Le VCA le Bourget a présenté ses effectifs pour la saison 2016, le 19 février à Drancy (Seine-Saint-Denis).
Changement de président pour le club du 93 puisque sa destinée est confiée à Jean-Marc Bengala, également coureur de série départementale.
Après un spectacle de danse balkanique et les discours des différents représentants de l’agglomération, des sponsors de l’équipe mais aussi d’associations connexes. L’heure était venu de lever le voile sur les coureurs qui composeront la structure en 2016.
Près de 400 personnes étaient présentes pour découvrir le VCAB,nouvelle version parmi lesquelles l’ancien professionnel de l’équipe Cofidis retraité des pelotons depuis fin 2014, David Moncoutié.
La structure comptera sur un groupe étoffé en 1ère et 2e catégorie par les arrivées du champion de France de l’américaine junior, Mathieu Riebel (EC Montgeron-Vigneux), Thomas Biet et Christopher Gamez (OC Val d’Oise), Marc Connan (CSM Puteaux) et Yohann Longa (ESC Meaux).
Abdelkarim Achour fait son retour dans l’équipe 3e catégorie après deux ans au CSM Puteaux.
Une grande majorité des coureurs de l’effectif reprendra les compétitions sur le Grand Prix de Montastruc (Haute-Garonne), dimanche prochain.
Cette année, le jeune Kylian Avenel, atteint d’une maladie rare est le parrain de la structure.
Guillaume Soufflet surprise des coureurs 1ère catégorie en 2016 ?
Le coureur de 20 ans, arrivé au CM Aubervilliers 93 l’année dernière en 3e catégorie, veut continuer son apprentissage au sein de la formation séquano –dionysienne.
« Je recherchais une structure proche de chez moi à mon entrée dans la catégorie espoir l’année dernière, dans laquelle je pourrais éventuellement gravir les échelons, mon choix s’est alors vite porté vers le CM Aubervilliers 93 » confie le parisien, satisfait de sa saison 2015.
« Elle correspond dans l’ensemble à ce que j’espérais, même si on peut toujours faire mieux ».
Vainqueur d’étape sur le Tour des Yvelines en mai dernier, Guillaume Soufflet affiche néanmoins quelques regrets sur l’année écoulée.
« Je suis passé au travers du championnat d’Ile-de-France à Fublaines, à la suite de problèmes gastriques » se remémore l’ancien coureur de l’ESC Meaux, qui s’était révélé sur ce circuit en 2014 lors du championnat régional chez les juniors avec une cinquième place.
Intégré dans l’équipe DN3 du CM Aubervilliers 93 pour 2016, l’ancien coureur de l’US Créteil veut aborder les premières courses de la saison sans pression.
« Je veux être le plus utile pour mes équipiers et pourquoi pas réaliser quelques résultats en 1ère catégorie lorsque j’en aurai l’opportunité ! Je sais qu’un jour les efforts paieront » relate le fils de Marcel Soufflet, qui va faire ses classes au sein d’un groupe du CMA 93 composé de coureurs expérimentés comme l’ancien professionnel Boris Zimine, le troisième de Paris-Connerré 2015, Kévin Le Cunff ou encore Thomas Brébant.
« C’est motivant, des coureurs de ce calibre, car ils nous poussent à travailler dur et à donner le meilleur de nous-mêmes » insiste Soufflet, confiant pour la Coupe de France DN3.
« Honnêtement, je pense que l’on peut y croire car sur le papier nous avons une équipe compétitive et homogène, néanmoins c’est une course particulière et relativement ouverte où il peut se passer beaucoup de choses ». rajoute ce fan inconditionnel de Greg Van Avermaet.
« Je suis amoureux fou de la culture Belge et des classiques flandriennes, ce qui en outre explique pourquoi je relève toujours le bec de ma casquette en course, et pourquoi je portais un casque noir-jaune-rouge cette année » sourit Soufflet qui retrouve dans le coureur de la BMC le vélo-passion qu’il affectionne tant.
« Il préfère l’audace à l’attente, attaquer plutôt que suivre, quitte à tout perdre. Gagner avec panache ou être vaincu les armes à la main, voilà ma conception du vélo ! J’aime ce côté perdant magnifique, cet amour et ce respect pour les grands monuments du Cyclisme ».
Dans le même état d’esprit de « coureur romantique », le sociétaire du CM Aubervilliers 93 apprécie beaucoup le coureur français, licencié à l’US Métro-Transports, Yoann Offredo (FDJ). Pour 2016, Guillaume Soufflet s’est fixé l’objectif de remporter une course en 1ère catégorie.
