L’équipe de Radio Peloton a vu… « Brin de folie sur le tour »

A moins d’un mois du départ du Tour de France masculin, l’effervescence commence à monter chez les aficionados de la petite reine. En attendant les premiers tours de roue de cette grande messe estivale, quoi de mieux que d’assister à la pièce « Brin de folie sur le Tour » ? Jouée au théâtre de la Divine Comédie (Paris 9e) du 1er avril au 24 juin 2025, cette pièce met en scène plusieurs personnages durant une étape de la « Grande Boucle » et si certains vous sont familiers, cela n’est qu’une simple coïncidence ou pas… La grande caravane du Tour de France ramène sur le bord des routes son lot d’histoires et de personnages, au parcours différent mais tous réunis par le passage éphémère d’un peloton filant vers une quête d’étapes ou d’un graal aux teintes jaunies. Parmi eux, vous trouverez peut-être Steven, le journaliste de presse quotidienne régionale qui couvre cet évènement pour la première fois de sa jeune carrière, Arielle, l’ex miss devenue par la suite l’épouse de Bernard, ancienne vedette du vélo local, nostalgique d’un passé qui devient de plus en plus lointain et enfin Jessica, la cyclotouriste belge qui s’est mis en tête de faire le Tour de France pour récupérer le cœur de son ancien compagnon, champion cycliste de son état, à moins que les raisons soient autres ? Force est de constater que nous nous laissons rapidement embarquer dans ce peloton dynamique de « Brin de folie sur le Tour » aux nombreuses références contemporaines et qui séduira les petits comme les grands. Les spectateurs franciliens apprécieront certaines références aux coureurs du cru. L’art est souvent un magnifique vecteur pour transmettre des émotions et s’évader d’une actualité morose le temps d’une parenthèse d’une heure vingt. Avec ce spectacle qui parle à toutes et tous, le pari est réussi pour Yves Pontonnier le metteur en scène et auteur de cette pièce.

« Brin de folie sur le Tour » se jouera une dernière fois dans la capitale  le 24 juin à 21h00 à la Divine Comédie (Paris 9e) avant de se produire du 5 au 26 juillet à 14h30 au Théâtre de l’Ange lors du Festival off d’Avignon (Vaucluse).

 

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Une édition 2025 de la Ferté-Alais perturbée par la météo

Meeting de la Ferté-Alais 2025 :

Le Meeting de la Ferté-Alais version 2025 a connu un invité inattendu et qui a surement joué un rôle néfaste sur l’affluence en la personne de la pluie ! Organisé les 7 et 8 juin dernier par l’Amical Jean-Baptiste Salis, le Meeting promettait d’être une nouvelle fois spectaculaire avec de nombreuses références aux grandes heures de l’aviation. Habitué à ravir les jeunes comme les moins jeunes, « Le Temps des Hélices » a  fait étalage de cette grande fête de l’aéronautique malgré une fréquentation en chute libre par rapport aux années précédentes avec près de 20000 personnes sur l’ensemble du week-end contre près du double l’an dernier. « Je pense aussi que ce week-end de la Pentecôte a également joué son rôle avec beaucoup de personnes qui ont pris du bon temps loin de la région parisienne» concède Pierrick, habitué du Meeting depuis de nombreuses années et ébahi devant le show aérien proposé avec les Blériot XI et Caudron G3, le Fokker DR1 Triplan. Cette édition 2025 a également été marqué par le passage de la patrouille de France, une première sur un rassemblement privé depuis mars dernier. La suite ? Elle s’avère assez incertaine, la fréquentation en baisse a affecté sur tous les plans l’Amicale Jean-Baptiste Salis. Cependant l’enthousiasme des spectateurs présents et la qualité du show proposé sont autant d’atouts qui nous font espérer une nouvelle édition en 2026.

 

Photo : Fabrice Sautereau.

