Interview de… Frej

Frej trace sa route ! Après avoir écumé les courses cyclistes durant de nombreuses années, Geoffray Fargetas roule sa bosse dans le domaine musical. A 25 ans, l’ancien coureur du CSM Clamart 92 et de l’AC Boulogne-Billancourt ne se donne aucune limite. Prêt à chantonner du Frej cet été ?

 

« Que ce soit sur un vélo ou dans un studio, j’ai le même état d’esprit »

 

Radio Peloton : Geoffray, vous avez pratiqué le cyclisme en compétition en région parisienne…

Geoffray Fargetas : J’ai connu deux clubs, le CSM Clamart 92 et l’AC Boulogne-Billancourt. A chaque fois l’ambiance était bonne et a contribué à mon évolution progressive des minimes à l’échelon régionale avec trois victoires individuelles. Tout cela ce sont des très bons souvenirs.

Radio Peloton : Quelles valeurs vous ont apportées cette pratique sportive ?

Geoffray Fargetas : En premier-lieu, je dirais l’abnégation et le fair-play tout comme le fait d’aller au bout des choses et se surpasser en toutes circonstances. Le cyclisme est surement le plus formateur à ce niveau. Il m’a aussi apporté le savoir- vivre. Je pense notamment aux stages d’avant-saison très forgeur collectivement dans un sport réputé assez individuel.

Radio Peloton : Vous avez quitté les pelotons cyclistes il y a maintenant quatre ans…

Geoffray Fargetas : Je suis toujours l’actualité du cyclisme. Je ne m’entraîne plus, mais la majorité de mes déplacements se font toujours à vélo. C’est écologique, plus économique, plus rapide et plus agréable que les transports en commun.

Radio Peloton : Quelles sont les similitudes entre la compétition cycliste et votre pratique musicale ?

Geoffray Fargetas : Il y a beaucoup de similitudes. Déjà la confiance en soi est l’intime conviction de pouvoir y arriver. La musique demande énormément de travail dans l’ombre, et la patience est le mot clef, comme dans le cyclisme. Dans ces conditions, en règle générale, le résultat finit par arriver à un moment ou un autre. Il faut savoir être à l’affût des opportunités, et agir aux moments les plus stratégiques. En réalité, que ce soit sur un vélo ou dans un studio, j’ai le même état d’esprit, celui de me préparer au mieux pour réussir.

 

 

Radio Peloton : Votre pseudo musical est Frej…


Geoffray Fargetas : Cela vient tout simplement de la mère de mon meilleur pote qui est d’ailleurs le guitariste du groupe. Elle m’a toujours appelé comme cela en « verlan ». Geoffray en verlan apparemment cela donnerait « Frej » (sourires).

Radio Peloton : Quelles sont vos sources d’inspirations musicales ?

Geoffray Fargetas : Elles sont multiples, allant de la musique classique, au Rap US, en passant par la pop-rock des années 70’, la funk ou encore l’électro actuelle. Après, mes références, mes « bibles musicales », mes modèles sont Les Beatles, Lenny Kravitz ou encore James Brown.

Radio Peloton : Vos chansons sont d’ailleurs orientées vers la langue de Shakespeare…

Geoffray Fargetas : L’anglais est la langue universelle et l’horizon y est beaucoup plus vaste. Chanter en français, malheureusement, ne permet pas (ou très peu) de s’exporter. Je chante également en anglais car, je trouve cette langue beaucoup plus mélodique à l’oreille, et je me sens plus à l’aise.

Radio Peloton : Chanter sur certains événements sportifs en région parisienne, cela peut être une éventualité ?

Geoffray Fargetas : Bien sûr, sur des grands événements et s’il y a du monde, je n’y vois pas d’inconvénients, au contraire !

 

FREJ (photo DR)

Radio Peloton : Et en tant que coureur sur une compétition cycliste ?

