération avec certaines grandes fédérations internationales ou des marques installés dans le domaine du vélo qui auraient la volonté de s’investir dans des pays qui en ont besoin. L’idée d’un championnat national aussi de trial pourrait aussi germer. « Le rêve de beaucoup de malgaches serait un jour de représenter leur pays lors de grandes compétitions en France, entre le rêve et la réalité, il n’y a que quelques pas qui j’espère seront un jour franchis » raconte fataliste Samuel Andriamanantena.

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