 

 

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Le tuyau de Cédric Herledan (Pédale Combs-la-Villaise) à … Sourdun

Sourdun va vibrer vélo en ce 1er juin 2025 ! La localité de l’Est du 77 sera le théâtre des championnats d’Île-de-France U-19 et open hommes ainsi que des dames toutes catégories. L’occasion de faire un tour d’horizon du parcours proposé avec Cédric Herledan, sociétaire de la Pédale Combs-la-Villaise et engagé dans la catégorie des O3 :

« Avec la PCV, je ne l’ai pas fait beaucoup comme on est plus assez pour participer aux Challenges du Comité d’Île-de-France, je dirai que ça sera la troisième fois que je vais prendre part à une course dans la localité. A Sourdun, je n’ai pas spécialement de beaux souvenirs mais des expériences différentes et plutôt sympathiques. C’est la seule fois où j’ai conduit une voiture ouvreuse lors de notre organisation. C’était d’ailleurs la première course post-covid. La particularité de ce circuit réside dans le fait que la descente précède la côte ce qui n’offre pas de récupération immédiate sur le haut, d’autant plus qu’on se retrouve en prise avec le vent sur des lignes droites complètement dégagées. Selon moi le placement change pas mal de choses. Il faut être devant car pour moi la différence se fera sur le haut de la côte avec d’importants risques de bordures étant donné le vent que nous avons actuellement en région parisienne ».

Photo : Loïc Manceau.

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Le Temps des Hélices fait son cinéma

L’aérodrome de Cerny-La Ferté-Alais (Essonne) va vibrer à l’occasion de la 52e édition du Meeting du « Temps des Hélices », les 7 et 8 juin ! A l’occasion de cette manifestation organisée par l’Amicale Jean-Baptiste Salis, la thématique de l’aéronautique sera largement mise à l’honneur. Quoi de plus normal quand on sait que Le Temps des Hélices raconte l’histoire de l’aviation, ancienne et moderne, civile et militaire, au travers de la présence d’une centaine d’appareils exposés, dont la plupart est également présentée en vol et cela depuis plus d’un demi-siècle ! Comme lors des éditions précédentes, les matinées seront réservées aux statiques, l’occasion pour les milliers de spectateurs d’approcher de près des pièces uniques alors que l’après-midi sera consacré aux démonstrations et show-aériens, le tout par thématique. De nombreux animations seront proposées tout au long du week-end avec notamment des exposants en lien avec le domaine aéronautique. En rendant hommage au « septième art » avec tes tableaux historiques, « Le temps des Hélices », version 2025, compte bien marquer une nouvelle fois les esprits. L’association Pilotes de Guerre évoquera les acteurs de certains films aéronautiques au côté des appareils concernés. La compagnie Périgrin remémorera Amelia Earhart au pied du Lockheed L12 Electra.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Interview de… Pierre Ricci (Parisis AC 95)

Pierre Ricci fait partie des coureurs les plus appréciés du peloton open francilien ! A 36 ans, le sociétaire du Parisis AC 95 prend toujours autant de plaisir sur le vélo au sein de la formation présidée par Pascal Noël. Avec l’idée de retrouver le chemin de la victoire prochainement ? Rencontre.

« J’aime Paris-Nice »

 

Radio Peloton : Pierre , quel est votre plus beau succès en compétition ?

Pierre Ricci : Depuis le temps que je pratique le cyclisme, il y en a eu. Au rayon des bons souvenirs, je dirais certainement un top dix par équipes en coupe de France de Division Nationale 3. Individuellement ma victoire en 2e catégorie main dans la main avec Mathieu Troude à Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) restera forcément mon meilleur moment. C’était déjà en 2017. Le temps passe vite (sourires).

Radio Peloton : Quelle est votre sortie d’entrainement préférée en région parisienne ?

Pierre Ricci : J’en ai une qui me vient naturellement. Par chez moi, j’ai une boucle qui passe par Chavenay, Thoiry avant de finir la par la côte de Beule à Maule (Yvelines). Il n’y a pas trop de circulation, nous traversons de beaux villages en plein milieu de la nature.

Radio Peloton : Quel est le coureur qui vous a le plus impressionné depuis vos débuts dans le cyclisme ?

Pierre Ricci : En vrai, il y en a plusieurs. Je pense à Jérémy Lecroq, Baptiste Poulard et Julian Alaphilippe qui a notamment porté les couleurs de l’équipe de l’EC Armée-de-Terre. Les trois ont la particularité d’être des coureurs assez posés en course et cela quelque soit les circonstances. Sans compter qu’ils savent se placer et ont une bonne lecture de course

Radio Peloton : Sur quel vélo as-tu apprécié rouler depuis tes débuts en compétition ?

Pierre Ricci : Le  VENGE VIAS de la marque américaine Specialized. J’appréciais l’aérodynamisme du vélo qui correspondait bien à mon profil de rouleur.


Radio Peloton : Quel est le coureur professionnel qui t’a fait le plus vibrer ?