Geoffray Fargetas :  Concilier musique et compétition n’est pas compatible car ce sont deux choses qui prennent l’intégralité de mon temps, mon énergie, mes pensées. Je pense que l’on ne peut pas faire deux choses à 200%. Donc me revoir en tant que compétiteur non, mais quelques tours à Longchamps, oui. (sourires)

Photo : Gérard Briand.

 

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Interview de… Francis Gillain (TCED/ESMP/Team 94 Cycling)

A 41 ans, Francis Gillain fait partie des coureurs qui ont su se mettre en évidence dans les trois fédérations (FFC, FSGT, Ufolep) au cours de cette saison sur route 2019. L’ancien sociétaire de l’ASMIN Rungis et du Paris Cycliste Olympique veut poursuivre sur cette dynamique en 2020.

« J’ai pris énormément de plaisir tout au long de l’année »

 

Radio Peloton : Francis, comment jugez-vous votre saison sur route 2019 ?

Francis Gillain : Je tire un bilan très positif de cette saison 2019, tant au niveau des résultats que des sensations et du plaisir ressenti. J’ai été présent tout au long de l’année, à tous mes objectifs. Je clôture l’année sur une gagne au sprint à Gretz-Armainvilliers, ce qui est loin d’être mon point fort. Je finis frais et peux me projeter sereinement sur 2020 et ainsi commencer de suite le travail hivernal.

Radio Peloton : Vous avez remporté de nombreux succès tout au long de l’année…

Francis Gillain : Je n’ai pas le décompte exact. Entre les cyclosportives et les trois fédérations, je dois être à une douzaine de victoires cette année dont plusieurs titres départementaux et régionaux.

Radio Peloton : On a l’impression que vous avez retrouvé une forme de motivation Francis ?

Francis Gillain : Effectivement, j’ai pris énormément de plaisir tout au long de l’année, grâce à la bonne ambiance de mes trois clubs (L’ES Maintenton -Pierres en FSGT, le Team Cycliste en Danseuse en Ufolep et le Team 94 Cycling en FFC). Le côté humain est toujours super important à notre niveau dorénavant. J’ai également retrouvé mon frangin à son niveau d’avant, d’où un surplus de motivation partagé. Nous avons commencé l’année par un stage avec les juniors de la Team 94, je pense qu’après le bon hiver effectué, cette semaine vendéenne nous a lancé sur de bons rails.

 

Radio Peloton : Qu’est ce qui a changé pour vous en cette année 2019 ?

Francis Gillain : J’ai réalisé un hiver sérieux à base de renforcement et de musculation, mais peu de kilomètres sur la route avec beaucoup de récupération cette saison et du travail qualitatif, ce qui m’a permis de réaliser une année complète son creux. Une victoire a permis rapidement de se libérer et de retrouver les sensations. Je finis sur une note positive avec de bonnes choses sur les CLM de fin de saison, ce que j’avais totalement perdu ces dernières années, cause de grande frustration.

Radio Peloton : Que restera votre plus beau souvenir de l’année 2019 ?

Francis Gillain : C’est difficile à dire. Je pense que la victoire de mon frère Christian après une belle course d’équipe occupe une petite place à part. Sinon le plaisir du Championnat du Monde Gran Fondo en Pologne en courant pour la gagne devant ainsi que le podium du National FSGT malgré la très grosse déception d’avoir perdu le titre sur des circonstances défavorables de course à 50 mètres de la ligne. Il m’a fallu une bonne semaine pour m’en remettre et retrouver la motivation.

Radio Peloton : Vous étiez licencié dans trois clubs différents cette année, cela sera encore le cas en 2020 ?

Francis Gillain : Je poursuis l’aventure au Team Cycliste en en danseuse en Ufolep et Maintenon en FSGT. Pour des raisons de facilité, je risque d’y coupler la FFC également.C’était un peu compliqué cette année de jongler avec les maillots le week-end (sourires).

Radio Peloton : En quoi va consister votre intersaison ?

Francis Gillain : Tout comme l’année dernière, quelques footing, beaucoup de musculation mais peu de vélo. A l’image de l’année dernière ou j’étais arrivé au stage avec moins de 1000km. La fraîcheur et la récupération vont encore être à la base de cette intersaison.

