Interview… D’Alexandre Roma

Cela fait des années maintenant qu’Alexandre Roma écume les courses de vélo avec son appareil ! A 47 ans, l’Altoséquanais reste toujours aussi passionné par la petite-reine.

« Restituer ce que je vois »

Radio Peloton : Alexandre, depuis combien de temps fais-tu des photos sur les courses de vélo ?

Alexandre Roma : En fait j’ai réellement démarré la photo le jour où j’ai commencé à faire des photos de courses de vélo, en 2010. Avant cela se limitait aux photos de vacances.

Radio Peloton : Tes deux fils, Julian et Jérémy ont débuté le cyclisme au CSM Puteaux…

Alexandre Roma : C’est grâce à mes deux fils qui ont eu un jour l’idée saugrenue de s’inscrire dans un club de vélo pour en faire leur sport (sourires). Au départ, je prenais des photos de mes enfants pour garder des souvenirs. Très vite je me suis pris au jeu. Je me suis passionné pour les courses cyclistes, ce qui n’était pas le cas auparavant, et, parallèlement j’ai pris goût à vouloir immortaliser ce à quoi j’assistais et raconter en image le déroulement des courses.

 

Radio Peloton : Qu’est ce que tu aimes dans la photo de vélo ?

Alexandre Roma : Mon plaisir est simplement d’assister à un événement et d’essayer de restituer ce que je vois. Je ne suis pas un professionnel, je n’ai pas de technique, je fais cela au feeling, juste pour le plaisir. Même si aujourd’hui j’essaie de réfléchir un peu plus à ce que je fais : je joue avec les réglages de l’appareil, je fais attention au cadre, à la lumière, au rendu de la photo avec le post-traitement, etc.. Les photos que je vais poster vont être vues, parfois appréciées, certains mêmes vont me laisser un message pour me le dire !
Et puis aujourd’hui j’essaie autant que possible de suivre les courses auxquelles participe Jeremy, mon fils, cela me permet de vadrouiller aux quatre coins de la France (dixit Loïc !)
Tout cela est un plaisir !

Radio Peloton : Quels sont tes plus beaux souvenirs sur les courses cyclistes ?

Alexandre Roma : J’ai plein de bons souvenirs. Je pense notamment à mes expériences sur moto, être dans la course c’est magique, ou à l’émotion quand on photographie une arrivée et que c’est son fils qui lève les bras .Il n’y a pas vraiment de mauvais moment, à part peut-être avoir ratée la photo de l’arrivée ! Même quand les conditions climatiques sont difficiles par exemple je prends plaisir à prendre des photos.

Radio Peloton : Tu es également présent sur d’autres sports que le vélo…

Alexandre Roma : De temps en temps je photographie la course à pied. Ça, c’est « à cause » de ma femme qui est une mordue de Running. J’aime bien, c’est différent. L’objectif n’est pas de restituer le déroulé de la course mais plutôt de figer des moments. Sur un marathon par exemple il peut y avoir jusqu’à 50000 participants, je vais donc chercher dans un premier temps à avoir les champions ensuite, je vais shooter un peu au hasard, je vais cibler les postures particulières, les tenues improbables, les comportements, les grimaces.

Radio Peloton : Quel serait ton plus grand rêve en tant que photographe ?

Alexandre Roma : J’ai plein de rêves de photos, mais pour rester sur le thème du cyclisme, j’aimerai bien intégrer une équipe professionnelle le temps d’une grande course à étapes et en faire un reportage photos.

Radio Peloton : Quel regard portes-tu sur l’évolution de la photographie sportive à travers les réseaux sociaux ?

Alexandre Roma : J’ai commencé à faire de la photo en même temps que l’essor des réseaux sociaux, c’est donc naturel pour moi de poster et de partager. Et c’est cela qui est intéressant, on peut partager avec le plus grand nombre. Et c’est cela qui est intéressant, on peut partager avec le plus grand nombre. Seule contrainte, être réactif, ce qui, pour ma part, n’est pas toujours le cas .Je poste quand je peux et j’arrive parfois bien après la bataille. D’autant plus qu’il y a une forte concurrence !! Il y a de plus en plus de bons et surtout de très bonnes photographes sur les courses. Je trouve cela plutôt cool qu’il y ait plein d’images de courses (ou autre) sur le net.

 

Photo : Martial Denais.