« Lever les bras procure des sensations tellement fortes que l’on finit par oublier tous les moments de galère et de doute que l’on vit au cours d’une saison ! » soutient le coureur espoir, qui aimerait bien participer au championnat de France de la catégorie, à Civaux (Vienne) en août.
« C’est un événement unique dans une saison qui fait rêver tous les coureurs. Le temps d’une journée, on se dit que tout est possible ».
Il fait partie des historiques du Team Peltrax CS Dammarie-les-Lys ! Arrivé en 2008 après deux saisons au VC Melun (Seine-et-Marne), Clément Patat porte toujours les couleurs dammariennes. Descendu début 2015 en 2e catégorie, le seine-et-marnais a fait parlé sa vista et sa science de la course pour remonter en cours de saison en 1ère catégorie, non sans terminer deuxième du championnat d’Ile-de-France 2e catégorie derrière son coéquipier Thomas Warée, aujourd’hui parti à l’Océane Top 16. « Je suis un peu déçu de mon année2015, j’aurais aimé gagner une course en 1ère catégorie et monter avec quatre victoires et deux places d’honneurs et non pas trois victoires et trois places dans les cinq premiers » analyse Patat qui avoue sans concession avoir mal géré sa fin de saison. « J’ai probablement trop couru en août et pas assez espacé mes plages de récupération, mais je ne vais pas faire la fine bouche, renouer avec la victoire après deux années compliquées est une vraie satisfaction ». Déçu également par son championnat de France espoirs aux Pieux (Manche), le fils d’Emeric Patat, coureur D4 au Team Peltrax-CSD se veut revanchard pour 2016. « Cette année, j’aimerai bien trois victoires et quelques places dans les 10 sur des élites » fixe le dammarien très affecté par le décès récent de son président Jean-Pierre Arnaud à l’age de 72 ans. « C’est un président qui était toujours présent pour nous, il m’a beaucoup apporté et m’aura marqué » confie avec émotion Clément Patat convaincu que cette année le Team Peltrax a les moyens de faire beaucoup mieux que la saison dernière notamment sur la Coupe de France DN2 en visant le top 3 du général. «Je pense que l’effectif est globalement du même niveau que celui de 2015. Après, l’équipe prend de l’expérience, donc je pense qu’on peut être meilleurs ». Après une préparation physique entamée fin septembre, avec de la natation jusqu’à fin décembre,puis la reprise du vélo le 1er novembre, Clément Patat reprendra les compétitions le 28 février prochain sur le Tour du Pays du Roumois (Eure).
Considéré comme l’un des plus grands espoirs guadeloupéen à son arrivée en France. Rudy Salibur a mis un terme à sa carrière prématurément à l’age de 20 ans. Que devient-il depuis, deux ans plus tard?
Radio Peloton : Rudy racontez-nous votre parcours cycliste…
Rudy Salibur : J’ai débuté le cyclisme en minime, dès la deuxième année, j’étais champion de Guadeloupe. J’avais tout l’avenir devant moi (sourires). Arrivé chez les cadets je fais deuxième du Challenge Antilles Guyane. Je rejoins par la suite la Métropole et le Pole Espoir d’Ile-de-France à l’époque à Fontainebleau (Seine-et-Marne). La même année je participe au championnat de France sur route et termine la saison avec trois podiums. J’attaque l’année junior sous les couleurs du Team 94 Villeneuvoise, mon adaptation est difficile, mon ile et mes proches me manquent. Je monte en 2e catégorie et rejoins le Team Peltrax en compagnie de mes amis Maxime Marandon et Sébastien Failla. Fin 2014 j’arrête le vélo.
Radio Peloton : Pourquoi cet arrêt si brusque de la compétition ? Rudy Salibur : J’ai tout simplement privilégié mes études et ma copine (rires). Plus sérieusement, j’ai passé des bons moments sur le vélo, mais ce n’est pas cela qui allait me faire vivre. J’ai donc décidé de me privilégier vers mes études. Mais je suis toujours attentif aux résultats.
Radio Peloton : Que retenez-vous de vos années vélo ? Rudy Salibur : J’ai fait des belles rencontres dans ce sport, mais je retiens surtout l’investissement et la confiance que mes parents m’ont accordé et encore jusqu’à aujourd’hui dans mes études. Ils sont toujours derrière moi dans ce que je peux faire, jamais je ne les remercierais assez pour cela.
Rudy Salibur (photo Gérard Briand)
Radio Peloton : Vous avez pensé un jour vous doper ? Rudy Salibur : Elle est ridicule votre question, mais pas tant que cela. Certains l’ont fait ou penser le faire, moi pas. On fait du sport en amateur quel est l’intérêt de mettre sa santé son intégrité en danger… Je ne comprends pas ce genre de coureurs.