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Interview de… Laëtitia Besnard (EC Vélizy 78)

A 41 ans, Laëtitia Besnard s’apprête à affronter un nouveau défi dans sa vie ! La nouvelle sociétaire de l’EC Vélizy 78 va tenter de battre le record de l’heure dans sa catégorie d’âge (40-44 ans) en mars prochain au Vélodrome National de Saint-Quentin-en-Yvelines.

 

« Montrer que l’on peut faire du sport en compétition tout en étant sous traitement lourd »

Radio Peloton : Laëtitia, vous allez tenter un record de l’heure en début d’année 2020…

Laëtitia Besnard : Cela fait des années que j’y pense ! J’adore l’effort en solitaire. Depuis que je suis toute jeune, j’ai toujours été très sportive. On m’a toujours dit que ce n’était pas un joueur que j’avais, mais un moteur ! Et encore à 41 ans.

Radio Peloton : Vous êtes donc en pleine préparation pour ce défi…

Laëtitia Besnard : J’ai fait le choix d’en parler à Benjamin Edelin, ancien champion d’Europe de vitesse par équipe et champion du monde par équipe chez les juniors.Il m’a proposé de me préparer pour ce record, ce que j’aie accepté tout de suite. Il me fait travailler par cycles. Ces entraînements sont très variés et bien ciblés. Il travaille en binôme avec Julien Taillard, préparateur physique de l’équipe de France. Julien m’envoie mes séances de « gainage » à faire.

Radio Peloton : Vous avez dû vous adapter avec votre emploi du temps professionnel…

Laëtitia Besnard : J’ai dû apprendre les thermes techniques… et surtout à travailler avec un capteur de puissance ! Ce qui est tout nouveau pour moi… Et bien sûr, mon compagnon, Thierry Lebeau suit tout mon programme et mes séances. Cette année, je suis quelques semaines à Rennes en formation à l’EHESP et j’ai même mes séances à faire là-bas. Ils ont mes données en direct et avec mes sensations, mes ressentis. Benjamin travaille aussi beaucoup au ressenti. Il adapte mes entraînements en fonction de ce que je lui dis.

 

Radio Peloton : Pourquoi tenter ce record au Vélodrome National ?

Laëtitia Besnard : j’ai mes repères là-bas. Je m’y entraîne plusieurs fois par semaines et Benjamin entraîne sur pas mal de créneaux le week-end. Et puis j’aurais mes supporters. (sourires).

Radio Peloton : Ce record a également un double défi…

Laëtitia Besnard : Je veux montrer que l’on peut être malade, même si je n’aime pas dire que je suis malade, et pouvoir pratiquer du sport. D’ailleurs, je vais être en lien avec l’AFA, Association François Aupetit. Je vais montrer aux autres malades que l’on peut y arriver. C’est important de faire connaitre ces maladies (MICI), car ce sont des handicaps qui ne se voient pas physiquement.

Radio Peloton : Vous avez su trouver l’énergie nécessaire pour vous remotiver…

Laëtitia Besnard : Ma gastroentérologue m’a félicitée en janvier car avec l’avancée de ma maladie, elle me disait que très peu de patients seraient comme moi… A pouvoir travailler comme je le fais et surtout avoir une volonté de raccrocher un dossard. Car en novembre, j’avais pris la décision de ne plus courir. J’étais trop usée.

 

Radio Peloton : Vous quittez le Sprinteur Club Féminin, rejoint à l’intersaison dernière…

Laëtitia Besnard : C’est officiel depuis la semaine dernière. J’ai intégré le club de l’EC Vélizy78 pour la FFC. J’ai beaucoup de copains dans ce club, et Jean-Michel Richefort m’a proposée de venir dans son club, et qu’il m’aiderait dans l’organisation de mon record. Sinon, je reste au Club de Mareil- sur -Mauldre (Yvelines) en FSGT.

Radio Peloton : Comment suivre votre record Laëtitia ?