Pierre Ricci : Sans hésiter, Alberto Contador. Mais comme beaucoup de coureurs de ma génération à vrai dire. Les qualités de grimpeur de l’Espagnol ne m’ont pas laissé insensible surtout lorsqu’il se mettait en danseuse dans un style très caractéristique. Dans un autre registre, le Suisse Fabian Cancellara dégageait une vraie puissance sur le vélo notamment dans l’exercice chronométré.

Radio Peloton : Que restera votre plus mauvais souvenir sur un vélo ?

Pierre Ricci : Ma chute dans une descente lors du Tour du Piémont-Vosgien. A l’époque, je crois que je portais les couleurs de l’AS Corbeil-Essonnes. J’étais bien placé pour jouer un petit quelque chose au général dans ma catégorie. Malheureusement le sort en a décidé autrement puisque j’ai dû abandonner à la suite de cet accident.

Radio Peloton : Quelle est votre course professionnelle préférée ?

Pierre Ricci : J’aime Paris-Nice. Je vais surement en surprendre plus d’un , mais je trouve que c’est l’épreuve qui introduit le mieux le début de saison chez les professionnels.

Radio Peloton : Si vous deviez créer une course en région parisienne , quelle serait-elle ?

Pierre Ricci : J’aime beaucoup le Tro Bro Léon (Finistère) alors retrouver le même type de courses avec des chemins de terre dans les Yvelines, cela serait le top.

Photo : Loïc Manceau.

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Interview de… Jérôme Singery (US Alfortville)

Le polo-vélo est une discipline méconnue mais qui possède une riche histoire en France, notamment à l’US Alfortville (Val-de-Marne), un club emblématique de ce sport. Jérôme Singery en est l’un des acteurs passionnés et engagés. Entre son parcours, la structuration du polo-vélo, les défis pour l’avenir , le joueur val-de-marnais nous livre son regard sur cette discipline et ses perspectives.

« Le polo-vélo mérite d’être mieux connu et reconnu »

Radio Peloton : Pouvez-vous nous raconter comment vous avez découvert le polo-vélo ?

Jérôme Singery : J’ai découvert le polo-vélo quand j’étais minime dans mon club, l’ES Gervais-Lilas, où je courais sur route. Ils avaient une section polo-vélo, et pendant une période hivernale, mon entraîneur de route m’a conseillé d’essayer le polo pour travailler le moulinage.Ce qui m’a attiré, c’est l’esprit d’équipe et le fait de découvrir une autre facette du cyclisme.

Radio Peloton : Quelques années plus tard, vous êtes devenu une figure emblématique de la discipline en région parisienne sous les couleurs de l’US Alfortville…

Jérôme Singery : L’US Alfortville est un club formateur et dynamique. Grâce à notre école de vélo, qui aide les jeunes à travailler leur adresse et leur équilibre, nous proposons plusieurs disciplines, aussi bien pour les jeunes que pour les adultes. Chaque année, nous participons au championnat de France et au championnat d’Europe, ce qui contribue à la reconnaissance du club.

Radio Peloton : Comment se prépare une saison de polo-vélo ?

Jérôme Singery : Une saison se prépare sur plusieurs plans. Physiquement, avec des entraînements sur route et du renforcement musculaire. Sur le terrain, on travaille la technique, les stratégies et l’entretien du matériel comme les vélos ou les maillets. Cette année, nos principaux objectifs sont de finir dans le top 3 du championnat de France et de décrocher le titre de champions d’Île-de-France. Un entraînement type commence toujours par un échauffement et un contrôle du matériel. Ensuite, on enchaîne les exercices de tir, les techniques spécifiques et les stratégies collectives. Pour bien performer, il faut avant tout être passionné, avoir une bonne hygiène de vie, s’entraîner régulièrement et posséder un véritable esprit d’équipe. L’exigence envers soi-même est également essentielle.


Radio Peloton : L’US Alfortville s’investit à l’échelle locale en polo-vélo…

Jérôme Singery : Chaque mardi soir, nous avons la chance de pouvoir utiliser une structure scolaire avec une cour et un gymnase, ce qui nous permet de toucher les jeunes directement dans leur environnement. Nous organisons aussi des tournois d’initiation avec d’autres clubs d’Île-de-France, comme Combs-la-Ville ou le Parisis AC 95, qui participent aussi à ce genre d’initiatives. Le partage des terrains n’est pas toujours simple. Nous partageons notre espace avec un club de football et un club de pétanque. Même si l’entente est bonne, il est parfois difficile de trouver des créneaux adaptés. Heureusement, avec une bonne communication et du respect entre les clubs, on parvient généralement à trouver des solutions.