Radio Peloton : Votre plus beau souvenir ?
Rudy Salibur : Sans conteste, la joie des mes parents et ma sœur lors de ma première victoire qui contraste avec mon plus mauvais, ma chaîne qui casse sur la Bernaudeau Junior au bout de dix bornes. Le vélo c’est parfois un sport cruel. Radio Peloton : Si vous deviez refaire une course, cela serait… Rudy Salibur : Le Grand Prix de la CANBT en Guadeloupe avec le Team Peltrax ou l’US Lamentin, le club de mes débuts. C’est une belle épreuve, l’ambiance était convivial, le vélo que j’aime. Radio Peloton : Le vélo que vous avez aimé ? Rudy Salibur : Le premier, mon Bianchi Carbon, c’est avec lui que tout a débuté, mes premiers tours de roues, mes premières victoires, mes désillusions aussi. Ce vélo a une véritable valeur sentimentale pour moi. Radio Peloton : Votre coureur professionnel préféré… Rudy Salibur : Je vais probablement vous surprendre, mais c’est Rony Martias. Vous ne pouvez pas imaginer le sentiment que cela procure lorsque vous voyez un coureur de votre département participer aux plus belles courses du monde. C’est dommage qu’il n’ait jamais participé au Tour de France. Radio Peloton : Si vous deviez miser sur un coureur amateur à l’avenir ? Rudy Salibur : Je vais encore faire dans le corporate (sourires), mais je dirais Jayson Rousseau. Je pense qu’il a les capacités pour un jour passer professionnel ! Je crois en lui en tout cas.
Mathieu Grandet (Team Bonnat 91) portera le maillot de la Pédale Combs-la-Villaise (Seine-et-Marne) en 3e catégorie cette année.
Christophe Lefort quitte l’AC Pommeuse-Boissy pour rejoindre le club de St Cyr-Jouarre en 2e catégorie Ufolep.
James Marie et Michel Jeanne (JS Ferté-Gaucher) passent de la catégorie D4 à la catégorie D3.
Stéphane Vallée (Pédale Fertoise) descend de la catégorie D1 à la catégorie D2.
Christophe Paskows (VC Fontainebleau-Avon) s’est fissuré l’omoplate. Il sera indisponible pour trois semaines.
Le Montlhérien Yoann Offredo (FDJ) s’est classé 70e du classement final du Tour Down Under (Australie) remporté par Simon Gerrans (Orica GreenEdge).
Cyclo-cross :
Jeremy Beyer (VC Banlieue Sud) s’est imposé en 2e catégorie (Ufolep) sur le cyclo-cross Ufolep de Fay-les-Nemours (Seine-et-Marne), le 9 janvier.
Robin Esteves (VC Banlieue Sud) est devenu champion d’Ile-de-France (Ufolep) chez les minimes à Melun (Seine-et-Marne), le 17 janvier.
David France (CC Igny-Palaiseau 91) est devenu champion de France (FSGT) chez les juniors à Crénay-les-Troyes (Aube), mi janvier.
Le CC Igny-Palaiseau 91 s’est imposé par équipe en école de vélo à Evry, dimanche dernier.
Le Paris C.O. a donc organisé officiellement le 1er Tournoi des Gauchers (ouvert aussi aux droitiers) le samedi 6 février 2016 sur l’un des terrains de football de la Plaine de Jeux du Polygone, dans le bois de Vincennes à Paris 12ème. Sauf à retrouver un tel tournoi dans des archives jusque là oubliées, c’était une première en France.
La concurrence de certaines épreuves d’école de vélo et de la seule compétition hivernale sur piste en Ile-de-France n’a pas permis qu’un grand nombre de « pionniers » viennent à Paris essayer de joueur avec la main gauche. Peu importe. Seuls les plus braves étaient présents. Et parmi les 11 joueurs présents, un gaucher était issue de l’E.C. Montgeron-Vigneux (Essonne), un gaucher (faux débutant) et 6 droitiers (dont trois débutants !) étaient du club organisateur Paris Cycliste Olympique et 3 joueurs confirmés étaient du Parisis A.C. 95 (Val d’Oise).
Une équipe 100 % Paris a affronté une équipe mixte Parisis A.C. 95 – E.C. Montgeron-Vigneux – Paris durant deux mi-temps de 15 minutes, à titre d’essai. L’arbitrage n’était pas évident, car certaines règles étaient bien sûr inversées : les attaques à gauches étaient obligatoires et les attaques à droite interdites et les face-à-face devaient se faire avec la balle à gauche de chaque joueur.