Laëtitia Besnard : Je vais créer ma page Facebook et Instagram. On va aussi créer une cagnotte en ligne afin de financer une partie de mon record, et le surplus, si surplus il y a, ira à l’AFA. Je souhaite profiter de cette tentative de record pour la mettre en avant et montrer que l’on peut faire du sport en compétition tout en étant sous traitement lourd.

Radio Peloton : Avez-vous une appréhension particulière ?

Laëtitia Besnard : Appréhension… Oui ! D’avoir une crise et que l’on n’arrive pas à la maîtriser. Mais je garantie que même avec une crise, je serai bien sur le vélo le 7 mars 2020. (sourires).

 

Photo : Loïc Manceau. 

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Interview de… David Rémond (USM Gagny)

Petit à petit, David Rémond poursuit sa progression dans le milieu cycliste ! Après avoir débuté le cyclisme sur route au VC Torcy, le coureur de 20 ans porte depuis le début de l’année les couleurs de l’USM Gagny.

 

 

« J’ai réussi à trouver une certaine régularité »

 

Radio Peloton : David, vous êtes encore jeune dans le cyclisme de compétition…

David Rémond : J’ai commencé les courses en D1 l’année dernière au sein du VC Torcy, et j’étais quasiment le seul à courir. En fin de saison quand j’ai su que j’allais monter en 3ème catégorie j’ai appris que l’USM Gagny recrutait des coureurs de ma catégorie. J’ai pris contact avec Philippe Seguin le président du club, et m’y voilà aujourd’hui.

Radio Peloton : Sans regrets ?

David Rémond : Oui je ne regrette pas mon choix, l’ambiance est familiale, et Sébastien Papinaud, Johan Marbot, et Guillaume Dupouy et bien d’autres m’ont conseillé et partagé leur expérience. J’ai beaucoup appris, donc progressé. De plus, j’ai pu participer à de belles courses telles que le Tour des Yvelines.

 

Radio Peloton : Quel regard portez-vous sur votre saison 2019 ?

David Rémond : Malgré un bon entraînement et une bonne préparation grâce à mon entraîneur Stéphane Cognet, le début de saison était un peu difficile dû à mon manque d’expérience. Pour moi, le passage de la D1 à la 3e catégorie m’a marqué puisque le peloton était bien plus conséquent et le niveau plus relevé. J’étais prêt physiquement mais j’ai fait trop d’erreurs car je n’avais ni l’habitude ni l’expérience nécessaire. J’ai mis du temps à m’acclimater mais en fin de saison j’ai réussi à trouver une certaine régularité.

Radio Peloton : Que restera votre plus beau souvenir ?

David Rémond : Mon plus beau souvenir restera ma victoire à Guillerval en UFOLEP 1 car c’est une victoire qui s’est construite collectivement grâce à Sébastien, Johan et Guillaume.

Radio Peloton : Et le moins bon ?

David Rémond : Mon moins bon souvenir, c’est ma chute à Machault en 1-2-3 J le 17 avril, chute survenue en toute fin de course, inévitable car le peloton était lancé en pleine vitesse. Je m’en suis plutôt bien sorti par rapport à d’autres mais je pense que ça m’a un peu bloqué pour les courses suivantes.

 

 

Photo : Loïc Manceau. 

 

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Interview de… Johan Paque (Paris Cycliste Olympique)

A 29 ans, Johan Paque fait partie des capitaines de route du Paris Cycliste Olympique en 1ère catégorie ! Le rouleur picard s’est notamment imposé sur les courses d’Yquelon et de l’Isle-Adam cette saison. Ce fan de Greg Van Avemaet reste une valeur sure du peloton de la zone nord hexagonale.

« J’aime faire le spectacle »

Radio Peloton : Johan, cela fait maintenant combien de temps que pratiquez le cyclisme en compétition ?

Johan Paque : Je suis dans ma dixième année de vélo, la septième en FFC, la sixième en 1ère catégorie. J’ai goûté à beaucoup de sport depuis ma jeunesse mais l’effort physique et le côté tactique, spectacle du vélo me convient bien depuis dix ans. J’aime faire le spectacle, tenter des coups impossibles, partir de loin.