Radio Peloton : La discipline a dû mal à reprendre son envol sur la région parisienne…

Jérôme Singery : Le plus gros défi est de réussir à conserver les budgets tout en attirant de nouveaux pratiquants, surtout les jeunes qui passent beaucoup de temps sur les écrans et moins sur les terrains de sport. Il faut les sociabiliser dans le monde réel et leur montrer la richesse de cette discipline.Pour mieux faire connaître le polo-vélo, il faut miser sur la communication, organiser des tournois d’initiation et proposer des démonstrations dans les écoles pour toucher un public plus large.

Radio Peloton : En tant que passionné de vélo, quel regard portez-vous sur l’évolution des sports cyclistes en général, notamment en Île-de-France ?

Jérôme Singery : En Île-de-France, peu importe la discipline, il reste beaucoup de choses à améliorer, notamment en termes de communication, d’image du sport et d’organisation, qui sont malheureusement en déclin.Les baisses de budget et la diminution du nombre de bénévoles impactent directement le développement des clubs. Il faut vraiment trouver des solutions pour redynamiser les sports cyclistes dans la région. En ce qui concerne la discipline que je pratique, Le polo-vélo est assez unique. Il allie technique, esprit d’équipe et passion. Il mérite d’être mieux connu et reconnu. Mon souhait est de voir plus de jeunes s’y intéresser et d’assurer un avenir solide à ce sport.

Propos recueillis par Victor Grézaud.

Photo : Loïc Manceau.

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Interview … d’Eddy Bevre (AJA-Franck Pineau)

Eddy Bevre est une figure incontournable du cyclisme amateur hexagonal ! Ancien sociétaire du VC Fontainebleau-Avon ou encore ancien président de l’AC Saltusien , il est l’homme derrière de nombreux événements phares à l’image de La Franck Pineau, La Cédric Pineau Gravel ou encore plus récemment le Challenge Franck Pineau. Ce dernier ouvrira ses portes ce dimanche à Chevannes (Yonne).

 

« Être acteur sur le terrain »

 

Radio Peloton : L’année 2025 s’annonce chargée pour vous avec la Franck Pineau, la Cédric Pineau et plus récemment la mise en place du Challenge Franck Pineau…

Eddy Bevre : Avec le Challenge Franck Pineau, nous proposons un événement de mars à septembre. Cette compétition est un défi structuré en plusieurs étapes. En ouverture de ces épreuves, des courses de niveau access et open sont aussi organisées.
La Franck Pineau est notre épreuve phare (28ème édition), avec des randonnées vélo route, VTT, gravel , même des parcours pédestres et un parcours trail. Tous les départs sont au Stade Abbé Deschamps à Auxerre. L’édition est ouverte à tous, y compris les amateurs de vélos couchés et e-bikes.
La Cédric Pineau Gravel(3ème édition) se concentre sur le nord du département avec des parcours variés pour les amateurs de gravel. Pour 2025, La Franck Pineau proposera neuf parcours de randonnée vélo route, deux parcours VTT, deux parcours gravel, trois parcours pédestres dont un dans Villeneuve- sur -Yonne pour faire découvrir l’histoire de cette ville avec un guide.

Radio Peloton : Comment vous est venue l’idée du Challenge Franck Pineau ?

Eddy Bevre : Ce challenge est né d’une idée partagée avec Franck Pineau. Nous avons créé « AJA Franck Pineau » avec l’AJA Auxerre pour structurer ces événements. L’objectif est clair . Redynamiser le cyclisme amateur local, surtout chez les jeunes, en proposant un trophée avec plusieurs épreuves, un classement général, et des maillots distinctifs de classements annexes.

Radio Peloton : Organiser des manifestations sportives est un véritable défi logistique…

Eddy Bevre : Sur La Franck Pineau, nous mobilisons entre 60 et 80 bénévoles le jour de la manifestation. La Cédric Pineau gravel étant en développement nous sommes une vingtaine de bénévoles le jour -J. Concernant, notre challenge, cela dépend aussi du parcours, mais pour le prix d’ouverture, nous comptons une trentaine de personnes qui nous aide. Ils assurent la sécurité, les inscriptions, la gestion des parcours et l’animations. Nous bénéficions aussi du soutien de médias spécialisés comme Cycle Magazine, Vélo Tout Terrain Magazine et Radio Peloton.

