Le tuyau d’Arnaud Vernier à… Pringy.

Responsable de la section Ufolep du CC Ponthierry-Pringy, Arnaud Vernier nous décrit le parcours de cyclo-cross de Pringy, disputé en fin d’année.

« Je suis pratiquant de la discipline depuis peu, je le trouve complet. Nous allons trouver des parties techniques voir très technique si le temps est pluvieux en descente, en montée et même sur le plat. Nous avons aussi pas mal de relance et des zones obligatoires de portage. Nous avons tout de même conservé des lignes droites pour récupérer un peu car au final, c’est un circuit exigeant avec du rythme. On arrive a totaliser 180m de dénivelé positif sur un peu plus de 50mn de course soit environs 16km au total. Nous sommes entre 2.2 et 2.6km le tour selon les tracés. Autre particularité, nous n’empruntons aucun asphalte. Le parc dispose de route stabilisée par endroit notamment les lignes droites. Il faudra arriver bien préparé sur ce circuit pour s’imposer un gros rythme et pouvoir le conserver jusqu’au bout. Finalement, un coureur type sera comme le circuit, complet. La zone d’arrivée sera la plus intéressante pour les spectateurs.On a une vue sur les parties les plus intéressantes techniquement parlant du circuit. Mais surtout la descente en dévers le long de la source naturelle qui coule et se trouve à coté du pont de l’allée principale. Cette descente fait face à l’étang. De grand moment de solitude pour les coureurs et une grosse concentration pour ne pas aller à la faute, j’en sais quelque chose. L’an dernier, l’essentiel du public s’était amassé devant cette descente.Le petit plus de l’organisation, c’est le Parc de Pringy lui même. C’est juste magnifique, grandiose et très étendue. Une fenêtre sur la nature au milieu de cette charmante ville. Si le soleil est de la partie, c’est l’assurance de prendre un plaisir certain que ce soit pour les spectateurs, les coureurs ou les commissaires de courses.Il faudra prévoir gros et petit sur la cassette car on va utiliser 80% des rapports possible que l’on soit puissant ou un peu juste. Si le temps est sec, les gros crampons ne seront pas nécessaire mais méfiance avec la montée le long du mur du parc à droite de la prairie. Celle ci peut réserver des zones humides même par temps sec. Par temps pluvieux, il faudra sortir les gros crampons pour espérer passer cette zone là. Finalement, la pression des pneumatiques sera fonction aussi de l’humidité mais attention à celui chaussé en pneus de ne pas pincer sur la partie haute après l’arrivée car certains passages pavés sont rudes ».