Radio Peloton : Quels sont les clubs que vous avez fréquentés ?

Johan Paque : J’ai commencé en 3ème catégorie Ufolep au VC Urvillers. Ensuite j’étais au VCA Saint-Quentin en Ufolep pendant un an et un an avec eux en FFC. J’ai ensuite fait deux ans en première catégorie au CC Villeneuve-Saint-Germain Soissons Aisne. Je suis revenu trois ans au VCA Saint Quentin ou j’ai passé en même temps un BPJEPS ET DEJEPS Cyclisme. Et maintenant je suis au Paris Cycliste Olympique .

Radio Peloton : Comment vous sentez-vous au Paris Cycliste Olympique ?

Johan Paque : Au PCO je me sens très bien. Nous avons un club convivial mais très sérieux et plein d’envie. Le projet et les ambitions m’ont séduit dès les premiers contacts.


Radio Peloton : Vous avez déjà remporté deux courses cette année…

Johan Paque : Avec deux gagnes pour ma part donc je ne vais pas me plaindre, certains ne le feront pas de la saison. Mais il y a de la déception, car après ma première victoire je me suis blessé au genou sans savoir pourquoi et les examens ont révélé une fissure au ménisque. Un peu de repos et ensuite je gagne à l’Isle Adam et le week-end suivant je chute et me blesse au niveau du poignet… Donc sans les blessures j’aurai peut-être pu surfer sur la vague positive de l’équipe.

Radio Peloton : Quels sont vos objectifs pour cette deuxième partie de saison ?

Johan Paque : J’aimerais vraiment regagner une nouvelle anche de coupe de France ou même contribuer à la victoire d’un coéquipier. Ensuite je me contenterais de faire mon job quand je serai désigné pour aider ou gagner quand on me le demandera.

Radio Peloton : Quel est votre plus grand rêve dans le vélo ?

Johan Paque : Cela serait désormais de passer du côté des directeurs sportifs chez les professionnels car au niveau coureurs, je suis bien trop limité et dans la catégorie des « vieux ». (sourires).

 

 

 

Photo : Loïc Manceau.

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Interview de… Thomas Paradela (Team 94 Cycling)

Thomas Paradela fait partie de cette nouvelle génération de coureurs formée au Paris Cycliste Olympique qui ont rejoint le Team 94 Cycling à l’intersaison. A 17 ans, le nouveau protégé du président Patrice Lerus entame sa deuxième année dans le peloton.

« Nous formons une vraie équipe »

 

Radio Peloton : Thomas, comment avez-vous débuté le cyclisme en compétition ?

Thomas Paradela : J’ai commencé le vélo un peu par hasard d’abord en faisant des petites sorties entre amis. Ensuite j’ai eu l’idée de faire la Gentleman de Paris en fin d’année avec un de ces amis. J’y ai tout de suite pris goût.

Radio Peloton : Qu’est-ce que vous aimez dans ce sport ?

Thomas Paradela : Ce que j’aime dans le vélo, c’est la compétition, l’esprit de guerrier qu’il faut avoir dans certaines courses. C’est vraiment un sport complet, mêlant individualité et esprit d’équipe , gros cuissot et grosse intelligence.

Radio Peloton : Vous avez changé de club à l’intersaison en rejoignant le Team 94 Cycling…

Thomas Paradela : L’ambiance au sein de ce club formateur est vraiment bonne , tout le monde se respecte et s’entend bien. Les dirigeants, entraîneurs et anciens du club sont là pour nous et nous aider quand il le faut. Nous formons une vraie équipe, comme une deuxième famille. Les entraîneurs sont vraiment présents et nous donnent tous les moyens pour pouvoir réussir et savent être dur quand il le faut.