Radio Peloton : Quelles sont vos attentes autour de cette épreuve ?

Eddy Bevre : Pour 2025, l’objectif est d’accentuer notre focus sur les jeunes U15 et U17. Le lancement du Challenge Franck Pineau est un premier pas. À long terme, nous souhaitons en faire un événement de référence régionale et renforcer la visibilité de nos partenaires pour pérenniser ce challenge.L’idée est aussi de donner l’envie de monter sur un vélo à nos jeunes dans nos villages, en voyant passer à tous les tours nos champions de demain.

Radio Peloton : Ce Challenge redynamise également le cyclisme FFC dans l’Yonne qui était en perte de vitesse ces dernières années…

Eddy Bevre : L’idée est de multiplier les opportunités de compétition et d’animer la scène cycliste locale. C’est une première et nous ferons un bilan en fin de saison. Le sport est un levier formidable pour créer du lien social et valoriser les territoires. Nos événements permettent aux jeunes de s’initier au cyclisme et de rêver d’accéder à un niveau plus élevé. Mais avant tout, le sport et le cyclisme en particulier, c’est aussi l’école de vie.

Radio Peloton : Au cours des dernières décennies , le cyclisme icaunais est intimement lié à la famille Pineau décennies…

Eddy Bevre : Dans les années 80 et début 90, Franck a été le seul coureur du département chez les « pros » donc forcément c’était une référence. Je me souviens qu’il était dans l’organisation du critérium d’après tour à Briennon sur Armançon alors qu’il était encore coureur et qu’il l’a remporté quand j’étais gamin en 1990. Il roulait avec les minimes et cadets l’hiver, malgré son programme d’entrainement sa saison professionnel, cela fait de bons souvenirs. Quand Franck, m’a appelé pour m’occuper de sa randonnée, cela a été une fierté pour moi. Etant copain également de Cédric, son fiston qui a été longtemps professionnel, on a créé La Cédric Pineau Gravel depuis 2022.

Radio Peloton : Vous aurez également une licence de coureurs en FFC et Ufolep cette saison…

Eddy Bevre : J’ai pris une licence UFOLEP à l’US Nemours-Saint-Pierre car c’est le club de ma famille et une licence FFC avec l’AJA Franck Pineau. Mon but est de participer à quelques compétitions locales et de promouvoir le Challenge en étant acteur sur le terrain si j’ai un peu de temps pour m’entrainer. Même si le monde avance, avec Franck, on est nostalgique des courses autour de nos clochers avec la fête foraines et autres festivités, c’est pourquoi le but de ce nouveau Challenge Franck Pineau est simple . Essayer de faire rêver les jeunes tout en renforçant les liens entre le cyclisme amateur et notre territoire.

Pour en savoir plus sur le Challenge Franck Pineau, rendez-vous sur www.lafranckpineau.fr

Photo : Loïc Manceau. 

Propos recueillis par Victor Grézaud.

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Interview de … Cyrielle Bourguignon (Team Cycliste en Danseuse)

Cyrielle Bourguignon fait partie des féminines qui écument les cyclo-cross de la région parisienne durant l’intersaison ! Ancienne spécialiste d’aviron dans l’Orléanais, la sociétaire du Team Cycliste en Danseuse (Seine-et-Marne) ne démord pas d’ambitions pour 2025.

« Plus je fais de courses, plus je me sens à l’aise

Radio Peloton : Cyrielle, cela fait peu de temps que vous pratiquez le cyclisme en compétition…

Cyrielle Bourguignon : J’ai commencé le cyclisme en 2020, et j’en suis à ma troisième saison de compétition. J’ai fait une pause durant la saison 2022/2023 où je n’ai pas du tout couru car je suis partie huit mois en Amérique latine. A mon retour en avril 2023, j’ai repris l’entraînement puis la compétition en 2023/2024.

Radio Peloton : Vous avez une progression constante sur route …

Cyrielle Bourguignon : L’année dernière, j’ai travaillé afin d’améliorer mon endurance fondamentale, mon rythme cardiaque montait vite et haut, il fallait que je puisse travailler ce côté-là. Pour la route plus spécifiquement, je me suis entraînée sur des circuits comportant des côtes, notamment dans le coin de Saint Cyr- sur -Morin ou ça monte bien afin de m’améliorer. Je suis assez grande. Ma taille et mon poids ne sont pas des atouts lorsque ça grimpe. (sourires)

Radio Peloton : Mais également en cyclo-cross…

Cyrielle Bourguignon : Dans cette discipline, j’ai surtout cherché à améliorer ma technique. Plus je fais de courses, plus je me sens à l’aise. J’essaie d’en faire le plus possible, dans les deux fédérations FSGT et Ufolep.

