Interview de… Paul Vanotti (Paris Cycliste Olympique/ Melun Cyclisme Organisation)

A 28 ans, Paul Vanotti faisait partie des franciliens à suivre cette saison. Coureur licencié en 3e catégorie au Paris Cycliste Olympique et en 1ère catégorie Ufolep au Melun Cyclisme Organisation, le longiligne rouleur est prêt à raccrocher un dossard dans moins d’une semaine à Satory (Yvelines).

 

«J’ai toujours gardé un goût pour l’effort solitaire et les vélos de chrono »

 

Radio Peloton : Paul, depuis combien de temps pratiquez-vous le cyclisme en compétition ?

Paul Vanotti : J’ai commencé le VTT en FFC à 15 ans en complément du triathlon, avec les études j’ai arrêté la compétition pendant presque quatre ans. J’ai à peine maintenu une pratique régulière mais quand l’occasion s’est présentée en 2014 j’ai repris au Vitrolles Vélo Club où j’ai découvert le cyclisme sur piste grâce à son président Thierry Henny. Ça a été une remise à zéro complète, je n’avais jamais touché autre chose qu’un VTT mais je n’ai pas hésité à me lancer sur la compétition piste/route.

Radio Peloton : Vous avez ensuite pris la direction du Nord de la France…

Paul Vanotti : Après un déménagement à Lille, j’ai de nouveau changement de club : La Pédale Madeleinoise. C’est une structure très orientée vers la piste historiquement, il y a un encadrement génial (merci Lucien Cloet) et la proximité avec le STAB vélodrome de Roubaix rendait la pratique accessible avec trois séances par semaine pour ma part. C’est à partir de cette période (2015) où j’ai commencé à apparaître régulièrement sur les courses en vélodrome, cependant je ne courais pas encore sur route, je passais beaucoup de temps sur les critériums en pignon fixe (Redhook, RadRace, NL Crit Séries …).

Radio Peloton : Pourquoi avoir opté pour une double licence Ufolep et FFC ?

Paul Vanotti : J’ai toujours été en 3e catégorie FFC pour la pratique sur piste, en 2017 quand j’ai voulu essayer le CX que j’ai découvert l’UFOLEP, il y avait plus de courses dans le 59 et elles étaient moins éloignées que celles en FFC. Lors de mon arrivée en région Parisienne en 2018 je me suis dirigé vers le PCO (Paris Cycliste Olympique et son président Christian Masola), choix logique pour le côté pluridisciplinaire affirmé du club. J’ai gardé la double licence pour pouvoir profiter d’un menu de courses plus large ce qui me permettait de jongler avec des manches de la coupe d’hiver au Vélodrome National de Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines) et des cyclo-cross.

Radio Peloton : Vous êtes donc au Paris Cycliste Olympique en 3e catégorie FFC et au Melun Cyclisme Organisation en 1ère catégorie Ufolep…

Paul Vanotti : Après un an à courir en UFOLEP sous les couleurs du PCO le constat était simple. Malheureusement l’UFOLEP 75 n’existe pas, j’ai participé aux trois championnats nationaux 2019 : CX, Route, CLM et j’étais le seul représentant du comité. Le cyclisme restant un sport d’équipe ou en tout cas un sport qui se pratique en groupe, la décision d’aller vers un comité plus étoffé a été simple. Ayant beaucoup couru avec les membres du MCO (Melun Cyclisme Organisation et son président Philippe Chabot) en 2019 je me suis naturellement tourné vers eux pour la saison 2020.

 

Radio Peloton : Vous pratiquez le cyclisme sur piste, le cyclo-cross et la route, que vous apporte cette pluridisciplinarité ?

Paul Vanotti : Comme évoqué plus haut, c’est avec la pratique du pignon fixe et ses courses ,presque sauvages au début, que j’ai pris goût à la compétition. Le cyclisme sur route a eu pendant longtemps une image ennuyante à mes yeux, contrairement à la piste et ses courses courtes et animées. Aujourd’hui, je trouve mon compte dans la diversité, l’hiver est moins monotone au vélodrome et dans les sous-bois que sur des sorties foncières par 2°C. (sourires)

Radio Peloton : Si vous aviez à choisir entre l’une des trois ?

Paul Vanotti : Choix difficile, je vais sortir la carte joker, le contre-la-montre. Depuis mes débuts en triathlon j’ai toujours gardé un goût pour l’effort solitaire et les vélos de chrono. Un effort seul devant sur une course en peloton n’aura que peu de chances de payer mais en CLM où le credo pourrait se résumer à « appuyer plus fort pour appuyer moins longtemps » je trouve mon bonheur, il faut maîtriser le plus de paramètre possible pour proposer la meilleure performance.

