Interview de… Marvin Tuil (OC Val d’Oise)

Chaque saison de cyclisme sur route a le droit à son lot de révélations ! En 2019, Marvin Tuil fait partie de ce peloton-là ! A 22 ans, le coureur de l’OC Val d’Oise s’est notamment imposé sur la course 2e catégorie de Sannois (Val d’Oise), cette année. Rencontre.

« L’objectif est atteint »

 

Radio Peloton : Marvin, depuis combien de temps pratiquez-vous le cyclisme ?

Marvin Tuil : Cela va maintenant faire quatre ans ! C’est assez tardif, mais j’ai toujours fait du sport et à peu près tout essayé (sourires). Je pense enfin avoir trouvé le bon. J’aime l’adrénaline de la fin de la course. Le stress qu’il peut y avoir notamment sur les offensives de coureurs. Ça me transcende et me galvanise.

Radio Peloton : L’OC Val d’Oise est votre troisième club…

Marvin Tuil : J’ai fréquenté l’US Ezanville -Ecouen en Ufolep, puis le VCA du Bourget pour ma première année en 3e catégorie et maintenant l’OC Val d’Oise. Je me sens plutôt bien dans mon club, il y a une bonne ambiance avec notamment Julien Pereira-Martins qui vanne souvent.

 

Radio Peloton : Vous avez effectué une sacrée première partie de saison…

Marvin Tuil : En effet elle est plutôt satisfaisante avec notamment une victoire à Sannois. J’ai joué de problèmes mécaniques et d’une forme d’injustice à Clamart car les commissaires jugent que je n’ai pas gardé ma trajectoire. Je me retrouve déclasser à la deuxième place. A Satory, j’ai péché tactiquement, en misant sur un retour d’Eliott Pierre alors que deux coureurs étaient sortis devant. Finalement, je termine troisième. J’ai assez de points pour monter en 2e catégorie, l’objectif est atteint.

Radio Peloton : Que vous inspire cette deuxième partie de saison ?

Marvin Tuil : Je veux avant tout me faire plaisir et continuer ma progression dans l’optique d’intégrer une DN en fin de saison. Je vais suivre aussi cet été les exploits mon coureur préféré, Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step). J’aime le même profil que lui. J’adore son audace et ses offensives. Mon rêve ultime serait d’un jour faire le Tour de France, mais lucidement, sur le papier j’estime mes chances à 10% d’y parvenir.

 

Photo : Loïc Manceau.