Radio Peloton : Comment jugez-vous votre saison dans les sous-bois ?

Cyrielle Bourguignon : Je me suis blessée deux fois en début de saison . Au mollet en septembre / octobre, puis à la cheville avec une belle entorse en décembre. Cependant, je suis plutôt contente de ma saison, j’ai quand même réussi à faire quelques courses. Je me suis adaptée et ai fait beaucoup de musculation, surtout le haut du corps, bien pratique en cyclo-cross.

Radio Peloton : Cette progression est d’ailleurs récompensée par deux podiums aux régionaux Ufolep et FSGT en cyclo-cross…

Cyrielle Bourguignon : Le 5/01 j’ai couru le championnat Régional FSGT ou je finis troisième. J’étais très contente de ce podium. Puis j’ai couru le 12/01 au championnat Régional UFOLEP ou je prends la deuxième place . Je me suis sentie en forme physiquement et suis assez satisfaite de ma préparation malgré les blessures

Radio Peloton : Quel est votre parcours francilien de cyclo-cross préféré ?

Cyrielle Bourguignon : Je dirais le cyclo-cross de Bois- le- Roi (Seine-et-Marne). Le circuit comporte des parties techniques (le sable, des dévers, montées d’escaliers). Je pense à celui-là car l’année dernière j’avais beaucoup peiné à cause de la technicité du circuit. Cette année, je me suis sentie beaucoup plus à l’aise et ai pu constater mes progrès. J’ai en plus mené une belle bataille pour la seconde place avec un copine licenciée dans le Nord, c’était très sympa.


Radio Peloton : Vous avez effectué vos premiers tours de roues en FSGT…

Cyrielle Bourguignon : Effectivement, cette année le club s’est affilié à la FSGT, j’ai pu découvrir de nouveaux circuits, un nouveau règlement et de nouveaux, nouvelles concurrentes. Globalement, je dirais que le niveau est assez similaire même si j’ai pu rouler avec des filles vraiment très fortes, avec une super technique. La grosse différence est le nombre de coureurs au départ .En FSGT il y a beaucoup plus de monde, cela demande de s’adapter pour les départs, pour doubler.

Radio Peloton : Sur quel plan pensez-vous devoir encore progresser ?

Cyrielle Bourguignon : Sur deux plans : d’abord le départ où je subis encore trop la montée rapide du cardio, il me manque cette explosivité nécessaire à être en tête dès le début. Ensuite techniquement, je le constate à chaque CX quand je perds quelques secondes à chaque virage parce que je freine encore trop souvent. Cela ne représente que quelques secondes à chaque fois mais sur l’ensemble des tours l’addition est salée à la fin, jusqu’à 30 ou 40 secondes !

Radio Peloton : Vous portez les couleurs du Team Cycliste en Danseuse présidé par votre père, Frédéric Bourguignon…

Cyrielle Bourguignon : Je m’y sens très bien, il s’agit d’un club de famille, mon père étant le fondateur, le président et l’un des membres les plus actifs. Mes parents s’y investissent énormément, entre les organisations, la vie du club, la recherche de sponsors, le bien être des membres. Chaque dimanche, Valérie, Sophie, Christiane qui ne sont pas cyclistes sont pourtant présentes .Elles font des gâteaux, encouragent, passent les bidons. Je ne peux qu’être admirative de cet investissement et j’aime mon club pour ça, pour ces valeurs de partage, d’envie et de passion. Sans eux rien ne pourrait se faire.

Radio Peloton : Quel serait votre plus grand rêve dans le vélo ?

Cyrielle Bourguignon : Je souhaiterai un jour pouvoir gagner un titre national, porter le maillot tricolore et ramener ce titre au Team Cycliste en Danseuse.

Radio Peloton : Avec quelle motivation abordez-vous 2025 ?

Cyrielle Bourguignon : Beaucoup de motivation, je me sens encore novice dans le cyclisme, j’ai encore beaucoup à apprendre. Je m’entraîne durement chaque semaine afin de m’améliorer, je pense avoir encore une belle marge de progression.

Radio Peloton : Quels sont vos modèles chez les pros masculins et féminines sur route ?