Radio Peloton : Votre début de saison a été compliqué…

Thomas Paradela : C’est toujours le cas aussi bien sur le plan physique que moral. Les résultats ne sont pas du tout à la haute de mes espérances, malgré de nombreux efforts et sacrifices durant l’hiver. Sur les courses de début de printemps, j’ai connu aussi trois crevaisons et une grosse chute à Satory. Pour défaire ce qui a pu se dire, c’est un coureur qui tombe devant moi sur ce parcours.

Radio Peloton : Qu’est-ce qui vous manque Thomas pour espérer de meilleurs résultats ?

Thomas Paradela : C’est un peu de tout. Je manque d’expérience par rapport à certains juniors. Peut-être de mental aussi et de jambes pour me frotter aux meilleurs. J’ai aussi fait des erreurs tactiques mais Patrice Lerus, Francis Gillain et Philippe Vulgaire ont su me corriger , j’ai beaucoup appris de mes erreurs, même si tout n’est pas encore acquis. Je cours aussi en Ufolep afin d’acquérir cette expérience et apprendre à courir surtout.

 

Radio Peloton : Qu’espérez-vous de cette deuxième partie de saison ?

Thomas Paradela : j’aimerais juste courir de façon exemplaire et encore progresser, soit pour aider les coéquipiers, soit pour mes propres résultats dans une course comme le championnat d’Île-de-France, en juin dernier.

Radio Peloton : Quel est votre coureur professionnel préféré ?

Thomas Paradela : Sans hésitation Philippe Gilbert (Deceuninck-Quick Step) ! On voit vraiment qu’il n’a peur de rien ,c’est un guerrier et il sait courir ,durant toute sa carrière il a tenté des chosse que seul lui pouvait tenter , et quand cela réussi , c’est magnifique.

Radio Peloton : De quoi rêvez-vous dans le vélo ?

Thomas Paradela : Atteindre le sommet de mes potentialités, et pourquoi pas, dans le futur gagner des courses à haut -niveau.

 

 

 

Photo : Loïc Manceau.

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Interview de… Théo Nativel (VCA du Bourget)

A 17 ans, Théo Nativel fait partie de la jeune garde du VCA du Bourget cette saison ! Formé à l’AS Chelles, le polyvalent coureur de la formation présidée par Jean-Marc Bengala espère briller en cette deuxième partie de saison sur route.

« J’aime l’effort solitaire »

Radio Peloton : Théo, comment êtes-vous venu au cyclisme de compétition ?

Théo Nativel : Cela fait maintenant deux ans que je suis dans les pelotons. Avant je pratiquais le triathlon. C’est lors d’un stage dans cette discipline en Espagne que je me suis tourné plus vers la compétition cycliste ayant plus d’aptitudes pour cela.

Radio Peloton : Qu’est ce que vous aimez dans ce sport ?

Théo Nativel : J’aime l’effort solitaire, surtout sur le contre-la-montre. Mais je suis conscient que le cyclisme est avant tout un sport d’équipe.

Radio Peloton : Vous avez rapidement trouvé vos marques au VCA du Bourget…

Théo Nativel : Le club m’avait fait confiance en m’intégrant dans son pôle performance juniors malgré ma seule année de vélo en m’équipant d’un vélo et matériel d’entrainement afin de progresser. Je me sens super bien au VCAB.

Radio Peloton : Comment jugez-vous votre première partie de saison ?

Théo Nativel : J’ai obtenu mon premier podium sur la course de Montdauphin lors du chrono avec une troisième place avant d’obtenir d’autres podiums par la suite. La première partie de saison est donc satisfaisante malgré mon manque d’expérience sur le plan tactique et de confiance en mes capacités. J’espère concrétiser rapidement avec un succès.

Radio Peloton : Quel est votre coureur professionnel préféré ?

Théo Nativel : C’est Christopher Froome (Team Inéos). C’est un coureur très polyvalent qui peut tout aussi briller sur le chrono qu’en montagne. Mon rêve , c’est d’un jour devenir professionnel afin de faire des grands tours.