Radio Peloton : En quoi a consisté votre activité sportive durant la période du Covid-19 ?

Paul Vanotti : Pendant la période de confinement, j’ai pu rouler avec mon équipe The Punchers Club, une des premières équipes d’Ecycling en France. Nous avons pu arpenter les routes virtuelles de Zwift et maintenir un entraînement quasi quotidien. Nous avons pu organiser des meetings via l’application avec des pros comme Mathilde Gros, Rémi Cavagna ou encore l’aventurier Stéven Le Hyaric.

https://sport.francetvinfo.fr/cyclisme/entre-cyclisme-et-e-sport-punchers-club-premiere-equipe-francaise-de-e-cycling

Radio Peloton : Nouveau départ de la saison sur route prévue le 19 juillet à Satory (Yvelines)…

Paul Vanotti : Depuis une semaine tout semble s’accélérer, les communiqués tombent, des courses sont annoncées en FFC, UFOLEP et on voit fleurir des confrontations chronométrées. Tout le monde a hâte de reprendre, cela se ressent à l’entraînement dans les zones très fréquentées (Longchamps, Vincennes …). Nous avons passé une (non) saison 2020 particulière et je pense à tous les clubs organisateurs vont chercher à proposer des courses. Le fait de décaler ou non la saison (avancer/reculer) doit avant tout être discuté entre les clubs, les comités et les préfectures afin que chacun y trouve son compte.

 

Radio Peloton : Que pensez-vous de l’idée d’un décalage de la saison de cyclo-cross ?

Paul Vanotti : Pour le côté fun par contre j’aimerais voir des CX en été/automne sur des formats peut-être différents de ce que l’on a l’habitude de voir, cela pourrait redonner vie à une discipline assez peu connue surtout avec la mode actuelle du gravel ; il y a peut-être des choses à explorer de ce côté.

Radio Peloton : Vous aurez quand même des objectifs cette année…

Paul Vanotti : Parmi les courses annoncées une a retenu mon attention, les championnats nationaux CLM UFOLEP dès 19 et 20 septembre à Sault (Vaucluse). Ce devait être un de mes gros objectifs de l’année, après une cinquième place l’an dernier pour une première participation j’avais envie de retenter ma chance. Depuis le déconfinement j’ai énormément roulé en vélo de chrono pariant sur le fait que nous reverrons probablement plus de courses individuelles que de courses en peloton sur la fin de la saison. Je reste prudent, la situation peut encore évoluer mais cela me donne au moins un objectif sur lequel se concentrer. D’ici là j’espère pouvoir retourner rouler à la Cipale avec le PCO et peut-être aurons-nous la chance d’avoir des compétitions sur piste en extérieur.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Duc studieux

Maxence Duc espérait beaucoup de la première partie de saison de l’année 2020 ! Pour sa deuxième année dans la catégorie des juniors, le pensionnaire du Team 94 Cycling prend son mal en patience en attendant une éventuelle reprise des compétitions lors de la deuxième partie de l’année. « J’ai hâte que les compétitions reprennent c’est assez frustrant de rater l’année de junior 2 qui est très importante pour progresser » exprime l’ancien coureur de la Pédale Combs-la-Villaise très attentif à une éventuelle reprise des compétitions par des contre-la-montre. « C’est un effort que j’apprécie beaucoup. De même le report des championnats de France de piste en fin d’année est une très bonne nouvelle car ils auraient pu être totalement annulés La deuxième partie de saison est très importante pour moi car ce seront les seuls résultats sur lesquels les équipes pourront se baser pour recruter des coureurs. Il faut donc réussir à être très performant » prévient le protégé du président Patrice Lerus , craintif quand à une évolution significative du niveau dans les pelotons. Fan de rouleurs comme Niki Terpstra, Remco Evenepoel ou encore Victor Campenaerts, Maxence Duc espère mettre à profiter ses qualités de rouleur pour briller sur la fin de saison et ainsi mettre à profit ses nombreuses séances de home-trainer effectuées durant la période de confinement.

 

Photo : Maxence Duc (Team 94 Cycling) à l’époque sous les couleurs de la Pédale Combs-la-Villaise.