Cyrielle Bourguignon : Chez les masculins, j’apprécie le coureur américain Sepp Kuss. Son année 2023 fut incroyable autant pour avoir remporté le Tour d’Espagne que pour son esprit d’équipe. Il a été exemplaire ; montrer que les leaders ont absolument besoin d’une équipe et d’équipiers qui se « sacrifient » pour eux. Les grands tours ne se gagnent jamais seuls. J’aspire à rouler avec cet état d’esprit. Chez les féminines Lotte Kopecki avec son palmarès épatant, une puissance au sprint qui laisse rêveuse. Pour l’année à venir, j’ai hâte de découvrir Pauline Ferrand-Prévôt sur la route, le passage du VTT à la route me semble promettre une belle découverte.

Radio Peloton :  Et en cyclo-cross ?

Cyrielle Bourguignon : Lucinda Brand, elle ne lâche jamais rien, elle a un mental d’acier et n’arrête jamais avant la fin. Cet état d’esprit lui a permis d’aller gagner quelques très belles courses cette saison. Côté masculin, Lars Van Der Haar, pour la longévité de sa carrière, son esprit sportif. Il s’est illustré il y a peu en se remettant l’épaule avec sa selle durant le CX de Gullegem.Je ne conseillerais pas de reproduire ça mais cela montre à quel point ces coureurs sont des guerriers.

Photo : Loïc Manceau. 

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L’EC Montgeron-Vigneux en mode 2025

Il y avait des airs de rentrée des classes lors du rassemblement de l’EC Montgeron-Vigneux au marché de Montgeron (Essonne) en ce dimanche 5 janvier 2025 ! La formation francilienne effectuait son premier entrainement collectif de l’année avec pour l’occasion un parcours 100% essonnien concocté par Christophe Malet pour les jeunes catégories, Emmanuel Poisson chez les access et Thomas Delacour pour les open/U-19 le tout encadré par Fabrice Rottement, Jean-Claude Berneron ainsi que le président Marc Riebel.

 

Les coureurs de l’EC Montgeron-Vigneux ont évolué à allure régulière sur les routes essonniennes. Photo : L.M

Les conditions climatiques humides de milieu d’hiver n’ont pas rafraichi la motivation d’un groupe évoluant à une allure régulière dans une ambiance studieuse et bon enfant à l’image d’un Frédéric Cortiana de retour sur le vélo pour la première fois de l’année tout comme son collègue access, Vincent Nezot. Le programme du jour amenait les open et certains access vers  les côtes de Montconseil, d’Orgemont, de Mondeville ainsi que celles d’Etiolles en guise de dessert.

Les access/open de l’EC Montgeron-Vigneux entourent le président Marc Riebel à la sortie de Boissy-le-Cutté (Essonne). Photo : L.M

Cette remis en-bouche d’après les fêtes a permis à certains de digérer les excès, de retrouver les automatismes de groupe ainsi que de travailler dans l’optique des prochaines compétitions prévues dans un peu moins de deux mois. Cette première sortie a également été l’occasion d’intégrer les nouvelles recrues à l’image de Romain Pecome (SCA 2000 Evry), Isaac Burmann (Paris Cycliste Olympique), Ethan Cornus (les Rayons de l’Avenir), Rémi Marques (VC Savigny-sur-Orge) ou encore Mattéo d’Agostino (AS Corbeil-Essonnes) qui ont effectué leur premiers tours de roue sur route au sein d’un collectif prêt à faire de belles choses sur les routes franciliennes et de province. L’EC Montgeron-Vigneux partira en stage d’avant-saison à la Londe-les-Maures (Var), fin du mois de février.

Stéphane Cruveiller emmène le groupe dans la descente de Chevannes (Essonne). Photo : L.M

La fin de journée de l’EC Montgeron-Vigneux a été égayée par de bonnes nouvelles dans les sous-bois avec la victoire par équipe de son école de vélo sur la manche de coupe d’Île-de-France à Domont (Val d’Oise) et le titre régional FSGT de Laurent Corbeau dans la catégorie des vétérans à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne). 

 

Photos : Loïc Manceau. 

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Philippe Humez à la tête de la section cyclotourisme de l’US Métro

Dans un contexte marqué par de profonds changements, Philippe Humez, président de la section cyclotourisme de l’US Métro depuis février 2024, partage les défis et ambitions liés à la reprise d’une section historique menacée de disparition.