L’histoire du polo-vélo français retiendra que c’est un droitier du P.C.O. qui aura marqué le premier but officiel de la main gauche !
En effet, Sébastien Gallwa (une seule initiation à son actif et qui jouait avec l’équipe mixte) a marqué sur pénalty le premier but du match.
Olivier Truc (P.A.C. 95), qui s’était entraîné de la main gauche avec ses coéquipiers de club la semaine précédente, a marqué le deuxième but pour l’équipe mixte, suivi de deux buts du meilleur gaucher et buteur du match, Michel Vanvynckt (E.C. Montgeron-Vigneux).
Le score de 4-0 en faveur de l’équipe mixte est anecdotique. On retiendra avant tout le courage de ceux qui ont voulu défier à la fois les lois de l’équilibre et de leur propre nature en se mettant à la place d’un gauchers.
On retiendra également que tenir un maillet de polo-vélo dans une main qu’on n’a pas l’habitude d’utiliser est très compliqué la première fois. Tous les droitiers, même joueurs confirmés, jouaient comme des débutants ! Surtout, tous les droitiers de ce tournoi savent maintenant ce qu’endurent les gauchers qui continuent de pratiquer ce sport. Chapeau aux gauchers qui jouent au polo-vélo ! »
Le COC CF Courcouronnes a présenté son effectif pour la saison 2016, vendredi 12 février au magasin Culture Vélo de Corbeil-Essonnes.
Le club présidé par Claire Floret aura deux fois plus de coureurs qu’en 2016 avec douze coureurs sur le papier.
Parmi les recrues on retrouve la prometteuse Laura Goergen (Argenteuil VS 95), ou l’expérimenté Isabelle Barthe-Franquin (CMO Morangis).
Le club participera à six manches de la Coupe de France DN dames cette saison.
L’objectif de la formation essonnienne sera de bien figurer sur les championnats régionaux et manches du Challenge Régional.
La structure composée pour la grande majorité de féminine s’engagera de nouveau dans des projets de découverte du sport cycliste féminin.
Comme en 2015 , elle devrait participer au Tour de France, un jour avant les coureurs professionnels.
Le CO CF Courcouronnes reprendra les compétitions sur route le 13 mars à Argenteuil (Val d’Oise) alors qu’un autre front sera sur la première manche de la Coupe de France dames à Chambéry (Savoie).
Le Comité Départemental Cycliste de l’Essonne réunit un à deux dimanche par mois durant la trêve hivernale ses coureurs cadets et juniors autour d’une sortie collective au départ du Centre National du Rugby à Marcoussis (Essonne).
Le groupe est encadré par le sélectionneur du CDC 91 également coureur en départemental 4, Arnaud Wolfserberger (VC Savigny) accompagné de coureurs régionaux expérimentés à l’image de Vincent Ardin (VCS), Eric Lelièvre , Emmanuel Petit (CC Igny-Palaiseau 91), David Houdouin (VC Etampes), présents le dimanche 14 février.
Trois véhicules et une moto encadrent le groupe d’une quarantaine de coureurs à travers l’ouest essonnien et les communes du Val Saint Germain, Briis-sous-Forges,Roussigny, Saint-Cyr-sur-Dourdan, Janvry.
L’occasion de croiser d’autres groupes cyclistes du département s’entraînant dans le secteur à l’image du VC Arpajon emmené tambour battant par Bruno et Flavien Legeay, du CC Igny-Palaiseau 91 drivé par son président Bruno Bizieux, du VC Banlieue Sud, et des jeunes du VC Savigny-sur-Orge coachés par Jean-Guy Lafaye.
Des clubs comme l’US Métro-Transports, Antony Berny Cycliste et le CSM Clamart ont également été croisés dans le secteur.
Temps maussade oblige, les crevaisons et les chutes se succèdent. Paul Berneron et Clément Fardeau (EC Montgeron-Vigneux) font partie des coureurs qui se retrouvent à terre, sous le regard de leur coéquipier, Guillaume Orsal, privé de sortie suite à une fissure importante sur son vélo.
Le groupe se divise naturellement au fil de la sortie entre les plus en forme et les moins en forme du moment. On retrouve notamment devant Hugo Lemelle (EC Montgeron-Vigneux), Nathan Podesta (VC Etampes) et Adrien Wolfersberger (VC Savigny).
Au total les jeunes coureurs essonniens feront près de 80 kilomètres. A la fin de la sortie, le sélectionneur du CDC 91, Arnaud Wolfersberger organise un débriefing avec l’ensemble des encadrants et des coureurs.
Depuis quelques années le CDC 91 a fait de la formation des jeunes, une priorité.