Interview… de Marine Cloarec (ESC Meaux)

Marine Cloarec, pensionnaire du ESC Meaux, se confie sur son arrivée dans le cyclisme, sa carrière et d’autres sujets autour de la petite-reine.

« Un choix personnel »

Radio Peloton : Vous cumulez cyclisme sur route et cyclisme sur piste, pourquoi ce choix ?
Marine Cloarec : J’ai fait ce choix parce que mon père et ma sœur en faisaient avant moi, j’aimais beaucoup regarder les compétitions sur piste étant plus petite à la Cipale ou bien à l’INSEP. La piste m’apporte beaucoup pour la route et vice versa et je ne me verrais pas arrêter l’un ou l’autre.Bien évidement je ne fais pas ces deux disciplines parce que mon père et ma sœur les faisaient c’est un choix personnel.

Radio Peloton : Ce choix s’est dessiné en voyant les champions à la TV ?
Marine Cloarec: Ah non du tout puisque j’ai commencé le vélo il y a maintenant 3 ans, j’entame ma 3eme année de vélo donc avant je ne m’intéressais pas au cyclisme à la TV pour être honnête.

Radio Peloton : Vous gagnez à Dugny, est-ce une victoire importante pour vous ?
Marine Cloarec: Je ne dirais pas que c’était une course importante mais il est vrai que ça fait du bien au moral de gagner en début saison ça mais en confiance pour la suite. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre et de l’expérience à acquérir.

Radio Peloton : Vous avez participé aux championnats de France élite femmes sur route cette année avant d’abandonner, était ce une bonne expérience ?
Marine Cloarec : Oui les championnats de France élite ont été pour moi une superbe expérience même si je n’ai pas eu le résultat que j’aurais voulu avoir, nous avons eu une bonne équipe et un super staff où il a y eu une très bonne ambiance.

 

Radio Peloton : Et quelles ont été vos impressions de côtoyer des professionnelles dans une course comme celle ci ?
Marine Cloarec : Pour ma part c’est vrai que j’étais impressionné de voir des équipes comme FDJ -Nouvelle Aquitaine-Futuroscope ou bien des filles comme Audrey Cordon et Elise Delzenne qui font de grosses courses que nous pouvons voir à la TV. C’est là que nous voyons la différence de niveau entre elles et moi. Il y a une très grande marge !

 

Radio Peloton  : Pensez -vous arriver à leur niveau un jour ?
Marine Cloarec :Arriver à leur niveau non parce que je ne veux pas faire du vélo mon travail mais une passion, après j’espère par la suite avoir de bons résultats l’année prochaine, en commençant par faire plus de Coupes de France sur route mais également sur piste comme j’ai pu le faire au Mans il y quelques mois.

Photo : Loïc Manceau.

 

Propos recueillis par Etienne Servillat.