 

Prise de fonction et reprise de la section

Je suis président de la section cyclotourisme de l’US Métro Transports depuis février 2024. En réalité, je préfère le terme de « responsable ». Cette responsabilité m’est revenue dans un contexte difficile, après la démission brutale de l’ancien bureau, qui a décidé de créer une nouvelle section à Antony.
Je faisais partie de ce bureau en tant que vice-président, mais j’étais en désaccord avec leur choix. Cette transition a été brutale et douloureuse. L’ancien bureau a entraîné la majorité des adhérents dans leur démarche, laissant la section au bord de la disparition. Il a fallu batailler pour qu’elle survive.
Aujourd’hui, nous sommes onze membres. Avec leur soutien, j’ai pu reconstruire la section. J’ai eu la chance d’être entouré de personnes attachées au club US Métro et à notre maison mère, la RATP. Ces liens ne sont pas uniquement professionnels : pour beaucoup d’entre nous, la RATP est une partie importante de notre vie.

Les défis rencontrés

Malheureusement, la RATP a pris une orientation différente vis-à-vis du sport d’entreprise. Elle ne subventionne plus le club US Métro et a vendu ses installations historiques de la Croix de Berny. C’est la ville d’Antony qui a repris les terrains et les locaux. Si elle en assure la maintenance, elle ne subventionne pas les activités.
Chaque section doit donc compenser ces pertes. Une solution serait d’augmenter fortement les cotisations pour maintenir les activités. Cependant, au sein de notre section, nous avons choisi une autre voie : conserver une cotisation modique et réduire nos activités.
La reconstruction de la section a également impliqué de recruter des responsables clés (secrétaire, trésorier, responsable sécurité) pour réaffilier la section à la Fédération Française de Cyclotourisme (FFCT), devenue « FF Vélo ». Ce processus a demandé beaucoup d’efforts et de coordination.

 

Nos ambitions et priorités

Notre première priorité a été de sécuriser l’affiliation à la FF Vélo et de maintenir un événement phare : le Tour de France du métro, organisé par notre section depuis 1958.
Cependant, mon éloignement géographique (je vis à Guéret, dans la Creuse) limite nos ambitions. Nous avons réussi à maintenir un regroupement lors de la semaine fédérale du cyclotourisme, et nous envisageons une sortie en 2025 sur les routes du Limousin. L’idéal serait d’avoir de nouveaux adhérents dynamiques, capables d’organiser des sorties dominicales et de renforcer la cohésion au sein du groupe.

Le Tour de France Randonneur : un patrimoine à préserver
Le Tour de France Randonneur est une épreuve unique qui incarne l’esprit de notre section. Ce n’est pas une course, mais un défi personnel et un graal pour tout cyclotouriste au long cours. Il s’agit de parcourir 4 800 km, avec 50 000 mètres de dénivelé, en moins de 60 jours (ou 30 jours pour les plus audacieux).
Chaque participant doit valider 61 points de contrôle en obtenant des tampons locaux (boulangeries, mairies, etc.) et prendre des photos dans des lieux emblématiques (par exemple, Omaha Beach ou le château du Haut-Koenigsbourg). Le respect du code de la route est impératif, et le parcours est libre.
Chaque année, nous organisons une cérémonie de remise des trophées pour honorer les participants. En 2025, La cérémonie de remise des trophées du Tour de France a du être reportée la mort dans l’âme car la mairie d’Antony nouveau propriétaire des lieux a changé les modalités d’utilisation.
Nous maintenons un palmarès, et je travaille à renforcer les liens avec la fédération pour inscrire cet événement dans ses archives officielles.

Vision du sport d’entreprise et avenir de la section

L’avenir du sport d’entreprise à la RATP semble sombre. L’arrêt des subventions et la vente des installations affectent gravement les clubs comme le nôtre. Pourtant, le cyclotourisme reste une activité bénéfique, tant pour le bien-être personnel que pour la cohésion d’équipe.
Nous avons plusieurs idées pour encourager une participation plus large :
• Organiser des randonnées reliant les terminus des lignes de métro ou de RER.
• Mettre en place des séjours cyclotouristiques dans les centres de vacances du comité d’entreprise.
Cependant, ces projets nécessitent des moyens et du temps, qui nous manquent actuellement.

Un mot pour conclure

J’investis beaucoup d’énergie pour préserver cet héritage unique qu’est le Tour de France Randonneur. Mon espoir est de transmettre les rênes à une nouvelle génération dynamique, capable de continuer à faire vivre notre section et ses valeurs.
Merci à tous pour votre soutien.

 

Photo : DR. 

 

Propos recueillis par Victor Grézaud.

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