 

 

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Siger dans l’incertitude

Jean-Pierre Siger attendait beaucoup de cette saison 2020 ! Pensionnaire de l’ES Stains depuis plus de 17 ans, ce féru des anneaux franciliens s’est retrouvé comme tout le monde en stand-by durant la pandémie mondiale de Covid-19. « Je ne dirais pas que je suis un spécialiste de la piste, je prends du plaisir dans cette discipline en tentant de m’améliorer dans ma catégorie d’âge » confie le guadeloupéen motivé en début d’année après un stage d’avant-saison effectué fin février. Jean-Pierre Siger a mis à profit le confinement pour s’adonner à sa passion cycliste que très partiellement avec seulement cinq heures de selle sur home-trainer. « J’ai profité de cette période forcée pour faire quelques travaux dans mon logis » affirme le pensionnaire de l’ESS encore dans l’incertitude quant à l’éventualité de disputé certaines courses cette année. « Je ne sais vraiment pas si je disputerai des compétitions, je n’ai pas mis les fesses sur mon vélo de manière assidue, pourtant je voulais faire des résultats aux championnats masters sur piste, on verra si la motivation revient » prévient Siger.

 

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Interview de… Yann Le Boudec (VC Lucéen)

Yann Le Boudec attendait avec impatience cette année 2020 ! A 24 ans, l’yvelinois avait fait le choix de quitter le VC Montigny-le-Bretonneux à l’intersaison pour rejoindre le VC Lucéen (Eure-et-Loir).

 

« Gagner en 2e catégorie »

 

Radio Peloton : Yann, vous avez quitté le VC Montigny-le-Bretonneux en début d’année…

Yann Le Boudec : En passant en 2e catégorie, je cherchais un nouveau challenge afin de découvrir le haut-niveau en tant que coureur. Le projet du VC Luceen était très intéressant car ils montaient cette année leur équipe de DN3. Il n’y a pas beaucoup de projet de la sorte en région parisienne donc quand j’ai eu l’opportunité d’intégrer l’équipe, je n’ai pas hésité. Je connaissais déjà plusieurs coureurs et je n’ai pas été déçu. Il y a vraiment un super état d’esprit, impulsé par le président Christian Fulbert et les directeurs sportifs.

Radio Peloton : Que retenez-vous de votre passage au VC Montigny-le-Bretonneux ?

Yann Le Boudec :Beaucoup de bons souvenirs entre les courses, les stages et les entraînements mais aussi et surtout beaucoup de bons amis.

Radio Peloton : Votre entame de saison a été très courte avec l’épisode covid-19…

Yann Le Boudec : Je ne suis rentré que le 2 mars du championnat du monde piste à Berlin, donc je n’ai pu participer qu’à une seule course avant le confinement. C’était plutôt une reprise pour moi et je n’avais pas de réelles ambitions. Je comptais arriver en forme un peu plus tard dans la saison.

 

Radio Peloton : Comment avez-vous géré cette période de confinement ?

Yann Le Boudec : Mes activités professionnelles avec l’équipe de France étant un peu à l’arrêt, j’ai eu beaucoup de temps libre pour bien m’entraîner sur home traîner et en PPG. De ce côté là, le confinement m’a été bénéfique car j’en ressors bien plus en forme physiquement. Sinon, j’en ai profité pour travailler et développer mon activité d’entraîneur et de coach avec notamment la création de mon site internet (ylbcoaching.fr)

Radio Peloton : En quoi consiste votre rôle auprès de l’équipe de France de cyclisme sur piste ?

Yann Le Boudec : Je suis analyste performance pour l’équipe de France endurance. Je travaille principalement sur de l’analyse vidéo, les aspects tactiques et techniques, ainsi que de l’analyse de données par rapport à ce que l’on peut récupérer via les capteurs de puissance sur les vélos des coureurs. L’objectif est de traiter efficacement ces données afin de ne rendre aux entraîneurs et aux coureurs que les informations utiles qui permettront d’optimiser la performance.

Radio Peloton : Comment se passe ce début de déconfinement pour vous ?

Yann Le Boudec : C’était très plaisant de pouvoir ressortir de nouveau et de retrouver un peu de liberté. Comme tous les cyclistes, j’ai profité du beau temps pour rouler de nouveau à l’extérieur. J’ai pu revoir également la famille et quelques proches que je n’avais pas vu depuis Mars.

Radio Peloton : Beaucoup d’incertitudes subsistent quant à la suite de la saison…

Yann Le Boudec : Évidement, comme tous les compétiteurs, j’aimerai que la saison reprenne en Août, comme cela est annoncé. Mais j’ai quand même un peu de mal à me projeter sur la fin de saison. Même si la situation sanitaire s’améliore, pour moi il reste encore pas mal d’incertitudes. Pour l’instant je m’entraîne surtout dans une logique de progression, sans réellement penser aux courses. Comme ça je ne serai pas trop déçu en cas de saison blanche.