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Interview de… Marvin Tuil (OC Val d’Oise)

Chaque saison de cyclisme sur route a le droit à son lot de révélations ! En 2019, Marvin Tuil fait partie de ce peloton-là ! A 22 ans, le coureur de l’OC Val d’Oise s’est notamment imposé sur la course 2e catégorie de Sannois (Val d’Oise), cette année. Rencontre.

« L’objectif est atteint »

 

Radio Peloton : Marvin, depuis combien de temps pratiquez-vous le cyclisme ?

Marvin Tuil : Cela va maintenant faire quatre ans ! C’est assez tardif, mais j’ai toujours fait du sport et à peu près tout essayé (sourires). Je pense enfin avoir trouvé le bon. J’aime l’adrénaline de la fin de la course. Le stress qu’il peut y avoir notamment sur les offensives de coureurs. Ça me transcende et me galvanise.

Radio Peloton : L’OC Val d’Oise est votre troisième club…

Marvin Tuil : J’ai fréquenté l’US Ezanville -Ecouen en Ufolep, puis le VCA du Bourget pour ma première année en 3e catégorie et maintenant l’OC Val d’Oise. Je me sens plutôt bien dans mon club, il y a une bonne ambiance avec notamment Julien Pereira-Martins qui vanne souvent.

 

Radio Peloton : Vous avez effectué une sacrée première partie de saison…

Marvin Tuil : En effet elle est plutôt satisfaisante avec notamment une victoire à Sannois. J’ai joué de problèmes mécaniques et d’une forme d’injustice à Clamart car les commissaires jugent que je n’ai pas gardé ma trajectoire. Je me retrouve déclasser à la deuxième place. A Satory, j’ai péché tactiquement, en misant sur un retour d’Eliott Pierre alors que deux coureurs étaient sortis devant. Finalement, je termine troisième. J’ai assez de points pour monter en 2e catégorie, l’objectif est atteint.

Radio Peloton : Que vous inspire cette deuxième partie de saison ?

Marvin Tuil : Je veux avant tout me faire plaisir et continuer ma progression dans l’optique d’intégrer une DN en fin de saison. Je vais suivre aussi cet été les exploits mon coureur préféré, Julian Alaphilippe (Deceuninck-Quick Step). J’aime le même profil que lui. J’adore son audace et ses offensives. Mon rêve ultime serait d’un jour faire le Tour de France, mais lucidement, sur le papier j’estime mes chances à 10% d’y parvenir.

 

Photo : Loïc Manceau.

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Interview… d’Antoine Orchampt (US Domont)

Spécialiste de VTT à l’US Domont (Val d’Oise), Antoine Orchampt a pris une autre dimension dans la formation présidée par Céline Hustebaut . A 22ans, l’essonnien ancien coureur du Team Bonnat 91 et du CS Brétigny se montre ambitieux en cette saison 2019.

« Progresser en élite »

Radio Peloton : Antoine, cela fait maintenant six ans que vous pratiquez le cyclisme en compétition…

Antoine Orchampt : J’ai commencé le vélo en 2013. Ce fut une année de découverte. Je pensais que l’adaptation serait plus simple que dans d’autres sports. Mais le cyclisme n’est pas comme dans d’autres sports où l’on peut se reposer sur des coéquipiers si on ne s’entraîne pas un minimum. C’est aussi la clef des résultats et j’ai mis un an à le comprendre.

Radio Peloton : Vous avez porté le maillot du CS Brétigny puis du Team Bonnat 91 avant de rejoindre l’US Domont…

Antoine Orchampt : J’ai fait quelques mois au CSB avant de rejoindre le projet d’équipe juniors du Team Bonnat 91. En 2014 ,je décide de m’orienter plus dans les sous-bois avec l’US Domont par sympathie pour les personnes du club. Depuis, je n’ai pas quitté le club dans lequel je pratique, le VTT, le cyclo-cross et de temps en temps la route.

