Interview de… Francisco Hernandez (EC Montgeron- Vigneux)

Francisco Hernandez sera toujours licencié à l’EC Montgeron-Vigneux en 2018 ! A 42 ans l’athlétique coureur yerrois sera l’un des coureurs à suivre cette année dans la formation présidée par Marc Riebel. Son expérience, son sens tactique de la course seront autant d’éléments précieux pour la progression des jeunes essonniens du club dès les premiers coups de pédale en compétition, début mars.

« Aider l’équipe au maximum »

Radio Peloton : Francisco, peux-tu nous expliquer ton rôle à l’EC Montgeron-Vigneux ?

Francisco Hernandez : J’ai intégré le bureau du club cette année afin de m’occuper notamment de la catégorie départementale en binôme avec Sébastien Touzard. On gère et organise, les entraînements collectifs, le suivi et la motivation des coureurs, notamment pour les entraînements et compétitions. Aussi afin de les accompagner dans la transition cadet-junior. Nous encadrons également les juniors 1er année.

Radio Peloton : Tu as toi-même débuté à l’ECMV, à la fin du siècle dernier…

Francisco Hernandez : L’ECMV est un club de formation. L’expérience que j’ai cumulée toutes ces dernières années, je voulais la mettre à disposition au profit du club.Avec Sébastien, on souhaite apporter notre grain de sel afin d’aider le club à continuer de grandir, et se développer.

Radio Peloton : Comment te sens-tu dans cette équipe ?

Francisco Hernandez : Je m’y sens très bien. C’est une ambiance très familiale. Je connais la plupart des personnes depuis plus de 25 ans. On y a partagé beaucoup de bons moments.

Radio Peloton : Côté sport, tu auras également des ambitions en 2018 ?

Francisco Hernandez : Cette année, on a une belle équipe en D1 avec un bon mixte de jeunes et d’anciens. L’objectif est de progresser collectivement. Je vais essayer d’aider l’équipe au maximum à gagner et notamment des prix d’équipe. Nous avons terminé l’année 2017 1er club de l’Essonne et 3eme Ile De France. Il nous faut continuer à défendre ce podium. De mon côté, je souhaite continuer à être acteur sur les courses, et prendre autant plaisir qu’en 2017 où j’ai connu une saison très satisfaisante. La victoire reste bien sûr un objectif. La saison est longue. Je prendrai les courses comme elles viennent en donnant toujours mon maximum.

Radio Peloton : En quoi est-ce un challenge d’aider des jeunes à progresser ?

Francisco Hernandez : J’y suis revenu pour la saison 2016 après 10 ans d’arrêts et cette année j’avais envie de transmettre aux jeunes ce que « les anciens du club » m’avaient transmis.C’est un challenge enthousiasmant et motivant de pouvoir partager mon expérience auprès des jeunes. Leur assurer un suivi, les aider à progresser, s’épanouir sur le vélo afin de s’améliorer course après course et surtout qu’ils prennent un maximum de plaisir.

Radio Peloton : Monter en 3e catégorie fait aussi partie de tes plans ?

Francisco Hernandez :A la fin de la saison 2017, je finis parmi les 20 premiers D1 d’Île- de -France, ce qui me permet de passer en 3è catégorie. Mais j’ai préféré commencer la saison 2018 en D1. Cette année, on a une belle équipe et on va essayer tous ensemble de la faire progresser, grandir et la faire gagner.Et si les jambes sont bonnes, oui pourquoi pas, monter en cours ou fin d’année. C’est un challenge intéressant et motivant de pouvoir passer un cap supplémentaire. A vrai dire, c’est dans un coin de ma tête.

Radio Peloton : Va-t-on également te voir dans d’autres disciplines cette année, comme le VTT ou la piste ?

Francisco Hernandez :Je pratique uniquement le VTT l’hiver comme préparation hivernal. Je fais aussi tous les ans le Roc d’Azur en octobre, à Fréjus , afin de profiter de la douceur automnale du Var, de ses singles et ses beaux panoramas, avant de rentrer dans la grisaille hivernale de la région parisienne.Quant à la piste, curieusement je n’ai jamais mis les pieds dans un vélodrome. Pourtant, parfois j’aimerai m’y tester. Certaines épreuves me conviendraient bien je pense. Mais les semaines sont déjà bien remplies et je veux aussi passer un maximum de temps avec ma famille.

Photo : Murielle Chudyba.