Radio Peloton : Vous aviez défini des ambitions en début d’année…

Yann Le Boudec : Je devais aider au maximum l’équipe et ses leaders sur les courses élites et 1ere catégorie, ainsi que de pouvoir faire de bons résultats et de gagner en 2ème catégorie. Pour l’instant, après la première manche sur la Vienne Classic, l’équipe est 1ere en Coupe de France DN3. Il ne reste plus qu’une seule manche au programme en Septembre, le GP de la Tomate. On ira donc là-bas ambitieux afin de défendre au mieux cette première place.

 

Photo : Loïc Manceau.

 

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Interview de… Michel Vanvynckt (CSM Puteaux)

Vainqueur cette année du Grand Prix Cycliste du Mée-sur-Seine chez les départementaux FFC en cyclo-cross, Michel Vanvynckt (CSM Puteaux) fait partie des coureurs atypiques du peloton francilien. L’essonnien de 42 ans s’est prêté au jeu de l’interview rétro de Radio Peloton.

 

Radio Peloton : Quelle est votre course préférée chez les professionnels ?

Michel Vanvynckt : Le Tour des Flandres.L’usure est progressive, les monts courts mais ultra intenses, les meilleurs s’expliquent à la fin sans coéquipier.

Radio Peloton : Que reste votre meilleur souvenir vélocipédique toutes disciplines confondues à la TV ?

Michel Vanvynckt : Finale de l’Omnium hommes des Jeux Olympiques de Rio en 2016, lutte au couteau jusqu’au dernier sprint de la dernière épreuve.

Radio Peloton : De quelle marque était le cadre de votre premier vélo ?

Michel Vanvynckt : Pas le souvenir, un BMX probablement. Mon premier vélo de route était un Gitane.

Radio Peloton : Quel coureur de votre génération vous a le plus impressionné ?

Michel Vanvynckt : Loïc Lamouller, en minimes et cadets, après en Juniors j’ai arrêté ! Il avait environ 30 victoires dans chaque catégorie, quasiment toutes en échappées solitaires car loin d’être le meilleur sprinter.

Radio Peloton : Quels équipements cyclistes vous faisaient rêver dans votre jeunesse ?

Michel Vanvynckt : Maillot Super U, cadre Colnago de Mapei, chaussures Time. Les lignes du maillot Super U étaient pures. Fignon le rendait magnifique ! Le Colnago sublimissimo, quelle finition ! Les Time blanches et deux bandes rouges, une beauté pure.

 

Radio Peloton : Quel était votre coureur professionnel préféré quand vous avez commencé le vélo ?

Michel Vanynckt : Greg Fignon! Je ne compte pas les secondes pour départager! (sourires).

Radio Peloton : Et chez les professionnels actuels ?

Michel Vanvynckt : Mathieu Van Der Poel.

Radio Peloton : Eric Vanderaerden ou Moreno Argentin ?

Michel Vanvynckt : Vanderaerden au sprint!

Radio Peloton : Banesto ou Gewiss ?

Michel Vanvynckt : Banesto.

Radio Peloton : Bernard Thevenet ou Laurent Jalabert ?

Michel Vanvynckt : JAJA! Je n’ai pas connu Thevenet en tant que coureur je dois dire.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Chabot vainc le covid-19