 

Radio Peloton : L’année 2018 fut faste pour vous…

Antoine Orchampt : Elle a été pleine de surprises avec mon maillot de champion d’Île-de-France espoirs. J’ai intégré le classement UCI en VTT XCO. J’ai obtenu une victoire en espoir sur une course internationale au Portugal. J’ai réussi ma première année chez les élites (1ère/2ème catégorie) en terminant à la 42 eme place du classement général de la coupe de France. Pour couronner le tout j’ai pu participer à trois manches de la coupe du monde avec le maillot de l’équipe de France. Une très grande fierté pour moi.

Radio Peloton : Qu’est ce qui vous attire dans la pratique du VTT ?

Antoine Orchampt : Le VTT est diversifié. Il n’y a pas de monotonie, chaque jour apporte son aventure. Le XCO est une branche du cyclisme qui est particulièrement complète, il faut avoir une bonne ceinture abdominale, être souple, explosif, puissant, endurant, réactif, stratégique. C’est une discipline très intéressante que je vous invite à venir essayer si vous ne la connaissez pas. En hiver on pratique énormément d’autres sports pour pouvoir acquérir toutes les spécificités de la discipline. Une discipline où tout le monde est humble avec ses concurrents, tout le monde se parle sans prétention.

Radio Peloton : Quels sont vos objectifs pour cette année Antoine ?

Antoine Orchampt : Je veux progresser en élite dans la cour française, qui est l’une des nations les plus fortes en XCO avec la Suisse et l’Italie. Je veux essayer de participer à plus de courses UCI en Europe pour ainsi améliorer mon classement mondial. Pourquoi pas également faire une bonne saison de coupe de France et une performance sur le championnat de France. La saison est longue et intense, chaque dossard mis, est un nouveau défi à relever.

 

 

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Interview de… Jordan Grédoire (VCA du Bourget)

A 26 ans, Jordan Grédoire est un pilier de l’équipe 3e catégorie du VCA du Bourget. Le protégé du président Jean-Marc Bengala vit avec passion son amour du cyclisme et de la petite-reine en général.

« Retourner cette année au TSB »

Radio Peloton : Si tu devais être une course francilienne, tu serais ?

Jordan Grédoire : Le M.I.N de Rungis sûrement, ou Aulnay-sous-Bois . Mes plus vieux souvenirs ce sont sur ces deux courses là que me restent les seuls souvenirs d’avoir vu mon père sur le vélo. C’est lui qui m’a transmis cette amour du cyclisme.

Radio Peloton : Quelle est ta course professionnelle préférée ?

Jordan Grédoire : Sans hésitation Milan-San Remo, mais j’aime en général beaucoup les classiques et les courses d’un jour qui sont beaucoup plus animées que les grands tours. MSR, c’est 300 kilomètres de course, 7h30 de vélo avec ce finale entre « la Cipressa » et « le Poggio », pour y être passé cet hiver en stage, c’est quand même très impressionnant, surtout la vitesse à laquelle  les capis sont franchis.

 

 

Radio Peloton : Jusqu’à maintenant, que reste ton plus beau souvenir sur une course ?

Jordan Grédoire :Le Triangle Sud Berry, en soit il s’agit d’une course à étape mais quelle belles courses. J’y avais participé en 2017 avec Thibaud Nojac et j’ai pris beaucoup de plaisir sur les neuf jours de course, avec des organisateurs et des bénévoles vraiment formidables qui adorent ce qu’il font, cela fait vraiment plaisir à voir, toutes ces personnes qui vivent et qui font vivre le vélo à fond et avec passion. J’espère pouvoir retourner cette année au TSB.

Radio Peloton : Quel est le maillot de club francilien que tu trouves le plus esthétique ?

Jordan Grédoire :Je vais être un peu chauvin et choisir le nôtre celui du VCA du Bourget.

Radio Peloton : Si tu as le choix entre être champion d’Île-de-France et gagner à Drancy, tu choisis…

Jordan Grédoire : Ça peut paraître étrange mais il n’y a même pas besoin d’y réfléchir ce sera gagner Drancy. Depuis l’année dernière cette course rend hommage à un ami Mathieu Riebel, et aucune victoire ne pourrait être plus belle que celle-là.

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