Philippe Chabot a fait partie des milliers de personnes touchées par la pandémie mondiale de covid-19. Le président du Melun Cyclisme Organisation n’a pas échappé au virus qui sévit dans près de 185 pays à travers le monde. « Mes premiers symptômes sont venus dans la soirée du 15 mars, avec des frissons, gorge irritée et quintes de toux. Le lendemain matin mon état s’est quelque détérioré puisque la fièvre est venue et une gêne au niveau des bronches et maux de tête » confie Chabot. Après avoir pris un rendez-vous par l’intermédiaire d’une de ses filles travaillant dans le secteur médical, le dirigeant melunais est diagnostiqué positif par son médecin traitant, référent covid-19. « Le premier traitement n’apportait peu de résultats concluants, j’ai été mis sous antiviraux. La fièvre a commencé à disparaître au bout du huitième jour, ainsi que les quintes de toux. La fatigue générale s’est estompée que depuis samedi dernier » détaille Chabot réactif quant aux faits de prévenir ses proches et sa famille sur sa contamination au covid-19. « On avait partagé une balade en forêt quelques jours avant, j’ai eu peur pour chacun d’entre nous alors on a tous dû surveiller notre fièvre et si de la toux apparaissait. Par grande chance personne d’autre n’a été touché mais j’étais très inquiète pour lui puisque je ne l’avais jamais vu autant affaibli par un virus. Dans un premier temps on s’en veut parce qu’on a malgré tout voulu se retrouver en famille avant l’annonce officielle du confinement par le président de la République » confie sa fille Audrey qui s’est adaptée en privilégiant une alternative 2.0 en cette période. « L’important ce sont les proches, la famille, prendre soin les uns des autres et profiter pleinement des moments les plus simples. On comprend aussi qu’en tant qu’être humain nous n’avons pas les pleins pouvoirs sur cette terre et que mine de rien ça lui fait du bien qu’on arrête un peu notre engrenage habituel. Il faut que chacun se rapproche des vraies valeurs » poursuit la seine-et-marnaise. Dirigeant actif sur le département du 77, Philippe Chabot a été contraint d’annuler sa première organisation prévue le 22 mars dernier à Fontainebleau en Ufolep. Le Prix Jacques Marinelli organisé traditionnellement début juin est également dans l’incertitude. « Pour le Trophée Marcel Thomas à Arbônne-la-Forêt le 14 juillet prochain, je veux rester positif, même si je n’ai pas encore réussi à avoir les contacts avec les nouvelles mandatures des communes concernées » évoque le président du MCO tout en étant conscient des conséquences de cette pandémie sur la saison sportive et les clubs. « L’année sportive sera bien entachée par cette situation et risque de mettre quelques clubs dans la difficulté par la perte de subventions, et le non renouvellement de partenariats. Souhaitons que les fédérations soient sensibles à ce contexte pour ne pas les pénaliser encore plus ».

 

 

 

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Baillard nostalgique

Laurie Baillard a écumé pendant près de neuf ans les pelotons franciliens en compétition ! A 23 ans, la val d’oisienne a débuté au VC Méru (Oise) avant de rejoindre les clubs du Parisis AC 95, d’Argenteuil VS 95 puis du CM Aubervilliers 93. « Je garde des bons souvenirs des courses cyclistes malgré les difficultés. Le plaisir de se lever le dimanche pour aller courir, retrouver ses amies et la petite pression avant le départ, ce sont des moments inoubliables » confie la triple médaillée de bronze sur piste sur le 500 mètres, la poursuite individuelle et la vitesse individuelle en 2013, aujourd’hui éloignée du milieu de la petite-reine. « Je n’ai plus de lien aussi fort avec le vélo comparé à quelques années. Je ne le pratique quasiment plus, mis à part pour le plaisir de temps en temps, j’ai trouvé la passion que j’avais perdu dans le vélo ailleurs. Néanmoins, je suis toujours de loin les compétions de toutes catégories ou de près si des courses sont proches de chez moi ». Laurie Baillard est consciente que la pratique du cyclisme en compétition lui a apporté de nombreuses valeurs notamment sur l’organisation, la patience et le dépassement de soi. « Le monde du vélo est compliqué, aussi bien en tant que coureur qu’en tant qu’encadrant, il faut faire sa place et ce n’est pas si facile que cela » avance celle qui a notamment entraîné et été directeur sportif sur certaines manches de la coupe de France dames sur route. « J’ai pris beaucoup de maturité et de recul, il faut toujours se battre pour avoir ce que l’on veut et malheureusement ou heureusement cela m’a fait prendre conscience que je ne voulais pas forcement me battre pour ce métier, c’est que ce n’était pas ce que je voulais au plus profond de moi finalement » commente la francilienne consciente du développement progressif du cyclisme féminin au fur et à mesure des années. « Le cyclisme féminin est un monde bien particulier. On a beau dire mais ça ne se gère pas de la même manière que chez les hommes. Des équipes mettent de plus en plus de moyens et permettent aux filles de progresser dans de bonnes conditions » avance Baillard revenue à ses premiers amours sportifs dans l’athlétisme.

 

 

Photo : DR. 

 

 

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Dollin en attente

L’année 2020 aurait pu être celle de Djiovany Dollin ! Pour sa première saison dans la catégorie des juniors, le coureur du Team 94 Cycling avait pour objectif de confirmer sa bonne saison 2019 chez les cadets avec notamment le titre de champion régional sur route remporté sur l’exigeant parcours de Guillerval (Essonne). Comme l’ensemble des coureurs français, le guadeloupéen prend son mal en patience lors de cette période de covid-19. «Je suis un peu triste de ne pas pouvoir faire du vélo mais bon je suis obligé de respecter les règles comme tout le monde. Je fais du home-trainer de 1h00 à 1h30 par jour et un peu de footing le tout complété par de la musculation » confie le protégé du président Patrice Lerus rentré en Guadeloupe auprès de ses proches pour se soutenir en famille durant cette période difficile . Conscient des nombreuses inconnues quant à la suite de la saison aussi bien sur piste que sur route, Djiovany Dollin ne veut pas se projeter davantage sur une éventuelle reprise. « La Fédération Française de Cyclisme a parlé du 1er juin, mais on ne sait pas comment la pandémie va évoluer d’ici-là » confie Dollin aux petits-soins avec ses coéquipiers du Team 94 Cycling, malgré l’éloignement géographique. « Ils vont bien et ils essayent de garder la forme à leur manière » poursuit le médaillé de bronze au scratch du championnat de France cadets 2019.

 

Photo : Loïc Manceau.

 

 

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Une équipe de juniors à l’OC Val d’Oise

Vainqueur des Challenges du Comité d’Île-de-France en 2e catégorie sur le parcours de Sourdun (Seine-et-Marne), l’OC Val d’Oise affiche ses ambitions pour la saison 2020. La structure nord parisienne s’est dotée d’une équipe juniors composée essentiellement de coureurs issus des rangs cadets. Spécialistes de VTT, Maxime Berthelot et Antoine Landry arrivent en provenance de l’AC Marines. Ils sont accompagnés par le pistard Pacôme Deriaux (EC Verneuil-Vernouillet Triel) et du triathlète Paul Bessière. Présent dans l’effectif val d’oisien l’an dernier, Jordan Felgueiras et Mathis Peltier ont rempilé dans la formation du président du président Hervé François. « Je voulais une équipe composée de juniors 1 pour pouvoir travailler sur deux ans » confie le directeur sportif de l’équipe, Julien Rabaud, ancien élite de 2005 à 2014. C’est un retour aux sources pour l’ancien pensionnaire du VC Rouen ou encore de l’UV Aube. « L’OCVO est un club familial avec des résultats. L’an dernier Marvin Tuil a remporté le titre régional en 3e catégorie alors que Christopher Gamez en a fait de même en 2e catégorie » poursuit le technicien val d’oisien ambitieux dans ce projet d’équipe juniors. « Nous avons pour but de devenir une référence chez les juniors en Île-de-France. Le club s’est renforcé avec l’arrivée de coureurs en 1ère et 2e catégorie sur lesquels mes juniors pourront s’appuyer prochainement ». Après un stage d’avant-saison du côté d’Aubignan (Vaucluse), les juniors de l’OCVO étaient alignés sur les Boucles-de-Seine-et-Marne, le 8 mars dernier. Une épreuve au cours de laquelle les val d’oisiens ont pu mesurer les progrès qu’ils leur restent à accomplir. « Il y a déjà des grosses structures existantes sur la région parisienne, c’est assez impressionnant de voir l’évolution dans la catégorie en l’espace de quelques années » analyse Rabaud confiant quant aux chances de réussite de ses protégés à la reprise des compétitions après la pandémie mondiale de covid-19. « Nous voulons gagner en 3e catégorie et bien figurer sur les nationales juniors. L’équipe se renforcera dès l’an prochain afin de passer un cap supplémentaire, nous avons les capacités de faire de grandes choses » affirme l’ancien troisième du Circuit des Quatre Cantons en 2011, bien décidé à installer l’OCVO parmi les équipes de référence de la catégorie.

 

 

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Divers brèves

Léah Ribeiro reprend les compétitions cyclistes au VC Savigny-sur-Orge pour la saison 2020.

Anthony Turgis (Total-Direct Energie) a pris la deuxième place de la première étape du Tour du Haut-Var, le 21 février dernier. L’ancien coureur du VC Etampes a terminé également treizième de Kuurne-Bruxelles-Kuurne, cette année.

Alexandre De Combiens est licencié dans l’équipe D2 de l’EC Montgeron-Vigneux cette année.

Cyclisme sur piste :

Le Palaisien Sébastien Vigier (US Créteil) a pris la onzième place sur le keirin et la quatrième sur la vitesse par équipe lors du championnat du Monde sur piste conclut à Berlin (Allemagne), cette année.

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